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mardi 29 mars 2011

29 mars 1947 à Moramanga Les souvenirs d'un rescapé

Bernard Ramanampisoa était encore jeune au temps du drame mais il n'a pas pu l’oublier

Bernard Ramanampisoa était encore jeune au temps du drame mais il n'a pas pu l’oublier
Le 29 mars 1947 fut un jour terrible pour les villageois de Moramanga. Ils ont vécu la soif, la faim, la tristesse, la haine mais aussi la peur. 
Bernard Ramanampisoa, un jeune garçon de 13 ans lors des évènements du 29 mars 1947, raconte son vécu ce jour là. Selon lui, les villageois étaient dans une situation qu'ils n’ont jamais imaginée. Des femmes et des enfants se sont cachés dans les forêts, mangeant des poissons grillés et certains des hommes ont été à la corvée pour les colons, surtout pour le transport.
Le drame a été annoncé plusieurs jours avant le 29 mars. Les villageois se seraient réunis et ont planifié ce qu’ils allaient faire.
« Ma mère m’a dit qu’on doit partir de la maison pour nous cacher dans les forêts d'Ambohidronono », raconte-t-il. Presque toutes les femmes et les enfants étaient partis. Il n’y avait eu que peu de nourriture à consommer. « On n'avait même pas pu cuisiner normalement. Mon père a creusé un trou et c’était là qu’on a mis le feu. Mais on a du faire très attention pour que la fumée ne soit pas découverte », poursuit-il. Le jour du 29 mars, des coups de feu leur auraient fait peur. « Nous n’avions plus de nourriture et les hommes sont allés au village pour en chercher. Certains sont revenus avec, mais d’autres auraient perdu la vie en chemin », poursuit-il. Ce jour-là, ils n’auraient mangé que des poissons grillés et des fruits.
Allaiter 
Ce que Bernard Ramanampisoa ne pouvait pas oublier, c’était de voir sa petite sœur de huit mois, en train de pleurer. « J’ai vu que ma sœur n’avait pas envie de téter mais ma mère l’y a forcée pour qu’elle ne pleure pas. Les coups de feu commençaient à se rapprocher et les autres villageois commençaient à s’enfuir parce que les bébés n’arrêtaient pas de pleurer et nous aurions pu être découverts », ajoute-t-il. Ils s’étaient approchés d’une rivière dénommée
« ranon-tsenegaly » (là où des Sénégalais se seraient suicidés par peur des villageois).
« Ils portaient les vazaha sur leurs épaules pour traverser la rivière. On ne voyait que leurs têtes hors de l’eau. Certains vazaha, une fois arrivés les
tuent » raconte-t-il. Des cadavres auraient jonché le sol. D’autres avaient fait semblant d’être morts en s’allongeant à côté des cadavres. Des bébés avaient attrapé la fièvre alors qu’il n’y avait pas de médicament.
Beaucoup étaient morts de diarrhée ou du paludisme. La crise avait continué les jours suivants et des produits de consommation avaient disparu des marchés alors que les cultures ont été détruites.

lundi 28 mars 2011

Un gouvernement peut en cacher un autre



Le Chef de l’Etat, sur proposition du Premier ministre, a nommé 32 membres du gouvernement Vital 2. Ce chiffre se situe au plus bas des pronostics parmi lesquels des spéculations pessimistes ont annoncé jusqu’à 80 ministres. Difficile en effet d’espérer former un gouvernement d’union en resserrant au plus bas le nombre des membres. L’union a son prix et chaque unité qui la compose a des intérêts particuliers à défendre. Mettre sur pied un gouvernement de cette taille dans les conditions politiques actuelles constitue une performance, surtout lorsque l’on examine la composition politique de ce gouvernement. Le ministre de la Communication a du reste révélé sinon un deal qui lie les membres de ce gouvernement du moins une recommandation appuyée du Président de la Haute Autorité de la Transition : « les étiquettes autant que les bisbilles on les laisse à la porte du gouvernement ». On dirait la formulation d’un vœu pieux à la première lecture, mais à y réfléchir on conclurait presque à une volonté de taper sur un clou enfoncé. Que ce soit en ce qui concerne la stratégie de parti ou que ce soit par souci de ménager une carrière personnelle, chacun a défendu avec ardeur le droit de participer à ce gouvernement et celui-ci est condamné à constituer une équipe du seul fait qu’au-delà des intérêts particuliers, tous ensemble ils partageraient les dividendes d’une réussite de la politique adoptée dont on ne peut présumer à l’avance l’orientation générale, sans esprit partisan ou sans procès d’intention préalable.
La seule question d’actualité demeure la qualification recherchée « d’union nationale ». De l’appréciation qu’en fera la communauté internationale dépendra la reconnaissance par celle-ci et dépendra la coopération avec elle, en prime les conséquences qui ne préoccupent déjà que trop. 
Les opposants ne partagent évidemment pas la conclusion d’y voir une expression quelconque d’union nationale dans ce gouvernement. La logique pure et la réalité comptable plaident en faveur de cette manière d’appréhender la situation ; mais le passé récent et les expériences malheureuses tentées grèvent la justesse de cette approche, face à l’impossible on ne peut s’acharner sans chercher une voie autre. On ne peut s’arrêter au statu quo à vouloir marier l’huile et le feu. Les risques d’incendie menacent à tout moment. Un gouvernement parallèle + le gouvernement qui est ne feront pas à eux deux un gouvernement d’union.
En admettant que la Haute Autorité de la Transition dans sa forme actuelle ne détient pas un pouvoir légal, au regard de tous elle possède un pouvoir de fait ; le gouvernement parallèle, lui, risque de ne tenir que l’ombre d’un pouvoir, les deux à la fois feraient planer de sombres nuages sur les jours à venir.

Développement socio-économique: Les Douanes malagasy ont des missions importantes

Un colloque des Responsables des Bureaux des Douanes et des Chefs de Secteurs des Brigades Mobiles de Surveillance (BMS) viennent de se tenir dans la capitale. Le thème, à l’occasion, est intitulé : « Engagement dans la réalisation de la stratégie de l’Administration douanière ».
Et d’après les données des Douanes malagasy, il est entre autres, expliqué que les actions ainsi définies constitueront des engagements pour les participants dans l’exercice de leurs fonctions respectives pour l’année en cours.
Plus, il a été présenté que les responsables concernés se doivent d’asseoir leur autorité aux fins d’optimisation des ressources disponibles et de se pencher sur la réactualisation de certains textes. Ce colloque, annonce-t-on tombe à point nommé quand on sait que les Douanes malagasy ont des missions importantes sinon vitales pour le développement socio-économique du pays, comme le renflouement  des caisses du Trésor public. Dans ce sens, les statistiques douanières disponibles indiquent qu’en 2010, les recettes engrangées s’élèvent à 8290milliards Ariary. Cette année, elles sont prévues atteindre quelque 1 035 milliards Ariary. Aussi, va-t-il de soi que ces responsables douaniers manifestent plus d’autorité pour prévenir les errements tout en assurant un encadrement permanent de leurs administrés.
Dans ce contexte, des solutions aux différents problèmes soulevés à cette occasion ont été avancées. Elles vont de la création d’un indicateur de performance dont la fiabilité repose des indicateurs mesurables, pertinents pour l’organisation, définis suivant des objectifs clairs et précis, à l’optimisation du recouvrement des droits compromis et des amendes à 1% des recettes douanières provenant des affaires contentieuses qui en 2010 on n’a atteint que 0.6% soit 5.605.203.545Ariary, en passant par la nécessité d’une collaboration étroite entre les Receveurs et les Chefs Secteurs. Le tout avec en toile de fond, la proposition d’indicateur de performance permettant d’apprécier objectivement les activités des BMS ; l’instruction sur la conduite à tenir dans l’exécution du service (port de tenue réglementaire, de badge, rejet de la corruption..) ; et la transmission des besoins en formation, étant entendue que la performance est tributaire de la connaissance.
Par ailleurs, l’Observatoire Des Délais(ODD) où sont représentées les entités concernées par le commerce international, a été mis sur pied pour collecter les informations, les réclamations ainsi que tous les problèmes relatifs aux délais et « fournir des réponses concrètes et constructives » sur la question. Dans ce cadre, la Banque Mondiale a estimé que le coût du délai est de 1% de la valeur FOB par jour de retard.

