Les cellules de Tsiafahy sont-elles confortables ? Il se peut bien puis que le Lieutenant-Colonel Charles Andrianasoavina refuse sa liberté provisoire, un cadeau de nouvel an que le régime concocte pour lui. Son frère, Charles Andrianjatovo explique: « Le Cl Charles Andrianasoavina ne veut pas sortir pour laisser derrière lui ses compagnons d’infortune. » Une idée que soutient sa famille, qui suspecte de magouilles de la part du régime. Par ailleurs, l’Officier est toujours disposé à faire son grand déballage sur l’affaire 2009, sans s’être avancé sur une quelconque date. Ses proches suspectent également un désir des tenants du pouvoir à camoufler cette affaire, par tous les moyens. Il est mieux qu’il reste là où il est, ajoute Charles Andrianjatovo, car de cette manière, les autorités demeureront responsables de son sort. Alors que certains détenus comme Fetison Andrianirina remuent ciel et terre pour avoir ce… privilège.
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lundi 3 janvier 2011
Confrontation imminente entre le chef d’état-major et les mutins
La plupart des officiers impliqués dans la mutinerie de la BANI sont repassés devant le doyen des juges d’instruction. Jeudi 30 décembre, ce fut le tour du général Noël Rakotonandrasana, et vendredi 31, celui du lieutenant-colonel Charles Randrianasoavina.
Selon une source proche du dossier, une confrontation entre le chef d’état-major général de l’armée (CEMGAM), le général de brigade Ndriarijaona André, et les personnes arrêtées pourrait se dérouler ce mercredi 5 janvier au palais de Justice à Anosy. Cette confrontation aurait notamment pour but de vérifier les affirmations de certains officiers selon lesquelles un accord avait été trouvé pour mettre en place un « groupe militaire de médiation de l’affaire d’Ivato » (GMMI) qui aurait été chargé d’entreprendre des démarches de médiation auprès des formations militaires en vue d’un dénouement pacifique de cette crise. Mais cette démarche aurait échoué à la suite de l’initiative, prise dit-on en dehors de l’État-major militaire, d’envoyer les Forces d’interventions spéciales (FIS) et la Garde présidentielle partir à l’assaut des mutins.
Brûlis de forêts: Manque d’intervention des autorités
Le système de surveillance satellitaire financé par les USA prouve que la Grande Ile connaît en ce moment même les plus importants brûlis de forêts depuis 10 ans. Même la capitale se couvre de la fumée des feux de brousse pourtant éloignés de plusieurs centaines de kilomètres. Il suffit de survoler Madagascar pour se rendre compte de l’étendue du désastre.
Dans cette situation, Frédéric Debouche, Président de l’ONG Graine de Vie, analyse , notamment, que la pression faite sur les dernières forêts malgaches par les incendiaires est telle qu’aujourd’hui la survie même de ce qu’il reste de forêt primaire est menacée.
Et lui de creuser davantage : Pourquoi une telle folie, comment peut-on continuer à sacrifier sans réactions les dernières ressources vertes de la Grande île. Si le manque d’intervention des autorités malgaches, à tous les niveaux, les rend complices de la situation actuelle et donc responsables vis-à-vis des générations présentes et futures, il s’agit d’un problème critique qui doit concerner chaque malgache car l’enjeu est simple, il s’agit de la survie même de tout un peuple. Comment nourrirez-vous vos enfants et descendants lorsque vos richesses seront envolées en fumée et que la sécheresse, qui sévit déjà dans le sud et commence déjà à sévir à Tana, aura gagné tout le territoire.
Comment arriverez-vous à convaincre les touristes, dont la grande île a tant besoin, de venir encore visiter votre pays, si votre territoire dans son entièreté ressemble à la désolation qui entoure votre capitale.
