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vendredi 13 mai 2011

Le Cocotier à Madagascar : un bienfait de la nature



Le Cocotier à Madagascar : un bienfait de la nature
Combien de plantes peuvent apporter à l’homme autant de bienfaits que le cocotier ? On peut utiliser toutes les parties de cette grande herbe : ses racines, son tronc, ses fruits, ses feuilles etc.

Nous parlons de grande herbe et non d’arbre car c’est le terme qui convient le mieux au cocotier. Il appartient à la famille des palmacées. On ne peut dire exactement à quel type de sol le cocotier s’adapte-t-il au mieux car c’est du climat qu’il dépend le plus : humide et tropical. Ainsi, on peut le planter sur un sol argileux ou sablonneux. Pour sa culture, il faut avoir de la patience car il lui faut 8 ans pour fructifier. Puis il faut faire attention car si on lui retire le bourgeon terminal, le cocotier meurt.
Ce que nous pouvons dire c’est que rien ne se perd avec le cocotier. Le tronc, qui est très dur est utilisé dans les pays tropicaux pour construire des meubles, des poteaux et des clôtures. L’on s’en sert aussi pour faire du charbon de bois. Quant aux feuilles, elles servent de plateaux pour faire sécher les poissons, pour fabriquer des paniers ou servir de toit aux cabanes. La nervure centrale des feuilles est utilisée comme canne à pêche ou remplace la manche de parapluie.
Les racines du cocotier, en décoction, agissent sur les troubles digestifs et dysentériques. Les Malgaches utilisent aussi l’enveloppe, encore verte, de la noix de coco pour stopper l’hémorragie et la diarrhée.

Et comment oublier les différents objets que les artisans font avec les coques de la noix de coco. Les artisans du Nord de Madagascar sont parmi les premiers à avoir exploiter cette matière. Le travail consiste surtout à polir la coque et à créer une image, en faire une sculpture ou la transformer en objets que l’on peut utiliser au quotidien. Nous pouvons alors voir dans les boutiques d’art malagasy ou dans les ateliers d’artisanat des sacs à mains en noix de coco, des bijoux, des ceintures, des bougeoirs, des ustensiles de cuisine etc. Cassée en deux, l’enveloppe de la noix de coco vidée de sa chair est très utilisée par les Malgaches pour brosser le plancher, le faire briller.

En ce qui concerne le fruit, consommé cru ou cuit, il contient les vitamines B1 et B3 connues pour leur propriété dans l’assimilation des glucides. Des vitamines B2 et C, du potassium, du fer, du magnésium, du phosphore, du cuivre, du zinc etc. A savoir aussi que 9,5% de la chair du coco sont des fibres.
La population côtière n’est pas étrangère aux multiples bienfaits de la noix de coco, de son huile, de son lait et de son eau. L’huile de coco embellit par exemple la chevelure et adoucit la peau.

Nous allons parler particulièrement de l’eau de coco, très consommée par les Antsiranais et presque sur toutes les côtes de l’île.

Artisannat malgache à base de noix de cocoA Diego, les marchands de coco verts visitent les quartiers, mais ceux qui se trouvent sur le coin de la rue entre la JIRAMA et le cybercafé Cool sont là tout au long de l’année. Une noix de coco verte coûte entre 7OO et 1000 Ar et il faut bien secouer afin de connaître si elle contient assez d’eau. C’est entre leur 6 et 8ème mois que les cocos verts contiennent le plus d’eau (d’un demi-litre à 900 ml). C’est à cet âge aussi qu’elle est le plus parfumée. Les vendeurs proposent, pour améliorer son goût : du citron et/ou du miel, ce qui ne manque pas de renforcer les éléments nutritifs déjà présents dans l’eau de coco.

L’eau de coco est une véritable boisson énergétique, 100 ml de cette eau contient : 280 mg de potassium, 25 mg de phosphore, 24 mg de calcium et 23 mg de magnésium.
Quant au lait de coco, dans le nord, c’est comme une tradition de l’insérer au menu de tous les jours. Ainsi, on ajoute du lait de coco aux graines sèches telles que haricots, lentilles, maïs etc., aux poissons, au manioc, à la patate douce et aux bananes vertes.

Pour obtenir le lait de coco, il faut faire bouillir de l’eau, râper la chair du coco avec un bozo (outil sur lequel on s’assoie afin de prendre appui, spécialement fait pour râper le coco). Passer l’eau et le coco râpé dans une poche (en tissu) et la presser pour obtenir le liquide.
Il est possible do conserver la noix de coco, mais avant il faut vérifier qu’il n’y a pas de moisissures sur les trois trous de la coque. Vérifier aussi qu’il y a bien de l’eau à l’intérieur (en le secouant) sinon cela signifie que la noix est trop mûre et qu’il n’est plus possible de la conserver, et même de la manger car à ce stade la chair a un mauvais goût.