mercredi 23 mars 2011

La sécurité des vols d’Air Madagascar remise en cause



Une délégation de techniciens de l’aviation malgache se rendra de nouveau à Bruxelles en avril pour tenter de convaincre la commission SAFA (Safety Assessment of Foreing Aircarft) sur la sécurité des vols de la compagnie Air Madagascar


 
La sécurité des vols d’Air Madagascar a été remise en question suite à un constat établi récemment sur un mauvais affleurement de la porte principale d’un de ses avions.
 
 
Ce mauvais affleurement a été déjà constaté par les techniciens de la SAFA une fois et, au retour de l’avion sur l’aéroport, le problème n’a pas été résolu malgré les réparations faites ", relate dans les colonnes de l’Express de Madagascar Robert Razaka, conseiller technique auprès du ministère malgache du transport.
 
 
Le 16 mars dernier, un groupe de techniciens d’Air Madagascar et de l’Aviation civile de Madagascar(ACM) a déjà apporté des explications auprès de la SAFA quant à la fiabilité des contrôles menés par la compagnie aérienne malgache sur ses avions. Mais cette action semble n’avoir pas convaincu la Commission. La preuve, une deuxième rencontre a été rendue nécessaire le 5 avril prochain à Bruxelles.
 
 
Cette fois-ci, les experts de la sûreté et sécurité aérienne malgaches doivent se munir de preuves concrètes pour défendre l’existence des séries de contrôle et d’entretien faites par l’Aviation civile deMadagascar (ACM) d’une part et de la compagnie aérienne nationale (Ndlr, Air Madagascar) d’autre part ", écrit L’Express de Madagascar.
 
 
La direction d’Air Madagascar rassure sa clientèle quant à la sécurité de ses vols, malgré cet incident.
 
 
Nous sommes professionnels lorsque nous acceptons de nous remettre en question. Cette interpellation a des impacts positifs ", plaide Fidy Rakotonirina, administrateur délégué d’AirMadagascar.
 
 
Le non respect des normes en matière de sûreté et sécurité des transports aériens pourrait conduire à l’interdiction des vols dans l’espace international. " Jusqu’ici tous les vols d’Air Madagascarsont autorisés dans tous les aéroports ", souligne L’Express de Madagascar.
 

Travailleuses au Liban: Le début du rapatriement

A l’allure où vont les choses actuellement, la première vague des travailleuses malgaches voulant se débarrasser une bonne fois pour toutes du calvaire libanais sera de retour au pays au courant de cette semaine. En effet, un communiqué sorti hier par le service de la Communication de la Présidence renseigne que l’avion spécial affrété par l’Etat malgache et dont la principale mission à accomplir est de rapatrier ces mêmes travailleuses malgaches au Liban, a atterri hier dans l’après-midi à l’aéroport international de Beyrouth (Rafiq Hariri). D’après toujours le même communiqué, la sélection de ces travailleuses désirant désormais briser le cercle vicieux du travail en terre libanaise devra s’effectuer à partir de ce jour. Ce que, d’ailleurs, beaucoup attendent avec une certaine impatience dès l’annonce relative à ce projet de rapatriement faite par le pouvoir transitoire malgache vers la fin de l’année dernière.
Comme il fallait s’y attendre dans de telles circonstances, il est à noter que ce sont celles exposées aux conditions les plus insoutenables qui seront les premières à être tirées d’affaire grâce à cette opération de rapatriement, un projet tenu visiblement à cœur par les autorités de la transition dans le pays. Toujours à titre informatif, l’avion spécial en question dispose de quelque 80 places qui peuvent toutes être occupées par ces travailleuses malgaches ayant vraisemblablement le mal du pays, suite notamment aux diverses formes de maltraitance subie tout au long de leurs séjours professionnels au Liban.

Alcoolisme : un fléau qui gagne du terrain

A Madagascar et plus encore dans la capitale, un nombre de plus en plus élevé de jeunes s'adonnent aux substances illicites, sans parler de l'alcool qui est plus accessible, car même un mineur peut s'en procurer sans le moindre contrôle. Donc, de plus en plus nombreux, mais surtout de plus en plus jeunes. Car, étonnamment, l'influence commence dès le collège et le lycée. Peut-être pas si étonnant que cela, au final, puisque les adolescents, en quête de leur personnalité, sont très influents à cet âge là et rebelles également.
Alors, ils font comme les grands, sans toutefois savoir où se trouvent leurs limites. De plus, la première sensation lorsqu'ils goûtent pour la première fois à n'importe quelle substance est -selon eux - grisante, ce qui les incite à recommencer de plus belle. De nombreuses préventions peuvent être prises en compte pour y remédier. Mais il ne faut pas se fier sur la Croix Bleu. Celle-ci est invisible depuis des années.
L'alcoolisme commence d'abord dans les foyers eux-mêmes : lorsque les parents se rendent compte de la dépendance de leurs enfants, c'est déjà trop tard. Le mal est fait. En tout cas, ce sont généralement eux qui donnent le mauvais exemple à leur progéniture… Il faut avouer que si des gens sombrent dans l'alcoolisme, c'est en partie à cause de la crise sociale et économique : beaucoup veulent, en effet, noyer dans l'alcool leurs misères…
Malheureusement, il n'existe encore que très peu de centres de cure de désintoxication dans l'île, et le seul connu est à Ambohibao, dirigé par les luthériens, mais plutôt cher. Il en existe également à Maurice mais rien que le trajet n'est pas à la portée des petites bourses. Bref, de nombreux jeunes sont en perdition et rares sont ceux qui ont la chance de pouvoir en sortir.
Comme dit la chanson de Samoela : Ny toaka fahavaloko taloha, manjary namana tsy fohy…

