VAOVAO TVM MIVANTANA

TVM EN DIRECTE.

VAOVAO

.

.

VAOVAO

mardi 18 décembre 2012

Préparation des élections : le Président de la CENI-T et le Ministre de l'Intérieur à Antsiranana

le Président de la CENI-T et le Ministre de l'Intérieur à Antsiranana
le Président de la CENI-T et le Ministre de l'Intérieur à Antsiranana




Les membres des démembrements de la CENI-T, Commission Electorale Nationale Indépendante pour la Transition doivent être informés des appuis qu'apporteront les districts durant le processus électoral.

C'est dans cet objectif que se tenait au Palais du Faritany d'Antsiranana le regroupement des Chefs de Districts, des membres des Commissions Electorales des Régions SAVA et DIANA et des Commissions Electorales des Districts de la province du 13 et 14 décembre.
Deux fortes délégations menées d’un côté par le Président de la CENI-T, Béatrice Atallah et de l’autre côté par le Ministre de l’Intérieur, Florent Rakotoarisoa se sont rendues à Antsiranana pour ce regroupement au cours duquel les échanges et les discussions portaient sur quatre points : les attributions de la CENI-T et relations de travail entre la CENI-T et le Ministère de l’Intérieur, Administration électorale-Attributions et fonctionnement de la CENI-T, appui des Chefs de Districts dans le cadre du processus électoral et aspects financiers dans les interventions de la CENI-T.
Appui du ministère de l’Intérieur
Pendant 50 ans, c’est le Ministère de l’Intérieur qui a organisé les élections à Madagascar et malgré les critiques se rapportant sur certaines pratiques de ce département qui ont favorisé dans le passé les irrégularités durant le processus électoral, la CENI-T ne peut se passer de sa collaboration dans la préparation des élections surtout sur le plan technique. D’autant plus que de nombreuses attributions du Ministère de l’Intérieur ne peuvent être détachées de l’organisation des élections (délivrance de carte nationale d’identité par exemple) et que les services déconcentrés qui lui sont rattachés sont impliqués dans le processus électoral (les Districts et les Fokontany).
Ces appuis que va apporter le Ministère de l’Intérieur et ses démembrements concernent les domaines de transfert des compétences, l’appui technique, logistique et infrastructurel et la sécurisation des élections. D’après les explications du Directeur Général de l’Aménagement du Territoire au sein du Ministère de l’Intérieur, ces appuis se font pratiquement au niveau des CED (Commission Electorale de District) qui sont  les structures opérationnelles dans l’organisation des élections ; la CER étant la structure de coordination et la CENI-T la structure de décision. Les échanges entre les deux institutions se font donc au niveau local entre le Chef de Région et le président de CER, le Chef de District et le président de CED. Les premiers étant les représentants du Ministère de l’Intérieur et les seconds ceux de la CENI-T.
Le Ministère de l’Intérieur met les Chefs Fokontany à disposition de ces commissions, mais il a été précisé qu’il n’y a pas de rapport de subordination entre les agents électoraux et ces Chefs de quartier. Pour la révision systématique de la liste électorale, les Districts communiquent toutes les informations aux démembrements de la CENI-T, dans le cadre des activités de fiabilisation des listes électorales. Ceux-ci interviennent dans une circonscription électorale et les Districts dans une circonscription administrative territoriale.
Ce sont les Chefs de Districts avec les OMC (Organisme Mixte de Conception) qui mettent en place le plan de sécurisation. Pendant la campagne électorale, tout rassemblement est considéré « réunion publique ». Toute demande de candidat pour la tenue d’une réunion publique électorale est donc étudiée en OMC.
Préparations des élections à Antsiranana
A cinq mois des élections, 391 266 électeurs n’ont pas de carte d’identité nationale dans tout Madagascar. Le Président de la CENI-T a été particulièrement sévère face aux membres des commissions et des Chefs de District d’Antsiranana. Les résultats présentés le 13 décembre ne sont visiblement pas à la hauteur des attentes du Président qui une semaine plus tôt a félicité la province de Fianarantsoa pour sa maîtrise du recensement et qui présente « une nette avance des résultats d’opération de recensement et de saisie informatique des électeurs dans la liste électorale ». Après les cinq provinces, c’est à Antsiranana que le dernier regroupement des démembrements de la CENI-T a eu lieu et les commissions avec leurs centres informatiques ont présenté leurs mises au point de la situation des avancements du recensement. Pour toute la province d’Antsiranana, 539 300 électeurs sont recensés, soit 63,23% de l’objectif à atteindre. 350 017 sont enregistrés dans la base de données du CID et 23 932 ne possèdent pas de carte d’identité nationale. Pour les CIN rejetées par le logiciel, la liste sera transmise aux Districts pour régularisations. Dans le cas où elles ne sont pas effectuées avant l’arrêt définitif de la liste électorale au mois d’avril, seuls les chefs CID peuvent ajouter les noms de leurs titulaires à cette liste.
A l’heure actuelle, le manque de moyens financiers ralentit l’opération « Carte d’Identité Nationale » qu’il incombe aux districts de mettre en œuvre.




