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mardi 31 mai 2011

Travaux publics Les jeunes ingénieurs bloqués



« Les grandes entreprises privées semblent s’en sortir «, selon Bruno Catalan, directeur d’exploitation de Bati-stock
« Les grandes entreprises privées semblent s’en sortir «, selon Bruno Catalan, directeur d’exploitation de Bati-stock
Les entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics ne recrutent plus. Trouver un travail dans ce domaine est devenu difficile pour les jeunes.
Aucun secteur n’est épargné. La restriction du budget de l’État en termes d’investissement a engendré une insuffisance, voire une inexistence de marché concernant le secteur Bâtiment et Travaux Publics. Rares sont ainsi celles qui recrutent, au détriment des jeunes diplômés en BTP. « Trouver un travail est actuellement très difficile. Dans ma promotion, je fais partie des rares diplômés qui ont réussi à en trouver », témoigne Razafindratsimba, un jeune ingénieur. Or, le nombre d’ingénieurs en fonction n’est pas du tout suffisant selon les explications de Pierre Rakotomamonjy, enseignant de l'école Polytechnique de Vontovorona. Pour lui, l’insuffisance des routes et l’aménagement actuel du territoire en est la preuve.
Solides
Actuellement, les activités de la plupart des entreprises se limitent à des travaux de garantie, tel le cas Daiho Corporation. « Le financement est suspendu depuis la crise, nous n’effectuons plus que les travaux de garantie », témoigne Harada Sinzi, représentant de Daiho à Madagascar, lors de la remise de bourses aux étudiants méritants effectuée par la fondation Uroshida, la semaine dernière. D'ailleurs, il a évoqué le souhait de l'entreprise de recruter les jeunes bénéficiaires, mais l'état actuel des choses l'en empêche.
Les jeunes en quête de travail ne peuvent ainsi compter que sur les grandes entreprises privées. Malgré la situation économique du pays, celles-ci semblent continuer à bâtir, comme le reflète les achats effectués auprès des magasins spécialisés dans la construction. Bruno Catalan, Directeur d’exploitation du Bati-stock, révèle que « les achats effectués par les organes étatiques se limitent aux produits de 2nd degré, comme la décoration intérieure. Mais 70% de nos clients,formés d'entreprises professionnelles telles que le projet Ambatovy, continuent de s'appprovisionner en termes de matériel. Elles anticipent probablement la fin de la crise ». Il a toutefois souligné que les petites entreprises surtout ont ressenti les impacts de la crise.

lundi 30 mai 2011

Histoire de Madagascar : la citadelle Merina d’Ambohimarina



La forteresse d'Ambohimarina

Peu de gens connaissent encore le fort d’Ambohimarina, construit par les troupes de Radama 1er dans la première partie du XIXème siècle, et qui se trouve pourtant à peu de distance de la ville..

Un peu d’histoire…
En 1823, le roi Radama 1er envahit le Nord de Madagascar. Le plus puissant souverain de la région, le roi Antankarana Tsialana, pris dans des conflits de souveraineté, est obligé de se soumettre.
Pour assurer leur mainmise sur la région, les Merina créent un poste près de Vohemar, puis, en 1828 ils construisent le fort d’Ambohimarina, au sommet de la Montagne des Français, sur le promontoire qui fait face au Mont Reynaud. Ce fort deviendra le siège du gouvernement d’Antomboko
L’accès au trône de Tsimiaro, qui succède à Tsialana, va ouvrir une période d’affrontements incessants entre les forces merina d’Antomboko et les Antankarana. Ces conflits conduiront Tsimiaro à chercher des alliances étrangères, notamment auprès des Français.
Description d’Ambohimarina
La forteresse d'AmbohimarinaLaissons parler le Dr Guinet qui y fit plusieurs séjours en entre 1853 et 1860 :
«Le fort hova est établi sur une montagne parallèle au morne carré qui sert de point de repère aux navires qui suivent la côte ; il est très élevé, et repose dans une espèce de marne blanche qui fatigue les yeux.
Il est composé d'une triple enceinte comme tous les forts hovas; mais le réduit et placé sous le sommet de la montagne dont on a rendu l'escalade très difficile pour les assiégeants.
Ce fort, défendu naturellement, est néanmoins le plus difficile à gravir de tous ceux que j'ai vus. Il est protégé presque tout autour par des murailles naturelles à pic, et, sauf la crête de la montagne qui présente un chemin plat, on ne peut y arriver que par des rampes très difficiles à franchir.
Du fort, on distingue le port Rigny au nord ; il n'est séparé de la baie d’Ambodivahibe que par une langue de terre d'un demi-mille à sa base. L'échancrure qu'il fait dans les terres forme avec la baie d’Ambodivahibe une presqu'île dans la façade qui regarde la mer au large, à environ 4 milles sur cinq de profondeur.
Du plateau du Fort on voit les montagnes qui forment le côté nord de la baie de Diego-Suarez. Il faut encore 4 heures à un courrier pour se rendre du Fort à la baie des Français à Diego –Suarez.»

(Rapport Guinet du 15 juillet 1853)
La forteresse d'Ambohimarina« Le fort d’Antomboukou, appelé par les hovas Vohimare, est situé sur une montagne de la chaîne d’Antsingy (montagne des français). Il est placé à environ 6 milles du rivage, et à 1500 m environ à l'ouest du morne carré dont il est séparé par une seule vallée ; son attitude, que j'ai mesuré à l'aide d'un baromètre ... m'a donné 450 m au-dessus du niveau de la mer.
Le mot Antsingy veut dire escarpé ; c'est positivement à cause des difficultés et des escarpements dont cette chaîne de montagnes était hérissée que les hovas l'ont choisi pour y bâtir leur fort. Il est établi sur un piton morneux élevé lui-même sur le sommet de la montagne qui sert de base ; sur la façade ouest du mamelon, au-dessous du fort, se trouve une espèce d'esplanade qui a valu à la montagne le nom de Vohimare (montagne plate). C'est sur cette esplanade qu’est établi le village sakalava.
On n’arrive au sommet de la montagne qu'avec des difficultés et beaucoup de fatigue ; il faut, pour y parvenir, suivre la crête des contreforts de la montagne qui servent de route à l'est nord-ouest ; et si on veut se diriger par le Nord , il faut se résigner à passer dans des défilés très dangereux.»