lundi 21 mars 2011

Commune rurale d’Ambalavao - Lieu de prédilection pour une arboriculture durable




La grande famille du ministère de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales, le ministère de l’Economie et de l’Industrie, les organismes rattachés, comme l’Institut national des statistiques, l’Observatoire malgache de l’emploi et de la formation, l’Office malgache de la propriété industrielle, Sirama, Siranala, le Centre de recherche et d’analyse économique de Madagascar, des étudiants,… 
se sont donnés rendez - vous pour un reboisement à Analamanga Park, dans la Commune rurale d’Ambalavao. Ils étaient environ 2 174 personnes à cultiver près de 2 000 plants d’eucalyptus. C’est chaque arbre dont chacun plante aujourd’hui qui formera plus tard la forêt.
Selon le Maire de la Commune rurale d’Ambalavao, cette localité n’est pas vraiment connue par rapport à Ambatofotsy. Or, elle délimite les Régions Analamanga et Vakinankaratra. Elle se situe à 31 km de la Gare de Soarano. Cette Commune compte 1 200 habitants qui vivent essentiellement de l’élevage et de l’agriculture. Elle est aussi renommée pour la production d’ananas, soutenue par le Projet de soutien au développement rural, ou Psdr, la fabrication d’ouvrages en raphia, l’arboriculture, la culture de fleurs. Le défi de cette Commune rurale est de planter cinq arbres fruitiers et cinq autres arbres pour chaque habitant de plus de 18 ans. Presque la majorité des 25 Fokontany de la Commune y est déjà parvenue. Il ne suffit pas d’effectuer un reboisement mais il faudra également procéder à leurs entretiens et surveillance. Le ministère de la Fonction publique s’occupe de près de 130 000 fonctionnaires dans le pays, outre les employés des sociétés du secteur privé. Par ailleurs, le ministère de l’Economie et de l’Industrie a un rôle essentiel pour le développement du pays. Richard Fienena a estimé que le reboisement figure dans les affaires courantes car il profitera au pays et que la date a déjà été déterminée à l’avance. Les principaux organisateurs de cet évènement sont issus de la Commune rurale d’Ambalavao, de Prosperer, ou Programme de soutien aux pôles de micro - entreprises rurales et aux économies régionales de Madagascar, des représentants de l’Ovop, ou One village, one product, l’Ecole nationale de l’Administration de Madagascar, l’Institut national de formation administrative, le ministère de l’Agriculture à travers la Direction de développement rurale de la Région Analamanga, le ministère de l’Environnement et des Forêts, la Gendarmerie,… Divers jeux et divertissements étaient au programme durant la journée récréative. L’année dernière, le ministère de l’Economie et de l’Industrie a déjà opté pour Analamanga Park pour le reboisement.

Fitsarana Anosy: Didim-pitsarana nofoanana tamin'ny "stylo " !

Ankoatra ny raharaha " bois de rose " izay niteraka resa-be teto amin'ny firenena nanomboka ny taona 2009,voasokajy ho isan'ireo antsoina hoe " grand dossier " dia misy ady tany mirefy 30 Ha ao Antanandrano mitondra ny " titre " 6336-B ihany koa hiandrasana ny fanapahan-kevitry ny ministry ny Fitsarana, Christine Razanamahasoa. Nalain'ny fanjakana frantsay nampiasainy io tany io ny 01 febroary 1954, titre foncier n°6336-B Antanandrano. Herintaona ny fe-potoana voalaza fa ilàn'ny fanjakana azy. 57 taona aty aoriana (manatombo enin-taona amin'ny nahazoana ny Fahaleovan-tena); tsy mbola tafaverina amin'ny tompony ny tany.
Ny taona 2004 no nanomboka ny tetika sy paikady rehetra hakana amin'ny tompony ity tany mirefy 30 Ha ity. Tao anatin'ny fotoana nigiazan'ny fitondrana jadon-dRavalomanana Marc izay tany rehetra nety taminy sy ny orinasa Tiko ary Magro toa ireo tany miaramila teny Ivato, Toliara, Andohatapenaka, Ankorondrano-Analavory nahafaty olona telo ny 11 aogositra 2006, Ambatomainty-Ambatondrazaka nitifiran'ny miaramilan-dRavalomanana Marc olona miisa 11, sns. Naneho ny fanjakazakany araka izany ireo olona tao amin'ny fitsarana manodidina ny filoha teo aloha.
Anisan'ny " Fanovàna " notakian'ny olom-pirenena nahatonga ireny hetsi-bahoaka tamin'ny 2009 ireny ny ady tamin'ny tsy rariny, indrindra ny olana mikasika ny fananan-tany. Tsikaritra anefa ankehitriny fa mitohy mangina izany teti-dratsy izany ka mahatonga ny fanontaniana mipetraka hoe "Fanovàna " inona no nanaovan'ny vahoaka sorona ny ainy nandritra ireny tolom-bahoaka ireny?
Nisy didy hitsivolana (ordonnance de rétrocession) mitondra ny laharana 1382 nivoaka ny 11 febroary 2005, mamerina tanteraka ny tany mirefy 30 Ha nampiasan'ny fitondrana frantsay etsy Antanandrano amin'ny tompony. Nofoanan'ny didim-pitsarana n°1084 tamin'ny 19 septambra 2005 indray anefa izany. Niakatra teny anivon'ny Fitsarana Tampony (Cour Suprême) ny raharaha, izay mbola nanamafy ny famerenana ny tany amin'ny tompony, araka ny didim-pitsarana laharana 46 tamin'ny 21 aprily 2006. Foana mazava ho azy ny didy laharana 1084 tamin'ny 19 septambra 2005.
Lasa didy manan-kery araka izany ny didim-pitsarana laharana 1382 tamin'ny 11 febroary 2005 izay mamerina ny tany amin'ny tompony. Miverina tanteraka amin'ny tompony ihany koa ny tany araka ny didy hitsivolana n° 60-146 tamin'ny 3 oktobra 1960 mikasika ny fananan-tany (régime foncier de l'immatriculation).
Tsy izany anefa no zava-nitranga rehefa nangataka ny hamoahana ny " grosse " tany amin'ny fitsarana ireo mpandova. Nolavin'ilay mpitsara indray ilay didim-pitsarana
laharana  46 tamin'ny 21 aprily 2006, mamerina ilay tany amin'ny mpandova; ary ny tena nahavariana dia sora-tanana nataon'ity mpitsara ity tamin'ny " stylo " dia ampy " nanafoana " ilay didim-pitsarana, izay ny tenany ihany no namoaka azy. Tiana ny manamarika fa efa nahazo ny antsoina hoe " extrait des minutes " avy amin'ny Fitsarana Tampony anefa ny mpandova. Dia sanatria ve tafiditry ny resaka kolikoly ao anivon'ny fitsarana indray ity ady tany ity ? Taiza no nisy didim-pitsarana nofoanana tamin'ny alalan'ny sora-tanana kanefa ny "extrait des minutes " aza efa  nivoaka ?
Teo am-pamoahana didy fandravàna indray koa anefa ny Fitsarana Tampony ny faha-6 aogositra 2010 lasa teo nisy baiko tsy hamoahana izany didy izany. Ilain'ny ministeran'ny Fitsarana maika indray mantsy hono ny antontan-taratasin'ady mikasika ity ady tany ity. Koa miantso ny mpitondra tetezamita hanaraka akaiky ity raharaha ity mba ho tena fialokalofan'ny malemy marina araka ny hevitra fototry ny fitsarana ireo mpandova.

Gouvernement d'union nationale: Le dilemme de Camille Vital…



Plus de milles C.V. ont été déposés par les formations politiques et autres groupuscules à Mahazoarivo. Ces groupements essayent en effet de caser leurs poulains le prochain gouvernement. Avec ces milles CV, le Premier ministre aura du mal à choisir puisque l'homme doit considérer à la fois l'équilibre régional, l'équilibre politique et la compétence des postulants. Et ce, afin de respecter les conditions exprimées dans la feuille de route et pour respecter le concept d'union nationale.
Le dépôt de candidatures pour ces postes ministériels se termine ce jour à Mahazoarivo, et il appartient dorénavant au général Vital de sélectionner les personnalités qu'il juge aptes à siéger dans son cabinet remplissant les conditions de la feuille de route. Des consultations personnelles commenceront donc à partir de demain à Mahazoarivo où les postulants retenus seront convoqués.
Parmi les personnalités proposées par les formations politiques qui pourraient faire leurs entrées au sein du gouvernement grâce à leurs capacités et à leurs appartenances politiques sont entre autres José Vianney (Escopol), Alain Tehindrazanarivelo (Escopol), Dina Jeanne Fotomanantena (Tim), Yves Aimé Rakotoarison (de la mouvance Ravalomanana), Bearisoa Rakotoniaina dit Prince (un disciple de Germain Rakotonirainy, Lynx), Rina Andriamandavy ( ancien président des Jeunes Tim, proche de Yves Aimé Rakotoarison),  Vy Vato Rakotovao ( ancien jeune Tim, proche de Andrianatoandro Raharinaivo).
Le chef du gouvernement choisira parmi les CV qui ont été proposés par les formations politiques, mais il appartient toujours au président de la Transition de  trancher en dernier ressort.

