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dimanche 30 janvier 2011

Un centre de lutte contre la piraterie maritime à Diego Suarez


Les pirates présumés originaires de la côte Est de la Corne de l’Afrique ne cessent d’étendre le rayon de leurs actions jusqu’à s’en prendre ces dernières semaines à des navires évoluant dans le Canal de Mozambique, à quelques miles des côtes de Madagascar.Un centre de lutte contre la piraterie maritime à Diego Suarez Le Spirit of Adventure a ainsi déjoué une tentative d’arraisonnement au large de Mayotte le 13 janvier alors qu’il effectuait une liaison entre Nosy Be et Zanzibar.

Les autorités de Madagascar ont décidé de mettre en place un dispositif de lutte contre ces actes de piraterie, notamment pour les gros porteurs, en proposant un accompagnement par des éléments des forces armées.

C’est dans le cadre de la conférence des ministres de la Commission de l’Océan Indien que Mr Hyppolite Ramaroson Rarison, Ministre des affaires étrangères de la Transition, a annoncé la création d’un centre anti-piraterie à Antsiranana pour permettre d’intervenir rapidement en cas de faits de piraterie dans la zone des côtes de Madagascar.

Par ailleurs, lors d’un point presse à Tana ce week-end, le secrétaire général du SygmMa (Syndicat Général Maritime de Madagascar)
Lucien Harinony Rasafindraibe, a proposé la création d’un «Tribunal Maritime» ainsi que d’un Ministère pour la mer.

C’est en effet tout le pays qui est concerné, puisque tout son commerce est dépendant des échanges maritimes, et une recrudescence de la piraterie entraînerait un enchérissement des coûts de transport, en raison de l’augmentation du montant des primes d’assurances notamment.

Pasteur Mailhol : les affaires religieuses rapportent…

Le pasteur Mailhol de la secte Apokalipsy vient d’exposer samedi dernier devant ses disciples les nouveaux jouets de son parc automobile.
En effet, le pasteur Mailhol vient d’acquérir de Hong Kong deux véhicules tout terrain considérés haut de gamme : un Hummer (H2) nouveau modèle double pont et un Porsche Cayenne. Les deux véhicules qui viennent de renforcer son parc automobile constitué de véhicules haut de gamme comme les BMW, Jag, Toyota,…que l’on remarque aisément par les inscriptions collés sur les pare-brise : Apokalipsy.
Le simple citoyen est très surpris de constater l’enrichissement rapide de cette organisation qui peut étendre son parc automobile en s’appropriant deux véhicules haut de gamme estimé à 2 milliards de FMG auprès des concessionnaires de la capitale. Ces acquisitions sont-ils uniquement le fruit des quêtes de son église auprès de ses fidèles ? Le doute peut en effet s’installer.
Il semble en effet que le pasteur Mailhol se lance dans une sorte de défi où il manifeste publiquement la puissance de son organisation en exposant les trophées de ses activités. Car, à plusieurs reprises le pasteur Mailhol a déjà proposé à Marc Ravalomanana des solutions de rechange au moment où le régime de l’ancien chef d’Etat démissionnaire a du faire face à la hausse des prix du carburant et des prix du riz (et des PPN). A l’époque, le pasteur Mailhol a proposé ses services en affirmant qu’il peut trouver des fournisseurs en carburants et en PPN à bas prix pour sauver le régime Ravalomanana d’une éventuelle explosion sociale.
Notons que Apokalipsy n’est pas le seul à montrer publiquement sa puissance, puisqu’on remarque aussi le foisonnement des véhicules qui arborent l’autocollant : « Winner’s Chapel ».
Dans le monde occidental, on assiste à une méfiance accrue vis-à-vis de ces organisations religieuses et le document de l’Assemblée nationale française fait au nom de la commission d'enquête (présidé par Jacques Guyard et rapporté par Jean Pierre Brard) sur la situation financière, patrimoniale et fiscale des sectes, ainsi que sur leurs activités économiques et leurs relations avec les milieux économiques et financiers indique : « L'acquisition d'un poids économique et financier important, dont on a vu qu'il était devenu une préoccupation centrale des dirigeants des mouvements sectaires, implique souvent le recours à la fraude. L'opacité organisée des structures, des réseaux et des flux financiers fournit les conditions favorables aux infractions à la législation sociale, aux délits économiques et financiers, à la fraude fiscale, y compris dans leur dimension internationale. Elle justifie, de la part des pouvoirs publics, une réponse aussi rapide qu'efficace». Les autorités malgaches devront-ils aussi réfléchir sur un contrôle systématique de ses organisations associatives qui se multiplient à Madagascar ?

vendredi 28 janvier 2011

Inflation à deux chiffres

Le TBE (Tableau de Bord de l’Economie) publié par l’Institut National de la Statistique (Instat) avant-hier montre l’évolution de la conjoncture, entre autres, la tendance de l’inflation. Si l’inflation au niveau national a déjà atteint plus de 10 pour cent depuis le mois de juin de l’année dernière, elle est plus tendue les mois d’octobre et novembre, régressant à 9,5 pour cent. Mais depuis le mois de décembre 2010, l’inflation à deux chiffres reprend son rythme. L’instat estime, en effet, un taux d’inflation de 10,2 pour cent au cours du mois de décembre. Cependant, cette tendance à la hausse de l’inflation pour l’ensemble des produits ne reflète pas la tendance au niveau de chaque produit. L’évolution de l’inflation observée pour les produits alimentaires, les produits locaux, les produits de première nécessité et le riz suit cette tendance à la hausse tandis que celle de l’énergie affiche le contraire selon encore l’estimation de l’Instat jusqu’en mois de décembre 2010. Les produits importés, de son côté, n’ont pas vraiment affiché une variation de l’évolution de l’inflation. l’énergie n’enregistre qu’une hausse de 10 pour cent de ses prix entre le mois de décembre 2009 et 2010 si la hausse est de 15 pour cent dans les mois de septembre et octobre toujours par rapport à la même période de l’année 2009. En ce qui concerne le mois de janvier en cours, les données de l’instat ne sont pas encore disponibles. Mais il faut noter que les prix ont beaucoup évolué au cours de ce mois selon la perception des ménages, l’inflation pour l’ensemble des produits reste sûrement à deux chiffres car même les prix des produits pétroliers ont haussé.
Pouvoir d’achat en chute…
Les prix dans son ensemble augmentent au moins 10 pour cent par an, cela se traduit par une perte de pouvoir d’achat de la majorité de la population dont le revenu annuel ne progresse pas au même rythme que l’inflation. La conjoncture marque pas à pas l’emprise de la pauvreté sur la population malgache. La même institution de présenter dans son enquête auprès des ménages au cours de l’année 2010 que 80 pour cent de la population malgache vivent dans les milieux ruraux, dont la pauvreté est plus intense. Ces derniers sont des paysans non pas des salariés, les seuls fonctionnaires ont pu compenser la chute de leur pouvoir d’achat par la hausse de 10 pour cent de leurs salaires. Le reste est obligé de s’adapter de nouveau au nouveau rythme de la vie, en sacrifiant d’autres dépenses, moins primordiales, pour à la consommation alimentaire.
 