Donc, il est possible de conserver la noix de coco au réfrigérateur jusqu’à un mois, après la cueillette. Si elle a été séchée, il faut la préserver de l’humidité et de la lumière, il faut la mettre dans un emballage hermétique. Le lait de coco se conserve aussi quelques mois au réfrigérateur à condition de bien fermer le contenant afin d’éviter son oxydation.
■VM
La pulpe de la noix de cocoArtisannat malgache à base de noix de coco

Etat des lieux de la filière légumes à Madagascar



Les légumes d’exportation les plus connus à Madagascar sont ceux qui s’exportent dans l’Océan Indien. Il s’agit généralement de légumes pouvant se conserver durant les expéditions par bateau comme l’oignon ou les haricots secs. Depuis environ une décennie, des opérateurs se sont aussi lancés dans l’exportation de légumes frais (haricot vert, pois mange-tout, melon). Ces filières sont actuellement en cours d’organisation. Les techniques de production ou de post-récolte de ces espèces légumières sont encore à améliorer.

L’utilisation non raisonnée des semences est préjudiciable à la qualité de la production malgache. Pourtant, le non renouvellement des semences au niveau de l’exploitation reste une pratique fréquente à Madagascar. Les exigences des consommateurs étant de plus en plus strictes (notamment pour l’exportation), le projet a axé une partie importante de son travail à tester les variétés vendues par les maisons de semences étrangères et à sensibiliser les producteurs de légumes d’exportation sur l’utilisation de ces semences.

Les variétés locales sont certainement les mieux adaptées et donc les plus utilisées par les producteurs mais elles n’ont pas toujours un bon potentiel commercial. La rusticité et la résistance aux maladies se conjuguent souvent  avec un rendement peu avantageux.  De nombreuses obtentions étrangères présentant des qualités intéressantes pour le marché international s’adaptent aux conditions de culture locale.

Le faible niveau de vie des paysans ne les incite pas toujours à utiliser les engrais chimiques sur des sols peu fertiles et les produits de traitement en cas d’attaque de ravageurs des cultures. Une utilisation judicieuse de ces intrants peut toutefois générer un surplus de production pouvant rentabiliser l’investissement effectué. Les essais de conduite culturale réalisés par le projet visent à identifier les techniques les plus efficaces à moindre coût mais n’excluent pas l’utilisation des produits chimiques s’ils ont fait leur preuve.

Le projet collabore également avec des organismes qui travaillent sur l’agriculture biologique. Sa contribution est souvent axée sur l’identification de moyens de lutte contre les insectes ou maladies. Quelques principes ou méthodes ont été identifiés avec les producteurs sur certaines espèces mais un travail énorme doit encore être effectué pour véritablement faire émerger une filière « fruits et légumes biologiques ».

Pétanque – Jeux d’Ankara


Après la moisson, la récompense
La pétanque est sans conteste une discipline sportive phare de la Grande Ile car à chaque participation à une rencontre internationale, les boulistes malgaches moissonnent médailles et trophées. Aussi, Madagascar est-il désormais célèbre sur la scène internationale grâce à la pétanque. Séniors ou juniors, les boulistes malgaches se démarquent toujours. Les jeunes boulistes qui ont participé à la première édition des Jeux mondiaux des Jeunes à Ankara en Turquie ont réalisé de belles prestations. Médaillés d’or lors du Tournoi double de l’amitié et quart de finalistes chez les triplettes, les héros nationaux ont été reçus par le ministre des Sports, Jean-André Ndremanjary en son bureau à Ambohijatovo. En signe de reconnaissance, le ministre a offert une prime de 400000 ariary à chacun des joueurs. En finale, la paire malgache formée par Ravaka et Miharilanto a remporté la médaille d’or du Tournoi de l’amitié. C’est sur le score de 11-0 que la paire malgache a littéralement écrasé la doublette italienne. Le ministre des Sports a réitéré que « l’argent n’est pas destiné à la Fédération mais à vous les jeunes boulistes, pour vous aider dans la préparation de vos études ». Signalons par ailleurs que l’appui à ces jeunes boulistes a commencé avant leur déplacement en Turquie et maintenant l’heure est à l’octroi des primes. Le ministre des Sports a rappelé que la pétanque est une discipline prometteuse pour la Grande Ile avec de bon palmarès et résultats. Après ces jeunes, c’est au tour des séniors de bénéficier de l’appui du Ministère de tutelle en vue des Championnats d’Afrique séniors qui se teindront au Cameroun au mois de juin.

Sortir à Tana


L’annuaire des bonnes adresses
La société « Phil’ Evènement » propose l’annuaire des bonnes adresses et des bons plans sur la capitale via sa marque « Sortir à Tana ». Le concept se veut dynamique et innovant par le biais de son annuaire thématique, agenda événementiel et de reportages photos.  Cet annuaire est un vecteur de communication web étant donné que l’information est diffusée, partagée et commentée comme jamais grâce à la combinaison de 4 facteurs présents sur le site web de Sortiratana.com à savoir l’annuaire thématique catégorisant les activités (où « faire quelque chose » comme manger, l’agenda évènementiel mis à jour quotidiennement sur le site web et facebook, les reportages photos réguliers des soirées, expos, concerts, salons et autres événements et l’innovation par la diffusion d’informations automatique sur les réseaux sociaux tels que le Facebook.