Alain Ravainosoa est jugé en appel à Chalon pour le meurtre de Géraldine Page

Alain Ravainosoa, un homme « droit, juste, réglo » pour certains, un « jaloux maladif » pour d’autres. Dessin Christophe Busti
Alain Ravainosoa, un homme « droit, juste, réglo » pour certains, un « jaloux maladif » pour d’autres. Dessin Christophe Busti



Premier jour du procès en appel d’Alain Ravainosoa, hier à Chalon-sur-Saône. Le chauffeur de Divia continue de nier le meurtre de sa maîtresse, Géraldine Page.




«Je ne suis pas responsable de la mort de Géraldine Page. »
La voix est fluette, mais ferme. Alain Ravainosoa reste fidèle à sa ligne de défense et M e Emmanuel Touraille plaidera un acquittement. La voix est ferme lorsqu’il s’agit d’évoquer les aspects les plus sympathiques de la personnalité de l’accusé. Et ils ne manquent pas. Alain Ravainosoa, l’homme à qui le partenaire de tennis « donne le bon Dieu sans confession » ; l’ami « qui a toutes les qualités que l’on cherche chez un ami : droit, juste, réglo, un homme sur qui on peut compter. » Même sa femme, d’une grande dignité, trace de lui le portrait quasi idyllique du « bon mari, bon père, bon frère et bon ami ».

Condamné à 25 ans de prison à Dijon

La voix est fluette mais mollit dès que l’accusé est bousculé. Les mots butent soudain, peinent à sortir, sans que ses origines malgaches n’en soient responsables. L’élocution de l’accusé connaît des fortunes diverses au gré du flux et reflux d’une audience consacrée à sa personnalité. Comme si elle était consciente du danger qui guette à trop se pencher au dedans. « Violent », « jaloux maladif ». Voilà aussi ce que d’autres témoins ont dit à la barre. Et Alain Ravainosoa emberlucoque la cour et les jurés.
Mais le plus grand ennemi de l’homme qui est dans le box est probablement lui-même. Condamné à 25 ans de prison à Dijon, il tente de faire bonne figure. Mais il en fait trop et se pare d’atours qui sont un peu trop clinquants pour lui. Se donne le beau rôle. Il ne reste pas grand chose pour Géraldine. Les larmes ne lui viennent pas à l’évocation de la jeune femme. Elles sortent lorsqu’il parle de sa mère, qui le « chouchoutait » à Madagascar.
Surtout, il y a la relation avec Géraldine, dont il dessine, en creux, les troubles reliefs. Alain Ravainosoa a cloisonné sa vie. Sa femme a expliqué qu’elle se doutait bien, et cela depuis son mariage, qu’elle avait épousé un trousse-chemise. « Mais il a toujours fait passer sa famille avant ses aventures », a-t-elle expliqué. Le couple fonctionnait ainsi. Carole, l’épouse, la mère des trois enfants dont tout le monde admire la bonne éducation. Et puis Géraldine, la maîtresse qu’il a eue pendant quinze ans, qu’il emmenait au McDo et traîner les magasins de sport, sa passion. A lui.
Dans son genre, c’est un homme fidèle. Fidèle et jaloux : c’est le sens de plusieurs témoignages livrés hier à la barre. Il ne fallait pas que d’autres yeux se portent sur la blonde Géraldine, de quinze ans plus jeune que lui. Ils s’étaient rencontrés dans le bus de nuit. Elle est amoureuse. Lui, a souvent varié dans ses déclarations. Dans une audition, il ne l’a considérait que comme une partenaire sexuelle. Mais hier, il a redit tout son amour pour elle. Une relation complexe, y compris pour elle.