Secteur des télécommunications - La Banque mondiale favorise le dialogue entre parties prenantesImprimerEnvoyer
Écrit par (Banque mondiale)   
Jeudi, 27 Janvier 2011 21:53
Assumant sa volonté de servir de catalyseur de débats en matière de développement, la Banque mondiale a organisé la semaine dernière un atelier informel consacré aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). La rencontre a vu la participation des principaux représentants du ministère des Télécommunications, des Postes et des Nouvelles technologies (MPNT), des opérateurs du secteur privé, de l’OMERT, des partenaires techniques et financiers, des équipes des projets dans le secteur ainsi que du milieu universitaire. En introduisant les travaux, Adolfo Brizzi, Country manager de la Banque mondiale à Madagascar, a souligné que la volonté de son institution était de « créer une plate-forme de discussion pour encourager le dialogue entre toutes les parties prenantes au sein du secteur ». Cette activité s’est en effet tenue dans un contexte assez tendu au sein du secteur, pour ne parler que du récent projet gouvernemental de mise en place d’une passerelle unique internationale qui a été récemment l’occasion de fortes divergences entre le Gouvernement et le secteur privé. Notons que la Banque mondiale finance le projet PICOM (Projet d'infrastructures de communication pour Madagascar), qui a été mis en veilleuse depuis deux ans à cause de la situation qui prévaut actuellement dans le pays.

Opportunités

La note de politique économique qui a servi de base aux discussions a été présentée par Isabel Neto, spécialiste senior en politique dans le domaine des TIC au sein du bureau de la Banque mondiale. L’importance du secteur qui fournit 8% des revenus totaux du secteur public à Madagascar a été mise en valeur, ainsi que les opportunités offertes par les avancées technologiques dans le domaine du développement et de l’économie. Le travail à faire sur le cadre légal et règlementaire actuel qui est inadapté à la réalité est le point majeur qui est ressorti du débat. Il a été donné à titre d’exemple que les décrets d’application de la loi 2005-23 ne sont toujours pas approuvés, ce qui fait que ce sont ceux de la loi 96-034 qui restent en vigueur. En outre, six ans après cette loi, l’agence de régulation ARTEC, censée, entre autres, de clarifier le rôle des acteurs dans le secteur, n’est toujours pas en place. Par ailleurs, la fin de la période d’exclusivité qui avait été accordée à TELMA lors de sa privatisation en 2004 a expiré en juin 2008, sans suite formelle à ce jour. En attendant cette révision, c’est la réalité qui comble le vide règlementaire. Cela ne se fait pas sans problèmes, ce qui crée de l’incertitude et de la confusion dans le secteur. On citera par exemple les polémiques entre opérateurs sur les autorisations pour faire du transfert de données, les différends au sujet de la licence 3G, le calcul des redevances de fréquences, la cession de la licence d’Intercel à Madamobil, et tout dernièrement le projet de passerelle internationale unique qui a soulevé une levée de boucliers de la part des opérateurs du secteur. Sur ce dernier point, la Banque mondiale a illustré, à partir des expériences existantes dans le monde, qu’une telle mesure présente des risques importants du fait de la nature monopolistique de l’intervention, et que ce n’est donc pas la meilleure pratique disponible pour lutter contre les fraudes éventuelles. En particulier, le flou qui entoure la décision d’instaurer une « passerelle unique » n’est pas de nature à rassurer les investisseurs futurs et à améliorer le climat des affaires, car elle crée une confusion par rapport au rôle de l’Etat dans des affaires purement commerciales telles que la négociation de tarifs Le blocage pendant un certain temps du trafic téléphonique en République Centrafricaine, après avoir adopté une mesure similaire, a aussi été évoqué.

Madagascar, Carnet de voyage » aux Oscars


Voilà maintenant plusieurs mois que nous suivons de près la destinée du court-métrage d’animation « Madagascar, Carnet de voyageø », de Bastien Dubois.
Ce petit bijou de poésie, centré sur la Grande Ile, ne cesse d’accumuler trophées et récompenses au gré des festivals : Ebensee, Bruxelles Ottawa, Leipzig… et tant d’autres villes l’ont déjà célébré.
Une ultime récompense ferait de ce parcours un sans-faute : celui de la prestigieuse Académie des Oscars.
Et ce rêve semble à portée de main, puisque « Madagascar, Carnet de voyage » figure parmi les nominés du cru 2011, dont la liste a été définitivement arrêtée mardi 25 janvier aux Etats-Unis.
Lors de la 83ème cérémonie des Oscars, qui aura lieu le 27 février prochain, le film de Bastien Dubois aura pour concurrents, dans la catégorie courts-métrages d’animation : « Day and Night », « The Gruffalo », « Let’s Pollute », et « The Lost Thing ».
Pendant cette cérémonie, s’affronteront aussi, pour l’une des récompenses les plus prisées du cinéma international, dans la catégorie meilleur film, « Black Swan », « The Fighter », « Inception », « The Kids Are All Right », « The King’s Speech », « 127 Hours », « The Social Network », « Toy Story 3 », « True Grit », et « Winter’s Bone ».
Le prix du meilleur acteur pourra être décerné à Javier Bardem, pour « Biutiful », Jeff Bridges pour « True Grit », Jesse Eisenberg pour « The Social Network », Colin Firth pour « The King’s Speech » ou encore James Franco pour « 127 Hours ». L’Oscar de la meilleure actrice reviendra, lui, à l’une parmi Annette Bening pour « The Kids Are All Right », Nicole Kidman pour « Rabbit Hole », Jennifer Lawrence pour « Winter’s Bone », Natalie Portman pour « Black Swan » ou Michelle Williams pour « Blue Valentine ».