NANOTECHNOLOGIE Pour le traitement des eaux usées

« Nanotechnologie », ainsi se nomme la nouvelle technique utilisée par le consortium français Concert’eau pour transformer les eaux usées ou de mer en eau potable. Pour ce faire, il suffit d’incorporer des « membranes » dans une machine spécifique pour détruire bactéries, virus et autres saletés contenues dans une eau et le tour est joué.
Selon Olivier Fremont, le représentant de Concert’eau, actuellement dans nos murs dans le cadre d’une collaboration avec le centre national de recherches industrielles et technologiques (CNRIT), « Notre mission en terre malgache consiste à inculquer aux techniciens locaux les procédés afférents à la nanotechnologie et partant, d’étudier la possibilité de collaboration entre les deux pays. Comme les autres pays bénéficiant déjà des avantages de cette technologie révolutionnaire, Madagascar résoudra très bientôt son problème d’accès en eau potable », a-t-il annoncé.
Une assertion que ne contredira sûrement pas le directeur du CNRIT, le professeur Roger Marie Rafanomezantsoa. « Cette nouvelle technologie pourra résoudre le problème d’eau potable non seulement dans le Sud mais dans tout le pays et dans une large mesure, dans le monde entier. D’ores et déjà, on pourrait penser à l’éradication de diverses maladies dues à la consommation d’eaux malsaines, pour ne citer que le choléra, la bilharziose ou la dysenterie (…) », a annoncé le professeur avant de terminer : « Les membranes sont utilisables jusqu’à six ans sans s’altérer et il n’est plus besoin d’utiliser des produits chimiques dans la nanotechnologie ».
Une façon en tout cas pour le directeur du CNRIT de souligner que « La nanotechnologie arrive à point nommé à Madagascar et il nous reste maintenant à attendre d’ici six mois les résultats des premiers résultats ». En attendant, il faut savoir que cette technique révolutionnaire est également utilisable pour la transformation des eaux de mer en eau potable…

Sortie de crise Ratsiraka insiste sur un sommet à Antananarivo



Après Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka entre en scène. L’ancien Président réitère sa proposition d'une nouvelle rencontre entre les dirigeants des partis pour résoudre la crise. 
« J'appelle solennellement tous les chefs de partis politiques à se mettre autour d'une table à Antananarivo pour un dialogue, en vérité une conférence au sommet, si possible avant la fin de ce mois », a-t-il invité dans un communiqué en date de samedi et provenant de Neuilly. D'après lui, la rencontre devra être « un dialogue véritablement malgacho-malgache sous l'égide de la Communauté internationale, l'Union africaine, la SADC, l'ONU et I'OIF ». Durant le rendez-vous, « toutes les propositions y compris la Feuille de route seront étudiées sans méfiance, sans prévention et sans tabou après la réconciliation nationale ». 
Didier Ratsiraka profite de la célébration du 35e anniversaire de l’Arema pour revenir à la charge. Il égratigne au passage Pierrot Rajaonarivelo, « secrétaire national » du parti qu’il a fondé. 
Didier Ratsiraka relaie ainsi Marc Ravalomanana qui ne cesse, ces derniers jours, de dénoncer la démarche conduisant à l’élaboration de la feuille de route. Mais il n’est pas évident que son appel soit entendu par les dirigeants et par ceux qui ont paraphé la feuille de route.
Ces derniers ont enclenché la vitesse supérieure en préparant la formation du gouvernement.

samedi 19 mars 2011

Madagascar : la Banque mondiale maintient son robinet fermé

Madagascar : la Banque mondiale maintient son robinet fermé
La Banque mondiale persiste et signe. Le déblocage de la totalité des fonds destinés à Madagascar dépend de la reconnaissance du régime en place par la communauté internationale. C’est le représentant de cette institution financière Adolpho Brizzi qui l’a réaffirmé jeudi à Antananarivo. 


 
La Banque mondiale continue de suspendre une partie de ses activités à Madagascar en attendant le retour à l’ordre constitutionnel et de la reconnaissance internationale.
 
Le sort de Madagascar dépendra de la reconnaissance ou non du prochain gouvernement prévu dans le cadre de la feuille de route portée par la Sadc ", explique Adolpho Brizzi, qui confirme le soutien de la Banque mondiale à la démarche de cette organisation régionale.
 
Depuis le début de la crise en 2009, la Banque mondiale, principal partenaire financier de la Grande île, continue de maintenir le gel du financement des grands projets de développement. Seuls 50 % du portefeuille sont exceptionnellement décaissés pour des besoins humanitaires et environnementaux. " Chaque année, Madagascar devrait bénéficier d’un prêt de 250 millions de dollars. Mais avec la crise politique, seule la moitié de cette somme est débloquée ", souligne M. Brizzi. " Le financement est surtout destiné au volet environnemental et social telles que l’éducation et la santé ", précise-t-il.

vendredi 18 mars 2011

Musique Feon'ala avec de nouvelles têtes

De g. à d., Vero Saholy Raharimalala, Patricia Kembavola, Noronantenaina Lo-Shenié, Fanja Rakotondrahaja, Fialofa Sahala Nirina
De g. à d., Vero Saholy Raharimalala, Patricia Kembavola, Noronantenaina Lo-Shenié, Fanja Rakotondrahaja, Fialofa Sahala Nirina



Une nouvelle génération surgit pour faire revivre les tubes de Feon'ala. Des nouveaux tubes aussi seront attendus.
La quatrième génération du groupe Feon'ala naît depuis mardi. Elle est composée de Patricia Kembavola, Fanja Rakotondrahaja, Sahala Fialofa Niniana aux leads vocaux renforcées au chœur et à la chorégraphie par Lo-shenie Noronantenaina (Shaniah) et Vero Saholy Raharimalala. Elles ont été choisies par Charles Maurin Poty, le fondateur du groupe.
« Feon'ala est un groupe qui existe dans chaque catégorie de génération. On a trié ces filles par le biais d'une audition qu'on a organisée. On les a choisies pour leurs voix. Mais l'ambition et l'optimisme qu'elles ont chacune sont aussi des critères qu'on a pris en compte car c'est un travail qui demande du courage», explique- t-il.
Les filles se sentent déjà prêtes pour affronter le travail qui les attend. Patricia Kembavola est une jeune fille âgée de 20 ans. Elle a connu le groupe, récemment, car c'était par le biais des tubes interprétés par Amizou et Hérita qu'elle a su les œuvres du groupe. « J'ai tout de suite apprécié les chansons. Une fois admise dans le groupe, je me suis dit, je vais mettre tout mon cœur dans ce groupe », s'exprime-t-elle.
Relèves du groupe
Pour Fanja Rakotondrahaja, elle a déjà eu une expérience musicale car elle était membre du Groove power project (GPP). Mais la personnalité qu'elle incarne dans le groupe est un peu nouveau pour elle, c'est-à-dire, le fait de chanter et danser ensemble. « Même si être dans le groupe sera une nouvelle expérience pour moi, je mets à la disposition de ce groupe toutes les expériences que j'ai connues et toute mon énergie pour améliorer les produits que nous offrons au fidèle public de Feon'ala », affirme Fanja.
Sahala Fialofa Niniana, de son côté, connait aussi Feon'ala par les interprétations d'Amizou et Herita.
« C'est une nouvelle expérience pour moi de vivre cette aventure. De bonne heure, je me lève et m'entraîne avec le chant et la danse. Et je trouve que c'est vraiment amusant », confirme t-elle.
Actuellement, à part la reprise des chansons classiques qui seront remixées pour donner un nouveau rythme, le groupe jouera aussi de nouveaux titres qui seront d'ailleurs compris dans le nouveau CD.

