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lundi 30 avril 2012

Tourisme sexuel : le cas de Madagascar


 



Benoît XVI a dénoncé cette semaine le tourisme sexuel, en évoquant une déviation abjecte. Le Pape s’exprimait ce mardi 23 avril dans un message publié à l’occasion du VIIème Congrès mondial de la Pastorale du Tourisme, qui s’est réunie jusqu’à ce vendredi à Cancun au Mexique. Le tourisme est devenu une activité quasi universelle. Mais il aussi son coté sombre, en dévastant parfois la vie des personnes, de nombreuses familles et voire de communautés entières. L’Église a souhaité ainsi rappeler que le tourisme n’est pas seulement une activité économique, mais également une activité humaine et humanisante. Sur le terrain, de très nombreuses ONG tentent de lutter contre le fléau du tourisme sexuel. C’est le cas à Madagascar. Le reportage d’Olivier Bonnel RealAudioMP3 

La course aux terres ne profite pas aux pays du Sud




Le phénomène des achats et locations de terres agricoles à grande échelle est l'objet, depuis la fin des années 2000, de débats passionnés. Le projet Land Matrix, qui rassemble cinq partenaires dont, pour la France, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), s'est donné pour but d'y insuffler un peu de rationalité et d'approche scientifique. D'où l'ouverture, vendredi 27 avril, d'un nouveau site Internet sur lequel doit être accessible la masse de données rassemblées.
"La course à la terre est une réalité, même si elle s'est ralentie depuis son pic de 2009", constate le rapport publié à cette occasion. Les chercheurs se sont concentrés sur les transactions internationales à des fins agricoles : depuis 2000, ils en ont recensé 1 217 - en négociations ou finalisées - concernant 83,2 millions d'hectares, soit 1,7 % de la surface agricole mondiale.
Plus de la moitié de ces transactions ont pu être vérifiées auprès d'une "source fiable". Le nombre de contrats signés recensés s'élève à 403, pour une superficie totale de 26,2 millions d'hectares. En 2011, un rapport du Cirad et de l'InternationalLand Coalition, autre partenaire du projet, avait évoqué un chiffre de 203 millions d'hectares, mais y étaient inclus les transactions impliquant des acteurs nationaux ainsi que les achats et locations de terres à des fins autres qu'agricoles (mines, tourisme, agroforesterie, etc.).
ACCAPAREMENT DES TERRES
Le projet Land Matrix se base sur toutes les mentions de transactions foncières, généralement relevées dans les médias ou sur Internet, et entreprend de les vérifier, notamment en faisant appel à des partenaires locaux. "Bien que basées sur une méthodologie solide, les données inclues dans le Land Matrix doivent être traitées avec précaution", préviennent les auteurs du rapport, qui estiment que"certains pays peuvent être concernés par un grand nombre de transactions simplement parce qu'ils font preuve d'une plus grande transparence" que d'autres.
Par ailleurs, certains contrats ne font l'objet d'aucune publicité, alors que d'autres sont annulés, comme celui qui aurait dû permettre, en 2008, à la firme sud-coréenne Daewoo d'exploiter 1,3 million d'hectares de terres à Madagascar.
Le phénomène d'accaparement des terres, ainsi que le qualifient ses détracteurs, s'est accéléré à la fin des années 2000, avec la hausse des prix alimentaires. Il touche l'Afrique (62 % des transactions), l'Asie du Sud-Est (plus de cinq millions d'hectares ont fait l'objet de transactions vérifiées aux Philippines, ce qui en fait le pays du monde le plus concerné) et - à un degré moindre - l'Amérique latine.
Les principaux investisseurs sont les pays émergents, emmenés par la Chine, ceux du golfe Persique, qui cherchent à assurer leur sécurité alimentaire, ainsi que les pays anglo-saxons. Le rapport basé sur Land Matrix montre que l'exportation des cultures est l'objectif de la majorité des projets, et dans un peu moins de la moitié de ces cas, à destination du pays d'origine de l'investisseur.
CULTURES NON ALIMENTAIRES
Les auteurs relèvent également que les entreprises privées sont les principales bénéficiaires des transactions, et qu'environ un quart de celles-ci concernent des cultures non alimentaires, majoritairement destinées à produire des biocarburants. Ils notent que les investisseurs s'intéressent particulièrement à des pays pauvres où la propriété foncière est mal garantie.
"Très peu de projets semblent avoir engagé les consultations adéquates avec les communautés locales", estiment-ils, ajoutant que, bien souvent, les autorités locales se révèlent incapables de préserver les intérêts des habitants. Ils admettent cependant n'avoir eu connaissance que d'un nombre limité de projets ayant donné lieu à des "évictions substantielles" de populations.
Le rapport relève que "près de la moitié des transactions concernent des zones déjà cultivées" et s'inscrit en faux contre l'idée que ces investissements permettraient d'exploiter des terres en friche. Il note que ces projets sont particulièrement gourmands en eau et ponctionneront donc les ressources des pays-cibles. "On ne sait pas grand-chose des effets à court et à long terme de ces investissements", reconnaissent les auteurs du document.