Perspectives économiques Les économistes du CREM sont pessimistes


Le Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM) a rencontré la presse ce jeudi 27 janvier. « Nous sommes pessimistes quant à l’avenir économique du pays » déclare Hugues Rajaonson, coordinateur national du CREM. Comme nombre d’observateurs, le CREM ne voit pas du tout d’un bon œil l’ingérence de l’État qui joue aujourd’hui le rôle d’opérateur économique au lieu de se limiter dans celui de régulateur qui lui échoit. Hugues Rajaonson, directeur de Cabinet du ministre des Finances est le coordinateur national du CREM. Le CREM a fait comprendre que quoi qu’on puisse évoquer, l’État qui importe du riz occupe les fonctions qui reviennent aux opérateurs économiques du secteur privé.
En fait, le CREM n’a pas manqué de critiques à l’endroit de presque toutes les décisions de l’État. Le riz est devenu un instrument politique, a-t-il souligné. Par ailleurs, « l’État importe des règles et/ou procédures de validation des critères de performance dans les Projets financés par des emprunts auprès des bailleurs de fonds », déclare Hugues Rajaonson. Il a aussi pointé du doigt la non maîtrise des informations, précisément leur collecte et leur traitement. Le CREM dénonce les annonces de création de telles ou telles infrastructures, qui, a-t-on compris, n’observeraient pas le code des marchés publics. Tout cela vraisemblablement en raison de l’instabilité politique et économique.
L’avenir économique du pays pour cette année, voire pour 2012, est sombre, affirme le CREM. Il propose de réévaluer chaque secteur clé ou ministère. En guise de financement, l’État a octroyé 10 % de plus au budget annuel de chaque ministère, alors que le CREM recommande plutôt de financer un ministère clé. Il conseille de prioriser un seul secteur pour une durée de deux ans avant de s’attaquer à un autre. Il en est de même pour les produits à exporter.
Le CREM a fait constater la stagnation du pays depuis l’indépendance : « 50 ans après l’indépendance, Madagascar puise toujours ses sources dans l’exportation. Les produits à exporter restent les mêmes », explique -t-il. Ces produits sont le litchi, le café, la vanille, le girofle et quelques matières premières. Hugues Rajaonson déplore que le pays se contente de quelques produits de quelques secteurs tel le textile, les crevettes et la vanille alors que les opportunités et les potentialités sont nombreuses. Il a cité entre autres, les huiles essentielles, l’oignon, le maïs. Le CREM souligne avec regret que Madagascar demeure jusqu’à présent un « preneur de prix » et subit toujours les fluctuations des prix mondiaux.

jeudi 27 janvier 2011

Importation de riz par l’Etat : tir à boulets rouges des économistes sur cette initiative

«L’Etat a tendance à devenir omniprésent et à prendre la place du secteur privé. Il devrait pourtant se limiter à jouer pleinement son rôle de régulateur et de facilitateur. L’Etat devrait pousser un peu plus la réflexion quant à son projet d’importer du riz et du sucre car il risque d’être comme la grenouille qui veut sauter un mur : la volonté est là mais les muscles ne suivent pas ». C’est en ces termes et par ce dicton que Hugues Rajaonson, coordonnateur national du Cercle de réflexions des économistes de Madagascar (CREM), a expliqué hier lors du jeudi du CREM à la Chambre de commerce, la volonté de l’Etat d’empiéter sur les plates-bandes des opérateurs privés. Il reconnaît les difficultés des ménages face à la montée de ces produits de première nécessité, mais il craint un système irréversible : «  Les subventions sur ces produits risquent de créer un système irréversible car il sera plus tard difficile de ramener tout le monde aux dures lois du marché, et donc aux prix réels. Bref, les subventions comportent des risques et des incertitudes ». En réalité, le riz est un produit éminemment politique étant donné sa place dans l’alimentation de la majorité des Malgaches. Et quand on y ajoute le comportement complexe des agents économiques de cette filière, celle-ci n’est pas facile à gérer.
Tous les régimes ont eu à affronter le même problème à un moment ou à un autre, et aucun n’a pu prétendre avoir trouver la solution-miracle. Pour des opérateurs de la filière, l’entrée en lice de l’Etat dans l’importation est comme une provocation vis-à-vis des opérateurs privés. Il se peut donc que certains renforcent la politique de la rétention de stocks ou créent de toutes pièces d’autres problèmes pour aggraver la situation. Soustraire les consommateurs de la poussée des prix est une bonne chose mais cette volonté risque fort de créer d’autres problèmes. D’ailleurs, le conférencier du CREM trouve que l’année 2011 sera celle de la poussée inflationniste. Le baril du pétrole vient de dépasser les 100 dollars le baril et sur le marché national, les prix à la pompe ont été révisés à la hausse cette semaine. Les analystes du marché international estiment que si en 2010, le baril de pétrole était stable autour d’une fourchette de 70 à 90 dollars, il risque fort d’afficher une moyenne au-dessus de 100 dollars en 2011. Le prix du riz sur le marché international aussi pourrait prendre la vitesse supérieure. C’est dans ce sens que l’Etat risque fort de ne pas pouvoir suivre le rythme avec sa politique de subvention et son entrée directe de l’Etat dans les importations.
De plus, cette implication de l’Etat pourrait créer plus de perturbations dans la filière riz. Un spécialiste de la filière avance, en effet, que la subvention du riz importé pourrait fort probablement avoir des conséquences néfastes sur les prix de la prochaine récolte. Ces prix risquent de dégringoler et provoquer le découragement des paysans. D’après ce spécialiste, ces derniers mettent pourtant 3 ans pour se relever et/ou pour revenir à des pratiques innovantes qu’ils ont adoptées récemment.    

Nosy Saba, l’une des destinations les plus séduisantes de Madagascar


Nosy Saba est une île privée de 120 hectares située à dix kilomètres au large des côtes Nord Ouest de Madagascar. Notre confrère de l’Agence de presse de l’Océan Indien (APOI) lui a consacré un reportage cette semaine. 

L’île est entourée d’une eau turquoise regorgeant de poissons exotiques et bordée d’une plage immaculée de sable fin.  « La beauté naturelle de Nosy Saba fait de cette île baignée de soleil l’une des destinations les plus séduisantes de Madagascar » écrit notre confrère.

Le NOSY SABA Island Resort ,  en plein cœur d’une  végétation parfaitement intégrée dans  l’environnement, offre « calme et sérénité » avec ses  27 suites spacieuses.

« Là, en plein océan, inutile de préciser qu’un restaurant gastronomique est à la hauteur de l’hôtel et de ses prestations, mais soulignons surtout l’existence d’une salle de conférence pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes, l’accès internet et Wi fi, la possibilité de payer par carte de crédit Visa ainsi qu’une piste d’atterrissage privée », poursuit l’APOI.