Solution définitive

La classe politique est, sur le qui-vive. Elle attend avec impatience les résultats de la réunion de la Troika de la SADC composée de l’Afrique du Sud, du Mozambique et de la Zambie, prévue aujourd’hui pour trancher sur le cas de Madagascar. Cette Troïka est composée du président sortant, du président actuel et du futur président.  Même si aux dernières nouvelles, cette réunion serait reportée au 31 mars prochain, les enjeux restent les mêmes.

Solution définitive

Toutes les mouvances politiques ont envoyé des émissaires sur le grand continent pour mener une offensive diplomatique auprès de la Troïka et des autres pays membres de la SADC. Andry Rajoelina a envoyé son conseiller spécial Norbert Ratsirahonana. La mouvance du Pr Zafy est représentée par Manoro Régis. Celle de Didier Ratsiraka par Monfort. La mouvance Ravalomanana a le grand avantage d’y avoir son chef de file en exil. Mais deux membres de la mouvance l’ont rejoint en Afrique du Sud. Il va de soi que la feuille de route Simao paraphée sera soutenue et défendue par les envoyés du président de la HAT. Les contre-propositions et les amendements de la feuille de route proposés par les trois mouvances politiques de Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana ont, en revanche, été remis à Joaquim Chissano, le médiateur en chef. Comme les profondes divergences politiques entre les protagonistes de la crise n’ont toujours pas trouvé de terrain d’entente, le risque est le retour à la case départ des négociations. La Troïka de la SADC doit bien se rendre à  l’évidence qu’il serait hasardeux avec l’absence de dialogue politique réel d’organiser des élections crédibles sans que les conditions requises de sécurité, de sérénité, de neutralité soient réunies. Mais elle pourrait aussi décider d’aller de l’avant, contre vents et marées,  pour ne pas désavouer la feuille de route Simao et pour ne pas décevoir les trois mouvances politiques dont elle prendra en ligne de compte les contre- propositions essentielles présentées. La feuille de route définitive de la SADC pourrait,  par conséquent, surprendre l’ensemble de la classe politique. Mais une chose est sûre, compte tenu de la philosophie qui l’anime, celle-ci sera consensuelle et inclusive. Le verdict de la Troïka de la SADC est d’une importance capitale parce qu’elle peut mettre fin à la crise. L’Union Africaine et partant, la communauté internationale se soumettront à son verdict. Bref, la reconnaissance internationale ne reviendra à Madagascar que si la Troïka est convaincue que la feuille de route de sortie de crise est valable pour toutes les forces politiques pendant la période de transition.

FITANANA AN’I MAMY RAKOTOARIVELO “Tsy hampisy fitoniana”, hoy ny frantsay

Niditra an-tsehatra ny fitondrana frantsay manoloana ny raharahan’ i Mamy Rakotoarivelo mpitarika ny ankolafy Ravalomanana, voarohirohy tamin’ny hoe “fifofoana ny ain’i Andry Rajoelina” teny amin’ny Marais Masay. “Manahirana anay ny toe-draharaha. Anisan’izany ny fombafombam-pamotorana nanomboka tamin’ny 15 marsa teo sy ny fitanana ary ny fanalavana ho 15 andro ny fihazonana ny lehiben’ny ankolafy Ravalomanana”, hoy ny teo minisiteran’ny raharaham-bahiny frantsay tamin’ny fihaonana tamin’ny mpanao gazety, omaly tany Frantsa. Nohamafisin’ny fanehoan-kevitry ny fitondrana frantsay fa tsy hiteraka fitoniana eto amintsika manoloana ny fifampiraharahan’ny samy Malagasy sy ny dingana ho amin’ny famahana ny krizy eo ambany fiahian’ny Sadc izao toe-draharaha izao.
Tsy mifanalavitra amin’io fanambaran’ny fitondrana frantsay io rahateo ny valandresaka ho an’ny mpanao gazety nataon’ny ankolafy Ravalomanana, omaly. “Tsy voahaja ny zon’ny voampanga. Mandeha ny tsindry ara-tsaina amin’ny famotorana atao amin’i Mamy Rakotoarivelo mandra-maraina. Tsy voatana ny tsiambaratelon’ny famotorana. Eo koa ny fanamelohana avy hatrany nefa tsy mbola mandalo fitsarana…”, hoy i Fetison Andrianirina avy amin’ny ankolafy Ravalomanana. Ho azy ireo, hevitra hanapotehana ny ankolafy izao. Mbola nanteriny aza fa tsy mazava ny tena asa sy ny lalàna nananganana ny sampan-draharaha miahy ny filaminan’ny lafin-tany (Dst) eo anivon’ny Fiadidiana ny tetezamita.
Ankoatra izany, mitaky ny tokony hijerena sy hikarakarana manokana an’i Mamy Rakotoarivelo ny ankolafy Ravalomanana noho izy manana mari-boninahitra ambony sy manokana.
Tsy mankato an’i Camille Vital ny frantsay ?
Tetsy andaniny, nohitrikitrihan’ny mpitondra tenin’ny fitondrana frantsay tamin’ny fanambarany fa aorian’ny fankatoavan’ny Sadc sy ny Vondrona Afrikanina ilay sori-dalana nanaovana rango-pohy vao hirosoana ny dingana manaraka amin’ny alalan’ny fananganana ny governemanta iraisana. “Pleinement représentatif”, hoy indrindra ilay fanambarana. Midika ve izany fa tsy mankato ny nanendrena ny Praiminisitra Camille Vital ny frantsay ? Tsy mbola nisy rahateo fanambarana fankatoavana avy amin’ireo masoivoho miasa sy monina eto amintsika tamin’ny nanendrena an’i Camille Vital. Efa ranolava anefa ny fanambarana fiarahabana sy fanohanana etsy sy eroa ataon’ireo mpiandany amin’izao fitondrana izao. Araka izany, tsy mazava intsony ny tiana ahatongavana manoloana izao firotorotoana hanangana governemanta izao.