Disponible pour tous

Toutes les sociétés malgaches ou étrangères peuvent s’inscrire gratuitement sur ce site web et bénéficier ainsi de  référencement. En 4 mois, le site a connu une progression fulgurante au sein des classements mondiaux (900.000ème site vu dans le monde et 310ème vu sur Madagascar).  En étant inscrit dans la bonne catégorie de  site (où manger, boire, dormir, offrir, s’équiper, …), chaque page est référencée par Google et permet d’afficher des résultats rapide sur la première page du moteur de recherche. Chaque mois, plus de 12.000 pages sont vues sur ce site web principal et 20 fois plus sur la page professionnelle Facebook (260.000 vues des flux d’informations pour les 30 derniers jours). Facebook est la plus grande plate-forme sociale avec près de 650 millions d’utilisateurs, dont 150.000 malgaches. On peut affiner les statistiques de manière précise, par exemple, avec 70% de personnes ayant mis Madagascar comme pays actuel ayant entre 18 et 35 ans sur Facebook. Du fait de cette fréquentation, le site grimpe dans les statistiques de Google et Facebook, avec les sociétés référencées dans les catégories et dans les reportages photos. Partenariat fort avec la Foire Internationale de Madagascar, en tant que média web officiel, pour promouvoir l’événement avec une catégorie en première page. Et ce, afin de diffuser les reportages photos lors du salon du 26 au 29 mai 2011 et d’autres solutions innovantes seront utilisées pour booster la diffusion et approcher le temps réel.
 

Isandra Fianarantsoa: Tafatsangana ny lapan'ny distrika

Trano vaovao ho birao fiasana ny distrikan'Isandra ao amin'ny faritra Matsiatra Ambony no vita ankehitriny. Tranon'ny distrika izay miorina ao amin'ny kaominin'Isorana. Mitentina 129 tapitrisa ariary mahery ny saran'ny fanorenana. Famatsiam-bola avy amin'ny ministeran'ny Fanajariana ny tany sy ny Fitsinjaram-pahefana no nisahanana ny fanorenana. Ny ministeran'ny Atitany kosa no niantoka manontolo ny fampitaovana ny birao.
Ny nizarana ho distrika telo an'i Fianarantsoa II tamin'ny taona 2007 no nahatonga an'Isandra,Vohibato, Lalangina ho lasa distrika, ka sambany ny distrikan'Isandra vao nahazo izao birao vaovao iasana izao. Isandra izay ahitana faominina 11 sy fokontany 103.
Enintsoa Randriamandimbisata no lehiben'ny distrika ao Isandra amin'izao fotoana izao.
Delegasionina mafonja avy amin'ny fitondrana tetezamita no tonga nitokana izany omaly alakamisy 12 May tany Isandra. Nahitana minisitra efatra, dia ny minisitry ny Atitany Florent Rakotoarisoa, ny minisitry ny Fanajariana ny tany sy ny Fitsinjaram-pahefana Hajo Andrianainarivelo, ny minisitry ny Fiompiana Bary Emmanuel Rafatrolaza, ny ministry ny Asam-panjakana ny Asa ary ny Lalàna sosialy Henri Rasamoelina. Tonga nanotrona ihany koa ny mpikambana ao amin'ny Kaongresin'ny tetezamita Razafinjato Aurélie, ny lehiben'ny faritra Matsiatra Ambony, Amoron'i Mania, Atsimo Atsinanana, ary ireo lehiben'ny distrika rehetra ao amin'ny faritra Matsiatra Ambony.
Nandritra ny lanonana koa no nizarana ireo titra na bokin-tany vita izay miisa 1880 tamin'ny alalan'ny hetsika fizarana titra faobe nataon'ny ministeran'ny Fanajariana ny tany sy ny Fitsinjaram-pahefana. Ampahany faharoa ireto vita ireto satria efa nisy ireo titra miisa 650 vita tamin'ny herin-taona.
Titra miisa 8120 no hotrararina ho an'ny distrikan'Isandra sy ny faritra Matsiatra Ambony mialoha ny faran'ny taona.
Samy niantso ny mba hitondrana ny fampandrosoana ity distrika ity avokoa ireo nandaha-teny. Maro taranaka manam-pahizana sy avara-pianarana rahateo i Isandra ka ny hitondran'izy ireo ny anjarabirikiny mba hampandrosoana ny tany niaviany no andrandrain'ny vahoaka ao aminy. Mbola maro rahateo ny fampandrosoana izay mbola ilana fifanomezan-tanana ao amin'ity distrika ity raha tsy hiteny afa-tsy ireo fotodrafitrasa toy ny lalana, ny fifandraisan-davitra, ny jiro, ny fampianarana sy ny sisa. Hiezaka hanao izay tandrify azy arakaraka ny eo ampelatanana rahateo ny fitondram-panjakana.