En bref tout ce qui attire habituelle une clientèle corporate à l’affût d’un site unique pour y organiser séminaires et autres réunions de groupe.

En outre, cette clientèle corporate sera séduite par les loisirs proposées par Nosy Saba comme le tennis, le volley ball, le beach volley, le badminton mais surtout un practice de golf

Sur l’océan, un grand choix d’activités sont aussi accessibles à la clientèle comme la navigation sur dériveur, en canoë, kneeboard, planche à voile, snorkeling, ski nautique ou encore pêche sportive, conclut l’APOI, une agence de presse basée à Madagascar.

Le corps diplomatique se montre optimiste

A travers son ambassadeur en poste à Madagascar, l'Inde a exprimé sa satisfaction pour les efforts de médiation entrepris par la communauté internationale en vue d’une transition consensuelle et inclusive à Madagascar. L'ambassadeur d'Algérie, pour sa part, s'est montré optimiste quant à la résolution imminente de la crise politique malgache.


Une réception a eu lieu hier au Carlton Anosy en l'honneur du 61ème anniversaire de la République de l'Inde. A cette occasion, l'ambassadeur de l'Inde Azad Singh Toor, a déclaré que son pays est convaincu que les élections transparentes et crédibles sont la seule issue à la crise actuelle. Il a soutenu par ailleurs admirer les efforts menés par la communauté internationale afin d'instaurer une transition inclusive et consensuelle. Et enfin, il a lancé un appel à tous les protagonistes malgaches à concilier leurs opinions en vue d'une résolution pacifique de la crise.

En marge de la cérémonie, SEM Abdelaziz Benali chérif, ambassadeur algérien à Madagascar et doyen du corps diplomatique, s'est également exprimé sur la situation qui prévaut à Madagascar depuis 24 mois. Il a déclaré être optimiste quant à une issue rapide de la crise malgache au vu du déroulement des négociations menées par la Sadc. Il a noté des avancées spectaculaires et soutenu avoir été informé que le gouvernement de la HAT s'est montré plus coopératif qu'il ne l'a été jusqu'ici. 

Outre les représentants du corps diplomatique, la cérémonie d'hier au Carlton a également vu la présence du Dr Léonardo Simao, chef de la délégation de la Sadc qui se trouve actuellement dans nos murs dans le cadre de la résolution de la crise malgache.

Madagascar : un avion spécial va rapatrier des Malgaches à Liban


Madagascar va affréter un avion pour rapatrier des employées malgaches coincées à Liban, selon une décision prise par le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina, lors d’un Conseil des Ministres tenu mercredi soir.
Un communiqué de la présidence de la HAT fait savoir que près de 60 Malgaches, désirant rentrer au pays, sont actuellement logées à l’Institut Catholique de Liban.
"Après les négociations fructueuses menées auprès du gouvernement libanais, le gouvernement malgache a reçu l’ autorisation de faire rapatrier dans le pays les 15 employées Malgaches actuellement en prison au Liban, pour de diverses raisons judiciaires", indique le communiqué.
Selon le ministère de la Population, seize femmes malgaches travaillant au Liban sont mortes depuis le mois de novembre. Les blessures sur leurs corps permettent aux observateurs de penser qu’ elles ont été victimes de maltraitance.
Actuellement, plus de 600 demandes de rapatriement sont traitées au niveau du ministère de la population, alors que le consul de Madagascar au Liban, Marcel Abi-Chedid, a affirmé qu’il n’y a eu que cinq cas de maltraitance enregistrés sur 6.000 contrats de travail signés.
Ces jeunes malgaches partent de Madagascar pour travailler en tant que femmes de ménage dans des familles libanaises pour un salaire avoisinant les 150 dollars, alors qu’à Madagascar, elles ne gagnent que 30 à 50 dollars pour ce genre de travail.

Madagascar : La pauvreté touche les 76,5% des malgaches


La pauvreté touche les 76, 5% de la population malgache, a-t-on appris dans le résultat descriptif de la 8è enquête périodique auprès des ménages (EPM 2010) effectuée par l’Institut National des Statistiques (INSTAT).
Selon cette enquête périodique de deux ans, le taux de la pauvreté à Madagascar a augmenté à 76,5% en 2010 contre 68,7% en 2005.
Normalement, cette enquête devrait avoir lieu en 2009 parce qu’ il n’y en a pas eu en 2007, mais à cause de la crise politique, qui a été très chaude dans le pays en 2009, l’INSTAT a choisi de la réaliser en 2010, cinq ans avant l’achèvement de l’objectif du millénaire pour le développement, a dit le directeur général de l’ INSTAT, Gérard Ravelomanatsoa.
Financé conjointement par l’Unicef, l’UNFPA, le PNUD, et le programme de renforcement de capacité de la Banque africaine pour le développement, l’INSTAT, qui est un institut public pour les statistiques à Madagascar, a pris 12460 personnes pour échantillon, représentant environ 0.87% des 21 millions d’habitant dans le pays.
L’EPM 2010 révèle que 66% de la population de la capitale de Madagascar sont pauvres, ce taux est le plus bas par rapport à d’ autres provinces, tandis que dans la province de Fianarantsoa, située à 410 kilomètres de la capitale, près de 90% de la population sont pauvres.
Dans les milieux ruraux, le taux de pauvreté atteint plus de 82% contre moins de 55% dans les milieux urbains, indique l’EPM 2010.
Cette enquête montre que les deux tiers des chefs de ménage malgaches nourrissent leurs familles par l’agriculture mais avec des petites exploitations.
Une grande disparité est observée entre les familles riches et pauvres parce que les 20% des familles riches àMadagascar accaparent les 47% du revenu total de la population malgache.
Demandé sur les facteurs de ce taux de pauvreté de Madagascar, le directeur général de l’INSTAT a dit que ce chiffre est encore un chiffre descriptif, mais les analyses approfondies y afférents seront publiés en mars cette année.
Malgré tout la crise politique, qui a commencé dans le pays en décembre 2008, a laissé son impact négatif dans la réalité économique à Madagascar, surtout les aides internationales qui ont amorti la pauvreté dans le pays ont été coupées.
Il faut noter que Madagascar perçoit environ 600 milliards d’ Ariary d’aides internationales, constituant le 23% du budget de l’État chaque année (1 dollar vaut environ 2000 Ariary), selon le ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina.

