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lundi 9 mai 2011

Crise pétrolière Les délestages font rage

Ces deniers temps, les délestages surtout dans les régions se manifestent de façon de plus en plus régulière. Les activités quotidiennes de la population sont sérieusement perturbées. Les entreprises individuelles qui utilisent les courants électriques fournis par la Jirama comme les salons de coiffure etc, se heurtent à la tendance à la baisse de leurs activités. Celles des industries moyennes et grandes sont également menacées. On a entendu dire que ce fait a un lien avec le bras de fer entre les compagnies pétrolières et l’Etat. L’approvisionnement en matière d’énergie dans la Grande île risque d’être perturbé car l’entente entre l’Etat et les opérateurs concernés s’est « rompue ». Il ne s’agit non plus d’un quelconque problème de maintenance. La crise pétrolière mondiale est en train de faire des dégâts dans le pays. En ce qui concerne la solution envisagée par le pouvoir en place récemment, celle de la mise en place d’un système à deux vitesses, et force est de noter que les activités des industries locales n’en sont pas épargnées. L’électricité fournie par la Jirama provient essentiellement des centrales thermiques  et c’est là l’exemple le plus proche. C’est-à-dire que dans les mois à venir, si seuls les transporteurs seront épargnés dans le cas où les cours du brut au niveau mondial continuent leur tendance, les industries locales qui se heurtent à la hausse des coûts vont être obligées à leur tour d’augmenter leurs prix. Bref, le seul maintient des frais de transport n’empêchera pas l’inflation importée induite par une future hausse des prix.

Education des filles


Le milieu rural à la traîne
Les filles scolarisées sont moins nombreuses que les garçons. C’est ce qui ressort des statistiques sur la scolarisation des filles et des garçons à Madagascar. En raison de la culture et de la pensée selon lesquelles les filles sont faites pour les tâches ménagères, nombreux parent n’accordent pas d’importance à l’éducation des filles. Les statistiques montrent que 34% des filles et des femmes habitant dans le milieu urbain sont analphabètes contre 64% pour celles issus du milieu rural. De plus, à en croire les statistiques de l’année 2005, 52% des adolescentes et adultes âgées de plus de 15 ans se trouvent encore dans l’illettrisme. Pour le milieu rural plus particulièrement, la distance entre l’habitation et l’établissement scolaire constitue un facteur qui favorise davantage cet écart entre les connaissances des filles et des garçons. Contrairement aux filles, les garçons sont capables d’effectuer des kilomètres de marche à pied pour aller à l’école. La Région où l’on recense le plus grand nombre d’analphabètes est l’Analanjirofo. 30% seulement des écoliers finissent à terme les études primaires. La plupart des écoliers qui n’arrivent pas à finir ce cycle sont constitués par des filles. C’est du reste l’une des raisons qui ont poussé les bailleurs à s’investir dans la promotion de l’éducation des filles. Un projet vient dans ce sens d’être mis en œuvre dans ladite Région pour venir en aide aux filles qui n’ont pas les moyens de poursuivre leurs études. Quelque 20 000 filles bénéficieront ainsi de bourses d’études pour qu’elles finissent à terme leurs études.

Madagascar en recul

Le niveau d’éducation à Madagascar demeure l’un des plus faibles au monde, avec une moyenne d’études qui se situait autour de 4 ans au début des années 2000. L’éducation à Madagascar est loin d’égaliser les efforts effectués par les Coréens dans ce domaine. Actuellement, les enfants malgaches font 7,5 années d’études de moins que les enfants coréens. Pourtant, 35 ans plus tôt, plus précisément en 1975, cet écart était de 3,7 années. Mais les efforts entrepris depuis quelques années a permis à Madagascar de rattraper la moyenne africaine. Actuellement, le taux de fréquentation dans le secondaire à Madagascar est évalué à 19% si le taux d’alphabétisation des jeunes entre 15 et 24 ans a franchi la barre des 70%. Dans la situation réelle, le secteur de l’éducation dans la Grande Ile continue dans la bonne voie malgré la crise qui ronge le pays.