Madagascar occupera 8% du marché mondial des terres rares en 2015

Madagascar occupera 8% du marché mondial des terres rares en 2015


(Agence Ecofin) - La société allemande Tantalus Rare Earths AG vient de signer une lettre d’intention de partenariat technique et commercial avec Rhodia, filiale du groupe belge Solvay. Les deux sociétés collaboreront « pour développer un processus optimal de fabrication de concentrés de terres rares depuis le grand gisement de faible profondeur Tantalus à Madagascar, et la livraison exclusive de ces terres rares à Rhodia ».
Tantalus pourrait fournir jusqu'à 15000 tonnes par an de terres rares à Rhodia, extrait de sa concession de 300 km2 située dans la région d'Ampasindava. Les réserves d’une concentration de 0,08% seraient estimées à 130 millions de tonnes d'argile latéritique. « La nature et la composition de ce minerai de type argile ionique nous semblent très prometteuses pour un accès durable et compétitif aux terres rares lourdes », selon Frédéric Carencotte, directeur industriel de Rhodia Rare Earth Systems. 
La demande mondiale pour les terres rares pourrait doubler d'ici 2015, à 125000 tonnes par an pour des usages liées à l’industrie de pointe : matériel audio, éolienne, voiture électrique, disques durs d'ordinateurs, lecteur MP3…
La Chine concentre actuellement 55 millions des 110 millions de tonnes des réserves connues et 95% de la production mondiale avec 30 000 tonnes pour 2012.
Les terres rares recouvrent 17 minéraux dont 14 sont classés stratégiques par l’Union européenne : antimoine, béryllium, cobalt, fluorine, gallium, germanium, graphite, indium, magnésium, niobium, platine, terres rares, tantale et tungstène…

Diana La route d’Antsiranana fortement dégradée

Les enfants s'improvisent cantonniers pour permettre la circulation sur la RN6 (Photo Raheriniaina) 