mercredi 26 janvier 2011

Rajoelina n’écarte pas de briguer la présidentielle


Andry Rajoelina, président de la Hat (DR)
Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) deMadagascar, Andry Rajoelina, a laissé entendre, jeudi, que sa participation à l’élection présidentielle n’est pas écartée.
"J’ai déjà annoncé le 12 mai 2010 que je ne me présenterai pas à la course à la Présidence. Jusqu’ici, cette déclaration tient toujours et d’ailleurs, je n’ai pas encore fait une contre- déclaration, mais si jamais, avec l’évolution de la situation, il y aura de nouvelles donnes qui ne permettront pas d’honorer cet engagement, il devrait y avoir une autre déclaration", a-t-il annoncé en marge de la cérémonie de pose de première pierre d’un hôpital à Antananarivo, capitale malgache,
Lanto Rakotomavo, secrétaire nationale du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV, traduit littéralement Jeune Malgache Prêts), a évoqué la possibilité de M. Rajoelina de participer à l’élection présidentielle.
"Tout citoyen malgache répondant aux critères d’éligibilité ne peut être privé de ce droit de se porter candidat à une élection. Si la grande majorité ressent le besoin de continuer les programmes déjà entamées, c’est certain qu’on fera appel à lui pour devenir le premier président de la IV ème République", a-t- elle déclarée.
L’âge minimum pour se porter candidat aux présidentielles a été réduit de 40 à 35 ans dans la nouvelle Constitution adoptée par référendum du 17 novembre 2010, ce qui permet a M. Rajoelina, né le 30 mai 1974, de briguer la présidence.
Les Etats-Unis, la France et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont souhaité, dans leurs plans de sortie de crise respectifs, la concrétisation de la non-candidature de Andry Rajoelina. Ils ont également appelés les autres anciens présidents à ne pas s’engager dans la course.
Le premier tour de l’élection présidentielle malgache devrait se tenir le 4 mai prochain, d’après le calendrier établi par l’accord d’Ivato, signé par une centaine de partis politiques et la HAT.
Des émissaires de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) sont à Madagascar depuis le 13 janvier dernier dans l’espoir de trouver une issue acceptée par tous à la crise politique dans ce pays qui a débuté en décembre 2008.
Andry Rajoelina est devenu le nouvel homme fort de Madagascar en mars 2009 après que le président de l’époque Marc Ravalomanana fut contraint de démissionner sur fond de vague de manifestations déclenchée par Rajoelina et sous la pression des militaires

alerte aux inondations pour Madagascar

Une alerte d'inondation a été émise dans les bas quartiers d'Antananarivo, la capitale de Madagascar, par l'Autorité pour la protection contre les inondations (Apipa).

Pendant trois nuits successives, la pluie n'a cessé de tomber dans la capitale et a provoqué une légère montée d'eau mais qui est une situation alarmante pour les bas quartiers du centre ville.

L'Apipa a indiqué qu'il faut prévoir les crues de rivières dans les 24 heures et que les populations du bas quartier devraient s'y préparer, vu les canaux d'évacuation mal entretenus et bouchés par les déchets emportés par les eaux de pluies.

Notons que l'Apipa a indiqué qu'une rivière passant au sud de la capitale, a déjà atteint le 2,15 mètres si le niveau d'alerte de cette station est de 4 mètres alors qu'elle pourrait monter dans les prochaines 12 heures avec la pluie qui ne cesse de tomber.

Ce qui inquiète beaucoup les riverains, ce sont les maladies engendrées par cette montée d'eau. A part le choléra et les diarrhées obtenues par l'insalubrité, la peste est à craindre en raison des déchets engendrés par les canaux bouchés.

509 cas de violence physique envers les enfants enregistrés en 2010

509 cas de violence physique envers les enfants ont été enregistrés en 2010 à Madagascar, a déclaré mardi à la presse le chef du service central de la police des moeurs et de la protection des mineurs Raheliarisoa à Antananariovi, la capitale malgache.


Ce nombre a augmenté par rapport à celui de l'année 2009 qui était de 440. De plus, le cas enregistré en ce qui concerne la tentative d'agression sexuelle a également doublé ; si en 2009, le chiffre a été de 5 alors que l'année dernière, celle déclarée était de 10.

Selon Raheliarisoa, la raison de cette augmentation est surtout la crise socio-économique et politique qui sévit le pays depuis décembre 2008. Bon nombre de personnes ont perdu leurs emplois qui ont engendrés des problèmes d'argent entre les couples.

Ces problèmes pécuniaires ont fait séparer des parents et ont laissé des enfants sans protection et sans surveillance.

Pour le moment, les organismes oeuvrant dans la protection des enfants étaient les premiers à agir face à cette situation en adoptant des thématiques d'activités vers la lutte contre la violence envers les enfants et aussi, des activités axées sur la scolarisation des enfants sans protection.

Notons que vendredi dernier, un corps d'une fille de 7 ans a été trouvé au fond d'un ravin, dans une ville périphérique à 12 Km d'Antananarivo, avec les membres coupés et les organes arrachés.

Rumeur d’accord entre Rajoelina et Ravalomanana, démentie des deux côtés

Le monde politique ne parlait que de cette rumeur le week-end dernier. Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana auraient trouvé « un accord » sur la sortie de crise après environ trois semaines de discussions entre les mouvances des deux hommes.

La rumeur a créé des remous chez certaines personnalités issues du conseil supérieur de la transition, et chez les hommes politiques pro-TGV qui parlent même de trahison. 

« Tout cela est faux « rétorque le directeur de communication à la Présidence de la HAT. Harry Laurent Rahajason a voulu éclaircir les choses.

De son côté, le chef de la délégation par intérim de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo affirme ne pas être au courant de cette supposée « entente ». D'après lui, les discussions n'ont pas été reprises.

