La prise de vermifuge est un des remèdes contre la prolifération des vers
Les maladies dues aux vers divers restent fréquentes. Les traitements coûtent les yeux de la tête alors que pas mal de personne en sont touchées.
Des millions d'ariary et un traitement de cinq ans pour la cysticercose. « Ce genre de vers peut arriver à tout le monde quels que soient son âge et son sexe », avance le docteur Randriamanga, responsable au sein du service de lutte contre les maladies endémiques-programme de lutte contre la cysticercose à l'institut d'Hygiène sociale à Analakely. Le fait de manger avec des mains non lavées après la toilette, l'excès de consommation de légumes verts, la non-utilisation de latrines laissant les saletés n'importe où,... sont les sources de la présence d'un ver appelé taenia qui est l'origine de la cysticercose.
Complications
D'après le médecin, ce coût peut augmenter au cas où le traitement rencontrerait des complications. « Une cysticercose placée dans l'œil d'une personne peut la rendre aveugle. Certaines personnes perdent même leur vie à cause de la persistance du ver dans leur cerveau », poursuit-il. Selon lui, le coût élevé du traitement est lié aux diverses étapes de soins que doit suivre le malade. « Il y a d'abord les analyses de sang pour connaître le fond de la maladie. Ensuite le scanner, sans oublier les médicaments que la personne doit prendre en charge », renchérit le médecin. Il a ajouté que les vers bloquaient aussi la croissance physique et mentale d’un enfant.
À part la cysticercose, un des vers très courants à Madagascar et qui, d'après les études du ministère de la Santé, est présent dans 98 districts sur les 119 existants est la filariose (maladie due à une filaire, ver dans les régions chaudes ayant la forme d'un fil, et qui vit en parasite de certains vertébrés). Elle est contagieuse par la piqûre de moustique et elle entraîne le gonflement des mains, des pieds et même des seins pour les femmes. Durant cette semaine, le ministère de la Santé a organisé une distribution gratuite de vermifuge (pour les enfants en âge d'étudier et les adultes) contre la bilharziose, la filariose, les vers intestinaux, le taenia et les puces chiques. Cette année, l'objectif est d'atteindre un taux de 85 % dans la prise de vermifuge.
Michella Raharisoa
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