Géraldine voulait rompre

Et la voix fluette se fait persifleuse. Géraldine, la jeune Géraldine, avait « bien des défauts ». C’était une libertine, à l’en croire, adepte des jeux sado-masos. Dont l’étranglement. Ce qui explique le drame du 28 janvier 2010.
Les derniers jours de sa vie, Géraldine semblait aux abois, traquée, selon ses collègues et amies. Elle voulait rompre. La veille de sa mort, elle dépose une main courante au commissariat contre Alain, qui, dit-elle, la harcèle. Elle a programmé son déménagement pour le week-end. Le jeudi matin, à 5 heures, on la retrouvait morte dans son appartement de la Toison-d’Or.
















Madagascar : 584.000 tonnes d'ilménite exportées depuis le début de l'année

A travers la compagnie Rio Tinto QIT Madagascar Minerals (QMM) qui exploite l'ilménite à Fort-Dauphin, dans l'extrême sud-est de la Grande Ile, Madagascar a exporté cette année près de 584.000 tonnes d'ilménite, jusqu'à fin novembre.



L'objectif fixé pour cette année est d'exporter plus de 660.000 tonnes, a déclaré Ny Fanja Rakoto­malala, président directeur général de Rio Tinto QMM.  
L'exploitation se déroule au site de Mandena, au nord du Fort- Dauphin sur une superficie de 2.000 ha mais les phases ultérieures se dérouleront à Sainte Luce et Petriky (également au nord de Fort- Dauphin) avec une possibilité d'augmenter la production à 2,2 millions de tonnes par an, a-t-on indiqué. L'ilménite extraite dans la partie sud-est de Madagascar a une teneur en bioxyde de titane de 60%, ce qui lui confère une qualité supérieure à celle de la plupart des autres gisements dans le monde, a-t-on précisé.

Madagascar : La peste inquiète à proximité de Tananarive

Madagascar : La peste inquiète à proximité de Tananarive
Alors que les chaleurs de l'été austral ont élevé les températures et que les pluies de saison ont refait leur apparition, de nombreux foyers d'infection de peste bubonique ont été recensés par les autorités sanitaires de Madagascar, à environ 80 kilomètres de la capitale Tananarive. 

Une situation préoccupante car la propagation des cas déclarés de peste ne cesse de se rapprocher de la plus grande ville du pays. Depuis le début de 2012, 250 personnes ont ainsi contracté la maladie, dont 90 à partir du mois d'octobre. 

Près d'un malade sur cinq infecté par le virus décède. Les spécialistes de la maladie s'inquiètent notamment de la virulence aujourd'hui du bacille de la peste à Madagascar et de l'augmentation du nombre de morts enregistrés. 

L'insalubrité et la promiscuité de certaines habitations au cœur de villages pauvres attirent les rongeurs en nombre (rats noirs)  ainsi que les puces des rats qui véhiculent la maladie.