samedi 22 janvier 2011

Langue étrangère Parler l'anglais : de la frime ou une nécessité

L’apprentissage de l’anglais progresse assez rapidement en utilisant du matériel audiovisuel en laboratoire de langue.
L’apprentissage de l’anglais progresse assez rapidement en utilisant du matériel audiovisuel en laboratoire de langue.
Avec la mondialisation, la langue de Shakespeare semble incontournable, surtout dans le monde des affaires. Pour les jeunes, il existe mille et une raisons de l'apprendre et de la pratiquer. 
Un engouement certain est observé chez les jeunes, vu leur nombre dans les centres d'apprentissage de la langue anglaise.
Les uns s'intéressent à cet outil de communication parce que c'est la tendance, d'autres l'apprennent pour réussir dans leur futur métier.
En tout cas, la maîtrise de l'anglais s'avère essentielle et importante, car elle est devenue en quelque sorte la langue internationale par excellence, comme le fut autrefois le grec puis le latin.
« Même à Paris, la version en anglais des consignes et des recommandations sont visibles dès ton arrivée à l'aéroport », cite en exemple Mirany Raminoarivony, professeur dans un centre de formation de la capitale.
Dans le domaine professionnel, la connaissance et la pratique de l'anglais sont des atouts, voire obligatoires, dans la recherche d'un emploi au sein de certaines sociétés filiales de multinationales, ou dans l'établissement d'un partenariat international.
La délocalisation d'entreprises de pays anglophones à Madagascar génère une forte demande d'employés qui maîtrisent la langue. Les employeurs exigent maintenant dans le CV la connaissance de l'anglais, justifiée par un certificat délivré par un centre de formation plus ou moins agréé.
« D'anciens élèves reviennent ici pour prendre un certificat car leur employeur l'exige, et dans les offres d'emplois qui nous parviennent ici, on constate qu'il y a une forte demande d'employés maîtrisant l'anglais », note un responsable d'institut d'apprentissage de langues étrangères.
De même, « dans le cadre de nos activités industrielles, nous concluons des contrats avec des partenaires à l'étranger, comme la fourniture de nos emballages. De ce fait, nous devons communiquer en anglais. Cette langue est incontournable », témoigne un industriel local exerçant dans l'agroalimentaire.
Mais si l'anglais est très vulgarisé dans le monde, de nombreux obstacles empêchent son épanouissement à Madagascar, comme le manque de moyens dans les écoles et le nombre insuffisant de centres d'apprentissage de langue équipés.
Peu d'occasions
« Dans nos écoles, les professeurs manquent de moyens et de matériels pour apprendre à maîtriser une langue étrangère, dont l'anglais. Ils disposent de livres parfois dépassés, et d'un volume horaire d'enseignement ne permettant pas l'approfondissement », avance Mirany Raminoarivony.
Par ailleurs, les jeunes trouvent très peu d'occasions et d'endroits pour pratiquer l'anglais. Souvent, ils doivent se contenter d'étude académique dans les classes et les laboratoires de langue. Le bain linguistique fait défaut.
Ainsi, l'absence et l'inexistence d'un milieu où l'on communique exclusivement en anglais freinent l'épanouissement.
« Il est difficile de pratiquer l'anglais en famille ou avec les amis, car très peu de gens y parlent la langue, contrairement au français. L'Université est le seul endroit où je peux communiquer en anglais », avance Vonjy, une étudiante.
D'après elle, multiplier les domaines où les jeunes peuvent s'exprimer en anglais et l'apprendre dès les classes primaires en même temps que le français constituent des solutions efficaces pour maîtriser la langue de Shakespeare.

Comment apprendre la langue de Shakespeare
Il s'agit pour de le comprendre et surtout de le parler. Vous pouvez apprendre l'anglais tout seul, ou en groupe, entre amis, ou encore avec l'aide d'un professeur particulier. Pour réussir, l'essentiel est de s'imprégner dans un bain linguistique.
Pour ce faire, à défaut d'un voyage dans un pays anglophone, côtoyez une personne parlant couramment l'anglais, un(e) Britannique ou un(e) Américain par exemple. Ne vous souciez pas de votre accent au début, vous aurez toujours l'occasion d'y penser lorsque plus tard « you will speak english fluently ».
Mettez en pratique la stratégie suivante, en trois étapes.
1. Concentrez-vous sur l'apprentissage des règles de base de la grammaire anglaise. Il vous faudra un manuel pour cela.
2. Prenez l'habitude de lire des livres, des blogs, des journaux en anglais. Choisissez des lectures qui vous intéressent. Ainsi, vous joindrez l'utile à l'agréable.
Ensuite, pensez à regarder vos films en version originale, et efforcez-vous d'écouter BBC World Service, sur FM 89.2. Les karaokés en anglais peuvent aussi vous être utiles.
3. Ca y est, vous maîtrisez les bases ? N'attendez pas que votre anglais soit parfait. Partez faire un voyage à l'étranger, là où l'on parle la langue de Shakespeare. Si vous ne pouvez pas, rencontrez un anglophone de votre ville. Proposez-lui une heure de conversation par semaine, où vous parlerez une demi-heure français, et une demi-heure anglais. Vous l'aiderez à parler français, et il ou elle vous aidera à parler anglais.

Investissements à Madagascar : les risques augmentent

La situation politique ne favorise guère l'environnement économique à Madagascar. Aussi, le pays vient d'être classé pour la deuxième fois dans la catégorie des pays à risque (moyen à fort) d'évènements politiques susceptibles d'handicaper sérieusement les investissements.




Tous les ans, la société Aon, mondialement reconnue et experte en gestion des risques adresse aux investisseurs un classement international pour les avertir des risques qu'ils courent dans 221 pays. D'après les analyses de la société Aon, la situation s'est empiré cette année pour Madagascar, avec 3 nouveaux risques qui s'ajoutent aux risques de mutineries, des blocages de devises, des interférences politiques ou encore d'insolvabilité de l'Etat.

En effet, Madagascar figure également dans la liste des pays présentant des risques de guerre civile ou d'insurrection. Toujours d'après le rapport de Aon corporation, il est possible que le pays aurait, soit des problèmes dans les échanges de devises , soit des contraintes d'imposition sur les commandes de devises locales. Enfin, les risques de barrières légales et de régulation sont également à craindre à Madagascar.

Par ailleurs, les analyses de Aon ont démontré que c'est la tendance mondiale qui est à l'augmentation des risques. Selon un responsable de la société d'expertise, « les risques politiques continueront à avoir une influence majeure sur les affaires dans les pays émergents en 2011. »

L’investissement reste au plus bas à Madagascar

En visite dans la Grande Ile cette semaine, Bernard Tapie aurait pu être le symbole de la reprise des investissements étrangers. La Gazette de la Grande Ile, qui titre "Investissements étrangers : Les risques politiques sont toujours élevés", ne le croît pas. 


