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mardi 19 juillet 2011

Banque centrale de Madagascar: La succursale de Toamasina en première ligne parmi les 10 agences

« La banque centrale de Toamasina a répondu aux besoins des opérateurs économiques dans son rayon d’action.
Ceci malgré que tous les opérateurs concernés ne maîtrisent pas à fond et à fonds les arcanes de cette banque des banques » a lancé le directeur général de la banque centrale Ratovondrahona Guy Richard au grand port. C’était lors de la célébration du 35ème anniversaire de la banque centrale de Madagascar à Toamasina. En tout cas, « Toute banque centrale est là pour jouer un grand rôle dans la parité des devises » a rajouté le directeur générale de la banque centrale dans son allocution. Particulièrement, la banque centrale à Toamasina peut faire des paiements en masse, des bons de trésors par adjudication a-t-on appris des soixantaines d’employé. Ce qui prouve que les fonctions de la banque centrale sont passées d’un cran par rapport à ses fonctions régaliennes. « L’emplacement de la première succursale de la banque centrale à Toamasina est à l’actuel BFV-SG et notre première émission n’est concrétisé que vers minuit et demi » se rappelle le premier directeur de la banque centrale à Toamasina Ramagalahy Théodore de 1976 à 1979. La septième directeur d’agence actuel n’est autre que dame Dewa Ramjee soutenu par la soixantaine d’employés. Ainsi «  la banque centrale à Toamasina est plus importante en opérations et en émissions monétaires par rapport aux dix autres agences de la banque centrale » a certifié Ratovondrahona Guy Richard directeur de l’agence de 1980 à 1986. Au cour du premier semestre de cette année, le volume d’émissions a atteint le total de l’année 2006 avec 69 milliard d’Ariary. En tout, fort de ces expériences pendant ces 35 années de gestion monétaire dans la province de Toamasina, la banque centrale de Madagascar à Toamasina est loin de mettre les clés sous le paillasson. D’ailleurs, elle reste le premier transitaire des nouveaux billets de banque au quai du grand port.

Madagascar : 100.000 emplois à créer d'ici cinq ans dans le secteur textile

 Madagascar projette de créer 100.000 emplois dans le secteur textile d'ici cinq ans en partenariat avec le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), a-t-on appris mardi auprès du ministère de l'Economie et de l'Industrie.

Selon le ministre de l'Economie et de l'Industrie, Pierrot Rajaonarivelo, un protocole d'accord a été signé lundi entre lui et le président du GEFP, Charles Giblain, pour créer 200 000 emplois en 2016 contre 100 000 recensés actuellement.


En effet, les entreprises franches sont en difficulté pendant la crise politique qui a débuté en décembre 2008 à Madagascar.
A cause du changement brusque du pouvoir dans le pays en mars 2009, les Etats-Unis ont suspendu en décembre 2009 l'adhésion de Madagascar à son programme African Growth and Opportunity Act (Agoa), grâce auquel la grande île a exporté ses produits textiles vers les Etats-Unis avec franchises. La condition d'éligibilité à l'Agoa est la bonne gouvernance et la stabilité politique du pays.
Par conséquent, l'exportation malgache en matière de produit textile, qui comptait 211 millions de dollars en 2009, a chuté à 54 millions seulement en 2010. La Banque mondiale a montré dans ses statistiques que 42% des recettes d'exportations de tous les pays exportateurs textiles de l'océan Indien sont engendrées par les industries malgaches avant l'Agoa, mais l'apport de Madagascar a diminué jusqu'à moins de 10% après l'Agoa.
En outre, la suspension de l'Agoa a forcé une centaine d'entreprises franches et industries textiles malgaches à fermer leur porte et a fait perdre près de 25 000 emplois directs.
"Nous avons une capacité de production de 750 000 pièces par mois. Mais nous avons dû réduit de 2 500 à 2 200 le nombre de nos personnels à cause da la crise. Nous ne produisons plus qu'environ 400 000 pièces actuellement", a dit Don Distor, chef de marchandise auprès d'une entreprise de fabrication de vêtements, Kam Hing Madagascar S.A.R.L.
"Nous continuons d'exporter nos produits aux Etats-Unis, mais nous payons 20% de taxes depuis la suspension de l'Agoa", a-t-il ajouté.
La présidente du Textile Mada Group, Sandrine Duglat, a indiqué que 85% des exportations malgaches en matière de produits textiles sont envoyés vers l'Europe,  15% vers l'Afrique du sud, et le pays est en train de concrétiser son exportation vers l'Europe de l'Est pour résoudre l'impact de la suspension de l'Agoa.

