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vendredi 30 mars 2012

Environnement Des sources d'eau menacées de tarissement

Le tarissement du lac Tsiazompaniry fera tache d'huile si aucune action pour protéger les sources n'est entamée (Photo fournie)

Le tarissement du lac Tsiazompaniry fera tache d'huile si aucune action pour protéger les sources n'est entamée (Photo fournie)
La crise de l'eau va s'amplifier. Elle ne sera pas seulement due au change­­ment climatique mais à l'inaction de l'homme pour la protéger.
L'eau est en train de devenir l'or bleu. Toutes les sources d'eau de Madagascar font face aujourd'hui à des menaces. Conser­va­tion International de Madagascar (CIMAD), dans le local du Centre de Presse Malagasy à Antsakaviro, a fait le grand déballage, mercredi, sur les dangers guettant nos sources d'eau.
Du Nord au Sud, les zones d'approvisionnement en eau, bassin versant, fleuve, rivière et lac, subissent une dégradation. « Dans la région de Diana, les feux de nettoiement pour la culture sur brûlis ou le pâturage réduisent les sources d'eau. Dans les centres de Mandroseza et de Vontovorona, les sources sont polluées par les lavandières, le prélèvement de sable, les dépôts d'ordures ménagères et les constructions environnantes. Le phénomène d'érosion importante le long des rivières ainsi que les ordures ménagères menacent l'eau dans la région Androy », a expliqué Luciano Andriamaro, responsable des Sciences, Eau et Santé au sein de la CIMAD. Mais la situation est inquiétante dans la montagne d'Ambre qui fournit 7 014 240 mètres cube d'eau par an. « Sur les 217 sources d'eau existante, il ne reste plus que 27 », remarque la spécialiste.
Reboisement intensif
Aimé Joseph Rakoto­nirina, président du syndicat des corps forestiers à Madagascar, pointe du doigt l'inaction de l'État face à ce danger qui guette l'humanité. « Le ministère de l'Environnement et l'État jouent sur les textes relatifs aux bois de rose et les bois précieux alors que les feux de brousse et le défrichement deviennent inquiétants actuellement. Ils entraînent le changement climatique qui menace la population. Et le milliard offert au task force pour lutter contre le trafic de bois de rose devrait être également destiné à protéger nos sources. Car il nous faut un reboisement de grande envergure mais non pas de ces reboisements contemplatifs pour les protéger », accuse-t-il. À l'entendre, les lois incriminant les feux de brousse et le défrichement proche et à l'intérieur de nos parcs deviennent ainsi des théories. « Et ce sont les organismes non étatiques qui se mobi­lisent pour protéger nos sources de vie »,