Les enfants s'improvisent cantonniers pour permettre la circulation sur la RN6 (Photo Raheriniaina) 
Ce n'est qu'un des axes routiers au niveau national dont la réhabilitation est urgente. Le développement régional et la circulation des biens et des personnes deviennent des otages.
Les routes se dégradent aussitôt qu'elles ont été construites. Ces derniers temps, l’état de la Route nationale n° 6, reliant la capitale du Nord à Ambilobe et Ambanja ne permet plus aux usagers de circuler aisément, surtout pendant la saison des pluies. 
Cette seule voie d’accès aux différents districts s'est fortement dégradée de jour en jour, ces dernières années, et elle est de nouveau criblée de nids-de-poules. La détérioration du tronçon entre Anivorano et Ambilo­magôdra, d'une longueur de 30 km, en est une parfaite illustration. 
En raison du trafic routier dense et du rétrécissement de la chaussée, les voitures ne peuvent plus circuler en double sens, car le bitume a complètement disparu au profit de trous béants, notamment au niveau des villages d’Ankazonkony et d'Andranosavony sur la route d’Ambanja. Pour circuler, les usagers de cette voie « choisissent » leurs trous.
Non seulement la route est parsemée de nids-de-poules, mais elle comporte de nombreux trous béants qui peuvent provoquer des accidents graves, voire mortels, et endommager les véhicules. De fait,les automobi­listes souffrent le martyr de par la dégradation de plus de 60 % de cette partie de la RN6. Souvent, des accidents, dus aux dérapages ou aux glissades, sont enregistrés.
« Il y a deux ans, je me souviens que le voyage ne durait pas plus de quatre heures. Maintenant, il me faut une journée entière pour atteindre Ambanja, depuis Antsiranana », a déploré un chauffeur de taxi-brousse qui fait la liaison régulière de ces deux villes.
Bitumée dans le courant des années 1992 (dernière réhabilitation), cette portion de la Nationale 6 est, mise à part son vieillissement, beaucoup sollicitée par des véhicules de gros tonnage qui l’empruntent nuit et jour. Au demeurant, les quelques réhabilitations qui se limitent au rebouchage des nids-de-poules, ont montré leurs limites et appellent désormais à une totale rénovation de cette route vitale pour les échanges entre la partie nord du pays et la capitale, voire le Sud et d’autres régions, en passant par la RN 4.

Colmatage

Excédés par l'indifférence des pouvoirs publics, des enfants, riverains de la RN6 ont pris le problème à bras-le-corps en cherchant de cailloux concassés et de la terre pour boucher des nids-de-poules et autres trous sur la chaussé. Mais d’autres maux d'une autre nature pourraient se produire, car ces enfants seraient tentés de sécher l'école pour l’argent facile en s'improvisant cantonniers.
« Par rapport à ces enfants qui facilitent actuellement la circulation des usagers et des biens, pourquoi les entreprises ne feraient-elles pas œuvre salvatrice ? Quelle notion de citoyenneté, d'environnement se font les responsables de ces entreprises, lesquelles obtiennent depuis des lustres les marchés routiers ? », se demande un notable, victime d’un accident sur la mauvaise partie de la RN6.
Pour sa part, l’Autorité routière de Madagascar, gestionnaire de toutes interventions « points à temps » sur la RN6 a essayé de s’organiser autrement, afin de permettre aux usagers de se déplacer. Elle a procédé au colmatage en bouchant simplement les trous. Mais le remède n’a duré que deux mois au maximum, vu l’ampleur de la détérioration. Le mauvais entretien d’autres structures techniques budgétivores, lesquelles devaient subir des réparations périodiques, n'avait qu’enfoncer le clou. 
Face à cet état lamentable de la RN6, les usagers de la route souhaitent que son entretien soit une priorité, en vue de garantir le développement de la région. Et surtout pour éviter qu’elle devienne comme l'axe routier Ambilobe-Vohémar.
« Notre souhait est qu’on entretienne la route. C’est pour préserver les accessoires de nos véhicules. A cause des trous, nous connaissons souvent des crevaisons et des rupture de lames », se plaint un camionneur.

Victime de la crise
Pour rappel, la Route nationale 6, a été concernée par le projet 10e FED (entretien périodique de 60 km), mais faute de financement suspendu, le projet est tombé à l’eau.
De plus, le non versement de la redevance, perçue sur les produits pétroliers, au profit du Fonds d'entretien routier (FER), entraîne le retard de la nouvelle campagne d’entretien. Selon des sources digne de foi, un arriéré de 60 milliards d’ariary reste impayé.
S’il n’y a pas de mesures à prendre, le coût de cet entretien s’avérant colossal, il n’est pas difficile à imaginer de ce qui restera des voies secondaires et de proximité.