Boeny: Pour la promotion de la destination Mahajanga

La Ville de Mahajanga, l’Office Régional du Tourisme Boeny et Air Madagascar organisent un voyage Eductour pour les Agences de Voyage de Mayotte et de la Réunion. Un voyage Eductour qui s’inscrit dans un programme de promotion de la destination Mahajanga pour l’année 2011 permettant la découverte, sur le terrain, des attraits touristiques de la Région et favorisant les échanges interprofessionnels.
Cette information émane du Directeur de l’Office du Tourisme de Boeny, Toky Ranjatonantenaina, en marge de son rapport sur le déplacement de l’Office Régional du Tourisme Boeny, la ville de Mahajanga et autres promoteurs du tourisme en France du 17 au 30 Avril dernieres, à l’Hôtel de ville de Mahajanga, aux opérateurs touristiques et Autorités de la Région Boeny hier.
« Les agents spécialistes en production, vente et commercialisation des Agences de Voyage de l’ile de la Réunion et de Mayotte sont conviés à un séjour - découverte de la ville de Mahajanga et de ses alentours du 18 au 21 Mai prochain » a-t-il révélé.
« Eductour permettra aux agents de voyages de connaître une partie de la Région Boeny, à travers la découverte des sites et des paysages, des établissements touristiques et la rencontre de prestataires locaux » a encore indiqué le Directeur de l’ORTB.
Le Thème choisi pour ce voyage Eductour est la Découverte de Mahajanga, cité des fleurs et diversité au naturel
Les billets sont offerts par Air Madagascar. L’Hébergement et les repas sont offerts par les hôteliers et restaurateurs de Mahajanga. Les Excursions seront offertes par les agences réceptives. Seules les taxes aéroportuaires sont à la charge des participants (122 euros au départ de la Réunion et 110 au départ de Mayotte).
L’itinéraire prévoit de découvrir la ville de Mahajanga, le cirque rouge et le lac sacré. Sans oublier les promenades en quad sur les plages d’Antsanitia. La visite du Parc National d’Ankarafantsika et le marché de zébus ainsi que les greniers à riz de Marovoay sont également au programme de ces invités.

Ambohimanarina: Un Indien intouchable


Houssen Bapikee Djahiz, le propriétaire de la quincaillerie « Crac Auto » a le bras long. C’est le moins que l’on puisse dire. En effet, mêlé dans une affaire de détournement de 818 cartons d’huile alimentaire appartenant à la société Egymad et dans laquelle il a abusé de la confiance d’un certain Ibrahim  Mahamoudou  Saïd, qui signalons est son propre agent commercial il refuse de restituer ces cartons d’huile à son propriétaire légitime  et ce, en dépit de la lettre du procureur de la République près du Tribunal de Première Instance d’Antananarivo portant n° 12061- RP/09/SB en date du 29 octobre  2009 et dans laquelle le service central des investigations économiques et financières d’Antananarivo est prié de faire procéder à ladite restitution. En fait, selon Mahamoudou que la police économique a arrêté à Fianarantsoa samedi dernier suite à une plainte déposée par le cogérant de la société Egymad, Assany Mokofondy contre lui et consorts, dans sa déposition , Houssen B. Djahiz ,l’a forcé à signer une lettre dans laquelle il déclare détenir un certain pouvoir au sein de ladite société et qu’en contrepartie de l’argent de Crac Auto  qu’il a détourné il lui donne ces 818 cartons d’huile alimentaire, et ce, en présence d’un certain général de la gendarmerie, de l’avocate de Djahiz, et de la mère de celui-ci.  Il faut également savoir que par la suite Djahiz a envoyé son frère Houssen Bapikee Taher pour récupérer ces cartons d’huile retenus dans ses entrepôts à Fianarantsoa, mais curieusement ce dernier a dit à l’agent commercial de l’Egymad qui se trouvait sur place que la marchandise est déjà payée et que Mahamoudou  Said est en possession de l’argent.  Tout ceci montre que Djahiz de mèche avec son frère Taher a tout fait pour s’approprier ces cartons d’huile de l’Egymad frauduleusement sinon il lui aurait dit toute la vérité sur la fameuse lettre de Mahamoudou. Après que ce dernier soit arrêté,  Djahiz allait être arrêté par la police économique mais en haut lieu quelqu’un est intervenu. C’est seulement le jour suivant qu’il s’est manifesté accompagné par son avocate. Une confrontation entre lui, Mahamoudou et le cogérant de la société Egymad a permis aux enquêteurs de savoir que tout ce qu’il a dit est faux et qu’il sait pertinemment que Mahamoudou n’a jamais fait partie de la société Egymad. Même son avocate consciente de la culpabilité de son client a proposé un arrangement à l’amiable. Mais le lendemain, Djahiz a manqué au rendez vous qu’ils se sont fixés prétextant qu’il est malade.  Or, il est aperçu dans les couloirs du tribunal d’Anosy. Déçue, son avocate qui est d’une honnêteté rare a refusé de le défendre et l’a fait savoir dans une lettre à la police chargée de l’affaire jeudi dernier (hier). Djahiz quant à lui est venu avec un autre avocat le même jour au bureau de la police économique d’Anosy laquelle a indiqué que l’affaire sera déférée au parquet une fois que Taher arrive à Antananarivo. Ce qui est révoltant dans cette histoire c’est que pendant tout ce temps, seul Mahamoudou est placé au violon. Quant à  Djahiz, l’indien au bras long, il peut dormir tranquillement chez lui alors que sa place devrait être sous les verrous tout comme son agent commercial. Nous osons espérer que justice soit rendue et que l’Egymad puisse entrer en possession de son bien. S.I.
 