Bois de rose Des noms sont révélés par le ministre de la Communication


Le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason a effectué ce dimanche 17 juillet 2011 à la visite de trois (3) sites de séquestration des bois de rose saisis dans la Région Atsinanana. Apparemment cette initiative ferait suite à la déclaration du président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, relative à la lutte contre le trafic de bois de rose. Ainsi, le ministre de la Communication a visité trois sites, à savoir le siège de la Direction régionale de l’environnement et des forêts (DREF) Atsinanana à Tanambao I, le 2ème régiment du Génie, et un site privé sis à Mangarano I, où sont séquestrés les bois de rose saisis dans la Région Atsinanana. La mission consistait à faire un état des lieux et l’inventaire pour ensuite présenter un rapport au gouvernement et à la population selon le communiqué diffusé par le ministère en question.
Les résultats de cette visite sont présentés par le ministère de la Communication, dans le tableau ci-dessous et dans lequel est livré à la population, des noms des auteurs de ce trafic illégal qui seraient donc les « fahavalom-pirenena » et « mpivarotra harem-pirenena » - avec les conséquences que cela peut engendrer pour leur intégrité et leur réputation ; car jusqu’à présent nul ne sait s’ils ont déjà été condamnés ou non. Toujours est-il que leur nom est livré à l’appréciation populaire. Par ailleurs, certains lots sont déclarés auteurs inconnus. Est-ce que ces auteurs inconnus sont introuvables ou intouchables ?
Inventaires des bois de rose saisis et séquestrés dans la Région Atsinanana (Situation Juillet 2011)
Date inventaireAuteursBateauRondins (pièces)Provenance
10 octobre 2009Rabenandrasana EddieM/S LEA1 445Vohémar
21 novembre 2009inconnu174
12 mai 2010inconnuLa victoire52Foulpointe
28 avril 2010inconnuBaleine VI17Brickaville
07 juillet 2010Renauds2 camions112Soanierana Ivongo
03 septembre 2010inconnu04 containers425Antananarivo
08 novembre 2010ALEKAIDAScamion59Antsapanana
12 novembre 2010ALISON Armand04 pirogues88Anivorano Est
31 décembre 2010Rasolofoharisoadépôt268inconnue
22 janvier 2011inconnu70inconnue
25 janvier 2011inconnuAndrafeta60inconnue
28 janvier 2011Jean JacquesFoulpointe23Foulpointe
03 mars 2011RAVELOSON JulienMagasin196inconnue
TOTAL3 187
Le ministre de la Communication a souligné que son département effectuera des visites dans d’autres Régions afin d’identifier et de communiquer publiquement les stocks de bois de rose existants dans toute l’île avant de lancer un appel d’offre international pour leurs mises en vente.

Réforme foncière: 30 millions d’euros investis depuis 2005


30 millions d’euros ou 84 milliards Ar ont été investis dans la réforme foncière enclenchée depuis 2005 si l’on se réfère aux données du rapport d’activités du Programme national foncier (PNF) pour 2010. Notons que le projet MCA financé par le gouvernement américain était le principal bailleur de fonds de cette réforme. Il faut seulement rappeler qu’à la suite de la crise politique à Madagascar, il a clôturé ce projet plutôt que prévu. Seulement, cette clôture n’a fait l’objet d’aucun rapport ou d’un document officiel de clôture. Il faut aussi remarquer que le projet MCA s’est empressé à inciter des communes à mettre en place un guichet foncier sans qu’une étude préalable et approfondie ne soit menée. Résultat : il n’était pas rare de voir des guichets vivoter ou rester portes closes. Dans son rapport, le PNF précise : « Les modes opérationnels des dispositifs de gestion foncière décentralisée ont été trop souvent imposés de façon homogène, dans une logique de projet, devant répondre à des objectifs quantitatifs et de respect de calendrier peu compatibles avec la prise en compte des contextes locaux ». C’est pour cette raison que le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation a voulu cadrer le problème en mettant récemment en place des procédures pour créer un guichet foncier.