Fort-Dauphin: La population continue à mourir de soi

La sécheresse a toujours été cause de graves périodes de famine et d’épidémies qui ont affligé la population de Fort Dauphin.
Selon l’Agence Fides rapportant des sources missionnaires locales, il apparaît que la population du Diocèse de Tolagnaro, sis à l’extrême sud de Madagascar, vit actuellement une période de grande difficulté alimentaire. Cette région de Madagascar, qui s’étend sur 45.000 Km2, la moins développée, la moins scolarisée du pays, avec des infrastructures insuffisantes et par ailleurs détériorées est désormais abandonnée par le gouvernement. La population de près d’un million d’habitants dont 11% sont catholiques, s’occupe d’élevage de bétail dans les zones les plus hautes du nord, d’agriculture dans le sud et de pêche dans les zones côtières. Attendu qu’il s’agit d’une zone rocheuse et sablonneuse où il ne pleut pas pendant une bonne partie de l’année, la vie est très dure et, avec l’allongement de la saison sèche, elle consiste toujours plus souvent en une lutte quotidienne pour la survie à cause du manque d’eau.
Toujours d’après la même source, il est décrit que cette réalité dramatique a été personnellement constatée par l’Evêque d’Antananarivo, S.Exc. Mgr Odon M. Razanakolona, au cours de sa dernière visite dans la région, au cours de laquelle il a rencontré souvent les longues files de personnes qui cheminaient pendant des kilomètres pour puiser un peu d’eau dans une petite rivière. Selon ce que racontent les missionnaires locaux, les cas de personnes abandonnant par groupes les zones les plus reculées et dévastées par la sécheresse pour se diriger vers la ville de Tolagnaro sont fréquents parce que pour eux, « il est préférable d’y mourir de faim plutôt que de mourir de soif chez eux ». La situation est rendue encore plus grave par les traditions ancestrales et par les superstitions encore fortement suivies : selon une tradition de l’ethnie des Tandroy, qui domine le district d’Androy, lorsque meurt un chef de famille, tout le bétail lui appartenant est tué et les maisons sont brûlées, contraignant ainsi les autres membres de la famille à recommencer à partir de rien.
Par ailleurs, l’Agence n’a pas manqué de signaler que la polygamie et les mariages forcés précoces sont très courants.
Toutefois, selon l’Evêque, la foi semée par les missionnaires Lazaristes, premiers évangélisateurs de la région, et objet des soins du Diocèse au cours de ses 55 dernières années, porte ses fruits et se rend vivante chez ces personnes simples. En outre, la radio catholique diocésaine joue un rôle d’organe de communication et d’évangélisation.

mercredi 16 mars 2011

Camille Vital reconduit au poste de Premier ministre (CINEMA en série)

Le Premier ministre sortant de Madagascar, Camille Vital, qui avait remis sa démission la semaine dernière au nom de la nécessaire formation d'un gouvernement de consensus, a été reconduit dans ses fonctions, a annoncé mercredi l'actuel homme fort du pays Andry Rajoelina.
"Après avoir réfléchi profondément, regardé tous les aspects de la situation, surtout en ce qui concerne l'intérêt supérieur de la Nation, mon choix (de Premier ministre) s'est porté sur le général Camille Vital", a déclaré à la presse Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de transition du pays.
M. Vital avait démissionné jeudi de son poste de Premier ministre, près de quinze mois après avoir été désigné par M. Rajoelina.
Cette démission avait suivi la signature la veille par huit formations politiques malgaches d'une "feuille de route" de sortie de crise prévoyant notamment la "nomination d'un Premier ministre de consensus" par M. Rajoelina.
Les groupes qui ont paraphé le document, présenté par le médiateur mozambicain Leonardo Simao, avaient alors proposé différents noms pour occuper le poste de chef de gouvernement mais M. Vital avait déclaré être candidat à sa propre succession.
M. Rajoelina avait reçu tous les prétendants au poste de Premier ministre lundi et mardi et a justifié son choix mercredi en décrivant M. Vital comme "un homme de consensus et d'union".
"C'est par rapport à mon bilan qu'on m'a choisi", a affirmé ce dernier.
La communauté internationale, prête à soutenir le nouveau processus, pourrait toutefois se montrer critique devant la reconduction de M. Vital.
"Ce n'est pas une bonne idée, cela ne présage rien de bon. Cette première décision va déjà à l'encontre de la feuille de route", a réagi un diplomate en poste à Madagascar.
"En terme d'affichage politique vis-à-vis de la communauté internationale et de volonté d'aller dans le sens du compromis, on aurait pu choisir mieux que Vital", a-t-il ajouté, expliquant que M. Vital était "considéré comme proche de M. Rajoelina" et appelant de ses voeux la formation d'un "vrai gouvernement d'union nationale".
"La communauté internationale est là pour observer, pour éviter qu'il y ait de la casse pendant les négociations. Elle devrait féliciter les Malgaches (...)", a estimé sur ce point M. Vital.
Le nouveau gouvernement de transition devrait être nommé dans les prochains jours. M. Rajoelina s'est engagé à "opérer une allocation juste et équitable des portefeuilles" entre les différentes parties prenantes de l'accord.
Impliquées depuis le début des négociations, les "trois mouvances" des anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy restent pour le moment à l'écart, même si de nombreuses personnalités de leurs camps ont choisi de rejoindre le processus.
L'approbation par une large part de l'échiquier politique malgache de cette "feuille de route" présentée par M. Simao constitue la dernière tentative en date de sortir Madagascar de l'impasse politique.
Madagascar, vaste mais pauvre île de l'océan Indien, est plongée dans une grave crise politique depuis le renversement en mars 2009 de l'ex-président Marc Ravalomanana par M. Rajoelina, alors maire d'Antananarivo et soutenu par l'armée.

lundi 14 mars 2011

Les pétroliers montent au créneau



Le groupement pétrolier de Madagascar hausse le ton suite aux décisions du gouvernementales concernant son secteur d'activité. Dans un communiqué de presse, le groupement dénonce ainsi « le caractère unilatéral » de ces décisions qui pousserait l'ensemble de la profession à une situation financière délicate.


En effet, selon l'arrêté n° 4497/2011 du 03 mars 2011, les prix de vente de certains produits pétroliers destinés au marché intérieur doivent être inférieurs à des prix minima fixés par les autorités, et le tarif de stockage de ces produits pétroliers pratiqué par un membre du groupement est baissé de Ar 50/litre. 

Le groupement des pétroliers de Madagascar affirme dans le même communiqué que la profession a énormément contribué à la limitation de la hausse des prix des carburants, pour que les consommateurs ne soient pas handicapés quant à la flambée incessante des produits pétroliers. Depuis un an pourtant; les cours mondiaux ont augmenté de 30%. 

Cette contribution exceptionnelle que le groupement a accepté dans un espace de dialogue avec les autorités a fait l'engagement de compensation au travers des mécanismes que les autorités n'ont toujours pas mis en place, selon toujours le communiqué de presse. Et c'est ce que déplore le groupement pétrolier de Madagascar, qui demande à l'Etat la mise en place immédiate de mesures d'accompagnements pour ne pas déstabiliser les activités des compagnies pétrolières. 

Mis à part les risques financiers, des risques de problèmes dans la chaîne d'approvisionnement sont également à craindre. « Nous ne pouvons plus supporter seuls les derniers mouvements à la hausse des cours mondiaux liés aux évènement internationaux. » réitère le communiqué. 

Le groupement des pétroliers de Madagascar appelle ainsi à agir dans une démarche responsable et invite l'Etat à chercher ensemble des solutions pérennes pour ne pas fragiliser son domaine d'activités. 