Recettes de l’Etat

Plus de recouvrement, moins de dons
La loi 2011 prévoit une hausse des revenus de l’Etat de 15% par rapport à 2010, suite à une combinaison de recettes fiscales et (surtout) des dons en provenance de l’extérieur, alors que les recettes non fiscales devraient diminuer après le versement de USD100 millions par la société minière WISCO dans les caisses de l’Etat en 2010.
Il est anticipé un effort administratif de recouvrement mais surtout plus de dons. Les revenus fiscaux sont projetés augmenter de 21% entre 2010 et 2011. Si une part de cette croissance sera automatique générée par la croissance économique (2,8%) et l’inflation (8%), elle suppose une amélioration significative de l’effort de recouvrement de la part de l’administration fiscale, notamment douanière. Les revenus sur les transactions internationales sont prévus augmenter de 27.8% par rapport à 2010, alors que la progression des revenus sur les transactions domestiques devrait se limiter à 17%. Hormis le montant de ces revenus, la loi de finance ne fournit de détail assez précis pour pouvoir expliquer ces évolutions.

Non-fiscaux

Les revenus non-fiscaux devraient diminuer de 60%, soit de 163 milliards d’ariary par rapport à 2010. Autrement dit, les autorités ne prévoient pas une hausse des redevances minières ou forestières, et aucun versement significatif au budget dans le cadre de signature de nouveaux projets avec des investisseurs étrangers. Les appuis extérieurs sous forme de dons sont prévus augmenyer de 40% par rapport à 2010, pour atteindre 235 millions de dollars (ou 471 milliards d’Ariary) en 2011. Ces dons seraient en partie composés d’appuis budgétaires (11,5%) et de subventions aux investissements (88,5%). Les principaux donateurs seraient par ordre décroissant d’importance : l’Union européenne (18% du total des dons), l’AFD (16%), the Global Fund To Fight Aids, Tuberculosis and Malaria/Gfatm (9%), Fast Track Initiative /FTI (9%), Japon (7%), Usaid (4%), Allemagne (4%) et Unicef (4%). Les secteurs privilégiés seraient les secteurs sociaux (éducation et santé) ainsi que ceux d’infrastructures.

Budget Plusieurs entités mises à l'index



L’université sera dans l’ordre du jour de l’application du budget programme
L’université sera dans l’ordre du jour de l’application du budget programme
Le suivi de l’Exécution Budgétaire pour le premier trimestre 2011 se tient à l’immeuble Plan Anosy. Elle a permis de soulever des imperfections.
L'université, la Jirama, la présidence. Tels sont, entre autres, les entités qui ont été pointées du doigt quant à l'application du budget programme, mise en œuvre depuis janvier. Des erreurs ont été constatées dans le cadre de leur exécution budgétaire durant le premier trimestre. « L’université n’a pas établi de compte administratif depuis 2005. Les responsables profitent des différentes tensions au niveau de l’Enseignement supérieur, pour demander une dérogation pour leurs transferts de fonds sans présentation de compte administratif» indique Jean Razafindravonona, directeur général du budget, en la prenant comme exemple, lors de la cérémonie d'ouverture de la revue, hier. « Or, l'inexistence de compte administratif pourrait non seulement entraîner le retard des transferts de fonds vers ces EPN, mais pourrait également signifier un manque de transparence de la part de ces établissements », explique-t-il.
Des critiques ont été lancées, par les représentants des institutions et ministères, à l'endroit de la présidence de la haute autorité de Transition, dans la lenteur de la signature des ordres de mission pour les voyages à l’extérieur. Pour le cas de la Jirama, le manque de prévision a été soulevé.
Difficultés
D'autres problèmes plus généralisés ont été aussi soulevés lors de cette revue. Il s'agit, entre autres, de la mauvaise allocation du taux de régulation, la mauvaise imputation budgétaire, l’oubli de la demande d’autorisation du Premier ministre et du Président, pour un montant supérieur à 200 millions d’ariary, la tentative de recourir au budget 2010. Les difficultés rencontrées par les membres du congrès de la Transition liées à l'absence de reconnaissance internationale, et par la Haute cour constitutionnelle dues, à l'inexistence d'un cadre définitif régissant la Transition. Une situation entraînant une forte hésitation de la part de cette institution, dans la réalisation de ses programmes essentiellement focalisés sur le contrôle des normes et le processus électoral.
C'était une occasion pour le Trésor, représenté par Orlando Robimanana, directeur général, de rappeler que les comptes de dépôts sont destinés aux organes de contrôle et aux établissements publics. Le secrétaire général du ministère des Finances et du budget a précisé que, cette année encore, l’austérité, l’optimisation des crédits et la bonne gouvernance restent le leitmotiv.