Madagascar : le projet de Loi d’amnistie ne donne pas faveur à Marc Ravalomanana



Le projet de Loi d’amnistie ne donne pas faveur à l’ancien président malgache Marc Ravalomanana qui s’exile en Afrique du Sud depuis le mois de mars 2009, a affirmé le président du Congrès de la Transition et en même temps chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo, jeudi.
Ce projet de loi, qui vient d’être adopté en conseil de gouvernement et en conseil des ministres mardi dernier, va être soumis au Congrès de la Transition (CT) et le Conseil supérieur de la Transition (CST) à partir du 3 avril prochain, lors de leur session extraordinaire, selon le communiqué de la présidence de la transition du mercredi dernier.
« Nous avons dit que le président Marc Ravalomanana n’a pas besoin d’amnistie, certes mais nous avons le devoir de dénoncer la mauvaise foi du camp adverse dans la résolution de la crise. C’est l’article 16 de la feuille de route qui devra s’appliquer au président et qui ordonne la cessation des poursuites judiciaires contre les membres de l’opposition. Mamy Rakotoarivelo a martelé que ce projet de Loi est dirigé contre Marc Ravalomanana.
De son côté, le concerné, Marc Ravalomanana, lors d’une intervention téléphonique auprès de ses partisans du jeudi dernier a affirmé, après avoir félicité le pouvoir actuel d’avoir opté pour un projet de loi accordant une amnistie générale qui permettra de faire cesser les souffrances de ceux qui se trouvent en prison, a affirmé que lui-même n’a besoin d’amnistie mais seuls ceux qui ont pris le pouvoir d’une manière inique, en ont besoin ». « La justice qui m’a jugée, a été incompétente », a-t-il continué.
De l’autre côté, le président de la transition, Andry Rajoelina n’a pas tenu à faire des commentaires sur le projet de Loi d’ amnistie. Il a seulement précisé que « ce projet de loi, adopté en Conseil des ministres a été clair dans lequel, la nature et les bénéficiaires de l’amnistie ont été mises en exergue. Tous les membres de la presse ainsi que tous les citoyens sont invités à lire ce projet de loi d’amnistie et à vous de définir quel genre d’ amnistie il est question. Je n’apporterai aucun commentaire sur ce sujet ».
Notons que dans le communiqué officiel publié à l’issu de ce conseil des ministres, ce Projet de Loi, comprenant 16 articles, prévoit la période concernée par l’amnistie, l’amnistie large et de plein droit, l’amnistie sur requête, les faits non amnistiables ainsi que les effets de l’amnistie.
Ainsi, l’amnistie large et de plein droit est accordée si les infractions, liées aux évènements politiques, se sont produites entre 2002 et 2009. Les personnalités concernées par cette disposition sont précisées par le présent Projet de Loi.
Le bénéfice de l’amnistie pourra être accordé, sur requête auprès du Conseil du Fampihavanana Malagasy (Conseil de la réconciliation nationale), pour certaines catégories de personnes n’ayant pas pu bénéficier de l’amnistie large et de plein droit.
« Pour éviter toute interprétation déformante, les violations graves des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, prévues par les Conventions internationales, sont énumérées par le présent Projet de Loi notamment le meurtre, l’assassinat, l’ empoisonnement, les actes de torture, le traitement cruels inhumains et dégradants, le viol, la pédophilie ainsi que l’ enlèvement de mineurs », a précisé le communiqué du Conseil des ministres.
En matière d’effets, l’amnistie entraîne l’extinction de l’ action publique ou l’effacement des condamnations. Elle entraîne également la réhabilitation professionnelle comme le droit à la réintégration, à la reconstitution de carrière ou reclassement de l’intéressé. L’amnistie ne doit pas préjudicier aux droits des victimes et elle ne suspend ni n’arrête une action en révision.
Notons que Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud depuis la prise de pouvoir de Andry Rajoelina, le 17 mars 2009, a été jugé par contumace par le tribunal ordinaire malgache à une peine de travaux forcés à perpétuité le 28 août 2010, sur l’affaire de la tuerie du 7 février 2009 devant le palais d’Etat d’Ambohitsorohitra.
Ce 7 février 2009, des manifestants partisans de l’ancien maire de la capitale, Andry Rajoelina, ont décidé de « prendre » le palais d’Ambohitsorohitra, l’un des palais présidentiel au centre ville, pour en faire le palais comme le siège de la Primature.
La garde présidentielle de Ravalomanana a ouvert le feu en supposant comme défense que le palais d’Etat est considéré comme zone rouge et que l’on ne pouvait forcer l’entrée. Près de 54 morts y ont été enregistrés, selon le bilan de la Croix Rouge Malgache.
Une feuille de route a été signée le 17 septembre dernier pour sortir Madagascar de la crise qui la sévit depuis 2009 et qui prévoit la mise en oeuvre de cette Loi d’amnistie avant la tenue des prochaines élections.

Omeo ny toerany !