(Rapport Guinet du 23 mars 1864)
«Ce poste d’Ambohimarina […]est un camp hova, perché comme un nid d’aigle au sommet d’une falaise, où l’on ne peut avoir accès que par des échelles, faciles à retirer à l’occasion.» (C.Vray – Mes campagnes, par une femme ).
En fait, le fort est beaucoup moins inaccessible qu’il n’y paraît si l’on en croit le témoignage d’un habitant de Diego Suarez, paru dans l’Illustration de 1890 : «On y accède par une route assez facile qui serpente au milieu du massif de la montagne des Français,[…]mais les Hovas admettent que nous ne connaissons pas d’autre route qu’un sentier suspendu au flanc des précipices et aboutissant à un escarpement où il faut se servir d’une échelle. […]C’est par la route de l’échelle que se font les visites officielles. »
La vie à Ambohimarina
- La population : 
Elle se compose des gouverneurs (qui sont généralement des officiers de haut rang, appartenant parfois à la famille royale de Tananarive) et de leur famille, des fonctionnaires royaux, des officiers et des militaires . Au-dessous se trouvent les andevo (esclaves) ; Près du fort, comme nous l’a dit le Dr Guinet se trouve le village « sakalava ». Le chiffre des habitants d’Ambohimarina a varié selon les époques mais, à certains moments, il a atteint le chiffre de 2000.
- De quoi vivent-ils ?
La forteresse d'AmbohimarinaDans une première période, les militaires merina d’Ambohimarina sont plus ou moins délaissés : en effet cette province lointaine n’a ni intérêt économique ni intérêt stratégique. Le Premier Ministre Rainilaiarivony parle d’une « région pierreuse et inculte». Ils disposent de canons et de fusils mais manquent souvent de munitions.
La majeure partie des ressources d’Antomboka provient des douanes : or, les quelques boutres qui font escale dans la baie d’Ambodivahibe ne rapportent pratiquement rien. Les maigres ressources sont confisquées par les officiers de sorte que les fonctionnaires ne sont pas payés. Ils doivent donc tirer leurs revenus de trafics divers et d’exactions vis-à-vis de la population. Quant aux soldats ils n’ont «même pas de quoi se vêtir» (rapport de 1857).
Pour son approvisionnement, le fort dépend de la région avoisinante : or, les attaques des troupes de Tsimiaro qui mettent le feu aux récoltes acculent la garnison à la famine. Guinet raconte qu’en 1854 la garnison d’Amtomboka fut attaquée par les Antankarana et que, de 700 hommes, il n’en est pas resté 80, plus de 600 ayant été tués ou étant morts de faim.
En temps normal, l’essentiel de leurs ressources en vivres est fourni par les cultures avoisinantes et par des centaines de bœufs …quand ceux-ci ne sont pas capturés par leurs assaillants !
Cependant, l’affrontement avec les français à partir de 1883, puis leur installation à Diego Suarez en 1885 font prendre conscience de l’importance de cette région au gouvernement de la Reine.
Commence alors une seconde période où, sur ordre de Tananarive, les officiers sont appelés à apaiser les tensions avec la population locale.
Des officiers de haut rang sont nommés pour diriger le Nord, on demande la suppression des abus de l’administration : exploitation, escroqueries, taxes excessives, charges , usure…
- La vie quotidienne à Ambohimarina
Elle ressemble, en fait, à la vie dans une petite ville des hauts-plateaux. On y trouve un temple, une école, le palais du gouverneur,des maisons en bois à varangue…
Les officiers et leurs femmes s’habillent comme à la cour de Ranavalona : redingote et canne pour les messieurs, robe blanche pour les dames. « L'intérieur du Fort est assez vaste, et de grandes cases y sont bâties. Sous leur varangue, assises par terre, se tenaient les femmes des officiers, toutes proprement et uniformément habillées de robes blanches.» (Gunst)
On parle de sa province lointaine, on se rend visite, on donne des fêtes, des bals, on enterre ses morts de façon traditionnelle. Dans la demeure du commandant, le «lapa» (palais) les invités sont accueillis dans «une salle énorme où 500 personnes pourraient trouver place» (Rapport du Dr Gunst).
Des bals y sont parfois donnés : «Le commandant donna le signal, et, aussitôt, au son des tambours et des violons, plus de 200 couples se mirent à tourner en tous sens mais d’une façon régulière et avec mesure».(Gunst)
On respecte scrupuleusement les fêtes nationales, notamment la Fête du Bain de la Reine qui donnera lieu à un des plus sérieux différends entre merina et français.
La vie est, bien sûr, moins facile pour les militaires, non payés, qui doivent trouver à se nourrir. Elle l’est encore moins pour les «sakalava» du village, soumis à la corvée, aux réquisitions, et qui – en gros – doivent faire vivre la garnison.
Les relations entre Ambohimarina et Diego Suarez
Tout va changer avec l’installation officielle des français à Diego Suarez.
Les relations avec la population locale :
Pour obtenir la fidélité des populations locales , le gouvernement d’Antomboko va changer sa politique en améliorant la vie de ses sujets et en supprimant les abus comme les réquisitions, l’usure, et d’une façon générale les pratiques dont sont victimes les côtiers. Le Premier Minsitre donne ordre «de bien administrer les sakalava et de ne pas les pressurer».
Mais cette politique va s’avérer inopérante en raison de l’attirance de la ville naissante de Diego Suarez.
En effet, les français, à la recherche de main d’œuvre vont tout faire pour attirer les populations.
Payant des salaires aux ouvriers alors que les merina pratiquent la réquisition, accueillant les esclaves évadés, séduisant les populations par les nouveautés que l’on y trouve (maisons, chemin de fer, richesse en comparaison du dénuement d’Ambohimarina), Antsirane n’a pas de mal à attirer les sujets d’Antomboko.
Le face à face Ambohimarina-Diego Suarez
Il est très tôt matérialisé par la construction du fort de Mahatsinjo (que l’on peut voir encore au-dessus de l’actuel aéroport) : construit par les tirailleurs, faisant face au fort d’Ambohimarina, il est une provocation permanente pour la garnison merina.
En effet, le Gouverneur de Diégo, Froger, ne cesse de grignoter des territoires au-delà de la zone qui a été accordée à la France par le traité de 1885. Mahatsinjo, domine ainsi le poste de douane merina d’Antanamitarana qui formait la limite du territoire concédé. Mais l’insuffisance des moyens de la garnison merina la contraint à accepter ce qu’elle ne peut empêcher.
Les incidents sont donc fréquents. Un des plus célèbres se produit lorsque le Gouverneur Froger, invité à la fête de la Reine en 1891 se voit obligé de grimper aux échelles de la falaise alors qu’il sait qu’un bon chemin lui permettrait de se rendre à cheval à Ambohimarina . Considérant qu’il s’agit d’une «insulte à la France» il porte plainte auprès du Résident Général.
Cependant, il semble que les relations entre les merina et les français ne soient pas toujours aussi mauvaises et que des relations sociales se soient établies entre eux : «Ce matin, nous avons donc vu arriver à Diégo, portées en fitacon, les femmes de ces officiers (merina).
Le gouverneur les a pilotées toute la journée, reçues à déjeuner, logées au gouvernement, puis, finalement, conduites au bateau et recommandées chaudement au commandant»
 (C.Vray )
Cependant, le fort d’Ambohimarina reste pour les français un lieu mystérieux : «Des légendes assez bizarres courent sur cet endroit qu’on prétend en communication avec l’intérieur de l’île par de longs couloirs souterrains qui conduiraient directement à Tananarive…» (C.Vray) ;
La détérioration des relations et la marche à la guerre
A partir de 1886 les relations vont prendre un tour plus agressif.
D’abord en raison de l’attitude expansionniste et de la mauvaise volonté du gouverneur de Diego Suarez, Froger , qui entraîne des incidents diplomatiques et militaires.
En réponse, les merina tentent de multiplier leurs postes de douane, puis, à partir de 1892, leurs postes militaires.
La situation devient alors de plus en plus tendue : le fort d’Ambohimarina est sur le qui-vive et les français renforcent la surveillance dans leurs postes militaires. En 1893 les Merina forment un blocus destiné à intercepter l’approvisionnement de Diego Suarez.
En 1894, la garnison d’Ambohimarina est renforcée. Les Merina installent un camp à Mahagaga et une batterie près du Point 6.
Antsirana se met alors sur pied de guerre, l’usine d’Antongombato est dotée de canons et les colons sont armés ou évacués sur Diego Suarez.
Le 20 décembre 1894 la Colonie de Diego Suarez est déclarée en état de siège.
Dans la nuit du 23 au 24 décembre les merina attaquent le poste de Mahatsinjoarivo mais ils sont repoussés.
Dans la nuit du 11 au 12 avril 1895, 3 compagnies d’infanterie de marine, une section d’artillerie et un bataillon de volontaires de La réunion attaquent le fort d’Ambohimarina qu’ils enlèvent à l’aube.
Les français s’emparent de ce que les merina ont laissé derrière eux : «un butin considérable» selon certains, «peu de choses» selon d’autres…
Deux des drapeaux merina saisis à Ambohimarina furent envoyés au maire de Saint-Denis par les Réunionnais ayant participé à l’attaque.
■S.Reutt - Ass. Ambre