Santé Ar 500 000 pour une cysticercose



La prise de vermifuge est un des remèdes contre la prolifération des vers
La prise de vermifuge est un des remèdes contre la prolifération des vers
Les maladies dues aux vers divers restent fréquentes. Les traitements coûtent les yeux de la tête alors que pas mal de personne en sont touchées.
Des millions d'ariary et un traitement de cinq ans pour la cysticercose. « Ce genre de vers peut arriver à tout le monde quels que soient son âge et son sexe », avance le docteur Randriamanga, responsable au sein du service de lutte contre les maladies endémiques-programme de lutte contre la cysticercose à l'institut d'Hygiène sociale à Analakely. Le fait de manger avec des mains non lavées après la toilette, l'excès de consommation de légumes verts, la non-utilisation de latrines laissant les saletés n'importe où,... sont les sources de la présence d'un ver appelé taenia qui est l'origine de la cysticercose.
Complications
D'après le médecin, ce coût peut augmenter au cas où le traitement rencontrerait des complications. « Une cysticercose placée dans l'œil d'une personne peut la rendre aveugle. Certaines personnes perdent même leur vie à cause de la persistance du ver dans leur cerveau », poursuit-il. Selon lui, le coût élevé du traitement est lié aux diverses étapes de soins que doit suivre le malade. « Il y a d'abord les analyses de sang pour connaître le fond de la maladie. Ensuite le scanner, sans oublier les médicaments que la personne doit prendre en charge », renchérit le médecin. Il a ajouté que les vers bloquaient aussi la croissance physique et mentale d’un enfant.
À part la cysticercose, un des vers très courants à Madagascar et qui, d'après les études du ministère de la Santé, est présent dans 98 districts sur les 119 existants est la filariose (maladie due à une filaire, ver dans les régions chaudes ayant la forme d'un fil, et qui vit en parasite de certains vertébrés). Elle est contagieuse par la piqûre de moustique et elle entraîne le gonflement des mains, des pieds et même des seins pour les femmes. Durant cette semaine, le ministère de la Santé a organisé une distribution gratuite de vermifuge (pour les enfants en âge d'étudier et les adultes) contre la bilharziose, la filariose, les vers intestinaux, le taenia et les puces chiques. Cette année, l'objectif est d'atteindre un taux de 85 % dans la prise de vermifuge. 

Michella Raharisoa

Madagascar: Rajoelina se prépositionne en vue d'élections "au plus tôt"


L'actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a affirmé vendredi vouloir aller "le plus tôt possible aux élections", s'affichant de plus en plus en présidentiable dans l'attente de voir validée une feuille de route africaine pour la sortie de crise.
"Madagascar a besoin de paix et de stabilité. Il faut aller le plus tôt possible vers les élections, avant le 30 novembre (début de la saison des pluies)", déclare le président de la Haute autorité de transition du pays, dans un entretien accordé à l'AFP, la radio RFI et la chaîne Africa 24.
Le jeune dirigeant, âgé de 36 ans, achève à Paris une mini-tournée qui l'avait mené auparavant en Turquie, pour une réunion de l'ONU sur le développement. En France, il s'est assuré du soutien de Paris et de l'Organisation de la Francophonie avant un sommet le 20 mai de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
A Windhoek, la SADC doit se prononcer sur la dernière tentative en date de sortie de crise, une "feuille de route" proposée par ses médiateurs qui reconnaît M. Rajoelina comme président de la transition jusqu’aux prochaines élections sans toutefois fixer de calendrier.
Ce document a été paraphé par huit groupements politiques et rejeté par les mouvances du président renversé en mars 2009 Marc Ravalomanana et des ex-présidents Albert Zafy et Didier Ratsiraka.
Madagascar est plongé dans une grave crise politique depuis la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina, alors maire de la capitale, avec le soutien de l'armée.
"Je pense qu'ils sauront prendre la bonne décision", veut croire Andry Rajoelina à propos des Etats membres de la SADC. Il plaide notamment pour que l'Afrique du Sud, où son rival Marc Ravalomanana vit en exil, "prenne en compte les aspirations du peuple malgache".
"Aujourd'hui, ce que la communauté internationale a le droit d'exiger, ce sont des élections libres et transparentes", dont la date ne pourra être fixée qu'après un feu vert au sommet de Windhoek.
S'il refuse encore de se dévoiler explicitement, le dirigeant malgache semble s'installer un peu plus chaque jour dans la peau d'un candidat à la présidentielle. Le visage reste juvénile, mais le ton se fait plus ferme.
"Je sais que je dois apporter ma contribution. Je sais que je serai élu président de Madagascar, pour les élections à venir ou dans 5 ans", dit-il, répétant que "rien" dans la feuille de route ou la nouvelle Constitution malgache ne l'empêche de se présenter.
Sous le coup depuis deux ans de sanctions internationales, Andry Rajoelina se félicite de son bilan: "Malgré les sanctions, on a pu honorer nos dettes et faire tourner la machine administrative à Madagascar, et payer les fonctionnaires. Nous avons atteint notre objectif".
Interrogé sur ce qu'il doit à l'armée qui l'a porté au pouvoir, le jeune dirigeant reconnaît qu'il doit "ménager" les militaires et assure qu'il a la confiance de l'appareil sécuritaire.
A l'évocation du putsch manqué de novembre, il parle de "quelques têtes brûlées" qui "ne sont pas allées loin", et "n'ont pas été suivies".
S'il est prêt à reconnaître que des progrès certains restent à accomplir pour développer le pays et éradiquer la corruption, en n'épargnant personne "du chef de quartier au palais" présidentiel, il est intraitable concernant son rival.
Interrogé sur l'éventualité d'une amnistie qui permettrait à Marc Ravalomanana (condamné à la perpétuité pour une fusillade de la garde présidentielle qui avait tué 11 manifestants en 2009) de se présenter à la présidentielle, il est resté inflexible: "tout crime de sang n'est pas amnistiable. Nous sommes d'accord pour le pardon, mais pas pour l'impunité".



