VAOVAO TVM MIVANTANA

TVM EN DIRECTE.

VAOVAO

.

.

VAOVAO

mardi 9 octobre 2012

Paramédicaux : Le salaire de 76 paramédicaux suspendu


Les paramédicaux ont réuni la presse, hier, pour expliquer les prochaines actions qu’ils mèneront pour revendiquer à nouveau leurs droits.
« Solidarité du vilany vide ». Non, ce n’est pas le titre d’un nouveau téléfilm, mais le slogan de la prochaine manifestation de solidarité des paramédicaux pour revendiquer leurs droits. Car 76 d’entre eux, dont la plupart sont des meneurs syndicaux, ont vu leurs salaires suspendus depuis le mois d’août. Cette manifestation aura donc lieu le 19 octobre prochain, où les paramédicaux effectueront un sit-in dans le parking du ministère de la Santé Publique, et où ils cuisineront dans une marmite vide pour refléter leurs situations, car ils n’ont plus rien à manger. Après cette manifestation peu commune, ils feront un sit-in tous les jours jusqu’à obtenir gain de cause.
Concertation. Selon le gouvernement, suite à la concertation nationale des fonctionnaires, les réunions et résolutions prises au sein du comité ad hoc n’ont plus aucune valeur. Le comité de suivi n’a pas été mis en place, le comité de rédaction non plus. Car suite à cette concertation, il a été dit que pour les paramédicaux stagiaires, la grille indiciaire serait de 3 140. Une grille fort intéressante, mais loin d’être appliquée et applicable. Les paramédicaux sont donc déçus de cette concertation, un problème technique devant être résolu par une solution technique. La situation de grève revient donc au sein des paramédicaux, avec les horaires de grève et de service minimum. « Nous sommes convaincus que la Transition peut faire quelque chose pour nous, mais qu’elle n’a aucune volonté politique pour cela » affirment ainsi ces paramédicaux, prêts pour un nouveau marathon de revendications.

Madagascar - 22 millions d'euros de l'UE en faveur du secteur de la santé des cinq régions vulnérables


L'Union européenne (UE) débloque 22 millions d'euros en faveur du secteur de la santé des cinq régions vulnérables de Madagascar dans le cadre du Programme d'appui aux services sociaux de base (PASSOBA), officiellement lundi à Morondava, dans la région de Menabe (sud-ouest).

Financé par l'UE et mis en oeuvre par l'Unicef, le PASSOBA sera mis en oeuvre dans les régions de Sava, Analanjirofo, Menabe, Atsimo Andrefana, et Anosy.

Le programme permettra la réouverture des centres de santé, l' amélioration de la gestion des structures et la qualité des soins dispensés, et assurera l'apport en médicaments et l' opérationnalisation des fonds d'équité.

Apres quatre années de crise économique et politique, la délivrance des soins de santé de base s'est beaucoup dégradée à Madagascar, où plus de 500 centres de santé de base ont dû être fermés, le système d'approvisionnement des médicaments est fragilisé et le système de protection sociale garanti par les fonds d'équité est faiblement opérationnel.

"Que nous nous retrouvions ici au bout de trois ans avec le sentiment et la satisfaction d'avoir contribué à sauver le système de santé dans les cinq régions les plus vulnérables", a déclaré le représentant de l'Unicef, Steven Lauwerier, lundi à Morondava.

Le chef de la délégation de l'UE, Leonidas Tezapsidis, a affirmé à cette occasion que l'UE avait conscience des difficultés rencontrées par la population malgaches et avait annoncé un appui global de 100 millions d'euros au bénéfice des populations les plus vulnérables.

Selon les chiffres avancés par le ministère de la Santé publique, la mortalité maternelle était de 498 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2010, contre 469 en 2006, alors que l' objectif était de réduire ce taux à 165 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2015.

241 Centres de santé de base étaient fermés en 2009, 189 à la fin 2010 et 73 à la fin 2011, ce qui a contribué à la dégradation rapide des ratios de prise en charge de la population.

La couverture vaccinale a également régressé avec une baisse de la couverture BCG de 95,2% en 2006 à 84,0% en 2010. Plus de 82.000 enfants éligibles (0-11 mois) n'ont pas été vaccinés en 2011.

Création d'entreprises à Madagascar

Des jeunes à la recherche de solution au carrefour des entrepreneurs - Avec les distorsions sur le marché de l'emploi à Madagascar, nombreux sont les jeunes qui se lancent dans la conception de projets productifs. Plusieurs organisations participantes au Carrefour des entrepreneurs ont oeuvré pour aider ces jeunes à réaliser ces projets.