Boeny Ar 990 millions pour l'agriculture

Le ministre de l’Agriculture, Jaonina Mamitiana Juscelyno (debout), lors du lancement du FRDA pour la région Boeny à Mahajanga

Le ministre de l’Agriculture, Jaonina Mamitiana Juscelyno (debout), lors du lancement du FRDA pour la région Boeny à Mahajanga





Il s'agit d'un fonds destiné au développement agricole régionaux. Les bénéficiaires doivent participer par des apports dont le taux varie selon la nature de leurs projets.
La cérémonie de lancement officiel du Fonds régional pour le développement agricole (FRDA) pour la région Boeny a eu lieu
au Zahamotel Amborovy, vendredi 4 mars, en présence du ministre de l’Agriculture, Jaonina Mamitiana Juscelyno.
Boeny est la 8è région à avoir bénéficié du FRDA. Il s’élève à Ar 990 millions et provient des ressources propres de l’État.
Les différents responsables, concernés de près ou de loin par ce fonds, ont rehaussé de leur présence cette cérémonie, à la fois la séance d’information sur le FRDA. À l’instar des chefs de district de Mahajanga I et II, Mitsinjo et Ambato Boeny, les responsables des centres de service agricole, les organisations paysannes de Marovoay et d'Ambato Boeny, les représentants des institutions financières et des services techniques déconcentrés.
Le directeur général d'Entreprendre à Madagascar, l’organisme d’appui dans la mise en place de ce fonds, a expliqué que le FRDA est prévu financer les projets de développement agricole tels que l’appui à l’amélioration de la production, au système d’informations, ainsi que les conseils et les formations.
Le FRDA est également destiné à l’appui à la structuration et au renforcement des organisations paysannes ainsi qu’à la recherche appliquée.
Renforcement
Les projets d’achat ou de location de matériels agricoles peuvent également être financés par ce fonds.
« Vu le contexte de financement insuffisant du développement agricole, des budgets publics et l’accès plus ou moins difficile à la micro-finance à Madagascar, l’État a créé le Fonds pour le développement agricole », a souligné le ministre de l’Agriculture, Jaonina Mamitiana Juscelyno.
Elias Randrianarisoa, coordonnateur national du FDA, rattaché au ministère de l’Agriculture, a tenu à préciser quelques critères d’octroi des subventions. « Les taux de subvention ne sont pas les mêmes pour les organisations paysannes des zones enclavées et non enclavées, de même que pour les zones où il y a la présence ou non des coopératives de micro-finance », a-t-il souligné.

Les conditions d’octroi
Les projets présentant les aspects de développement cités doivent avoir l’approbation des membres du Comité régional d’orientation et d’appui (CROA). C’est un comité composé de 14 membres dont un représentant de la région, un de la DRDR, un de la direction du Trésor, un du Tranoben’ny Tantsaha, six des organisations paysannes, deux du secteur de l’agro-industriel et privé, deux des institutions de micro-finance. C’est l’organe délibérant de ce fonds.
Le PDSR et le FRDA se complètent de par le fait que des dossiers présentés au PSDR peuvent être financés par le FRDA. C’est en fonction de la nature du dossier et du montant demandé.
L’apport des bénéficiaires et des organisations paysannes, dont le taux varie selon la nature du projet, est une des conditions majeures d’obtention de ce fonds.

vendredi 11 mars 2011

Circuit du riz Un problème structurel difficile

circuit1L’Etat a avancé la semaine dernière de faire des efforts d’assainissement dans le circuit de distribution suivant les objectifs de recettes définis dans la loi de finances. En effet, nombreux détaillants exercent les activités de grossistes aujourd’hui, on les connaît sous l’appellation de grossiste informel. Les autorités vont continuer selon, leur dire, de procéder au contrôle strict des ventes sans factures ainsi que beaucoup d’autres mesures nécessaires. Mais les grossistes, de leur côté, ont voulu réagir à cette initiative des autorités en affirmant que celles-ci devront commencer leur contrôle depuis le plus haut niveau du circuit, à savoir les importateurs et industriels et non au milieu (grossiste). Le premier responsable du CGPM a annoncé que cette décision de l’Etat risque d’affecter la vie de la nation puisque cela fait déjà 20 ans que le circuit de distribution national a fonctionné de cette façon. D’ajouter, qu’ils payent déjà des impôts et l’Etat devrait cibler plutôt ces importateurs ainsi que les informels. Comme le riz est toujours sujet d’actualité, une étude approfondie menée par le PAM (Programme alimentaire mondial)  parue en juin 2009 a montré que le circuit de commercialisation du riz dans la Grande île débute depuis les producteurs, passant ensuite vers les collecteurs et grossistes, vers le détaillant urbain, enfin micro-détaillant urbain et consommateur urbain. Le même rapport précise très bien que les importateurs ne sont que ces grossistes et collecteurs, ces derniers font ces différentes manœuvres juste pour contrôler les prix producteurs et au niveau national pour une fin de profit. Ces deux acteurs collaborent très étroitement dans le circuit et font un monopole puisqu’ils dominent ce circuit. De-là découle l’explication à ce que pourquoi la population malgache ne consomme que des riz importés de mauvaises qualité alors que même en 2009, (et peut-être aussi en 2010 puisque le ministère de l’Agriculture parle d’une production de 5 millions de tonnes de paddy) la production nationale en riz a encore couvert la capacité (116 pour cent) de consommation nationale. Le fait que le premier responsable du CGPM a affirmé que la vie de la nation en dépend confirme leur monopole. Ce n’est pas juste que la population malgache consomme des riz importés de mauvaise qualité alors que la production nationale n’est pas si insuffisante, selon les statistiques. Avec la mauvaise récolte prévue pour l’année en cours, qu’en est-il de la situation de la population malgache à la prochaine période soudure ? La structure mérite sérieusement d’être corrigée.

jeudi 10 mars 2011

CGM Ricky pense à la relève

Ricky en train d’apprécier le son de sa musique


Ricky a été fortement apprécié par son public. Mais lui, veut laisser la place aux jeunes artistes qui pourront lui succéder dans la poursuite de son art et de sa musique.
Ricky a emmené le public à travers la « Musique conscience universelle », samedi, au Centre germano-malgache. Ce thème a été démontré à travers les paroles de ses chansons. Il a mené ce thème car l'instabilité sociale règne ces derniers temps dans le monde entier. « Il est temps que le monde se tourne vers l'art et la musique » explique- t- il. On entend davantage les titres dans l'album « Zarahasina » et « Ody aina » mais le public a été aussi gâté par de nouveaux morceaux jamais entendus, un avant-goût du prochain album de Vazimba Vocal.
Dans le premier titre chanté, il a évoqué que l'homme doit préserver d'abord l'environnement pour vivre en harmonie avec la nature. Puis, vient la musique qui berce le coeur du public avec son rythme pour le conduire à aimer l'art et la musique dont « Tsy mety milaza », « Odiaina », etc.
La musique de Ricky qui s'améliore à mesure a ébahi le public. Ses percussionnistes jeunes et talentueux ont concouru à transmettre la musique dans le coeur du public. Tanjona et Teddy ont marqué la soirée. Mais les yeux du public ne se sont pas focalisés seulement sur ces deux garçons, car les belles voix de Dina, Felana, Iony et Safidy ont aussi attiré son regard. Ces jeunes filles ont bien accompli leur mission.
Ricky fait toujours battre le coeur de son public. Ce dernier est composé en général des spectateurs de « Manal'azy ». Il a fait de ses jeunes admirateurs des accros à sa musique aussi riche en mélodie qu'en paroles. « On ne rate jamais le spectacle de Ricky depuis Manal'azy » affirme Jimmy Randrianiana, un fan de l'artiste.
Mais à part ce public de Manal'azy, des personnalités du monde culturel sont venues apprécier ce concert. C'est le cas de l'écrivaine Michèle Rakotoson. Il y avait aussi Temandrota et Tahina Rakotoarivony, des peintres contemporains.

Madagascar : un nouveau gouvernement pour lundi

Madagascar : un nouveau gouvernement pour lundi

Hier soir, le Premier Ministre malgache, Albert Camille Vital, a déposé la lettre de démission de son gouvernement entre les mains du Président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina. Ceci a été fait dans le respect des engagements dans la feuille de route paraphée mercredi dernier. Un nouveau gouvernement sera mis en place lundi prochain. 