La marche vers l’organisation est engagée actuellement à Madagascar avec la confection de la loi électorale visant à établir une situation favorable à la tenue de scrutins crédibles.
Mais, cela n’empêche pas les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de renforcer leurs capacités et leurs expériences. Aussi, l’EISA a-t-elle invité trois personnalités de la CENI en Afrique du Sud pour observer le déroulement des élections locales qui se tiendront le 18 mai prochain. La délégation de la CENI sera composée du président de ladite Commission, d’un commissaire électoral en la personne de  Sidonnie Rasoatsinampoizina et de son secrétaire exécutif Victor Rasolonjatovo. D’autres personnalités politiques issues de diverses tendances, Manoro Régis (opposition) et Herimanana Razafimahefa (proche du pouvoir), et des membres de la société civile (KMF/CNOE et FFKM) figurent aussi parmi les invités à suivre le déroulement de ces élections, c’est dire que l’EISA, une entité de la SADC, s’attelle déjà à préparer les acteurs électoraux malgaches à affronter les futures élections.
Par ailleurs, le président de la CENI, Hery Rakotomanana, n’a pas manqué de publier des statistiques sur l’évolution de la refonte de la liste électorale. La CENI a donc réussi à distribuer jusqu’à ce jour 384 864 fiches de recensement si elle prévoit d’atteindre le nombre de 461 246 fiches. 258 106 de ces fiches distribuées ont été rendues aux agents électoraux ramenant ainsi les chiffres à 83,44% de fiches distribuées et 66% de fiches récupérées. Le président de la CENI a voulu préciser aussi que l’acheminement des fiches de recensement électoral aux différentes régions a été achevé le 30 avril dernier.
Dans cette même optique, la CENI a donné des instructions aux agents électoraux pour que la refonte de  la liste électorale commence, tandis que des commissaires électoraux rejoindront les différentes localités de la Grande Ile pour mener des actions de sensibilisation, des formations, mettre en place une stratégie de surveillance de la refonte de la liste électorale et faire des inventaires sur les besoins des agents électoraux.

Madagascar - traditions : qu’a t-on fait du salovana et du kisaly ?



Madagascar - traditions : qu’a t-on fait du salovana et du kisaly ?Dans de nombreuses régions de Madagascar et surtout en milieu urbain, il n’y a plus que les personnes âgées qui portent les habits traditionnels au quotidien.