Les deux visages de l'Afrique Cenamor cadres pour photos Madagascar et le Malawi en collaboration avec Isabel Caamaño


Luis P. Ferreiro | A CoruñaA l'intérieur du cercle de cache Grela Une boutique Smiles Gallery, située dans un entrepôt dans les années 40, où les meubles vintage matches de l'art et la photographie. Les hôtes locaux de l'exposition, vendredi dernier, la beauté africaine, un autre regard, un autre monde, dans lequel le photographe Mark Cenamor décrit son expérience au Malawi et à Madagascar, avec quelques images prises par Isabel Caamaño."Les photos sont à partir de 2008 et 2009. Nous étions au Malawi pour faire un documentaire avec le Live ONG Afrique, la vie d'un volontaire Corogne qui y travaillent », explique Cenamor. A Madagascar, nous étions sur un voyage d'agrément, mais avec l'intention de prendre des photos pour une exposition. Les premières images sont beaucoup plus sévères que celles de Madagascar, qui sont principalement des paysages. "Le Malawi a été la première expérience en Afrique sub-saharienne pour les deux artistes, et la situation ils se trouvaient a été très différente de la vue que nous avons en Europe dans ces pays: «Il ya ces images de l'Ethiopie il ya vingt ans avec des enfants au ventre gonflé par la faim. Il est plus difficile maintenant, parce que vous rencontrez des gens comme vous et moi, mais tout le monde a le paludisme ou le sida. Et il est difficile de croire qu'il est probable que la moitié des personnes que nous avons rencontrés là-bas, est maintenant mort. "Des images enregistrées y Cenamor Caamaño, choisissez l'une de son contenu symbolique. «Nous avons été coopérant avec un hangar où il y avait un immense tableau d'un Christ sur la croix, et nous voilà apprendre aux gens à utiliser des préservatifs», se souvient le photographe. Et à l'extérieur a été un groupe d'une vingtaine d'enfants qui jouent, inconscients du problème de ses parents et sa propre maladie. "La deuxième partie de la beauté de l'Afrique, centrée sur l'île de Madagascar, a un ton amical: «C'est une autre chose. Reste le tiers monde, mais ils ont un autre niveau. Par exemple, au Malawi seulement deux routes, tandis qu'à Madagascar, presque tout est ouvert. "Ce bloc se compose essentiellement d'aménagement paysager et des motifs de la tradition locale. Cenamor a été particulièrement impressionné par l'appel de la jungle train, qui se déroule intérieur des terres vers la côte, et dans laquelle les indigènes transporter tous types de biens, vivant ou mort, et un cimetière d'une grande importance pour le folklore local. "Nous sommes allés à une île qui est censé être enterré le pirate William Kidd. Selon la légende, qui était si sanguinaire qu'il fut enterré debout, il ne pouvait pas se reposer après la mort, et dit aussi son trésor encore enfoui à Madagascar. La plus grande exposition de photo est l'entrée du cimetière, qui montre un bateau amarré. "

Andry Rajoelina durcit sa position


MADAGASCAR. Le festival de Santabary a été une occasion pour Andry Rajoelina de s'exprimer sur la situation politique actuelle, notamment sur la mise en oeuvre de la feuille de route, objet de la tenue du sommet de Gaborone. Pour lui, que ce sommet aboutisse ou non à la signature, le processus se poursuivra.

Le président de la Transition prévient les éventuelles modifications du déroulement du sommet de Gaborone. Selon lui, le sommet de Gaborone ne devrait pas être un obstacle à la mise en oeuvre de la feuille de route. «Le sommet de Gaborone devrait être la suite logique du paraphe de la feuille de route et devrait aboutir à sa signature définitive. Que cela ne soit pas changé. Nous estimons que ce sommet ne doit plus servir à des négociations. L'article 23 de la feuille de route qui stipule qu' «Aucun acteur politique malgache, partie prenante ou non à la feuille de route ne peut ni ne doit s'arroger un droit de véto à l'exécution de cette feuille de route durant la période de la transition» confirme l'impossibilité de cette éventualité», a-t-il précisé, samedi dernier, dans son discours. 

«Personne ne peut nous forcer» 

Dans ce sens, Andry Rajoelina a martelé qu'aucun pays ne pourra obliger Madagascar dans tel ou tel sens, notamment sur les conditions à pour qu'un chef de l'Etat puisse se porter candidat. «Plusieurs Etats en Afrique ont organisé des élections. Leurs constitutions respectives ne stipulent pas que le chef de l'Etat devrait démissionner de son poste soixante jours avant la date du scrutin. Alors pourquoi obligent-ils Madagascar à le respecter ?», a-t-il fait savoir. 

Lui d'ajouter qu'aucune négociation ne devrait plus se faire au cours de ce sommet du 5 au 8 juin. «Nous avons fait beaucoup de concessions. Nous avons accepté de mettre en oeuvre la feuille de route qui a été proposée par les médiateurs de la Sadc pour que nous puissions sortir de la crise par l'organisation d'élections crédibles. Si certains ne veulent pas participer au processus, qu'ils restent en dehors de la Transition , la nation n'a pas besoin d'eux. Si Gaborone n'aboutit pas, nous poursuivrons notre chemin. Plusieurs Etats nous soutiennent et constatent l'évolution de la situation qui prévaut dans notre pays en dépit du fait que nous soyons sanctionnés», a-t-il insisté avec un ton ferme. 

La position actuelle des dirigeants de la Transition semblent avoir changé. Si, au retour des différents voyages en Afrique, Andry Rajoelina et ses partisans ont déclaré le succès du lobbying qu'ils ont mené dans plusieurs Etats d'Afrique, actuellement, le président de la Transition semble émettre un doute à ce sujet. En effet, les chefs d'Etat des pays d'Afrique auxquels la délégation du président de la Transition a rendu visite ont pris acte de ce travail de lobbying sans pour autant promettre quoi que ce soit. Par ailleurs, le camp adverse pourrait mener la même action pour soutenir sa position. 