 
 
 
Comme convenu dans la feuille de route paraphée au Centre de Conférence International d’Ivato, à Tananarive, un gouvernement d’union nationale sera en place lundi 14 mars à Madagascar. Afin d’avoir une formation de gouvernement dans la pure transparence, le gouvernement Vital a déposé sa démission hier soir. Cette décision a été acceptée par le Président de la HAT par le décret n° 2011-133. Les anciens membres du gouvernement resteront quand même à leur poste pour s’occuper des affaires courantes afin d’éviter le vide institutionnel pendant le week-end.
 
 
La constitution du gouvernement d’union nationale annoncée pour lundi ne sera pas de tout repos. Depuis plusieurs mois, des noms ont été suggérés pour ce poste et le choix ne va pas être facile. L’ancien premier ministre Mangalaza Eugène, par exemple, fait partie des candidats en tête de liste. Tout comme Zazah Ramandimbiarison qui a été ministre durant l’ancien régime. Le retour d’Albert Camille Vital aussi n’est pas à exclure. Les parties politiques disposent donc du week-end pour faire leur proposition.
 
 
Une question se pose actuellement dans l’esprit des Malgaches, est-ce que la mouvance de l’ancien président Ravalomanana va proposer un premier ministre ? Pour le moment, on sait juste qu’elle attend encore l’aval de ce dernier pour procéder à la signature de la feuille de route qui est l’option essentielle pour qu’elle puisse présenter le document de réserve qu’elle compte donner à Simao. Son chef de délégation Mamy Rakotoarivelo a cependant déclaré que la mouvance était contre cette formation de nouveau gouvernement, elle la juge trop précipitée.

réactions mitigées au paraphe de la feuille de route

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Andry Rajoelina, Président de la HAT (DR)
La feuille de route pour sortir Madagascar de la crise politique paraphée mercredi après-midi à Antananarivo, la capitale malgache, a suscité des réactions de la part des personnalités politiques et des représentants diplomatiques travaillant à Madagascar.
L’ émissaire de la Communauté de développement de l’ Afrique Australe (SADC), Léonardo Simao a déclaré mercredi soir "avoir franchi une étape importante par le paraphe de cette feuille de route à l’ issue de négociations parfois difficiles".
"Ce document constitue maintenant une base commune sur laquelle il appartient à la classe politique malgache de constituer un gouvernement transitionnel inclusif. Lequel aura surtout la principale tâche de préparer le pays à des élections crédibles, libres et transparentes. Ce n’ est qu’ à l’ issue de ces élections que nous pouvons considérer le retour de Madagascar à l’ordre constitutionnel", a-t-il iniduqé.
Huit grandes entités politiques et plus d’ une cinquantaine de petits partis politiques, ont apposé leur paraphe en bas de ce document en affirmant que seule cette feuille de route est la solution à la sortie de crise malgache qui a tant durée.
Le président du Congrès de la transition, Raharinaivo Andrianatoandro a affirmé que "le principe de l’inclusivité est bien décrite dans cette feuille de route" qui "respecte l’ intérêt supérieur de la Nation", et d’ajouer : "Je pense que nous sortirons bientôt de cette crise politique".
"La feuille de route couronne les actions de persuasion auprès des autres mouvances et sa signature est une bonne chose pour la Nation", a affirmé un conseiller spécial à la primature de la transition.
Concernant les trois mouvances des anciens présidents malgaches dont Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Ravalomanana, ils affirment que "nous demeurons fermement convaincus que cette feuille de route n’ apportera pas la solution à la crise".
Par la suite, les trois mouvances interpellent la communauté internationale à l’ organisation d’ une rencontre au sommet entre les quatre chefs de file et les autres tendances politiques dans la capitale.
Le chef de la délégation de la mouvance Ratsiraka, Ange Andrianarisoa a précisé que "cette réunion n’ est pas en vue d’ instaurer un gouvernement bis ou insurrectionnel mais nous estimons simplement que toutes les parties prenantes à la résolution de la crise doivent se mettre autour d’ une table".
Le secrétaire général du parti de l’ ancien président malgache Marc Ravalomanana et chef de sa mouvance, Mamy Rakotoarivelo, a considéré que les paraphes ne signifiaient pas que cette feuille de route soit la définitive, et que d’ autres propositions d’ amendement devraient encore être adressées à M. Simao avant qu’ ils signeriont définitivement la feuille de route.
L’ ambassadeur de France à Madagascar est déjà catégorique en affirmant que "aucune révision ne sera plus possible à cette feuille de route" et qu’ il faut maintenant "s’ atteler à la réalisation de tout ce qui y est mentionné".
Madagascar tente de sortir d’ une crise déclenchée il y a deux ans. Plusieurs négociations ont déjà été effectuées et des accords établis, sans avoir aboutit à une transition consensuelle.
De nos jours, la feuille de routes proposée par l’ émissaire de la Communauté de Développement de l’ Afrique Australe (SADC), Léonardo Simao, en fin janvier dernier et corrigée par Joaquim Chissano en mi-février, est considérée par certains analystes comme le meilleur moyen pour résoudre la crise politique malgache.

mardi 8 mars 2011

La dualité Ariary-Fmg, un piège à… gogos




Les vazaha autant que les Malagasy résidant à l’étranger déclinent avec aisance la monnaie en ariary. De son côté, le Malagasy du coin jongle avec les deux monnaies, l’ariary et le fmg, en manifestant une inclination en faveur du fmg, qu’il s’agisse du citoyen lambda ou des « aristos » modernes. Il ne s’agit pas d’une question de snobisme ; ce n’est parfois qu’un raccourci pragmatique, surtout quand on utilise la langue malgache. 17.835 fmg, par exemple, comment les convertir en ariary ? Outre le fait de devoir transformer cette somme en ariary en la divisant par cinq, l’exprimer en langue malgache exige une deuxième gymnastique intellectuelle, celle de lire le nombre de droite à gauche, une singularité particulière à Madagascar que cet ordre d’épeler les chiffres à partir des unités pour remonter aux dixièmes, puis centaines et ainsi de suite. Pour revenir à l’exemple de 17.835 fmg, la somme en ariary s’élève donc à 8907, plus facile à écrire qu’à dire dans la langue du pays : 7 ariary 9 centaines et 8 milliers. Ce n’est pas toujours un plaisir de fouiller ainsi et on ne peut que comprendre la marchande de brèdes qui, même sans connaître la langue de Molière, annonce le prix de façon claire « 1350 » (sic) au lieu de 70 et 200 ariary. 
Là, on ne parle que des difficultés d’utilisation au quotidien ; lorsque l’on constate des difficultés, certains esprits imaginent de suite des opportunités pour exploiter ces difficultés à leur profit. Le double étiquetage y remédie en partie ; mais tout le monde ne pratique pas ce procédé. Les petits commerçants restent en majorité aux indications en fmg que les petites gens des agglomérations urbaines perçoivent mieux, alors que la grande distribution utilise de préférence l’ariary qui n’est pas toujours pratique pour les autochtones ; parfois, quand ceux-ci ne font pas très attention, ce qu’ils avaient cru être la bonne affaire devient la mauvaise surprise lors du passage aux caisses.
Les organisateurs de jeux publics le savent très bien, sur les documents officiels ils chiffrent les lots en ariary, alors que pour donner plus d’impact à leur communication, ils affichent cagnottes ou autre tirelires en fmg, millions et milliards résonnent mieux une fois multipliés par 5.