Cet évènement pour la promotion de l'entreprenariat s'est déroulé à l'Alliance française Andavamamba vendredi et samedi dernier. Parmi les visiteurs, les jeunes ont constitué la majorité. « La plupart d'entre eux veulent se lancer dans l'entreprenariat et viennent aux stands pour demander des conseils et appuis à la réalisation de leurs projets.

Nous avons constaté que les idées sont nombreuses et bonnes, mais que le problème de ces jeunes survient, dès la phase de l'élaboration de leurs projets », a affirmé Francka Rahantamanjato, secrétaire général de l'association JAI (Jeunes actifs d'Imeritsiatosika), présent au Carrefour des entrepreneurs. A noter que cette association appuie et accompagne ses jeunes membres dans les démarches de création d'entreprises.

Défavorisée. Ce n'était pas la seule association vouée à cette intention. Le club entrepreneurs étudiants du rendez-vous des entrepreneurs (CEERE) a également attiré l'attention des jeunes voulant se lancer dans l'entreprenariat. A noter que ce club organise une fois par an un concours de mini-projet, et entreprend diverses activités pour intégrer les jeunes dans le milieu réel des affaires. Constitué en mars 2011, le CEERE comprend déjà plus de 200 membres inscrits.

Il faut croire que les jeunes intéressés par l'entreprenariat ne sont pas rares. Pourtant, malgré l'existence de ces entités oeuvrant pour la promotion de l'entreprenariat, les entreprises créées par les jeunes sont peu nombreuses. D'après les jeunes que nous avons interrogés, l'environnement économique actuel ne joue pas en leur faveur. Par ailleurs, certaines grandes sociétés ont également participé au Carrefour des entrepreneurs organisé par la JCI. D'autres ont juste été présentes comme visiteurs.

Judo/ Championnats d’Afrique des jeunes : Deux médailles pour Madagascar


Les championnats d’Afrique des cadets et juniors de judo ont pris fin samedi au Botswana.


Les championnats d’Afrique des cadets et juniors de judo ont pris fin samedi au Botswana.Madagascar qui y était représenté par cinq combattants, a décroché deux médailles dont une en or et une autre en argent. La médaille d’or a été glanée par Andrandraina Rakotobe du club Hakudokan dans la catégorie des moins de 55kg chez les juniors. Quant à la médaille d’argent, elle a été moissonnée par Aïcha Chicas Déborah Isilo, également pensionnaire du club Hakudokan, dans la catégorie des moins de 70 kg chez les cadettes.



Pétanque/ Coupe du monde : Madagascar sans gloire



La coupe du monde de pétanque a connu son épilogue dimanche à Marseille avec le sacre de la France qui a battu en finale la Thaïlande par 13 à 3


La coupe du monde de pétanque a connu son épilogue dimanche à Marseille avec le sacre de la France qui a battu en finale la Thaïlande par 13 à 3. Madagascar, l’un des représentants africains, n’a pas pesé lourd. Composée de Tiana, Coquelet, Mamy et Masaka, la sélection nationale de la grande île est tombée en huitièmes de finale face à la  Belgique sur le score de 13 à 12. Pourtant, les Malgaches avaient entamés la compétition du bon pied en prenant le meilleur successivement sur l'Ukraine 13 à 1 et le Danemark 13 à 3.

Roland Jules Etienne Un cousin de Francisque Ravony candidat à la présidentielle



JPEG - 161.7 ko
Une déclaration d’intention de plus pour la course à la magistrature suprême. Rolland Jules Etienne a déclaré officiellement, le vendredi 5 octobre dernier, à Vohipeno, région Vatovavy Fitovinana, sa candidature à l’élection présidentielle du mercredi 8 mai 2013 à Madagascar. Rolland Jules Etienne a invité les habitants de la ville de Vohipeno au stade municipal, ce vendredi 5 octobre, jour de marché de la commune, pour l’annonce de cette nouvelle. Et une réception a été aussi organisée au château de l’ancien Premier ministre, feu maître Francisque Ravony.
500 personnes y ont été invitées, dont des « ampanjaka » de la région. Trois (3) zébus ont été ainsi abattus pour satisfaire les invités. Le choix du château du premier chef de gouvernement de la troisième République malgache a été justifié par le lien familial qui unit Francisque Ravony et Rolland Jules Etienne, explique ce dernier à la presse. Jules Etienne, le père de Rolland Jules Etienne était le frère du père de Francisque Ravony, Jules Ravony, qui était le premier président de l’Assemblée nationale malgache et président du Sénat de la première République de 1961 à 1964. Rolland Jules Etienne affirme avoir pris en 2008 la décision de se porter candidat à l’élection présidentielle malgache de 2012. « J’avais l’intention de défier Marc Ravalomanana devant les urnes, mais la crise politique qui a éclaté en 2009 a tout chamboulé » a-t-il dit, tout en précisant qu’« il n’a pris part, ni aux négociations pour la sortie de crise à Madagascar, ni à la transition actuelle ».
Rolland Jules Etienne a créé son parti « Madagascar pour le progrès » ou « Madagasikara Fivoarana » (MAFI) en 2009. Pour se conformer à la loi en vigueur actuellement au pays, ce parti a décidé d’organiser des congrès régionaux avant un congrès national qui devait se tenir dans la capitale de Madagascar au mois de novembre.