En effet, des communes ne ressentaient pas le besoin d’en avoir un pour plusieurs raisons. Parmi celles-ci, l’on peut noter l’incapacité financière des usagers à payer le prix juste pour que le guichet foncier fonctionne comme un service normal de la commune. Car il faut souligner que le guichet foncier est un service à part entière de la commune. Si le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation apporte sa contribution, c’est seulement via la subvention versée annuellement aux communes. Etant donné les difficultés traversées par certaines communes, le ministère a autorisé d’y prélever les frais de fonctionnement des guichets fonciers. Ces structures ont comme mission de rendre effective la décentralisation de la gestion foncière en délivrant des certificats fonciers sur les terrains privés non titrés mais valorisés. Il arrive pourtant que pressées par des bailleurs de fonds et les organismes qui ont travaillé avec eux, des communes ont créé un guichet sans pour autant disposer de suffisamment de terrains privés non titrés. Ce problème s’est rencontré chez des communes périphériques de grandes localités. Il n’autorise pas la pérennisation de leur guichet, alors que la commune doit y investir.

Le coût de la mise en place d’un guichet foncier varie entre 10 000 à 35 000 dollars, soit entre 20 millions et 70 millions Ar. Il faut aussi noter que seule une poignée d’Institutions de microfinance (IMF) acceptent le certificat foncier comme garantie. Ce document devrait toutefois offrir aux IMF de nouvelles opportunités en matière de prêts. En effet, seuls 5% des certificats fonciers sont contestés au niveau du tribunal selon les données du système judiciaire. Parmi les défis à relever pour la réorientation de la suite de la réforme donc, il y a ce plaidoyer à mener auprès des IMF pour que la réforme foncière réponde effectivement à des questions économiques et de développement.



Ankatso : Nouvelle grogne des étudiants

La liste des boursiers et le calendrier de paiement des bourses d'études sont affichés depuis hier pour la faculté « DEGS », mais les informations lues sur les tableaux d'affichage n'ont pas été celles attendues par les étudiants.
Et c'est reparti. La grogne monte déjà à Ambohitsaina. Moins de deux mois après le début officiel de l'année universitaire, voilà que les étudiants montent de nouveau au créneau. Motif : les bourses d'études jugées incomplètes, la mise à l'écart des étudiants en quatrième année préparant leur mémoire, et le non remboursement de Ar 10.000 sur les droits d'inscription, promis par le ministère de l'Enseignement Supérieur.
La liste des boursiers de la faculté de droit, d'économie, de gestion et de sociologie (DEGS) ainsi que le calendrier de paiement des bourses d'études, ont été publiés, hier. Seulement, les étudiants qui ont insisté sur le paiement de trois mois de bourses ne semblent pas avoir été entendus puisque les montants prévus d'être payés à partir de demain, d'après le calendrier, ne concernent que les équipements et les bourses pour un seul mois. D'où le mécontentement des étudiants qui ont commencé à exprimer leur colère dès hier après-midi. Les responsables de l'université ont, pourtant déjà annoncé dès le départ que telle sera la situation. Mais les étudiants ne l'entendent pas de cette oreille, puisque d'après leurs affirmations, leurs cours ont déjà débuté dès le mois de mai 2011.« De plus, les étudiants en quatrième année de la faculté DEGS qui préparent leur mémoire ne figurent pas sur la liste des boursiers », déclare le président de l'association pédagogique des étudiants de la Faculté DEGS, Sébastien Andriamanohisoa. Et d'ajouter que « par ailleurs, il n'est fait mention nulle part du remboursement de Ar 10.000 sur les droits d'inscription, promesse faite par le ministère ». Les questions de bourses ne sont pas les uniques objets du courroux de ces étudiants qui ont fermé le portail du campus, hier après-midi. S'y ajoutent le problème de coupure d'électricité qui prive les étudiants des cours tenus dans les amphithéâtres et les salles de cours. Seule la « cathédrale » est alimentée en électricité actuellement.
Dans les autres facultés, aucune liste ni calendrier de paiement des bourses n'est encore publiée, du moins, jusqu'à hier après-midi. Les étudiants prévoient cependant de se joindre aux étudiants de la faculté DEGS qui comptent se retrouver ce matin à Ambohitsaina.