Dans l'hypothèse où les recommandations de Gaborone vont à l'encontre de la position de Haute autorité de la Transition et si le régime actuel persiste à poursuivre le processus, la situation de la Grande île pourrait encore stagner. 

dimanche 29 mai 2011

Mirary fety sambatra ho an'ireo reny rehetra

Ho an'i Neny



Ho an'i Neny
Ho an'i Neny nahitako masoandro
Ianao nahatonga ahy ho olona
Na ny alina, na ny antoandro
Tsy nijanona ianao, fa nitolona.
Ho an'i Neny tsy nitandro hasasarana
Izay niankin-drindrina irery
Niandry ahy foana teo am-baravavarana
Tsy mba namela ahy ho very.
Ho an'i Neny fola-damosina
Nampinono, nitrotro, nibaby
Tsy namela ny fiainako hitrosina
Nampianatra ahy mba hitady.
Ho an'i Neny tsy lany fitiavana
Dia ilay fitiavana tsisy takalo
Fon-dReny tsy hita avanavana
Ilay fitiavana tsy mba nimalo.
Ho soa sy ho tian-Janahary
Ianao Reny Tiana, Mamy sy Lalaina
Hifanantitra aminay, tsy harary
Ho salama, tsy ho farofy aina.

Lanto



mercredi 25 mai 2011

la HAT envoie des éclaireurs à Gaborone


La Haute autorité de la transition (HAT) tente d''anticiper la réunion de Gaborone afin de prendre quelques longueurs en envoyant une délégation au siège de la SADC.
Le régime de Transition s'apprête à occuper le terrain aussi bien international que national avant la rencontre au Botswana, entre les parties prenantes (malgaches). Rencontre décidée par  le Sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), vendredi dernier, en Namibie.
La Haute autorité de la transition s'apprête à dépêcher une délégation à Gaborone, siège du bloc économique régional, d’ici la fin de la semaine (probablement jeudi). Cette délégation comprendra entre autres de Norbert Ratsirahonana, conseiller spécial d’Andry Rajoelina, président de la Transition, le ministre des Affaires étrangères, Yvette Sylla, et le  ministre d'État chargé de l'Économie et de l'industrie, Pierrot Rajaonarivelo. Le déplacement a  été confirmé par Harry Laurent Rahajason, ministre de la Communication.
Selon le ministre Rahajason, la délégation aura pour mission de demander des précisions sur les résolutions du récent Sommet de la SADC, et sur  la réunion de Gaborone dont la date n’a pas encore été fixée. Elle effectuera également une action de lobbying au siège même de la SADC (PHOTO).
L'offensive de la HAT ne s'arrête pas aux déplacements à l'étranger. Les membres du gouvernement seront déployés sur l'ensemble du territoire pour « mener des missions d'explications (...) dans le dessein d'informer le peuple », souligne un communiqué du bureau du Premier ministre.
Les ministres qui ont pour mission de préparer les élections (présidentielles et législatives), devront être sur le terrain dès jeudi ou vendredi, après le conseil des ministres qui se tiendra en principe ce mercredi. Pour leur part, les mouvances des trois anciens Présidents (opposition) envisagent elles aussi  l'envoi de délégations à Gaborone avant le rendez-vous décidé par le sommet de la SADC. Sur le terrain, elles poursuivent les rassemblements et ont envoyé à la préfecture de police une demande d'autorisation de manifester dans la capitale.
A noter qu’une dizaine de partis politiques malgaches ont paraphé la feuille de route élaborée par l’émissaire de la SADC. Ce document est toutefois rejeté par l’opposition. Toutes ces formations se seront conviées donc à Gaborone pour trouver une solution malgacho-malgache définitive à la crise politique qui secoue la Grande Ile depuis 2 ans.

la HAT envoie des éclaireurs à Gaborone


La Haute autorité de la transition (HAT) tente d''anticiper la réunion de Gaborone afin de prendre quelques longueurs en envoyant une délégation au siège de la SADC.
Le régime de Transition s'apprête à occuper le terrain aussi bien international que national avant la rencontre au Botswana, entre les parties prenantes (malgaches). Rencontre décidée par  le Sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), vendredi dernier, en Namibie.
La Haute autorité de la transition s'apprête à dépêcher une délégation à Gaborone, siège du bloc économique régional, d’ici la fin de la semaine (probablement jeudi). Cette délégation comprendra entre autres de Norbert Ratsirahonana, conseiller spécial d’Andry Rajoelina, président de la Transition, le ministre des Affaires étrangères, Yvette Sylla, et le  ministre d'État chargé de l'Économie et de l'industrie, Pierrot Rajaonarivelo. Le déplacement a  été confirmé par Harry Laurent Rahajason, ministre de la Communication.
Selon le ministre Rahajason, la délégation aura pour mission de demander des précisions sur les résolutions du récent Sommet de la SADC, et sur  la réunion de Gaborone dont la date n’a pas encore été fixée. Elle effectuera également une action de lobbying au siège même de la SADC (PHOTO).
L'offensive de la HAT ne s'arrête pas aux déplacements à l'étranger. Les membres du gouvernement seront déployés sur l'ensemble du territoire pour « mener des missions d'explications (...) dans le dessein d'informer le peuple », souligne un communiqué du bureau du Premier ministre.
Les ministres qui ont pour mission de préparer les élections (présidentielles et législatives), devront être sur le terrain dès jeudi ou vendredi, après le conseil des ministres qui se tiendra en principe ce mercredi. Pour leur part, les mouvances des trois anciens Présidents (opposition) envisagent elles aussi  l'envoi de délégations à Gaborone avant le rendez-vous décidé par le sommet de la SADC. Sur le terrain, elles poursuivent les rassemblements et ont envoyé à la préfecture de police une demande d'autorisation de manifester dans la capitale.
A noter qu’une dizaine de partis politiques malgaches ont paraphé la feuille de route élaborée par l’émissaire de la SADC. Ce document est toutefois rejeté par l’opposition. Toutes ces formations se seront conviées donc à Gaborone pour trouver une solution malgacho-malgache définitive à la crise politique qui secoue la Grande Ile depuis 2 ans.