Une soirée solidaire avec Madagascar - Saint-Julien-de-Concelles

La cantine fonctionne notamment grâce à la ferme de l'EAM, qui vise à l'autosuffisance alimentaire.



L'association Enfance actions Madagascar Zaza Malagasy (EAM) poursuit son action d'aide à Madagascar. Elle organise samedi 20 octobre, une journée dont l'objectif est d'échanger « sur nos actions en faveur de l'enfance », précise Jeannine Desneuf-Rampanana, la présidente de d'association.
L'animation débutera, à 15 h, par une exposition des actions menées par l'association et de dessins d'enfants. Également, exposition-vente d'artisanat malgache, arts céramiques, « ce sera aussi l'occasion de dialoguer au salon de thé ». L'entrée est libre.
À partir de 19 h 30, début de la soirée Zaza Malagasy, avec le groupe K'Bossy et son « répertoire riche et varié de la musique et du chant malagasy allant du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest ». Accueil Tonga Soa, puis dîner malgache et reprise avec K'Bossy. Les réservations sont obligatoires avant le 13 octobre, « l'encaissement se fera après la fête ».
Les fonds récoltés permettront à EAM de poursuivre son action, avec entre autre, récolter des « fonds nécessaires pour une adduction d'eau sur le site de Mahasoa Analaroa ».
Samedi 20 octobre, à la Quintaine, à partir de 15 h. Pour la soirée, la participation est de 20 € et pour les 7 à 12 ans, 10 €. Règlement par chèque à l'ordre de : EAM Zaza Malagasy (encaissement après la fête) à envoyer : 9, allée Beau Rivage, 44200 Nantes. Tél. 02 40 89 67 61 ou 06 79 96 20 03.


Grand projet minier lancé à Madagascar

Grand projet minier lancé à Madagascar
Madagascar est désormais le deuxième exportateur mondial de nickel et de cobalt après la mise en service du site minier d’Ambatovy, Toamasina.


Porté par la compagnie canadienne Sherritt international et ses associés japonais et coréens, le grand projet minier d’Ambatovy a officiellement démarré ses activités ce samedi 6 octobre. Le coup d’envoi de la production de nickel et de cobalt à Madagascar s’est déroulé en présence des autorités locales, dont le président de Transition Andry Rajoelina.
 
 
Mis en chantier en 2005, le site minier malgache d’un coût estimé à plus de 5,5 milliards de dollars, constitue « le plus important investissement étranger jamais réalisé à Madagascar et l’un des plus grands en Afrique sub-saharienne ».
 
 
Une fois ce projet minier aura atteint « sa vitesse de croisière », une production évaluée à 60 000 tonnes de nickel et 5 600 tonnes de cobalt est attendue chaque année. A ce rythme, Madagascar a toutes les cartes en main pour devenir le deuxième exportateur mondial de ces minerais.
 
 
Pour un pays en crise, il s’agit d’une manne financière non négligeable, avec une recette prévue de près de 50 millions de dollars par an en matière de redevances et taxes pendant au moins 29 ans, la durée du projet.
 
 
En septembre dernier, l’Etat malgache a octroyé un permis d’exploitation provisoire de 6 mois renouvelable en échange d’une caution environnementale de 50 millions de dollars, en prévision des dégâts éventuels. Dans la foulée, la possibilité de délivrer une autorisation pérenne est à l’étude.
 
 
Ce projet est désormais sur les rails grâce à un gigantesque « pipeline de 220 kilomètres qui transporte la boue contenant le nickel et le cobalt de la mine d ’Ambatovy jusqu’à l’usine de Toamasina », la ville portuaire de l’Est de Madagascar, où se joue la phase d’exportation.
 