Toy ny isan-taona dia notsiahivina omaly indray ny tolom-panafahana nataon'ireo tia tanindrazana, ny faha-29 martsa 1947. Toy ny isan-taona ihany koa dia "lanonam-be" no niseho nanerana ny Nosy. Ny nanaitra anefa, tamin'ity indray nitoraka ity dia ny fanehoan-kevitry ny bekotro maro holatra tany Mananjary, izay niseho tao amin'ny fahitalavi-panjakana. Nilaza io raiamandreny io fa dia vola kely dia kely no raisin-dry zareo isan-telovolana, ary tsy marim-potoana ihany koa ny fandraisana azy izany fa "voadingana" mihitsy aza indraindray. Naneho ny alahelony io mpitolona tranainy io, ary nampitaha ny momba azy ireo sy ireo nitondra takaitra tamin'ny faha-7 febroary teny Ambohitsorohitra. Ireto farany tokoa mantsy dia mandray "fanampiana" isam-bolana.
Tsy hivalamparana ny momba izay tonom-bola fa ny tsy maintsy holazaina kosa dia ny hoe tokony mba hasiana fiheverana ny momba ireo nanao vy very ny ainy ho an'ny firenena ireo. tsy nisy ny fahaleovan-tena raha tsy nitolona izy ireo, kanefa dia toa mitady ho hadino izany ankehitriny. Tsy misy antony mihitsy ny hanaovana "lanonana" isaka ny faha-29 martsa raha toa ka tsy homena hasiny ny nitolona tamin'izany. Misy aza ny milaza fa fandatsana an'ireo mpitolona ireo ny vola kely omena azy isan-telovolana. Nahoana tokoa moa no omena an'hetsiny isam-bolana ny teny Ambohitsorohitra, kanefa toa antsasak'izany monja no raisin'ny nitolona tamin'ny 1947 isan-telovolana ê?... Mipetraka ny fanontaniana, satria fantatra fa efa vitsy kely sisa ireo akanga sisa nanamborana tamin'iny raharaha iny, koa ho vesatra ho an'ny toe-bola    m-panjakana ve ny hampitombo avo efatra na dimy heny ny vola omeny azy ireo?...
Tokony homena ny toerana sahaza azy ny zokiolona eto amintsika. Nahavita be ho an'ny firenena izy ireo ka tokony handray ny valin'izany. Ny zokiolona rehetra, fa indrindra ireo nanao sorona ny ainy mba hiadanantsika ankehitriny izao. Samy maniry ny ho ela velona ny rehetra, ary samy nampianarina an'izany hoe valim-babena izany koa nahoana àry no tsy omen-kaja sy voninahitra ireo nahitantsika ny fiainana ireo ê?... "Mahaiza misaotra sy mankasitraka", hoy izay hira izay…

Madagascar-Transport aérien : Intérêt conditionné pour Emirates


La venue d''une délégation de Emirates au mois de décembre 2011 n'a pas laissé l'État malgache insensible. Selon le ministre du Tourisme, Jean Max Rakotomamonjy, Madagascar a déjà fait savoir à la compagnie son intérêt pour une éventuelle coopération.
Une lettre a été envoyée en ce sens  à la compagnie Emirates,  a fait savoir le patron du Tourisme. Il a cependant souligné que la venue d'une compagnie de cette envergure nécessite plusieurs préparations, et notamment dans le cadre des infrastructures. « Si Madagascar ouvre son ciel maintenant, on risque de faire face à de vrais problèmes. Nous n'aurons pas assez d'infrastructures pour recueillir les touristes », poursuit-il.
Une vraie opportunité
Irène Andréas, ancienne ministre du Tourisme et actuelle présidente du Conseil d'administration de « National Tourism Development » confirme ce souci d'infrastructure. D'après elle, cette compagnie aérienne pourrait constituer une vraie opportunité pour le développement touristique de Madagascar. Cependant, il faut prendre des précautions. « Emirates pourrait nous servir pour allier d'autres points. Mais si sa clientèle est essentiellement constituée par des Arabes, il serait préférable de donner une île, par exemple, à sa disposition. Elle pourra de ce fait construire des infrastructures luxueuses qui répondraient à leur demande », indique la spécialiste du secteur.
Apparemment, les touristes arabes sont très exigeants en terme de norme et qualité et réclament des infrastructures plus appropriées à leur mode de vie. « Mais, par contre, si la compagnie nous ramène des clientèles d'autres pays tel qu'Afrique du Sud, ce serait vraiment très intéressant », poursuit-elle.
Malgré cet intérêt conditionné de la Grande île, la compagnie aérienne Emirates n' a pas encore dévoilé publiquement si finalement la destination Madagascar l'intéresse ou non.  « Emirates Airline est habitué à se déplacer dans un pays pour constater de visu les infrastructures et les opportunités que peuvent offrir la destination. C’est en fonction de ces constats qu’elle décide de s’installer ou non. Et pour le cas de Madagascar, je ne peux pas encore affirmer si finalement le marché l’intéresse ou non », rapporte Siobhan Bardet, responsable de la relation publique du groupe Emirates.
Méfiance de certains responsables
Si Emirates est perçue comme une opportunité touristique, des sources indiscrètes indiquent que  la venue de Emirates dans la Grande île n’est pas le souhait de tout le monde. Certains responsables craignent les conséquences que ça pourrait avoir sur la compagnie nationale malgache. Avec la situation actuelle d’Air Madagascar, la venue de Emirates pourrait, en effet, lui être fatale comme tel a été le cas d’Air Seychelles. En effet, Seychelles a opté pour l'open sky en 2005. Cette décision a favorisé la venue des autres compagnies telles que Etihad Airways, la compagnie aérienne nationale des Emirats Arabes Unis (EAU), Quatar Airways et Emirates, bien sûr.