L’avenir de la coopération climatique à Madagascar



L'avenir de la coopération climatique à Madagascar

Lettre à Andry Rajoelina Président de Madagascar

Monsieur le Président,
je vous prie de m’excuser pour la méthode et la façon par laquelle je vous écris, mais vous êtes un président moderne et vous comprendrez cette initiative de démocratie participative.
Je m’interroge depuis maintenant 2 ans sur l’avenir climatique de notre planète. Pas besoin de lobby, pas besoin de médias pour constater tous les jours les changements climatiques qui affectent notre planète. D’une saison à l’autre les pluies sont aléatoires, des cyclones traversent le pays jusqu’au Mozambique comme jamais ça ne c’était produit auparavant. Les terres sont sèches et peu productives, les rivières deviennent inexploitables, les ports s’ensablent, les crocodiles et les oiseaux disparaissent.
Je pense que la voie choisie par les grandes puissances n’est pas la bonne. Se focaliser sur un indice d’effet de serre n’est pas la question fondamentale. La question fondamentale est que L’Afrique est devenue une passoire à vent et un tas de sable en attente d’enlèvement par la pluie.
A Madagascar, la route de l’Ouest est très représentative de ce qui se passe, nous avons devant nous des milliers d’hectares brûlés chaque année qui laissent fuir le vent et couler la pluie. Ce ne sont pas les populations locales qui contribuent exprès à cette catastrophe, ce sont simplement des incidents des cigarettes au volant, des accidents ménagers, des cultures sur brûlis, des feux naturels qui sabotent jour après jour la terre des ancêtres.
Madagascar n’a pas l’argent suffisant ni les moyens matériels d’aller à la rencontre et à l’éducation de ces pyromanes improvisés, il faut trouver des financements pérennes et durables afin d’aller à la rencontre de ces populations. Organiser la forêt à Madagascar, c’est se garantir un avenir prospère, comme du temps des colons et de la curée de bois, aujourd’hui rare. Il faut que Madagascar devienne le premier exportateur de bois au monde.
C’est un effort national, le genre d’effort qui ont fait des Occidentaux, des Japonnais et des Chinois des puissants de ce monde.
Aujourd’hui le bois est cher, vous êtes suffisamment au fait du pillage des ressources de Madagascar organisés par les précédents régimes, vous le savez, nous le savons et demain avec la disparition des énergies fossiles ça n’en sera que pire. La demande de bois va exploser, et les prix s’envoler encore plus haut. Madagascar a une place à prendre pour un avenir financier prospère.
Il faut trouver des financements, l’effort national doit être soutenu. Je ne me permettrais pas de critiquer les institutions malgaches, mais il est temps de laisser la place au privé, il y a suffisamment de débouchés pour que le privé s’y engage.
Michel Rocard en mission parlementaire avait fixé la tonne de carbone en modèle compensation par l’économie à 32€ . C’est un chiffre élevé quand on sait qu’un hectare de forêt recycle 1466 tonnes de CO2 sur sa croissance et 1.8 tonne par an ensuite à l’éternité. L’hectare de nos forêts serait alors vendu environ 50 000€ avec une rente de 60€/an... Et c’est un chiffre de compensation. Ce que nous avec nos forêts nous stockons, c’est incomparable, on a l’avantage...
Mais voilà, on constate que l’Union Européenne n’accepte pas pour le moment la reforestation et préfère aller compenser les émissions de gaz à effet de serre dans les décharges de Majunga quitte à polluer encore plus la région et s’en laver les mains au travers de produits financiers vendus en Bourse. Êtes-vous au fait du projet carbone dans la décharge de Majunga ?
La Banque Mondiale est la solution, je me permets de vous faire une proposition, proposition issue de mes activités de reforestation sur le terrain et ma documentation personnelle.