Scandale à la brigade criminelle: Dépôt d’une plainte au BIANCO…


Une affaire de corruption pourrait éclater à la brigade criminelle Anosy à cause d’une affaire compliquée autour d’un différend sur un véhicule tout-terrain Santa-Fe.
Le propriétaire qui a obtenu tout les documents judiciaires l’autorisant à garder le véhicule Santa-Fe a été surpris par la décision de la brigade criminelle. Une forte suspicion de corruption pèse sur la brigade criminelle affirme les proches de Benoît Herard. Tout a commencé à la fin du mois dernier, un véhicule tout-terrain appartenant à un réunionnais, non résidant à Madagascar, du nom Benoît Herard (dont le facture d’achat est enregistré par Socimex en son nom) a été saisi par la brigade criminelle sur ordre du directeur de la police judiciaire, à la suite d’une plainte déposée par Patrick Emmanuël (ami du réunionnais). Le véhicule a été saisi malgré les documents judiciaires présentés par le réunionnais et son avocat faisant foi que le client de ce dernier est autorisé à garder le véhicule, mais la brigade criminelle est passé outre des documents judicaires et une enquête a tout de même été ouverte. D’autant plus que pour justifier son geste, la brigade criminelle a voulu poursuivre le réunionnais pour trafic d’armes, et une interdiction de sortie à son encontre a été émise. L’homme a toutefois retrouvé sa liberté. Actuellement, le dossier a eu un autre rebondissement.
Transmis devant le parquet d’Antananarivo, le dossier concernant le différend entre Benoît Herard et Patrick Emmanuël sur le véhicule tout-terrain Santa-Fe (Hyundai) a été classé sans suite par le premier substitut parce que la justice s’est déjà prononcée sur ce dossier. Ce même magistrat, selon l’article 236 de la procédure pénale,  a aussi donné un ordre de restitution du véhicule à son propriétaire Benoît Herard. Mais, grande fut la surprise de ce dernier lorsqu’il a voulu prendre possession du véhicule lundi dernier en apprenant que la voiture a été restituée par la police à Patrick Emmanuël pendant le week-end dernier. On apprend que le dénommé Patrick Emmanuel aurait présenté un autre document judiciaire l’autorisant à prendre possession du véhicule, ce qui est absurde puisqu’un dossier transmis au parquet ne peut pas être traité par deux magistrats différents. Ne sachant plus où se donner de la tête, le réunionnais compte déposer une plainte auprès du BIANCO (Bureau indépendant anti-corruption) en soupçonnant une affaire de corruption derrière cette affaire.
Le DPJ ainsi que d’autres personnes liées à cette affaire, qui pourrait être qualifiée de détournement de bien saisie, pourrait être convoqué au BIANCO pour être entendue dans cette affaire dans les prochains jours. D’autant plus que les responsables de l’enquête policière n’ont pas respecté les décisions de justice alors que la police est censée être la main exécutive de la justice.

Qui veut la peau de Dts-Moov Madagascar?



Ce Vendredi 27/05/2011, au Tribunal d’Anosy (ANTANANARIVO-MDG) M Brice Samsoudine, aka SSDago, aura à répondre des accusations d’ « Insultes et de diffamation » contre son provider Dts-Moov Madagascar.
SSDago ? C’est l’histoire d’un type… ou plutôt d’un «  blogger ». Un parmi d’autres … Ils pullulent sur la toile et l’on y voit de tout. Il y a ces reporters de guerre qui tweetent en direct du front, comme ces ados anorexiques qui exposent leur mal de vivre sans pudeur aucune… et puis…il y a Brice… Geek décomplexé, cadre d’une entreprise d’externalisation et blogueur « internetophage » à ses heures… Etudiant brillant (major de sa promotion) , père de famille comblé, grande gueule déclarée, il s’est fendu d’une tribune assassine où il hurle son « ras-le-bol » de « l’amateurisme » et des pratiques « douteuses » de son Fournisseur d’Accès Internet : Bridage de débit, gestion chaotique d’une situation de crise, hotline invisible…Et il n’y est pas allé avec le dos de la cuiller, tout y est passé : du tarif « exorbitant », aux problèmes de connexion courants (coupures intempestives, baisse de débits inexpliqué, …) en passant par les clauses « ubuesques» d’un contrat qui l’a lié –bon gré , mal gré- pendant 24 mois à un tiers qui aujourd’hui le traine devant les tribunaux.
SSDago ? C’est aussi un problème de « syntaxe ». Pour désigner le responsable des coupures internet enregistrées à Madagascar pendant la première quinzaine du moins de Mars, le blogger a utilisé le mot « merde ». Etait-ce insultant ? Assurément… Mais quand votre FAI qualifie de « mineurs » vos problèmes de connexion et les aléas subséquents alors qu’il ne se gène pas pour prélever le même montant à la fin du mois, il ne faut pas s’étonner si vous vous aventurez à user du registre « familier »…
SSDago ? C’est surtout des problèmes techniques… Celui d’un FAI qui introduit la fibre optique à Madagascar et qui bride la connexion de ses usagers en prétendant que sa bande passante est saturée alors que ses abonnés ne frôlent même pas les 5% de la population totale. Celui des usagers qui paient une connexion beaucoup plus chère qu’en Europe sans pour autant disposer des mêmes avantages (TV , téléphonie illimitée,…).
SSDago ? C’est encore une question de responsabilité. Celle que Brice Samsoudine a choisi d’assumer en se rendant au tribunal vendredi et en reconnaissant la paternité de ses écrits. Celle que Moov se refuse de porter, en acceptant –sans vouloir en prendre la responsabilité –  les insultes et diffamations de toutes sortes sur son forum officiel.
SSDago ? C’est enfin une affaire de liberté.
  1. Celle qui me permet de dire que je méprise l’action de Moov, qui, au lieu de voir en Brice un client insatisfait, y voit une vengeance nauséabonde
  2. Celle qui m’autorise à dire « merde » également quand je ne suis pas satisfait (preuves à l’appui) : de mon fournisseur internet, de téléphonie mobile, ou d’électricité
  3. Celle qui me donne le droit de matérialiser ce que je pense, quand cela est avéré et vérifiable par des faits concerts, combien même cela ne peut pas plaire à tout le monde
  4. Celle qui me permet de m’adresser directement à M Pisal Hamida- PDG de Moov Madagascar et de lui dire :  « Communiquer c’est également savoir écouter, et quand on ne sait pas le faire, on ne peut prétendre à aucune révolution »…
Christian Andriamparany

mardi 24 mai 2011

L'araignée géante de Madagascar au top de 2011



L'araignée Darwin (Caerostris darwini), dotée d'une soie deux fois plus résistante que l'araignée classique, est capable de tisser des toiles de plus de 25 mètres. [Matjaž Kuntner/ASU - RTS]
L'araignée Darwin (Caerostris darwini), dotée d'une soie deux fois plus résistante que l'araignée classique, est capable de tisser des toiles de plus de 25 mètres. [Matjaž Kuntner/ASU - RTS]
Une araignée à la toile ultra-solide, un cafard sauteur, un champignon phosphorescent, une bactérie mangeuse de rouille, une limace surnommée "tyrannosaure": ces créatures figurent dans le top 10 des espèces découvertes en 2011, ont annoncé lundi des chercheurs américains.

