Cette contribution s’ajoute à une première tranche de 1,3 million d’euros (environ 3,64 milliards d’ariary) versée au premier semestre de cette année. Ainsi, le montant total de l’aide française de 2,3 Millions d’euros (environ 6,44 milliards d’ariary) reflète un effort exceptionnel en 2011, supérieur aux années précédentes puisque la moyenne annuelle enregistrée depuis 2004 avoisine les 1,35 Million d’euros (environ 3,8 milliards d’ariary).
Grâce à ce financement, le PAM sera en mesure de venir en aide à 52.000 femmes et enfants (femmes enceintes et allaitantes, enfants de moins de deux ans) dans les communes du sud de Madagascar, à travers un programme de complément nutritionnel destiné à prévenir la malnutrition aiguë.
Le PAM pourra également fournir une assistance à 200.000 personnes dans le Sud via des activités de type « Vivres Contre Travail » consistant à construire ou réhabiliter des structures communautaires telles que des pistes, des systèmes de captage d’eau ou des aménagements agricoles. Ces programmes seront menés durant la prochaine période de soudure qui devrait débuter vers le mois d’octobre 2011 et se terminer au premier trimestre 2012.
Malgré les pluies de ces derniers mois, les populations du Sud restent parmi les plus vulnérables du pays, notamment du fait d’importantes difficultés structurelles et de décapitalisations successives récentes. Selon l’Analyse Globale de la Sécurité Alimentaire et de la Nutrition réalisée en 2010 et financée par le PAM, l’UNICEF, le FIDA, le PNUD et la Fondation Bill Gates, plus des deux tiers de la population du Sud souffrent d’insécurité alimentaire contre un peu plus d‘un tiers au niveau national. Dans ce contexte, il est crucial de poursuivre l’appui à ces populations et de renforcer leurs capacités de résilience notamment via des activités à Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) permettant l’aménagement de biens communautaires les aidant à mieux faire face aux sécheresses à venir.
« Les populations du Sud ont beaucoup souffert ces dernières années et leur situation reste très fragile, c’est pourquoi le PAM reste très attentif à la sécurité alimentaire de ces familles particulièrement vulnérables. La France, qui a toujours généreusement contribué ces dernières années aux activités du PAM, apporte aujourd’hui encore un soutien crucial pour que ces populations démunies puissent récupérer des crises passées mais aussi et surtout pour qu’elles puissent mieux faire face aux éventuelles sécheresses à venir.» a indiqué Krystyna Bednarska, Représentante du PAM à Madagascar.
En 2011, le PAM Madagascar prévoit de venir en aide à 851 000 personnes dans le sud, le sud est et dans les quartiers défavorisés des centres urbains.
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