Aujourd’hui, les multinationales du monde sont prêtes à payer pour un meilleur avenir climatique. Les politiques des puissants ne font que l’écho des demandes faites par les industriels sous la pression des hommes. Mais la machine est mal huilée, il a fallu établir des règles en 2006 et ces règles ont donné des pseudo-produits financiers mal orchestrés qui finissent sur le terrain dans des ONGs qui font tant bien que mal mais souvent rien du tout et ridiculisent l’embryon de profession que nous pourrions créer.
Un client content, c’est deux clients qui viendront peut être, un client mécontent c’est neuf clients qui ne viendront jamais, c’est la base des relations d’affaires, et nous, les pays en voie de développement n’avons que fait fuir les clients, ces même clients émissaires parce que de toute façon les ONG ne viennent pas de chez nous.
Nous pouvons donner confiance au monde en organisant nous-mêmes notre filière carbone, et imposer ainsi nos critères et nos entrepreneurs, le marché sera assaini et nous pourrons aller en direction de nos deux objectifs : le développement durable et le climat à Madagascar.
L’ONU n’apporte aucune solution au climat, c’est une lutte de Lobbyistes aussi bien du coté vert que de l’industrie, c’est sans avenir ! Au mieux, ils arriveront à trouver un arrangement quand la terre sera complètement grillée, au pire ils vont continuer à se donner bonne conscience et à gaspiller d’énormes ressources pour ne rien faire.
Il faut que la Banque Mondiale cautionne 50% des investissements en amont et labellise la source.
32€ la tonne, c’est beaucoup d’argent à distribuer, je pense que c’est une bonne base de travail.
16€ pour l’exploitant, c’est largement bon, nous pouvons faire un abattement de 40% pour donner une assurance à nos clients (et à l’État) afin d’organiser durablement une filière bois basée sur la confiance. En effet 40% de la forêt peut être exploité sporadiquement, tant qu’on ne fera pas de gros "trous" dans la forêt, il n’y a pas de raison pour qu’elle disparaisse de nouveau, soit une rémunération à 9€60 MtCO2, soit 3840€ à l’hectare, à peu près 10 millions d’Ariary, de quoi garantir la plantation et initier l’effet papillon du retour à la nature. La forêt va ré-fertiliser les sols et on pourra entrevoir le retour de l’agriculture des céréales. Je serai ravi de développer ce point avec vous.
16€ pour l’État malgache, c’est la taxe mais c’est aussi notre caution envers nos acheteurs, ces 50% et 16€ seront garantis par la Banque Mondiale, c’est un fardeau pour nous mais un gage de confiance pour les clients. 50% d’échec c’est impossible. Cette taxe, cette caution, permettra de créer votre propre service d’homologation, et décupler les capacités du ministère de l’environnement de Madagascar.
Pour l’homologation, j’ai des propositions à vous faire, je vous donne ici les grandes lignes sur la base de ce que nous observons à Madagascar depuis que nous avons initié notre projet de reforestation .
Les terres reboisées doivent rester absolument domaniales. Il est impossible d’avoir un projet de reforestation dédié au climat sur des terres de propriétaires privés (particuliers ou entreprises).
La motivation et le travail bien fait doivent être rémunérés, les entreprises qui s’engagent dans notre charte ont des rémunérations connues, les salaires doivent donc être fixés sur la qualité du travail et non sur le coût de la vie. Il faut abolir le SMIC de l’ONU, car il est dévalorisant pour nos travailleurs.
Les projets de communication auprès des populations doivent être évalués. Par exemple, un artiste-chanteur qui prendrait l’initiative de chanter contre les brûlis en caravane-concert doit être rémunéré en fonction de l’impact (de son travail) sur la nature.
La loi doit punir les atteintes à la nature, il faut punir gravement le détournement et la fraude autour de cet effort national.
Enfin, Monsieur le Président, cette lettre dans l’espoir que vous la lirez et dans l’espoir que nous partagerons nos envies de développer la forêt à Madagascar.
Lettre de Laurent Page à Andry Rajoelina, Président de la Haute Autorité de la Transition à Madagascar
Laurent Page zion@ecologie.tv
Initiateur et financier du projet de reforestation à Madagascar dénommée Zanakaz.Org
( voir Zanakaz.Org et Terabona.Com ) 
et responsable du site internet ecologie.tv