Antananarivo Les transporteurs dans la rue



Pourparlers entre les représentants des transporteurs et Alexandre Rabearisoa (à dr.), hier à Mandrimena
Pourparlers entre les représentants des transporteurs et Alexandre Rabearisoa (à dr.), hier à Mandrimena
Les taxis-be d’Andoharanofotsy ont fait grève, hier. Ils contestent l’autorité de la police communale dans l’application des règles.
Ils ont manifesté leur mécontentement. Ils, ce sont les transporteurs d'Andoharanofotsy, F, 137, 172 et 187. L'agissement de certains agents de police municipale, retrait de papier sans explication qu'ils qualifient comme abus de pouvoir, ont provoqué ce mouvement de grève. Ils ont commencé à barrer la route dès cinq heures du matin et ont obligé les autres transporteurs à faire descendre les passagers.
Les différents responsables concernés par le transport urbain n'ont pas tardé à réagir face à ces agissements. Les forces de l'ordre ont dispersé les manifestants à Tanjombato par des tirs en l'air à sept heures. Le retour à la normale n'a eu lieu que vers 14 heures 30.
Un accord
Une réunion de crise a été vite provoquée en vue de trouver une issue consensuelle à ce problème. Pour ce faire, la CUA a mis à la disposition des chauffeurs un bus spécial pour les amener à Andoharanofotsy, lieu de négociation, après le refus des transporteurs de rejoindre Mahamasina. Après une négociation de quatre heures, un accord est trouvé entre la commune urbaine d'Antananarivo (CUA) et les transporteurs reliant la CUA à la commune d'Andoharanofotsy. « Le retrait de papier de taxi be par la police municipale est suspendue », a annoncé hier Alexandre Rabearisoa, directeur de cabinet au sein de la cité des milles. « Cette décision n'enlève pas la responsabilité de l'unité mixte de contrôle (UMC) déjà établie afin de régulariser le transport urbain », ajoute le directeur de cabinet de la CUA. L'UMC, composée de police nationale, de l'union de coopérative de transporteur urbain et suburbain et de la CUA, prend ainsi le relais pour remettre sur le droit chemin les chauffeurs de taxi be. Car le comportement de certains conducteurs de taxi be, ignorant au quotidien le droit des usagers de transport en commun, nécessite une mesure spéciale. L'absence d'un service minimum, durant les manifestations d'hier, constitue un exemple de ce non respect de droit des usagers.
À noter que nombreux sont les usagers qui ont été obligés de faire une marche de plus de cinq kilomètres pour aller au travail ou à l'école, hier. Les gens se plaignent, par ailleurs, du demi-tour de ces chauffeurs le soir et le matin. « Ils effectuent un demi-tour à Tanjombato. Et le matin, certains taxi be s'arrêtent à Tanjombato ou à Soanierana au lieu d'aller à Analakely », se plaint Janette Andriatsaratelo, un fonctionnaire habitant à Andoharanofotsy et travaillant à Analakely.
Vonjy Radasimalala

La savonnerie Fitiavana ferme ses portes


L’industrie du savon en difficulté. La savonnerie Fitiavana de Mahajanga n'a pas tourné depuis maintenant deux mois, expliquant pourquoi les savons Fitiavana se faisaient rares, voire disparus du marché ces derniers temps. La pénurie a engendré une hausse de prix.
« Nous ne trouvons plus le savon Fitiavana en carton sur le marché. Nous achetons donc la pièce à 300 ariary contre 260 ariary auparavant », indique Clarisse, une mère de famille.
L'approvisionnement problématique en matières premières serait le principal motif de cette cession, selon les données d'une source locale et transmises à la direction pour l'appui aux industries. Pour le moment, aucune date de reprise des activités n'a été avancée.
Image de la filière
De leur côté, les ouvriers ont entamé une grève, n'ayant pas été payés durant cette période. « Nous ne savons pas exactement si la société va être de nouveau opérationnelle. Aucun responsable n'est accessible », avance au téléphone un ouvrier sur place. « L'enceinte de l'usine reste clos », continue-t-il.
Selon les industriels, le cas de la savonnerie Fitiavana n'est pas isolé. Une dizaine de société de la même filière subit des difficultés dont la concurrence déloyale et l'invasion massive des produits importés. Des demandes de protection ont été effectuées en vain. « Les industriels ont demandé des mesures de protection, surtout par rapport aux produits qui ne respectent pas les normes, sans avoir gain de cause », affirme un responsable auprès du Syndicat des Industries de Madagascar.
« Cette situation illustre la nécessité de prise de dispositions dans la branche savonnerie, d'autant plus que le savon ne figure pas dans la liste des produits protégés. Il est important de revoir les opportunités offertes dans le cadre d'un marché régional », soutient pour sa part un opérateur de la filière.
Lantoniaina Razafindramiadana

Soins médicaux des fonctionnaires : Prise en charge dites-vous …?


Les fonctionnaires bénéficient d’une prise en charge de l’Etat pour les frais médicaux. C’est-à-dire que l’Etat paye en totalité les frais médicaux de ses agents. Force est cependant de constater que dans la pratique, les fonctionnaires doivent tout d’abord débourser de l’argent pour pouvoir avoir accès aux soins et à leurs familles et par la suite, se faire rembourser par l’Etat, des mois plus tard. Cette démarche est en vigueur depuis plusieurs années déjà. Alors qu’avant les années 80 et 90 se souviennent encore bon nombre de fonctionnaires, ces derniers, munis de leurs fiches de prise en charge, n’avaient qu’à se présenter dans les établissements sanitaires publics ou privés pour pouvoir avoir accès aux soins ainsi que leurs familles sans débourser de l’argent. Si des décennies auparavant, nous acceptons les prises en charge venant de l’administration, sont unanimes à expliquer les responsables des centres médicaux, actuellement, nous sommes dans l’obligation de refuser les prises en charge venant de l’administration car l’administration n’est plus crédible à notre égard.
Santé précaire. Cette attitude récurrente de la part de l’administration qui s’obstine dans la majorité des cas à ne pas vouloir payer à temps, les factures des établissements sanitaires, n’est pas sans porter des préjudices énormes à l’encontre des fonctionnaires bénéficiaires et de leurs familles. Situation d’autant plus préoccupante, quand on sait que près de 60% des fonctionnaires sont à la veille de la retraite et vivent donc dans une santé précaire à cause du poids de l’âge. Ces fonctionnaires affaiblis physiquement et financièrement qui ne sont plus en mesure de débourser périodiquement de l’argent, pour s’acheter une injection, un cachet de médicament que nécessite leur santé pour un traitement à vie. Et dont toute omission, faute d’argent leur est fatale entraînant des séquelles durant toute leur vie, ou pire, passer de vie à trépas. Face à ce paysage sinistre, l’Etat, se doit de réviser sa feuille de route concernant cette prise en charge. Pour que ces prises en charge soient consensuelles et inclusives par toutes les parties prenantes.

lundi 23 mai 2011

Vorombe de Madagascar


La renaissance pour bientôt
Des scientifiques de l’Université Murdoch ont reconstitué virtuellement une espèce surnommée « oiseau-éléphant », grâce à de l’ADN récupéré dans des coquilles d’œufs fossilisés. Certains s'autorisent déjà à rêver que la créature disparue il y a 400 ans environ, et qui fut certainement le plus grand oiseau ayant peuplé la Terre, puisse bientôt être clonée. L’ADN des coquilles d’œufs fossilisés permet de faire de grandes avancées dans les domaines de l’archéologie et de la paléontologie. C’est un matériau résistant qui est fréquemment trouvé près d’autres fossiles partout dans le monde. L’ADN y est préservé car l’oxygène et l’eau n’y pénètrent pas.

