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dimanche 31 juillet 2011

La plus grande tour de l’Océan Indien construite à Madagascar

100 mètres, c’est la hauteur finale que mesurera la Tour Orange, actuellement en construction dans une zone industrielle de Antananarives à Madagascar. Cet impressionnant building sera alors le plus haut de l’Océan Indien. 
La plus grande tour de l'Océan Indien construite à Madagascar


Actuellement élevée à 75 mètres, la Tour Orange domine déjà le quartier industriel d’Ankorondrano, à Antananarives dans le Nord-Est de Madagascar. A la fin du chantier, ce bâtiment comptera 30 étages et mesurera une centaine de mètres. La tour s’imposera comme la plus haute de la Grande Ile et de l’ensemble de l’Océan Indien. Articulée sur trois noyaux, dont le central, bâti sur des charpentes métalliques et deux autres en béton. 
 
Du haut du 20 ème étage, la tour offre déjà une vue panoramique sur toute la ville d’Antananarives. En face le palais de la reine Manjakamiadana, d’un côté de la ville les rizières et cabanes et de l’autre le grand supermarché Jumbo Score.
 
Le chantier de cette construction qui utilise des technologies modernes et récentes est assuré par une majorité d’ouvriers malgaches. Pour le Ministre des Travaux Publics et de Météorologie, Alain Razafimbelo, l’érection de la Tour Orange est une grande fierté, d’autant que ce bâtiment attirera de nouveaux investisseurs. 


Madagascar : 550 personnes à héberger pour l’Afrobasket masculin 2011

ANTANANARIVO (Xinhua) - Madagascar va héberger 512 invités officiels pour l'Afrobasket masculin 2011, qui aura lieu du 17 au 28 août à Antananarivo, capitale de Madagascar, a-t-on appris vendredi auprès de la fédération malgache de Basket-ball (FMBB).
Madagascar : 550 personnes à héberger pour l’Afrobasket masculin 2011



Le président de la FMBB, Jean-Michel Ramaroson, a dit que la répartition de l'hébergement des invités sont comme suit. 336 personnes issues de 16 délégations seront hébergées dans les 54 villas du Paon d'or, situé à la périphérie d'Antananarivo.
Les 15 vip de la Fédération internationale de Basket-ball (Fiba) Monde, les 30 VIP du Fiba Afrique et le Comité d'organisation de la Coupe d' Afrique des Nations (Cocan) seront à l'Hôtel Colbert et Carlton tandis que les 20 arbitres à l' Ivotel à Ambohidahy. Les trois derniers hôtels se trouvent au centre ville de la capitale.
Les 30 membres de TV de la société Medialuso, le six membres de délégation du Swiss Timing et les 40 journalistes étrangers qui vont couvrir l'Afrobasket masculin 2011 seront hébergés à l'hôtel Ibis situé au centre ville d'Antananarivo.
La Fédération malgache de Basket-Ball va encore négocier aux concessionnaires de voitures basés dans le pays les 6 cars, 3 minibus et 35 voitures légères pour les déplacements des délégations pendant leur séjour à Madagascar.
Les équipements de compétition, dont les panneaux, le score board et le parterre, sont déjà en route et prévus d'arriver à Madagascar avant le 4 août tandis que 3 000 ballons promotion Fiba et 1 000 spécial Afrobasket arriveront également les mêmes dates. Ces équipements seront installés par les techniciens du Mondo à partir du 6 août.
Le président du FMBB a précisé que le montant du budget d'organisation de l'Afrobasket men 2011 a été estimé à 1.571.054.440 Ariary (1 dollar vaut environ 2000 Ariary), mais grâce à la contribution des partenaires et divers échanges de services, il ne reste que 1.037.422.907 Ariary, dont le 31% vient du sponsoring, 45% du droit de participation des délégations et 10% de la recette des matches. Le ticket d'entrée a été fixé à 3.000 Ariary tandis que le ticket pour l'ouverture et la finale est de 5.000 Ariary.
Il faut noter que l'organisation de l'Afrobasket masculin est la première dans l'histoire de Madagascar, tandis que l’Afrobasket féminin a eu lieu dans cette grande île de l' océan indien du 9 au 18 octobre 2009.


Madagascar : Au moins dix personnes tuées dans un naufrage

Au moins dix personnes ont été tuées depuis mercredi soir dans un naufrage d'une embarcation dans la baie de Saint Augustin, située au sud-ouest de Madagascar, ont rapporté vendredi les médias locaux.
Un bilan provisoire du Centre des Opérations Maritimes, du ministère des Transports, fait état de dix corps retrouvés, dont un ressortissant français, et six portés disparus dans la mer et sept rescapés, dont six hommes et une femme.
Le drame a eu lieu mercredi soir quand une embarcation, avec 23 passagers à bord, transportait des marchandises, dont des sacs de riz et des matériaux de construction, a coulé dans une embouchure liant la fleuve d'Onilahy et le canal de Mozambique.
La vedette a quitté le port de Toliara mercredi vers 16 h 00 heure locale pour joindre Soalary, une commune rurale dans la baie Saint Augustin, au sud-ouest de Madagascar, lorsqu'elle a eu le naufrage.
La raison de l'accident aurait été une surcharge car la fiche technique de la vedette indique qu'elle ne peut transporter plus de huit personnes avec sa taille environ 4,5 mètres et son moteur hors bord de 25 chevaux, alors qu'elle a transporté plus.
Aucune autre information n'est disponible et le ministère des Transport continue l'opération de sauvetage avec les autorités locales.