Football - Tournoi inter-ONG

Les gosses des bas-quartiers comme cibles
Le week-end dernier, la 4ème édition du tournoi de football inter-ONG s’est tenue au Stade de Mahamasina. La compétition a vu la participation des équipes des associations Manaode, Graines de bitume, Enda Océan Indien, Domino, Hardi, Centre Eveil, Centre NRJ et Manda. Il s’agit d’ONG œuvrant dans l’éducation des enfants défavorisés issus des bas-quartiers. Les finales dans les différentes catégories à savoir poussin, benjamin, minime, cadet et junior ont été disputées au stade de Mahamasina samedi dernier. Selon les explications de Hery Randrianarisoa, Coordinateur du tournoi, « cette manifestation est financée par le Consulat du Monaco depuis trois ans. L’objectif du tournoi est de transmettre un message aux différentes autorités. Par ailleurs, les cibles de cette manifestation sont les enfants et les jeunes dans les bas-quartiers, afin d’exploiter les talents cachés de ces enfants au sein des ONG ». 
Avant le coup d’envoi de la première finale, les enfants et les jeunes membres de l’association Enda Océan Indien et du Centre NRJ ont proposé un spectacle de cirque en collaboration avec la troupe « Les aléas des possibles », sur le green de Mahamasina. Cela fait déjà huit ans que ces jeunes font des démonstrations de leurs talents mais seulement au sein de leurs centres. « Pour cette année, le nombre des participant est limité à 12 associations seulement parce que notre budget est très limité. Notre prochain objectif est d’élargir le tournoi au niveau régional parce que jusqu’ici, les participants sont des associations siégeant dans la ville d’Antananarivo », a-t-il indiqué. Il est à signaler que le contrat de financement de ces ONG par le Consulat de Monaco et Auteuils Internationale prestataires des ONG prend fin cette année.

Statu quo ou point mort : que dalle


L’Union africaine s’appuie sur les résolutions énoncées par la SADC, cela veut dire ce que cela veut dire ! A moins que cela dise ce que l’on veut qu’on en dise ? Allez savoir, mais telle que dénommée « crise » se présente après les déclarations de l’UA, on peut se demander si les décisions adoptées par la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) donc de l'Union africaine (UA) mettent la Grande île dos au mur, la poussant à ses derniers retranchements ou plutôt l’amènent vers un statu quo.
Pour le pouvoir de transition, la reconnaissance internationale n’est plus une priorité dans l’immédiat. L’organisation des élections, au forceps s’il le faut, devient primordiale afin de mener vers une sortie de crise. La stratégie du militaire qu’est le chef de l’exécutif de la transition est claire : avancer coûte que coûte, à marche forcée qu’importe, poursuivre la feuille de route initiale et au final, mettre la « communauté internationale » devant le fait accompli. Musclée comme démarche mais au moins ça a le mérite de se dépatouiller de ce « point mort » fatidique.
La démarche du militaire a tout pour plaire, car à choisir entre la peste et le choléra, autant s’y engouffrer plutôt que poursuivre les démarches dilatoires de certains qui s’accommodent d’une bisbille stérile entre l’exécutif et les « nommés » de la CT, voire de la CST, à propos d’immunité et autres futilités. Ce sera toujours le petit peuple qui en pâtira en cas d’échec de toute manière.
A défaut de dates avancées, la SEFAFI - Sehatra Fanaraha-maso ny Fiainam-pirenena - s’est « sublimée » en proposant d’organiser les élections législatives avant la fin de cette année, les élections présidentielles dès la fin de la saison des pluies et les communales à renvoyer aux calendes grecques. Du réchauffé à ne pas s’y tromper mais c’est dans le ton du jour actuellement, tout le monde y va de sa petite déclaration du jour… Pour Camille Vital il est clair que  le choix des dates et des scrutins ne pourront être arrêtés qu’après le 31 juillet, date butée supposée du bouclage des listes électorales. Autant se la couler douce jusque-là ! On peut se demander si avec la célérité de traitement de l’examen de CEPE, par analogie, le traitement de la CENI en serait-t-il de même ? Qui oserait  parier là-dessus ?