Les jeunes ne connaissent plus la valeur et même la signification de ces habits. Rares sont les lycéens et universitaires originaires d’Antsiranana que nous avons rencontré qui ont pu argumenter sur l’importance de porter le salovana et le kisaly.
A Madagascar, le port du lamba est une tradition. Le lamba est le tissu qui couvre tout ou une partie du corps. Dans les hauts-plateaux, les gens se couvrent les épaules ou le buste avec des lamba blancs ou des lamba landy (tissus en soie). Et tandis que les hommes Antankarana nouent autour de leur hanche un lambahoany (pagne ou paréo) que l’on appelle kitamby, les femmes Sakalava du Boeny (de Mahajanga), Bemihisatra (de Nosy-Be), Bemazava (d’Ambanja) et Antakarana (Antsiranana et Ambilobe) portent le salovana et le kisaly. Le salovana est un tissu de 110 / 160 cm cousu pour être enfilé et que la femme noue sur sa poitrine. Kisaly signifie châle, c’est un tissu de même qualité et de même couleur que le salovana qui couvre la tête et les épaules. Des habits traditionnels des pays d’Afrique et des îles de l’Océan Indien (Mayotte, Comores) sont similaires au kisaly et au salovana. Autrefois, ces tissus étaient en coton, fabriqués à Madagascar. La plupart sont maintenant importés et sont en nylon ou en dentelle. Les couleurs, la coupe ainsi que les motifs que l’on a donné aux tissus auraient été inspirés surtout des habits traditionnels indiens, indonésiens et africains (sari et sarong). Offrir un salovana et un kisaly à une nouvelle venue est symbole d’amitié et de bienvenue. D’ailleurs, au temps des royaumes, les rois et reines s’offraient des tissus en coton ou en soie pour sceller un accord et fortifier le fihavanana (lien qui unit plusieurs personnes qui se comportent comme étant d’une même famille).
Le problème c’est que les filles veulent attirer l’attention et un salovana fait avec un tissu épais et les épaules couvertes de kisaly ne donnent pas une image très captivante
Des personnes âgées nous ont expliqué la fonction et la signification du salovana et du kisaly dans le Nord de Madagascar. Autrefois, nous disent-t-elles, les femmes s’habillaient de salovana et de kisaly au quotidien. Seulement, il y en a qui ne se portent qu’aux grandes occasions : fêtes et cérémonies au sein de la société. Mais le monde et les échanges avec d’autres pays ont évolué et les femmes Sakalava et Antakarana d’aujourd’hui ne mettent plus ces habits traditionnels qu’à certaines occasions : décès, marche et carnaval… Selon ces aînés, le fait qu’une femme porte un salovana et un kisaly inspire le respect et le mystère, contrairement à ce qui se passe actuellement « où tout est dévoilé » nous dit un homme de soixante ans, car ces tissus traditionnels que la femme porte dissimule ses formes sans pour autant lui ôter sa beauté. Quand des personnes âgées ou Ray aman-dReny sont à la maison, les jeunes filles et les femmes doivent porter le salovana. De plus, le salovana facilite les mouvements de la femme. C’est pour cela qu’elle le porte pour effectuer les diverses tâches domestiques et les travaux dans les champs. Mais ce qui est triste selon les personnes interviewées, c’est que ni le salovana ni le kisaly ne se portent plus comme il faut. « Les femmes d’aujourd’hui plient une grande partie du tissu avant de le passer autour de sa poitrine, ce qui fait que le salovana ne cache plus les jambes et les genoux » nous explique Maman’i Saïd. Il arrive aussi, selon elle toujours, qu’on porte des tissus trop fins donc on voit tout à travers, quant au kisaly on oublie carrément de le porter : « l e problème c’est que les filles veulent attirer l’attention et un salovana fait avec un tissu épais et les épaules couvertes de kisaly ne donnent pas une image très captivante. »

Avec la mode vestimentaire occidentale et les influences des étrangers qui arrivent à Madagascar, il est de plus en plus difficile pour les parents de convaincre leurs enfants à porter les tenues traditionnelles : « une fois par mois ou une fois par semaine, dès qu’une occasion se présente, c’est d’accord! » nous dit Elisa, 19 ans, « mais porter un salovana tous les jours et sortir avec dans les rues, pas question. Les jeunes de mon âge ne s’habillent plus ainsi au quotidien. Quand j’aurai 50 ans, je n’hésiterai pas à en porter, mais pas maintenant.» En effet, Elisa n’est pas la seule à penser ainsi, mais fort heureusement, ces jeunes filles de Diego n’oublient pas encore que le port du salovana et du kisaly fait partie de la culture de leur région, c’est ce qui la rend unique à Madagascar. Il fait aussi plaisir aux yeux, de voir les femmes de Diego habillées de leur tenue traditionnelle lors des défilés et marches officiels. Espérons que les aînés transmettront leur savoir aux plus jeunes.
■VM
 

Rajoelina a rencontré Alain Juppé


Le leader malgache Andry Rajoelina a rencontré hier Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères. Ensemble, ils ont notamment évoqué la "feuille de route" permettant de sortir Madagascar de la crise.


Le leader malgache Andry Rajoelina a rencontré hier Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères. Ensemble, ils ont notamment évoqué la "feuille de route" permettant de sortir Madagascar de la crise.



Rajoelina a rencontré Alain Juppé

Comme convenu, le président de la Haute autorité de transition malgache, Andry Rajoelina, a rencontré hier matin Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères. 

Ensemble, les deux hommes ont eu un entretien sur la situation économique de Madagascar et sur la"feuille de route" définie pour la sortie de crise du pays par la SADC (Southern African Developpment Community). Ce document avait été élaboré en mars par les différentes forces et composantes politiques à Madagascar, sauf celles des anciens présidents Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana pour lequel le document recommande qu'il ne puisse pas rentrer à Madagascar jusqu'à l'instauration d'un climat politique et de sécurité favorable. 

On ne sait pas vraiment comment interpréter cette visite d'Andry Rajoelina au Quai d'Orsay car les autorités françaises ne l'ont jamais vraiment soutenu. Aujourd'hui, la France a réitéré "son appui à ce schéma de sortie de crise, pour lequel elle espère une décision des instances dirigeantes de la SADC". De son côté, l'homme fort de Madagascar a récemment déclaré qu'il souhaitait des élections avant la fin de l'année. Dans un entretien à l'hebdomadaire "Jeune Afrique", il estimait que "la transition n'a que trop duré dans la Grande île". 

Lors de son déplacement en Europe, Andry Rajoelina, accompagné d'une délégation de ministres et de diplomates, avait était reçu avec les honneurs d'un chef d'Etat en Turquie, il a notamment participé à une conférence des Nations-unies sur les pays les moins avancés.