Comment parviendrez-vous à attirer l’aide internationale, essentielle au développement du pays et de plus en plus liée à la protection de l’environnement, si vous restez incapables de protéger le peu des forêts qu’ils vous restent. »
En outre, dit-il, entre autres, « Il faut que le pouvoir en place démontre son autorité en mettant tous les moyens possibles en œuvre pour faire appliquer la loi et faire interdire définitivement tous les feux de brousse de quelque nature qu’ils soient. Il faut sensibiliser les communautés rurales à la protection de leur environnement. Il faut solliciter la communauté internationale pour obtenir les aides prévues pour les pays en voie de développement ; mais cette aide importante ne vous sera pas allouée si vous ne décidez pas d’abord et fermement d’agir vous-mêmes contre la destruction de votre forêt. Il faut que la communauté religieuse rappelle à tout un chacun que Dieu vous a confié la Grande île et ses merveilles, non pour la réduire en cendre, mais pour la protéger et l’honorer. Il faut revoir le programme de gestion domaniale, en expropriant les terrains privés inutilisés et en les mettant à disposition de la population.
Règlement des litiges sur les Iles Eparses: Dans l'attente d'un pouvoir issu des urnes
Les nationalistes malgaches remettent toujours sur le tapis le problème de souveraineté sur les Iles Eparses, situées dans le canal de Mozambique, opposant Madagascar à la France, qui administre ces îles, depuis les années 1970.La question relative à la résolution de ce problème fait l'objet d'un report annuel sans débat à l'Assemblée générale des Nations Unies, apprend-on. Toutefois, certaines politiques et journalistes étrangers indiquent que la crise malgache qui dure voila presque deux ans est due à l'existence soupçonnée de ressources pétrolières dans la région (Bassas de India, Juan de Nova, Europa et les Glorieuses).
On apprend d'un fonctionnaire international que le dossier "Iles Eparses " pourrait trouver une solution à la Tromelin. Mais, il faudrait qu'il existe un interlocuteur valable et reconnu dans la Grande Ile, c'est-à-dire que l'existence d'un gouvernement issu d'élections crédibles est la condition nécessaire pour la tenue des négociations en vue de résoudre le problèmes des Iles Eparses. Il faudrait donc que la Grande Ile sorte de cette crise politique d'une façon rapide afin que les dossiers en suspens concernant Madagascar sur le plan international soient discutés devant les instances internationales (ONU, Union Africaine, COI,…). A cause de l'importance des intérêts français et malgaches sur ces petites îles, la France pourrait en effet attendre un gouvernement issu des élections pour entamer les négociations dans un souci de stabilité. On ne peut pas, de part et d'autre, risquer de conclure un contrat de gestion de ces îles potentiellement riches qui serait dénoncé par les futurs dirigeants malgaches parce que leur prédécesseur n'est pas légal. Cette dernière option ne ferait qu'amener une tension permanente dans cette zone de l'Océan Indien, d'autant plus que d'autres dossiers du genre oppose la France aux îles Comores.
En effet, les négociations franco - malgaches pourront aboutir à un accord de co-gestion, identique à celle de l'île Tromelin, de cet espace potentiellement riche en ressources halieutiques et où pourraient surgir des puits de pétrole.
Notons que ces petites îles ont été détachées de l'administration malgache à l'indépendance de la Grande Ile, et furent rattachées à la France. Cette dernière a entretenu dans certaines de ces petites îles des unités militaires, approvisionnées tous les six mois, pour sécuriser le périmètre.
Secteur pétrolier - Subvention maintenue
Le contrat de subvention des autorités afin de maintenir les prix des produits pétroliers dans le pays vient d’arriver à son terme la semaine dernière.