Trafic illégal: saisie de près de 200 tortues menacées à Madagascar

La police malgache a arrêté lundi deux hommes qui essayaient de faire sortir clandestinement du pays 196 tortues appartenant à des espèces menacées parmi les plus rares au monde, a rapporté jeudi l'ONG Traffic, qui surveille le trafic des animaux sauvages.

Selon un communiqué de l'ONG reçu à Paris, les 26 tortues à soc (Astrochelys yniphora) figurant dans cette saisie représentent un vingtième environ de l'ensemble de la population estimée de cette espèce considérée comme proche de l'extinction.

Les autres tortues saisies par la police malgache sont 169 tortues radiées et une tortue araignée, a précisé Traffic dans ce communiqué.

La police a découvert les animaux dans une boîte et trois grands sacs sur le tarmac de l'aéroport d'Antananarivo, quelques instants avant que cette cargaison ne soit embarquée clandestinement pour rejoindre, après plusieurs escales, Jakarta, en Indonésie, a-t-elle rapporté.

Dans le cas d'espèces rares et de valeur comme celles-ci, elles auraient certainement été destinées aux animaleries en Asie, a indiqué Richard Thomas, en charge de la communication pour Traffic.

Les trois espèces de tortues concernées sont classées comme en danger critique d'extinction, le dernier stade avant l'extinction à l'état sauvage, dans la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), l'inventaire de référence des espèces menacées.

La population des tortues à soc, d'une taille d'environ 40 cm et d'un poids de 10 kg en moyenne, est estimée entre 440 et 770 dans le monde, selon l'UICN, qui indique que le trafic illégal à destination des animaleries est l'une des causes majeures contribuant à son déclin.

Centre Akamasoa-Andralanitra 6500 élèves coupés de vivres

Le père Pedro s’occupe de toute une population d’enfants (Photo Sergio Maryl)

Personne n'est épargnée par les conséquences de la crise politique que traverse Madagascar actuellement. Même les enfants dans des centres d'aide les subissent.
Le père Pedro Opeka, fondateur du centre Akamasoa d'Andralanitra, fait appel au sens de la responsabilité des bailleurs de fonds, notamment l'Union européenne (UE) suite au gel de financement de cantine scolaire pour les élèves d'école primaire du centre. « Les enfants défavorisés ne doivent pas être bafoués à cause d'une question politique », a t-il lancé, hier.
Ainsi, 6 500 élèves dépendant de l'aide de l'UE sont actuellement touchés de plein fouet par cette décision. « Les élèves des écoles primaires du centre Akamasoa sont parmi les meilleurs. Notre résultat dans le centre d'Andralanitra a atteint les 100 % cette année. Mais le gel de l'appui alimentaire va mettre en difficulté l'éducation de ces enfants », se plaint le père Pedro Opeka. Ces élèves bénéficient ainsi à midi d'un déjeuner quotidien grâce à cette aide de l'UE. « Cet appui nutritionnel de l'UE pour la cantine scolaire des 6500 élèves a été suspendu depuis avril 2010. Nous avons renouvelé notre demande mais aucune réponse n'a été donnée jusqu'à aujourd'hui », explique Marie Odette Ravaoarivo, une responsable au sein du centre. Le casse-tête demeure, ainsi, quotidien pour le centre depuis le gel de cette aide. « Le père Pedro effectue plusieurs demandes auprès de divers donateurs depuis l'année dernière afin de motiver les enfants à aller à l'école », raconte toujours Marie Odette Ravaoarivo. Au niveau du gouvernement, c'était le ministère de l'Éducation nationale qui a octroyé récemment deux tonnes de riz le 9 juillet, « une quantité nécessaire pour subvenir aux besions de tous les gens du centre durant deux jours », confiait le père Pedro.
Aide suspendue
Depuis « aucun ministère ne s'est manifesté » enchaîne un responsable au sein du centre Akamasoa. Joint par téléphone, aucune réponse officielle n'a été donnée par le responsable au sein de l'UE. Mais la cause pourrait être la suite du gel de toutes coopérations avec l'État malgache et l'UE. « L'appui financier de Akamasoa apporté par l'UE entre dans le cadre du Fonds européen de développement, partenariat entre l'État et l'UE, qui a été suspendu suite au rapport de la commission de l'UE après la crise politique survenue dans la Grande Île », conclut un responsable du centre Akamasoa qui veut rester anonyme.

Madagascar : 65% des tananariviennes ont subi au moins un type de violence

65% des femmes de la ville d'Antananarivo, la capitale malgache, ont subi au moins un type de violence, selon les résultats de l'enquête et entretien individuel effectués par l'Institut de recherche pour le développement (IRD) reçus samedi.
L'enquête a été réalisée sur 400 femmes âgées entre 15 et 62 ans vivant dans la capitale malgache, et 35 % seulement ont déclaré n'avoir jamais enduré une quelconque violence. Parmi ces femmes qui l'ont subi, 45% sont victimes de la violence psychologique dont les menaces d'abandon, les scènes de jalousie ainsi que les chantages.
Divers types de violences ont été recueillis dans l'enquête dont les violences conjugale, psychologique, physique, économique et atteinte à la liberté ainsi que la violence sexuelle.
D'après l'enquête, les facteurs favorisant la violence conjugale dans la capitale se situent surtout dans la différence de revenu au foyer, la différence de religion ainsi que l'adultère et l'alcoolisme du conjoint.
Le niveau d'éducation très faible, l'incapacité de prendre des décisions, les coutumes malgaches du mariage dans le devoir de respecter les maris ainsi que le manque de revenus économiques des femmes en sont également les causes.
En général, la violence physique touchent 5 fois plus les jeunes femmes de 15 à 19 ans et épargne moins celles ayant plus de 50 ans.