Gendarmerie : Un grand déballage dans l'air

Des rumeurs de limogeage de certaines têtes au niveau de la gendarmerie circulent depuis un certain temps dans la haute sphère du pouvoir. Les hauts responsables de la gendarmerie, allant du secrétaire d'Etat chargé de la gendarmerie au commandant en chef de la gendarmerie nationale, sont cités par ces bruits de couloirs. En fait, il s'agit respectivement en les personnes des généraux Randrianazary et Bruno Razafindrakoto. Selon les indiscrétions, le premier pourrait être remplacé par le général Ravalomanana Richard et le second par le général Manakay.

Le général Richard Ravalomanana, le seul promu général de la 13ème promotion de l'Académie militaire, a brillé par sa gestion de la circonscription régionale de la gendarmerie nationale d'Analamanga. Il a été parmi les bons élèves du pouvoir, pendant les moments forts de la crise politique. Il a mené l'assaut contre le camp des forces d'intervention de la gendarmerie (FIGN), le 20 mai dernier. Le général Ravalomanana (alors colonel) a pu démanteler les réseaux des fauteurs de troubles et d'acte de déstabilisation dans la capitale durant deux ans de crise politique. Ce dernier a pu mater toutes les manifestations publiques de l'opposition dans la capitale.

Bref, aux yeux du pouvoir, ce dernier a pu faire régner l'ordre, contre vents et marées, dans une agglomération hautement stratégique. Tandis que le général Manakay pressenti au poste du commandant en chef de la gendarmerie, n'est autre que l'actuel adjoint du général Bruno Razafindrakoto, Le général de brigade Manakay faisait partie des médiateurs durant la crise de la FIGN.

Les "paraky gasy" envahissent les marchés

Les "paraky gasy" sont les tabacs à chiquer produits clandestinement à partir de feuilles brutes de tabac brutes que l'on pile artisanalement. Ils coûtent moins cher et en sont ainsi très prisés par les Malgaches. Et ce sont les producteurs manufacturiers qui  en font les frais de cette concurrence illicite et déloyale.

C'est ce que l'on a cru comprendre lors de la fête du personnel de la Sté "Paraky Tsarasaotra", hier où travaillent  près de 200 personnes.

La société "Paraky Tsara-saotra" est  donc une des victimes de cette situation. Car selon les explications de Randriamiarana Landy, responsable de production à la fois responsable des infrastructures auprès de cette société manufacturière de tabac, ils sont obligés de réduire leur production depuis ces quatre derniers années ; faute de contrôle sur "les parky gasy" qui envahissent le marché local.

En effet, "Paraky Tsarasaotra" a abaissé de près de 20% sa production de 2006 à 2010. Toutefois, ce responsable a souligné que face à la situation, leur société n'a effectué aucune augmentation du prix et encore moins de réduire le volume du sachet. D'autant plus que l'Office Malgache  du Tabac est le seul décideur du prix. Tout en lançant un appel aux autorités de tutelle, la société mise sur l'amélioration de la qualité de production et sur les relations avec leurs clients en attendant.

re re Didier Ratsiraka attendu ce mois

Retour d'exil - Plus de trois mois après l'annonce du « retour imminent » de Didier Ratsiraka, l'attente ne serait plus longue pour les partisans de l'ancien président de la République, actuellement en exil en France. Les conditions seraient de plus en plus réunies en vue de la concrétisation de sa promesse.



Jointe au téléphone, Ramisandrazana Rakotosoa, membre de la délégation de la mouvance Ratsiraka aux négociations de résolution de crise, a confié, hier, l'arrivée de l'amiral, fort probablement ce mois. « Il projette de rentrer au pays, ce mois de janvier. Mais la date n'est pas encore fixée », a-t-elle clairement déclaré.

Interrogée sur l'état de santé de Xavier Ratsiraka, fils de l'ancien Président, dont le rétablissement a été soulevé comme condition essentielle du retour de l'exilé, Ramisandrazana Rakotosoa a répondu qu'il allait mieux. Une déclaration confirmée par d'autres sources qui ont soutenu que Xavier Ratsiraka est sorti de l'hôpital. Il devrait, pourtant, se rendre systématiquement à la clinique pour contrôle.

Comité d'accueil

Faisant partie du comité d'organisation de l'accueil de Didier Ratsiraka au pays, l'interlocutrice a affirmé que les préparatifs sont bien ficelés. Les membres de la structure continuent toujours leur réunion. « Nous n'avons pas cessé de nous réunir, surtout pour échanger des informations », a-t-elle ajouté.

Malgré son « retrait politique », l'ancien Premier ministre, Tantely Andrianarivo, contribue à la préparation de l'arrivée de Didier Ratsiraka. « Tantely Andrianarivo est rentré de son dernier voyage à l'étranger, au mois de décembre. Nous allons lui poser la question quant au retour de l'amiral », a avancé une indiscrétion, lors d'un entretien, sans vouloir en parler pour cause de prudence.

Acceptation de l’ONU à la participation de Madagascar à leurs sessions

Les Nations Unies viennent d’accepter la participation de Madagascar à leurs programmes figurant dans le calendrier de la 65ème session ordinaire, a indiqué le quotidien national Midi dans son édition de jeudi.

"La commission de vérification des pouvoirs de l’Organisation des Nations unies (Onu) vient d’adopter une résolution consacrant l’acceptation et l’adoption de la pleine et entière participation de Madagascar aux travaux de la 65è session ordinaire de cette organisation qui vont se terminer à mi- septembre 2011", selon le journal.

Selon Midi, par cette même résolution, l’Onu a reconnu définitivement les pouvoirs à Madagascar, représentés par la Haute autorité de Transition (HAT) malgache dirigée par Andry Rajoelina.

A noter que qu’en 2009 et 2010, la HAT malgache n’a pas pu s’exprimer devant la tribune de cette instance internationale en raison du non retour à l’ordre constitutionnel qui a été dû à l’unilatéralisme de Andry Rajoelina en dirigeant tout seul le pays.