 
Si l’Express de Madagascar ne fait qu’un titre en bas de page sur la proposition faite à Bernard Tapie de racheter l’avion Air Force II, la Gazette revient plus en détails sur les investissements étrangers. Selon le quotidien de la Grande Ile, ce n’est pas la venue d’un homme d’affaire qui améliorera la situation.
Venu cette semaine dans la Grande Ile pour proposer la construction d’une école de commerce et rencontrer Andry Rajoelina, Bernard Tapie, homme d’affaires et ancien ministre de François Mitterand, ne sauvera donc pas Madagascar selon la Gazette de la Grande Ile :
"Bernard Tapie et son intérêt soudain à Madagascar ne peuvent constituer un feu vert aux investisseurs étrangers. Son projet de création d’une école supérieure de commerce d’une capacité de 50 étudiants pour lequel il a loué un jet privé et consacré 4 jours de son précieux emploi du temps, n’est pas suffisant ni même crédible pour encourager ses homologues hommes d’affaires de venir à Madagascar".
La Grande Ile reste une place d’investissement à risque selon les cabinets spécialisés. La venue de Bernard Tapie ne relancera pas l’intérêt des investisseurs. Reprenant le classement de la société américaine Aon, le quotidien observe que Madagascar est placée à risques élevés, au même niveau que le Niger, le Vénézuela, le Kirghistan et la Thaïlande.
D’autres études doivent être publiées prochainement, mais la Gazette n’est pas plus optimiste. Il faudrait, selon le journal, favoriser le bon déroulement des prochaines élections politiques pour affaiblir les risques politiques retenus par les sociétés de cotation, car "l’instabilité politique est évoquée comme facteur de recul du classement".
Pour la Gazette, ce n’est pas la priorité du gouvernement actuel : "Aucun de nos politiques ne se soucie de la concurrence mondiale en matière d’investissements. Tout simplement parce qu’ils ne regardent que leurs poches. Dès lors, comment peut-on reprocher à Bernard Tapie de n’avoir apporté autre chose qu’une école de commerce ?"

vendredi 21 janvier 2011

Fanonganam-panjakana: 26 janoary-17 marsa 2009

Namoaka tsiambaratelo maro koa
 ny Jeneraly Noel Rakotonandrasana

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Mbola mitohy ilay resaka ampamoaka momba ny fanonganam-panjakana tamin’ny 2009. Ireo miaramila nahazoan’ny fitondrana FAT seza, kanefa efa nogadraina, ireto tsy an-kiato mamoaka ny tsiambaratelo ireto. Nanao ampamoaka koa ny Jenerely Noel Rakotonandrasana. Ny momba an’ireny raharaha fandrobana sy fandorana niseho tamin’ny 26 janoary 2009 ireny  no navoakany. Tsy nandehandeha tamin’izao fotsiny ireny fa hay tena nisy mpanomana sy fanomanana henjana, raha ity navoakan’ny Minisitry ny FAT teo aloha ity. Mpanao politika maromaro sy Jeneraly samy manana ny toerany maha izy azy ao amin’ity fitondrana amin’izao fotoana ity no nikononkonona ilay izy niaraka tamina mpitarika “gros bras”. Dia nanakarama “gros bras” izay misy gropy 20 sy 30 avy eny amin’ny faritra iva ry zareo. Raha ity ampamoaka ity dia nokaramaina 1 tapitrisa ariary izy ireo hanao ireny fandrobana sy fandoran-javatra samihafa teto an-drenivohitra ireny.
   Fa ankoatra an’ity dia mbola mitohy ihany ny ampamoaka ataon’ilay mahery fon’ny fitondrana FAT, momba ny fandehan-javatra rehetra nitranga teto. Ny Litena Kolonely Charles io. Navoakany indray ny anaran’ireo olona mpamatsy vola sy ny vola nomen’ireto farany avy. Amina tapitrisa maromaro sy amina miliara avokoa. Misy mpandraharaha ny mpamatsy vola ary mazava ho azy ireo mpanao politika izay manana seza ao amin’ny fitondrana avokoa amin’izao fotoana. 
   Namoaka ny zava-nitranga momba ny raharaha 7 febroary 2009 izay nahafatesana olona maro  koa ny “komanda Charles” tamin’izany fotoana. Jeneraly sy miaramila vitsivitsy niaraka tamina mpanao politika maromaro koa no nanomana an’iny hetsika fiakarana teny Ambohitsorohitra iny,ny alin’ny 6 febroary raha ity tsiambaratelo ity.  Raha ilay  ampamoaka ihany dia neken’ny rehetra ny hoe tsy misy vokany ny fanonganam-pankajana raha tsy misy ra mandriaka. Ireo aloha no hita tena nisongadina tamin’ity ampamoaka ity mahakasika ny nanonganana an-dRavalomanana tamin’ny 2009 fa saika voatanisa ao daholo ireo zava-nitranga tamin’izany fotoana.
Tamin’ny 14 janoary 2011 teo indray no nanoratan’izy roalahy ireto tsiambaratelo goavana ireto. Tany am-pigadrana eny amin’ny fonjan’ny Tsiafahy mazava ho azy. Raha ny vaovao dia nalefa tany amin’Ing. Joaquim Chissano, Filoha mpitarika ny fanelanelanana avy amin’ny GIC izy ity.

Rallye - Championnat de Madagascar

7 manches au programme
L’année 2011 s’annonce particulièrement riche en compétitions mécaniques, du moins autant que la saison 2010. Ainsi, les différentes compétitions commencent à se profiler pour le Championnat de Madagascar des Rallyes (MRC) 2011. Mais ce qui marquera cette année est sans aucun doute l’intégration du Rallye International de Madagascar à une manche des Championnats d’Afrique. Effectivement, ce rendez-vous figure désormais sur le calendrier de la FIA Afrique. Une manche qui sera concourue, selon le calendrier préliminaire de la FSAM, les 25, 26 et 27 novembre 2011. En effet, elle sera la manche de clôture du Championnat continental et également le dernier coup d’essai de la manche du Championnat national.
Rallye7
7 manches
Pour cette saison 2011, la Fédération compte aligner 7 manches dont le galop d’essai débutera à la mi-mai pour enchaîner avec le rallye ASACM au mois de juin. Deux autres manches, en juillet et août, suivront, ainsi que le Rallye FMMSAM en septembre et celui de l’ASA Tana en octobre. Un programme très chargé en somme. Selon les bruits qui courent, le Rallye International, organisé par la Fédération, pourrait se courir à Toamasina. Ceci dit, les pilotes ont été satisfaits et étonnés de la qualité et de la technicité des pistes, lors du rallye des Litchis 2010. Ayant fait une brève apparition lors du Rallye Sicam-Orange organisé par le club ASA Tana, le pilote Laza Randriamifidimanana fera un retour en force pour une saison complète avec sa Mitsubishi Evo9. Quant à Mathieu Andrianjafy, il paradera avec la même voiture que Laza. La tâche de Jean-Yves Ranarivelo dit Joda, champion en titre, s’annonce ardue pour défendre son titre.