La compagnie nationale seychelloise  n'a pas supporté cette concurrence et a failli faire un crash mortel jusqu'à ce que Etihad a décidé de lui tendre sa main et a ainsi acheté 40% de son action en janvier.
Photo : Le Boeing 777-300 de la compagnie Emirates a besoin d’une infrastructure aéroportuaire adéquate.

Andry Rajoelina à Manakara Le nouveau chef de région lui rappelle les promesses présidentielles


C’est lors des discours programmés pour la cérémonie de commémoration du 65e anniversaire des événements du 29 mars 1947 que le lieutenant-colonel Mandehatsara Georget, nouveau chef de région, a rappelé les promesses présidentielles prononcées lors des précédents passages du Président de la transition dans cette Région, entre autres, l’industrie sucrière, la réhabilitation de l’Eglise anglicane et le stade omnisport aux normes internationales. Il n’a pas évoqué l’exploitation minière de la société chinoise Mainland Mining et les problèmes que cette société a provoqué mais il a souligné que le port de Manakara, l’aéroport de Manakara et le chemin de fer reliant Fianarantsoa et Manakara sont les leviers potentiels du développement économique de cette partie Sud-Est de Madagascar et ils devront être reconsidérés.
En tout cas, la question d’exploitation de l’ilménite – aujourd’hui suspendue par la ministre des Mines pour non respect du cahier des charges –, a été au centre des différends qui ont divisé et ont provoqué le chahut des populations de cette partie Sud-Est du pays ; pire, elle a provoqué des luttes d’influence ouvertes et répétées entre Rakamisilahy Martial, ancien chef de région et Sileny Alban, l’ancien PDS de la ville de Manakara. Elle a même terni pour ainsi dire, l’image des « ampanjaka » de la région.

Le mausolée d’Ambarakararay, réhabilité et repeint

« Hambopon’ny fitiavan-tanindrazana » (fierté du patriotisme) est le thème officiel de ce 65ème anniversaire de la commémoration de l’insurrection de 1947 qui a été célébré par le président de la Transition, Andry Rajoelina à Manakara, chef lieu de Région Vatovavy Fitovinany. Culte œcuménique, témoignages, dépôts de gerbes et déjeuner présidentiel avec les anciens combattants, ont agrémenté la cérémonie. 19 anciens combattants nationalistes ont été décorés de la médaille de « la Libération nationale ». Le président de la Transition a également octroyé à chacun des 191 anciens combattants dans la Région Vatovavy Fitovinany, des postes radios solaires, des lampes torches et une enveloppe financière. Le représentant des anciens combattants a remercié le régime de transition pour avoir réhabilité le mausolée d’Ambarakararay où reposent les martyrs de la région Vatovavy Fitovinany, dont ceux de Sahasinaka.