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lundi 12 septembre 2011

Succession de Nadine Ramaroson: Une entreprise difficile …

Depuis la disparition de Nadine Ramaroson, des rumeurs circulaient sur un hypothétique remaniement ministériel voire gouvernementale pour à la fois désigner le successeur de la défunte ministre, mais aussi pour dégager les ministres jugés incompétents. La rencontre entre le Premier ministre Vital et une délégation de Jeune Chambre Internationale (JCI) a permis aux journalistes d’interroger le locataire de Mahazoarivo sur ces rumeurs. Et le général de Brigade de remarquer que le ministère de la Population vient d’être rattaché à la primature, d’autant plus que le secrétaire général dudit ministère est toujours opérationnel.
Le général Vital a indiqué qu’il serait difficile, voire impossible, de trouver un successeur à une dame de la trempe de Nadine Ramaroson. Et d’avouer que le pouvoir transitoire n’a pas encore entrepris des démarches en vue de trouver un successeur à la dame de cœur. En tout cas, le Premier ministre a été formel : « je ne pense pas qu’il y aura de remaniement, il y a plutôt un aménagement un sein du gouvernement ».
Par ailleurs, le Premier ministre a présidé un Conseil de gouvernement exceptionnel pour examiner et répartir les tâches relatives à l’organisation de la cérémonie de signature de la feuille de route, le 16 septembre prochain, et aux actions sociales.

Surveillance des pêches : Les patrouilleurs français et malgache en escale à la Réunion


La semaine prochaine, les patrouilleurs français et malgache feront escale à la Réunion dans le cadre de la 28ème mission régionale de police des pêches.

Surveillance des pêches : Les patrouilleurs français et malgache en escale à la Réunion

Les patrouilleurs français et malgache de surveillance des pêches feront escale à La Réunion la semaine prochaine dans le cadre de la 28ème mission régionale de surveillance des pêches menée dans le Sud-Ouest de l’océan Indien. A cette occasion, la Commission de l’Océan Indien (COI) et la Préfecture de La Réunion ont prévu un briefing opérationnel pour la suite de cette mission. 

La 28ème mission régionale de surveillance des pêches menée dans le Sud-Ouest de l’océan Indien depuis le 27 août dernier par les patrouilleurs français, Osiris, et malgache, Atsantsa, prend toute sa dimension lorsque l’on sait qu’ils parcourront ensemble plus de 17.000 kilomètres au cours de ces opérations, soit près d’un demi- tour du monde. 

5 Etats de la COI pour 5 millions de km2 

Ils surveilleront les activités de pêches maritimes, sous le contrôle opérationnel successif des différents centres de surveillance des pêches de la région. Un 3ème patrouilleur engagé en mission nationale seychelloise (Seychelles Fishing Authority) complète le dispositif durant cette période. 

Cette mission permet aux 5 Etats de la COI de s’approprier davantage leurs espaces maritimes, qui couvrent une surface totale de 5 millions de km², soit deux fois la mer Méditerranée. Le dispositif régional de surveillance, en vigueur depuis 2007, permet de lutter contre la pêche illégale et de promouvoir une pêche durable et responsable, au bénéfice d’un secteur majeur pour les économies des 5 Etats insulaires. Par leur présence, les patrouilleurs contribuent aussi à sécuriser les espaces maritimes. 

Plus de 100 contrôles au cours des 12 derniers mois 

La mutualisation des moyens et des compétences rend le dispositif plus efficace, plus dissuasif et moins onéreux. Cette surveillance en coopération est un modèle d’intégration régionale, par l’adoption de procédures communes de contrôle et de planification des moyens et des missions.  Les patrouilleurs Osiris et Atsantsa sont parmi les plus actifs de la région. Ils ont arraisonné, à eux seuls, 5 navires en situation illégale et effectué plus de 100 contrôles à la mer au cours des 12 derniers mois. Les patrouilleurs malgache Tendromaso, mauricien Guardian et seychellois Maya Dugong, complètent également ce dispositif régional. 

Le plan régional de surveillance des pêches est financé par les Etats Membres de la COI avec l’appui financier de la Commission Européenne (Direction générale des affaires maritimes et de la pêche) à hauteur de 10 millions d'euros sur la période 2007/2011. Il témoigne de l’engagement fort des Etats membres de la Commission de l’Océan Indien (Comores, France-Réunion, Madagascar, Maurice et Seychelles) dans la lutte contre la pêche illégale. 

Feuille de route : arrivée d’une délégation de la SADC

Une délégation de la SADC est arrivée à Madagascar ce dimanche 11 septembre, alors que la mission ministérielle sera dans la Grande Ile le 14 septembre.

Conduite par le Zambien Sonto Kudjoe, cette mission technique  a été accueillie à l’aéroport par le chef de la diplomatie malgache, Yvette Sylla. Elle  a une mission bien précise : il s’agit d’écouter la partie malgache, en quelque sorte la voix des populations et des acteurs politiques dans le but de les aider à trouver la voie consensuelle de sortie de crise, selon l’ambassadeur d’Afrique du Sud en poste à Antananarivo, Mokghethi Monaisa. Cette première délégation est composée de hauts fonctionnaires. Leonardo Simão en fait aussi partie.

La mission ministérielle de la SADC qui débarquera pour sa part le mercredi 14 septembre sera composée de 14 personnes dont des ministres de la République sud-africaine, de Maurice, de la Tanzanie et de la Zambie.

Par rapport au projet de signature de la feuille de route, on a apprit lors de l’arrivée de la mission de la SADC ce dimanche 11 septembre, qu’il s’agit du document  de Sandton, en somme celui amendé par les chefs d’État,  mais qu’il n’y a pas lieu de polémiquer sur les interprétations du secrétaire exécutif à ce propos.

La mission de la SADC est là pour évaluer la situation et elle va rendre compte auprès de la SADC. Autrement dit, il n’est pas automatiquement question de cérémonie de signature si on devait croire cette mission de la SADC. Toujours est-il que, d’après cette délégation, la décision finale revient toujours aux Malgaches et la SADC ne peut imposer aucune solution au pays.