 
La société Ambatovy S.A est perçue dans le pays comme un important réservoir d’emplois, avec la création de quelque 6 000 postes, dont 3 500 directs. Sans oublier les 25 millions prévus pour des investissements sociaux, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation ou de la santé…
 
 
Lancé puis abandonné par la Compagnie Dynatec, le projet Ambatovy est aujourd’hui piloté par le consortium canadien Sherritt International Corporation et SNC- Lavalin Incorporated, japonais Sumitomo Corporation et sud- coréen Korea Resources Corporation. 
 

Madagascar : retour de la SADC pour une nouvelle mission


Les médiateurs de la SADC, Communauté de développement d'Afrique Australe, arrivent à Madagascar, ce mardi 9 octobre pour cinq jours. La mission est dirigée par Leonardo Simao. L’ancien ministre des Affaires étrangères mozambicain revient donc dans les affaires malgaches. C’est lui qui avait mené les négociations sur la feuille de route, l’accord politique signé il y a plus d’un an, en septembre 2011. Sa mission aujourd’hui est la mise en œuvre de cet accord.



Leonardo Simao, médiateur de la SADC, dans la crise malgache.
Leonardo Simao, médiateur de la SADC, dans la crise malgache.

C’est la surprise générale : tant dans la classe politique que parmi les diplomates en poste à Antananarivo. Le retour de Leonardo Simao étonne. Le Mozambicain semblait avoir été écarté de la médiation depuis plus d’un an. Son retour ressemble à une reprise en main du dossier par Joaquim Chissa, l’ancien président mozambicain, nommé médiateur dans la crise malgache en 2009. 

Simao a été son envoyé spécial durant plusieurs mois. C’est lui qui avait proposé la feuille de route de sortie de crise paraphée en mars 2011. L’Afrique du Sud avait repris les rênes de la médiation, l’accord politique avait été modifié. 

Simao a plusieurs atouts : il connaît bien ce dossier complexe et ses nombreux acteurs, et il est francophone. L’inconvénient, c'est qu'il est très critiqué par une partie de la classe politique malgache. Le camp de l’ancien président, Marc Ravalomanana, l’accuse même de partialité. 

Cette mission étonne, enfin, par le fait que la SADC annonçait il y a deux mois la venue d’une mission pour évaluer les conditions de sécurité en vue d’un retour d’exil de Marc Ravalomanana. Mais l’objectif de la mission actuelle est pour l’instant très vague : mener des consultations pour la mise en œuvre de la feuille de route. 

Madagascar: 4.000 contraceptifs, dons de l'ONU, mis en vente illégalement

ANTANANARIVO - Un lot de 4.000 contraceptifs féminins donnés par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) à l'ONG médicale Marie Stopes a été mis en vente illégalement après avoir été stocké longtemps dans de mauvaises conditions, a dénoncé cette organisation britannique.

En 2009, l'UNFPA a généreusement offert 4.000 unités d'implanons à Marie Stopes International (...). Nous sommes particulièrement affligés d'apprendre que certains de ces produits ont pu avoir été vendus commercialement à Madagascar par des tierces parties qui ne sont pas en relations avec notre organisation, a-t-elle indiqué dans un communiqué reçu mardi par l'AFP.

Pendant trois ans, l'ONG n'a pas pu avoir accès aux 4.000 implanons, n'ayant pas pu payer des taxes douanières élevées, a indiqué Marie Stopes.

Stocké dans des conditions ne respectant pas les normes, le lot a été racheté à la douane par un commerçant privé, qui a essayé de les revendre, sans succès.

Vu l'urgence et le danger que présente cette vente, (...) illégale, de produits médicamenteux, une mesure administrative a été décidée pour la saisie de ceux-ci, a indiqué un communiqué présidentiel.

Le gouvernement a très bien réagi en interdisant la vente de ce stock, mais il faut préciser que seul ce lot pose problème. Les implanons de l'UNFPA ont prouvé leur efficacité, a précisé l'agence onusienne à l'AFP.

Madagascar traverse une grave crise politique depuis le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, le maire de la capitale Antananarivo, début 2009.

Après cette prise de pouvoir considérée comme anticonstitutionnelle par la communauté internationale, les aides au budget d'investissement de l'Etat ont été suspendues. Mais l'aide humanitaire, et notamment les financements de projets liés à la santé, n'ont pas cessé.