Réussite d’extraction d’ADN de coquilles d’œufs 

L’étude des scientifiques de l’Université Murdoch, publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B : Biological Sciences, décrit la première réussite d’extraction d’ADN de coquilles d’œufs. Les chercheurs ont utilisé une technique de pointe, un laser capable de surligner les gènes les plus importants de l’ADN, associé à un colorant vert fluorescent. Ainsi, une image de cet « oiseau-éléphant » (Aepyornis) a pu être reconstituée. Ce dernier, très certainement le plus grand oiseau ayant jamais peuplé la Terre, mesurait trois mètres en moyenne, pour un poids de 500 kilos. Il avait des pattes massives, de puissantes griffes, un long cou et des plumes brillantes. Il était herbivore et malgré son physique impressionnant, ne représentait pas un danger pour l’Homme. Il a vécu sur les terres de Madagascar durant 60 millions d’années environ, avant de s’éteindre probablement au 17ème siècle à cause de la chasse.

mercredi 18 mai 2011

Différend CEEG – Genelec: Un baron de la transition impliqué !

Le différend entre la société Ceeg et la compagnie Genelec comparaîtra devant le parquet de la République du tribunal d’Antananarivo à la fin de cette semaine. La société Ceeg a poursuivi le Genelec de ne pas avoir réglé la facture de matériels destinés à la compagnie nationale JIRAMA.
La compagnie nationale d’eau et électricité a en effet lancé un appel d’offres pour l’achat de matériels d’une valeur de 647 739 600 ariary (3 milliards FMG). C’est la société Genelec qui a obtenu le marché, cette dernière s’est entendu avec une autre société, la Ceeg, qui se chargera de procéder à l’achat desdits matériels à l’étranger d’une valeur de 1,250 milliard FMG.  Lors de la remise des matériels à la société Genelec, toutes les procédures afférentes ont été respectées et la Genelec a réceptionné touts les matériels importés, mais jusqu’à ce jour, la Ceeg n’a jamais été payée par la Genelec. Aussi, la Ceeg a poursuivi cette dernière auprès de la justice malgache suivant le dossier 4870-RP/11.
Par la suite, un mandat d’arrêt a été délivré contre le propriétaire de la Genelec. Ce sont les officiers de la police économique qui ont été chargés de procéder à l’exécution du mandat d’arrêt. Mais, ces policiers n’ont pas pu procéder à l’arrestation du prévenu parce que la voiture et le chauffeur (un officier de police) appartiennent tous à un service, nouvellement créé, sous les ordres du secrétaire général de la présidence, Haja Resampa.
Par ailleurs, des ordres d’en haut lieu (de la présidence de la Transition) auraient été donnés aux officiers de la police économiques de relâcher le propriétaire de la société Genelec, après l’enquête

Maintirano: Grogne des opérateurs !

Certains entrepreneurs de la Région Melaky se plaignent à cause des irrégularités observées dans l’octroi des  contrats de marchés publics dans la ville de Maintirano. Le service de l’Agriculture est visé par les critiques d’autant plus virulentes qu’il s’agit ici d’une question de gros sous. « Cela fait parler les muets, et cela ne date pas d’aujourd’hui, mais se reproduit chaque année. » Selon ces mécontents, les lois sur les marchés publics sont bafouées par les responsables : aucune étude sérieuse n’est faite, et les quantités de matériaux sont gonflés pour pouvoir dégager la « commission de 20% » à verser à des responsables du service. Pas de visite des lieux non plus. « Aucun appel d’offres ! Les marchés sont partagés comme si c’étaient des bonbons ! » Et notre correspondant d’énumérer les travaux en cause : trois barrages hydrauliques situés dans le district de Maintirano, plus précisément à Amboloando, commune Mafaijijo ; Behera, commune Ankisatra et à Ankara, commune Andabotoka. Un bureau à construire pour le même service à Antsalova serait également concerné par ce mode d’octroi de marchés parfaitement illégal.
Les opérateurs écartés à cause de ces magouilles réclament ainsi un audit, pour mettre les choses au clair. Maintirano souffrant d’enclavement chaque année durant de longs mois, la situation géographique de ce district le rend propice à tous les abus. Aux autorités concernées de voir de près ce genre de micmacs, qui fait que le changement n’est jamais qu’un vain mot, à cause d’une impunité des responsables qui semble devenue la règle.

Flambée des prix D’origine extérieure

Si on en croit le Président de la HAT, la Transition n’a pas pu baisser les prix des produits de première nécessité pour des raisons indépendantes de la volonté des dirigeants. « Effectivement, notre objectif est de faire baisser les prix des PPN. Pour y parvenir, il faut savoir que notre bonne volonté ne suffit pas. En effet, cela ne dépend pas uniquement de l’Etat malgache. Nous subissons comme tous les autres pays, l’évolution du cours mondial et vous n’êtes pas sans savoir que nous traversons tous actuellement une crise très profonde », a-t-il en effet soutenu lors d’une récente interview. Prenant l’exemple du riz, Andry Rajoelina a précisé que lorsqu’il a annoncé une baisse de prix de cette denrée stratégique, le cours mondial était à 37 dollars la tonne. D’après lui, actuellement, il est de 460 dollars. « Par conséquent, nous sommes bien obligés de composer avec cette hausse importante. Néanmoins, nous avons pris l’initiative d’affréter deux navires, l’un de 20.000 tonnes et l’autre de 12.500 tonnes ; et aujourd’hui, nous avons pu vendre le riz à 900 ariary le kilo », a avancé l’homme fort de la Transition.

Foi

D’ailleurs, en ce qui concerne la timidité des investissements directs étrangers (IDE), Andry Rajoelina pointe du doigt la persistance de la crise politique. « Si vous avez votre argent à la banque et que vous décidiez d’investir dans un pays, la première chose que vous demanderiez, c’est l’assurance de la stabilité. Comme Madagascar est en pleine transition, notre souhait est que tout rentre dans l’ordre et que les investisseurs puissent venir et affluer dans notre pays », a-t-il expliqué. Il a néanmoins fait savoir que plusieurs projets importants attendent dans les tiroirs. « Une fois que la stabilité sera restaurée par la mise en place des élections, je suis convaincu que ces projets verront le jour et de nombreux investisseurs seront intéressés par notre île », a-t-il prédit.
Les rencontres qu’il a eues avec quelques investisseurs étrangers lors de ses tournées française et turque ont sans doute réconforté cette vision de l’homme fort de la Transition. D’autant que, si l’on en croit sa déclaration, sa motivation principale reste les défis à relever pour sortir Madagascar de la situation socioéconomique difficile dans laquelle il se trouve. « Nous sommes tous sur cette Terre pour réaliser une mission et j’aime personnellement cette mission qui consiste à trouver des solutions à l’ensemble des problèmes qui affectent mon pays. Tout ce que j’entreprends, je le fais avec enthousiasme, avec mon cœur, avec foi et dans un esprit d’excellence », a-t-il notamment conclu.