Conjuguer profit et développement local

Depuis près de 40 ans, le Groupe Unima est un pionnier de la crevette à Madagascar. La société  a mis au point des éco-modèles de pêche et d’élevage, synthèse des meilleures pratiques mondiales pour le respect de l’environnement. Premier exportateur, Unima  a commercialisé, en 2009, 4000 tonnes de crevettes destinées aux consommateurs les plus exigeants. Avec 4000 employés, Unima est le plus gros employeur de Madagascar. Les activités du groupe sont la crevetticulture (Aqualma « aquaculture de la Mahajamba »), la pêche de crevettes, la culture de noix de cajou (Verama), et les services informatiques.
Développement local
unimamaL'engagement de l’entreprise dans la lutte contre la pauvreté est vécu comme un élément essentiel pour atteindre un haut niveau de performance et de pérennité. Aqualma offre d'importants avantages à ses employés, intègre la communauté locale dans ses activités, établit des partenariats avec elle et avec des ONGs locales et internationales. 1% de ses revenus est investi dans des programmes de développement auxquels la communauté apporte également sa participation financière. Assurer la durabilité de son engagement dans le développement reste néanmoins un défi.
Unima a créé le premier projet de crevetticulture à Madagascar. En France, Madagascar est le deuxième fournisseur en volume et le premier en valeur. Suite aux ravages de plusieurs virus en Asie du Sud-Est, le niveau
de production de la « tigrée noire » a chuté de plus de 75% au niveau mondial depuis le début des années 1980. Mais la maîtrise de la domestication des géniteurs a permis de continuer à produire cette espèce avec succès.
Produit de qualité
La concurrence vient aujourd'hui  p r i n c i p a l e me n t  d ' A s i e  et d'Amérique du Sud, où se pratiquent des élevages intensifs de crevettes  “white” (vanamei) dont l'afflux sur le marché provoque une baisse générale des prix.  Pour résister aux géants aquacoles d'Amérique latine et d'Asie du Sud-Est, la filière crevettière malgache, qui génère un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros par an, a choisi de parier sur la qualité. Unima  mise sur les produits de haut de gamme. A part cela, l'objectif d'Aqualma est de développer une entreprise malgache de qualité qui promeut le développement communautaire. Cette vision est profondément enracinée dans la philosophie de l'entreprise.

Vohipeno - Priorité à la justice populaire

A l’évidence, la population de Vohipeno n’a plus confiance en la Justice officielle. Dans la commune de Maranivo en particulier, un redoutable « dahalo » muni d’amulettes a été tué par le fokonolona. Ce comportement procède d’un fait précédent : un bandit renommé avait été remis à la Justice par les habitants. Celui-ci a obtenu sa libération en payant une somme de 1.500.000 Ar, d’après les témoins. Il s’en est alors pris au fokonolona en les menaçant de vengeance. La crainte des représailles de ce genre justifierait donc la mise à mort sans rémission de tout « dahalo » capturé par les gens. Cette décision a eu pour effet, en tout cas, d’éloigner de la zone tout voleur de zébu ou bandit de grand chemin et la sécurité devient plus évidente, ont assuré les habitants.

Taolagnaro - Un taux de prévalence de 0,5% du sida

Quatre personnes sur 800 sont séropositives c'est-à-dire porteuses du virus VIH du sida dans le district de Taolagnaro. Ce pourcentage ressort d’une enquête menée au cours des trois derniers mois de l’année 2010. Lors de cette enquête, 20 filles ont été déclarées porteuses du virus VIH ; des filles qui pratiquent toutes à divers degrés la prostitution. Elles ont entre 18 et 23 ans. Ce pourcentage préoccupe les ONG qui luttent contre la propagation de cette maladie et qui sensibilisent la population et notamment les femmes à se prémunir contre cette maladie, d’autant que Taolagnaro est une ville touristique. Mais l’enquête a également concerné d’autres maladies sexuellement transmissibles (MST) comme la syphilis. Les médecins ont ainsi dressé le bilan suivant : parmi les 800 personnes enquêtées, 82 sont confirmées comme porteuses de la syphilis et 707 sont séronégatifs, tandis que trois autres attendent les résultats de l’analyse. Concernant le VIH-sida, 7 sont non prouvées, 4 sont porteuses du virus de la maladie et 797 sont séronégatives. Ce chiffre est encore moindre par rapport aux autres régions d’Afrique ; toutefois, la lutte contre ces maladies sexuellement transmissible doit être renforcée dans ce district.

Roger Ralison « L'unanimité dans la Transition est irréaliste »

Politique - Roger Ralison
Le vice-président de la commission Economie et finances du CST est optimiste.
• Organiser les élections dans les meilleures conditions est-il faisable en l'état actuel des choses ?
- L'émissaire de la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC), Leonardo Simao, a considéré comme meilleure condition la gestion commune de la Transition à travers l'adhésion de toutes les forces politiques dans les Institutions transitoires. Les structures déjà existantes, à savoir le Congrès de la Transition, le Conseil supérieur de la Transition, ainsi que la Commission électorale nationale indépendante devraient donc être élargies. Et un gouvernement ouvert à tous sera aussi mis en place. Le médiateur a recommandé la réconciliation au sein de chaque entité pour faciliter la concrétisation de ce plan. Mais nous lui avons expliqué que les formations membres du Regroupement des partis et associations politiques (HPM) ont leur indépendance avant même de rejoindre la mouvance Zafy, c'est encore le cas actuellement.

• L'inclusivité n'est-elle pas utopique dans cette optique ? 
- Non. Je n'hésite pas à affirmer que l'inclusivité sera atteinte dans cette démarche. Les idées de chacun sont presque identiques. C'est seulement la clé de répartition de postes qui divise. Même avec le partage actuel, certains partis importants se sentent lésés au vu du nombre de places attribuées à des formations récemment créées. De toute façon, chercher l'unanimité n'est pas réaliste dans ce processus. Un maximum d'inclusivité
suffit.

• L'éventuelle absence des Trois mouvances au sein de ces Institutions transitoires n'aura-t-elle pas d'impact ? 
- Les Nations unies, par le biais de leur émissaire Peter Metcalf, ont déjà manifesté leur volonté d'appuyer techniquement l'organisation des élections. Je ne pense pas à l'échec du processus. Même le professeur Ange Andrianarisoa, dirigeant de la mouvance Ratsiraka, a modéré son discours. En fait, tout le monde continue à faire de la surenchère. Mais c'est tout à fait normal.