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jeudi 14 juillet 2011

Madagascar : Seulement 9 millions d'hectares sont couverts de forêts


Madagascar : Seulement 9 millions d'hectares sont couverts de forêts
En outre, 524.700 hectares de forêts ont été enregistrés disparus à Madagascar en 11 ans, dû aux trafics illicites de bois précieux de la grande île et la pratique des cultures sur brûlis, selon le président de l'Association des ingénieurs forestiers de Madagascar, Ndranto Razakamanarina.
"Les paysans riverains ont profité de l'anarchie causée par les trafiquants qui ont pénétré même dans les parcs protégés, pour effectuer des cultures sur brûlis, premiers facteurs de déperdition forestière. La faune est aussi concernée par ces actions de destruction", a dit Ndranto Razakamanarina.
Seulement pour le mois de juin, 732 rondins de bois de rose ont été saisis dans la région de Sava, située au nord-est de Madagascar, six conteneurs à Maurice, et 180 rondins à Taolagnaro, environ 1.200km au sud-est d'Antananarivo, la capitale du pays. Ce chiffre concerne seulement les bois de rose saisis, mais on ne compte plus ceux qui sortent de Madagascar sans incident.
Le ministère de l'Environnement et des Forêt a déjà sorti, l'année dernière, un décret portant sur l'interdiction de l'exploitation illicite des bois de rose et a mis en place récemment un service de contrôle composé des ingénieurs forestiers, des militaires, des polices et des gendarmes, pour assainir et sécuriser ces bois précieux, mais les trafics continuent clandestinement.
Les experts forestiers disent que si des mesures concrètes ne sont pas prises pour empêcher totalement la déforestation, la couverture forestière de Madagascar disparaîtra totalement dans 50 ans.

Programme Alimentaire Mondial: Un concours français de 1 million



le gouvernement français verse une contribution financière de 1 million d’euros (2,8 milliards d’ariary) aux opérations du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) à Madagascar pour la deuxième tranche 2011, ce qui permettra l’achat de plus de 1 500 tonnes de vivres, dont au moins la moitié sera achetée sur le marché intérieur.
Cette contribution s’ajoute à une première tranche de 1,3 million d’euros (environ 3,64 milliards d’ariary) versée au premier semestre de cette année. Ainsi, le montant total de l’aide française de 2,3 Millions d’euros (environ 6,44 milliards d’ariary) reflète un effort exceptionnel en 2011, supérieur aux années précédentes puisque la moyenne annuelle enregistrée depuis 2004 avoisine les 1,35 Million d’euros (environ 3,8 milliards d’ariary).
Grâce à ce financement, le PAM sera en mesure de venir en aide à 52.000 femmes et enfants (femmes enceintes et allaitantes, enfants de moins de deux ans) dans les communes du sud de Madagascar, à travers un programme de complément nutritionnel destiné à prévenir la malnutrition aiguë.
Le PAM pourra également fournir une assistance à 200.000 personnes dans le Sud via des activités de type « Vivres Contre Travail » consistant à construire ou réhabiliter des structures communautaires telles que des pistes, des systèmes de captage d’eau ou des aménagements agricoles. Ces programmes seront menés durant la prochaine période de soudure qui devrait débuter vers le mois d’octobre 2011 et se terminer au premier trimestre 2012.
Malgré les pluies de ces derniers mois, les populations du Sud restent parmi les plus vulnérables du pays, notamment du fait d’importantes difficultés structurelles et de décapitalisations successives récentes. Selon l’Analyse Globale de la Sécurité Alimentaire et de la Nutrition réalisée en 2010 et financée par le PAM, l’UNICEF, le FIDA, le PNUD et la Fondation Bill Gates, plus des deux tiers de la population du Sud souffrent d’insécurité alimentaire contre un peu plus d‘un tiers au niveau national. Dans ce contexte, il est crucial de poursuivre l’appui à ces populations et de renforcer leurs capacités de résilience notamment via des activités à Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) permettant l’aménagement de biens communautaires les aidant à mieux faire face aux sécheresses à venir.
« Les populations du Sud ont beaucoup souffert ces dernières années et leur situation reste très fragile, c’est pourquoi le PAM reste très attentif à la sécurité alimentaire de ces familles particulièrement vulnérables. La France, qui a toujours généreusement contribué ces dernières années aux activités du PAM, apporte aujourd’hui encore un soutien crucial pour que ces populations démunies puissent récupérer des crises passées mais aussi et surtout pour qu’elles puissent mieux faire face aux éventuelles sécheresses à venir.» a indiqué Krystyna Bednarska, Représentante du PAM à Madagascar.
En 2011, le PAM Madagascar prévoit de venir en aide à 851 000 personnes dans le sud, le sud est et dans les quartiers défavorisés des centres urbains.