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vendredi 28 janvier 2011
Madagascar, Carnet de voyage » aux Oscars
Voilà maintenant plusieurs mois que nous suivons de près la destinée du court-métrage d’animation « Madagascar, Carnet de voyageø », de Bastien Dubois.
Ce petit bijou de poésie, centré sur la Grande Ile, ne cesse d’accumuler trophées et récompenses au gré des festivals : Ebensee, Bruxelles Ottawa, Leipzig… et tant d’autres villes l’ont déjà célébré.
Une ultime récompense ferait de ce parcours un sans-faute : celui de la prestigieuse Académie des Oscars.
Et ce rêve semble à portée de main, puisque « Madagascar, Carnet de voyage » figure parmi les nominés du cru 2011, dont la liste a été définitivement arrêtée mardi 25 janvier aux Etats-Unis.
Lors de la 83ème cérémonie des Oscars, qui aura lieu le 27 février prochain, le film de Bastien Dubois aura pour concurrents, dans la catégorie courts-métrages d’animation : « Day and Night », « The Gruffalo », « Let’s Pollute », et « The Lost Thing ».
Pendant cette cérémonie, s’affronteront aussi, pour l’une des récompenses les plus prisées du cinéma international, dans la catégorie meilleur film, « Black Swan », « The Fighter », « Inception », « The Kids Are All Right », « The King’s Speech », « 127 Hours », « The Social Network », « Toy Story 3 », « True Grit », et « Winter’s Bone ».
Le prix du meilleur acteur pourra être décerné à Javier Bardem, pour « Biutiful », Jeff Bridges pour « True Grit », Jesse Eisenberg pour « The Social Network », Colin Firth pour « The King’s Speech » ou encore James Franco pour « 127 Hours ». L’Oscar de la meilleure actrice reviendra, lui, à l’une parmi Annette Bening pour « The Kids Are All Right », Nicole Kidman pour « Rabbit Hole », Jennifer Lawrence pour « Winter’s Bone », Natalie Portman pour « Black Swan » ou Michelle Williams pour « Blue Valentine ».
Perspectives économiques Les économistes du CREM sont pessimistes
Le Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM) a rencontré la presse ce jeudi 27 janvier. « Nous sommes pessimistes quant à l’avenir économique du pays » déclare Hugues Rajaonson, coordinateur national du CREM. Comme nombre d’observateurs, le CREM ne voit pas du tout d’un bon œil l’ingérence de l’État qui joue aujourd’hui le rôle d’opérateur économique au lieu de se limiter dans celui de régulateur qui lui échoit. Hugues Rajaonson, directeur de Cabinet du ministre des Finances est le coordinateur national du CREM. Le CREM a fait comprendre que quoi qu’on puisse évoquer, l’État qui importe du riz occupe les fonctions qui reviennent aux opérateurs économiques du secteur privé.
En fait, le CREM n’a pas manqué de critiques à l’endroit de presque toutes les décisions de l’État. Le riz est devenu un instrument politique, a-t-il souligné. Par ailleurs, « l’État importe des règles et/ou procédures de validation des critères de performance dans les Projets financés par des emprunts auprès des bailleurs de fonds », déclare Hugues Rajaonson. Il a aussi pointé du doigt la non maîtrise des informations, précisément leur collecte et leur traitement. Le CREM dénonce les annonces de création de telles ou telles infrastructures, qui, a-t-on compris, n’observeraient pas le code des marchés publics. Tout cela vraisemblablement en raison de l’instabilité politique et économique.
L’avenir économique du pays pour cette année, voire pour 2012, est sombre, affirme le CREM. Il propose de réévaluer chaque secteur clé ou ministère. En guise de financement, l’État a octroyé 10 % de plus au budget annuel de chaque ministère, alors que le CREM recommande plutôt de financer un ministère clé. Il conseille de prioriser un seul secteur pour une durée de deux ans avant de s’attaquer à un autre. Il en est de même pour les produits à exporter.
Le CREM a fait constater la stagnation du pays depuis l’indépendance : « 50 ans après l’indépendance, Madagascar puise toujours ses sources dans l’exportation. Les produits à exporter restent les mêmes », explique -t-il. Ces produits sont le litchi, le café, la vanille, le girofle et quelques matières premières. Hugues Rajaonson déplore que le pays se contente de quelques produits de quelques secteurs tel le textile, les crevettes et la vanille alors que les opportunités et les potentialités sont nombreuses. Il a cité entre autres, les huiles essentielles, l’oignon, le maïs. Le CREM souligne avec regret que Madagascar demeure jusqu’à présent un « preneur de prix » et subit toujours les fluctuations des prix mondiaux.
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