Guy Willy Razanamasy L’homme de la Convention du 31 octobre s’est éteint



L’homme de la Convention du 31 octobre 1991 n’est plus. Guy Willy Razanamasy est décédé ce mardi 17 mai en fin d’après-midi à l’âge de 84 ans. Ancien maire de la capitale, le pharmacien de métier et de formation était entré dans le champ politique pourrait-on dire par conviction et par patriotisme. Il a été à l’origine des relations et partenariats entre la capitale et la Région Ile de France et a œuvré ainsi à la rénovation des grands artères de la commune urbaine d’Antananarivo, dont les avenues de l’Indépendance à Analakely. Avant d’être le premier magistrat de la capitale, Guy Willy Razanamasy était connu des habitants de Toamasina comme étant un pharmacien qui ne manquait pas d’audace. Il avait vécu le désastre de la ville de Toamasina le mois de décembre 1973 et avait fini par s’installer à Antananarivo où il ouvrait commerce dans le quartier des 67ha.
Mais là où Guy Willy Razanamasy s’était le plus distingué c’est lors des événements de 1991. Alors qu’il avait été élu maire de la capitale en 1989, il avait refusé de réprimer par la force les manifestations des Hery Velona sur la place du 13 mai. Nommé Premier ministre par Didier Ratsiraka le 8 août 1991, il ne parvint cependant pas à dissuader les manifestants de tenir le surlendemain une grande marche sur le palais de Iavoloha, marche qui finit en massacre perpétré par la garde présidentielle. Guy Willy Razanamasy avait alors conçu le processus de résolution de crise et suggéré les travaux du Panorama qui avaient abouti, sans aucune intervention de la communauté internationale, à la fameuse convention du 31 octobre et ouvert la porte à la mise en place de la 3e République. Il réussit alors la résolution de la crise politique entre les Hery Velona et les fédéralistes partisans de Didier Ratsiraka.

Marché de carbone Des obstacles à lever



Les responsables de Voahary Gasy face à la presse, hier
Les responsables de Voahary Gasy face à la presse, hier
Le marché de carbone constitue une véritable source de financement pour le pays. Cependant, des obstacles restent à franchir.
Six millions de dollars par an, la somme que l'Etat pourrait gagner par an dans le crédit carbone, pour les 9 millions d'hectares de forêt selon l'Alliance Voahary Gasy. Cependant, le manque de compétence des organismes malgaches dans les négociations freine l'avancée, et des séances de formation s'avèrent nécessaires. « Jusqu' ici, des entités internationales négocient les crédits carbone pour Madagascar. Aucun organisme malgache n'est recensé dans ce domaine, bien que les propriétaires fonciers soient les premiers bénéficiaires de ce mécanisme », indique Andry Ralamboson Andriamanga, coordinateur national de l'Alliance Voahary gasy.
« Les ressources malgaches doivent être formées sur les techniques de négociations », précise ce responsable.
Efficacité ?
L'inadéquation du cadre juridique par rapport à la réalité constitue également un blocage. La situation des communautés de base ou VOI (Vondron'olona Ifotony) valorisant les forêts sans être propriétaires des terres en constitue un exemple concret. Le développement de ce domaine repose aussi sur la transparence des données concernant le domaine, des projets financés avec le fonds. « Le crédit carbone est un marché porteur de revenus financiers, mais pour contribuer véritablement au développement du pays, il faut que toutes les informations soient transparentes », déclare toujours le coordinateur national. « Il est essentiel de connaître l'organisme de vente, la somme obtenue réellement, les projets qui ont fait l'objet de financement », soutient-il. Selon une source proche du sujet, pour le moment, un seul contrat de vente a été établi entre la forêt Makira et la société DELL.
Si tels sont les apports potentiels du marché de carbone sur les ressources de l'Etat, l'efficacité du système sur la réduction de la pollution reste à vérifier. « Le mécanisme du crédit carbone repose sur le fait que des industries obligées de polluer compensent en finançant un projet de conservation de carbone. Selon l'Alliance panafricaine pour la justice climatique, celui qui pollue paie. L'environnement mondial est un, ce qui est détruit peut être compensé », explique un technicien. « Quant à l'efficacité du système, des analyses ou études n'ont pas encore été réalisées pour confirmer la contribution véritable à la réduction de la pollution », conclut-il.

Budapest Louis Michel tacle la Transition hat



Louis Michel, l’ancien commissaire européen avait visité Madagascar en 2008 (Afp)
Louis Michel, l’ancien commissaire européen avait visité Madagascar en 2008 (Afp)
L'assemblée parlementaire paritaire de l'ACP-UE, par le biais de ses co-présidents, charge la transition à quelques jours du Sommet de la SADC.
La co-présidence de l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique-Caraïbes-Pacifique/ Union européenne (APP) décoche une flèche contre la Transition. Louis Michel, co-président de l'assemblée persiste à rester inflexible contre les dirigeants du régime de la transition.
« J’attends toujours que la communauté internationale mette une pression maximale sur ceux qui, par exemple, ont pris le pouvoir par un coup d’État à Madagascar », a lancé Louis Michel dans son discours d'ouverture de la 21e session Assemblée parlementaire paritaire, lundi, à Budapest, en Hongrie, une assemblée qui discute entre autres des questions relatives à la démocratie et au respect de l'ordre constitutionnel.
L'ancien commissaire européen en charge du Développement et aux aides humanitaires ne rate pas l'occasion pour critiquer le choix d'inviter les dirigeants de la transition lors du Sommet des Pays les moins avancés en Turquie du 9 au 13 mai. « J'ai été surpris, à Istanbul, de trouver M. Rajoelina à la table d'honneur de la conférence sur les pays les moins avancés. Par ce genre d'attitude, on ne fait que créer un précédent non convenable sur le plan éthique », critique-t-il devant une centaine de députés et leurs homologues du parlement européen.
Message relayé
Mardi, Louis Michel, joint par le zambien David Matongo, l'autre co-président de l'Assemblée parlementaire paritaire, revient à la charge pour évoquer la transition dans la Grande île. « Il est impérieux d'avancer une solution définitive de sortie de crise qui passe par la mise en place préalable d'une transition véritablement neutre », soutient-il dans un communiqué cité par l'Agence France presse (AFP).
Le 9 mai, Leonidas Tezapsidis, ambassadeur désigné, chef de la délégation de l’Union européenne, avait insisté sur la nécessité d'un dialogue « entre toutes les parties concernées », en marge de la célébration de la Journée de l’Europe. « Il ne faut pas essayer de raccourcir », avait-il affirmé.
Cette fois-ci, ce sont aux co-présidents de l'assemblée parlementaire paritaire de prendre le relais pour insister sur la nécessité d'une transition véritablement neutre. Et ce, à quelques jours du Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) qui devrait examiner le sort de la Transition.
Interrogée sur ces récentes déclarations, Elia Ravelomanantsoa tente de relativiser la situation. « Celles-ci restent dans la logique de l'article 96 de l'accord de Cotonou [clôturant les consultations avec le régime de transition à la suite d'un changement non-constitutionnel de pouvoir] », observe la présidente de commission relations internationales au Conseil supérieur de la transition. « En tout cas, l'Union européenne avait déjà annoncé qu'elle se rangera derrière la décision de la SADC », rappelle-t-elle, tout en considérant « toute démarche de sanction comme contre-logique ».
Elia Ravelomanantsoa ne souhaite pourtant pas insister sur la polémique autour de la position de Louis Michel, soupçonné, à tort ou à raison, par des dirigeants de la Transition d'être proche de l'ancien président Ravalomanana. « Quel que soit le lobbying personnel supposé ou avéré des uns et des autres, à un moment donné, c'est toujours l'intérêt général qui doit primer », affirme-t-elle. « En tout cas, nous ne pouvons avoir d'élections reconnues que s'il n'y a dès le départ un processus électoral avec la participation de tous, y compris la communauté internationale », conclut-elle.