Ce qu’on voit auprès des stations de distribution de ces produits, c’est que les prix restent fixes depuis un certain temps ; ce qui amène à conclure que le pouvoir en place vient de renouveler le contrat de subvention ou a déjà renouvelé plus tôt pour maintenir ces niveaux de prix. Le sans plomb 95 reste à 2990 ariary le litre, le gasoil à 2480 ariary auprès des stations Total. Ce qui veut dire encore que dans les mois à venir, la demande en devises d’environ 25 millions US dollars des opérateurs dans ce secteur va toujours être servie directement par les réserves en devises de la Banque centrale. Les autorités pratiquent donc toujours un taux de change fixe pour satisfaire la demande en devises de ces opérateurs au cours de la période afin que l’offre sur le marché de change ne soit pas saturée. Durant un long moment, le pouvoir en place a pu maintenir les prix des carburants dans le pays grâce à la subvention et tout cela, sans trop perturber l’économie nationale et en maîtrisant l’inflation. Il y a quelques jours, les autorités ont affirmé que les réserves en devises restent encore à 800 millions US dollars, presque inchangé par rapport à la même période de l’année dernière. Et cela est encore accompagné d’une légère reprise. On se demande alors comment les réserves en devises de la Banque centrale ont pu rester intactes malgré la fourniture de 25 millions US dollars par mois ? La légère reprise dans le secteur du tourisme est loin d’être suffisante pour expliquer ce niveau quasi-inchangé. Les autorités expliquent que la baisse des importations a fortement contribué à cela, ainsi que la dépréciation limitée de l’économie nationale au cours de l’année 2010. Il faut noter que la balance courante n’a jamais donné un solde excédentaire depuis plusieurs décennies. La situation est peut-être fortement influencée par la politique. Il est difficile d’être explicite à ce sujet pour des raisons différentes mais juste une idée, ce sont les banques primaires qui influencent et gèrent les réserves en devises sur le marché de change ; on pourra deviner maintenant les différentes stratégies et tactiques y afférentes. La grève en Bolivie due à la forte dépréciation de leur monnaie a fait que l’Etat a mis fin à la subvention sur les produits pétroliers. Le pouvoir en place veille à ce que la Grande Ile n’en arrive pas là !
Ce qu’on voit auprès des stations de distribution de ces produits, c’est que les prix restent fixes depuis un certain temps ; ce qui amène à conclure que le pouvoir en place vient de renouveler le contrat de subvention ou a déjà renouvelé plus tôt pour maintenir ces niveaux de prix. Le sans plomb 95 reste à 2990 ariary le litre, le gasoil à 2480 ariary auprès des stations Total. Ce qui veut dire encore que dans les mois à venir, la demande en devises d’environ 25 millions US dollars des opérateurs dans ce secteur va toujours être servie directement par les réserves en devises de la Banque centrale. Les autorités pratiquent donc toujours un taux de change fixe pour satisfaire la demande en devises de ces opérateurs au cours de la période afin que l’offre sur le marché de change ne soit pas saturée. Durant un long moment, le pouvoir en place a pu maintenir les prix des carburants dans le pays grâce à la subvention et tout cela, sans trop perturber l’économie nationale et en maîtrisant l’inflation. Il y a quelques jours, les autorités ont affirmé que les réserves en devises restent encore à 800 millions US dollars, presque inchangé par rapport à la même période de l’année dernière. Et cela est encore accompagné d’une légère reprise. On se demande alors comment les réserves en devises de la Banque centrale ont pu rester intactes malgré la fourniture de 25 millions US dollars par mois ? La légère reprise dans le secteur du tourisme est loin d’être suffisante pour expliquer ce niveau quasi-inchangé. Les autorités expliquent que la baisse des importations a fortement contribué à cela, ainsi que la dépréciation limitée de l’économie nationale au cours de l’année 2010. Il faut noter que la balance courante n’a jamais donné un solde excédentaire depuis plusieurs décennies. La situation est peut-être fortement influencée par la politique. Il est difficile d’être explicite à ce sujet pour des raisons différentes mais juste une idée, ce sont les banques primaires qui influencent et gèrent les réserves en devises sur le marché de change ; on pourra deviner maintenant les différentes stratégies et tactiques y afférentes. La grève en Bolivie due à la forte dépréciation de leur monnaie a fait que l’Etat a mis fin à la subvention sur les produits pétroliers. Le pouvoir en place veille à ce que la Grande Ile n’en arrive pas là !
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