VAOVAO TVM MIVANTANA

TVM EN DIRECTE.

VAOVAO

.

.

VAOVAO

lundi 28 mars 2011

Un gouvernement peut en cacher un autre



Le Chef de l’Etat, sur proposition du Premier ministre, a nommé 32 membres du gouvernement Vital 2. Ce chiffre se situe au plus bas des pronostics parmi lesquels des spéculations pessimistes ont annoncé jusqu’à 80 ministres. Difficile en effet d’espérer former un gouvernement d’union en resserrant au plus bas le nombre des membres. L’union a son prix et chaque unité qui la compose a des intérêts particuliers à défendre. Mettre sur pied un gouvernement de cette taille dans les conditions politiques actuelles constitue une performance, surtout lorsque l’on examine la composition politique de ce gouvernement. Le ministre de la Communication a du reste révélé sinon un deal qui lie les membres de ce gouvernement du moins une recommandation appuyée du Président de la Haute Autorité de la Transition : « les étiquettes autant que les bisbilles on les laisse à la porte du gouvernement ». On dirait la formulation d’un vœu pieux à la première lecture, mais à y réfléchir on conclurait presque à une volonté de taper sur un clou enfoncé. Que ce soit en ce qui concerne la stratégie de parti ou que ce soit par souci de ménager une carrière personnelle, chacun a défendu avec ardeur le droit de participer à ce gouvernement et celui-ci est condamné à constituer une équipe du seul fait qu’au-delà des intérêts particuliers, tous ensemble ils partageraient les dividendes d’une réussite de la politique adoptée dont on ne peut présumer à l’avance l’orientation générale, sans esprit partisan ou sans procès d’intention préalable.
La seule question d’actualité demeure la qualification recherchée « d’union nationale ». De l’appréciation qu’en fera la communauté internationale dépendra la reconnaissance par celle-ci et dépendra la coopération avec elle, en prime les conséquences qui ne préoccupent déjà que trop. 
Les opposants ne partagent évidemment pas la conclusion d’y voir une expression quelconque d’union nationale dans ce gouvernement. La logique pure et la réalité comptable plaident en faveur de cette manière d’appréhender la situation ; mais le passé récent et les expériences malheureuses tentées grèvent la justesse de cette approche, face à l’impossible on ne peut s’acharner sans chercher une voie autre. On ne peut s’arrêter au statu quo à vouloir marier l’huile et le feu. Les risques d’incendie menacent à tout moment. Un gouvernement parallèle + le gouvernement qui est ne feront pas à eux deux un gouvernement d’union.
En admettant que la Haute Autorité de la Transition dans sa forme actuelle ne détient pas un pouvoir légal, au regard de tous elle possède un pouvoir de fait ; le gouvernement parallèle, lui, risque de ne tenir que l’ombre d’un pouvoir, les deux à la fois feraient planer de sombres nuages sur les jours à venir.

Développement socio-économique: Les Douanes malagasy ont des missions importantes

Un colloque des Responsables des Bureaux des Douanes et des Chefs de Secteurs des Brigades Mobiles de Surveillance (BMS) viennent de se tenir dans la capitale. Le thème, à l’occasion, est intitulé : « Engagement dans la réalisation de la stratégie de l’Administration douanière ».
Et d’après les données des Douanes malagasy, il est entre autres, expliqué que les actions ainsi définies constitueront des engagements pour les participants dans l’exercice de leurs fonctions respectives pour l’année en cours.
Plus, il a été présenté que les responsables concernés se doivent d’asseoir leur autorité aux fins d’optimisation des ressources disponibles et de se pencher sur la réactualisation de certains textes. Ce colloque, annonce-t-on tombe à point nommé quand on sait que les Douanes malagasy ont des missions importantes sinon vitales pour le développement socio-économique du pays, comme le renflouement  des caisses du Trésor public. Dans ce sens, les statistiques douanières disponibles indiquent qu’en 2010, les recettes engrangées s’élèvent à 8290milliards Ariary. Cette année, elles sont prévues atteindre quelque 1 035 milliards Ariary. Aussi, va-t-il de soi que ces responsables douaniers manifestent plus d’autorité pour prévenir les errements tout en assurant un encadrement permanent de leurs administrés.
Dans ce contexte, des solutions aux différents problèmes soulevés à cette occasion ont été avancées. Elles vont de la création d’un indicateur de performance dont la fiabilité repose des indicateurs mesurables, pertinents pour l’organisation, définis suivant des objectifs clairs et précis, à l’optimisation du recouvrement des droits compromis et des amendes à 1% des recettes douanières provenant des affaires contentieuses qui en 2010 on n’a atteint que 0.6% soit 5.605.203.545Ariary, en passant par la nécessité d’une collaboration étroite entre les Receveurs et les Chefs Secteurs. Le tout avec en toile de fond, la proposition d’indicateur de performance permettant d’apprécier objectivement les activités des BMS ; l’instruction sur la conduite à tenir dans l’exécution du service (port de tenue réglementaire, de badge, rejet de la corruption..) ; et la transmission des besoins en formation, étant entendue que la performance est tributaire de la connaissance.
Par ailleurs, l’Observatoire Des Délais(ODD) où sont représentées les entités concernées par le commerce international, a été mis sur pied pour collecter les informations, les réclamations ainsi que tous les problèmes relatifs aux délais et « fournir des réponses concrètes et constructives » sur la question. Dans ce cadre, la Banque Mondiale a estimé que le coût du délai est de 1% de la valeur FOB par jour de retard.