Assumant sa volonté de servir de catalyseur de débats en matière de développement, la Banque mondiale a organisé la semaine dernière un atelier informel consacré aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). La rencontre a vu la participation des principaux représentants du ministère des Télécommunications, des Postes et des Nouvelles technologies (MPNT), des opérateurs du secteur privé, de l’OMERT, des partenaires techniques et financiers, des équipes des projets dans le secteur ainsi que du milieu universitaire. En introduisant les travaux, Adolfo Brizzi, Country manager de la Banque mondiale à Madagascar, a souligné que la volonté de son institution était de « créer une plate-forme de discussion pour encourager le dialogue entre toutes les parties prenantes au sein du secteur ». Cette activité s’est en effet tenue dans un contexte assez tendu au sein du secteur, pour ne parler que du récent projet gouvernemental de mise en place d’une passerelle unique internationale qui a été récemment l’occasion de fortes divergences entre le Gouvernement et le secteur privé. Notons que la Banque mondiale finance le projet PICOM (Projet d'infrastructures de communication pour Madagascar), qui a été mis en veilleuse depuis deux ans à cause de la situation qui prévaut actuellement dans le pays.
Opportunités
La note de politique économique qui a servi de base aux discussions a été présentée par Isabel Neto, spécialiste senior en politique dans le domaine des TIC au sein du bureau de la Banque mondiale. L’importance du secteur qui fournit 8% des revenus totaux du secteur public à Madagascar a été mise en valeur, ainsi que les opportunités offertes par les avancées technologiques dans le domaine du développement et de l’économie. Le travail à faire sur le cadre légal et règlementaire actuel qui est inadapté à la réalité est le point majeur qui est ressorti du débat. Il a été donné à titre d’exemple que les décrets d’application de la loi 2005-23 ne sont toujours pas approuvés, ce qui fait que ce sont ceux de la loi 96-034 qui restent en vigueur. En outre, six ans après cette loi, l’agence de régulation ARTEC, censée, entre autres, de clarifier le rôle des acteurs dans le secteur, n’est toujours pas en place. Par ailleurs, la fin de la période d’exclusivité qui avait été accordée à TELMA lors de sa privatisation en 2004 a expiré en juin 2008, sans suite formelle à ce jour. En attendant cette révision, c’est la réalité qui comble le vide règlementaire. Cela ne se fait pas sans problèmes, ce qui crée de l’incertitude et de la confusion dans le secteur. On citera par exemple les polémiques entre opérateurs sur les autorisations pour faire du transfert de données, les différends au sujet de la licence 3G, le calcul des redevances de fréquences, la cession de la licence d’Intercel à Madamobil, et tout dernièrement le projet de passerelle internationale unique qui a soulevé une levée de boucliers de la part des opérateurs du secteur. Sur ce dernier point, la Banque mondiale a illustré, à partir des expériences existantes dans le monde, qu’une telle mesure présente des risques importants du fait de la nature monopolistique de l’intervention, et que ce n’est donc pas la meilleure pratique disponible pour lutter contre les fraudes éventuelles. En particulier, le flou qui entoure la décision d’instaurer une « passerelle unique » n’est pas de nature à rassurer les investisseurs futurs et à améliorer le climat des affaires, car elle crée une confusion par rapport au rôle de l’Etat dans des affaires purement commerciales telles que la négociation de tarifs Le blocage pendant un certain temps du trafic téléphonique en République Centrafricaine, après avoir adopté une mesure similaire, a aussi été évoqué.
C'est pas seulement à Madagascar qu'il y a cette inflation presque beaucoup de pays sont touchés par cette inflation.moi je trouve vraiment que l'inflation rime avec révolution.Voici quelques pays qui y sont touchés au Royaume-Uni,Venezuela,Chine,Algérie,Brésil,Inde même dans la zone euro y sont touchés comme le Portugal,Espagne,Grèce....Donc à Madagascar c'est évidant que l'inflation attaque car on n'a pas reçus de l'aide depuis 2ans à cause de la crise qui persiste chez nous.Et les dirigeants politiques y sont les responsables surtout ceux qui veulent rester dans son propre camp sans se cohabité avec toutes les autres partisans et surtout ils veulent rester sous le cadres de ces communautés internationales,mais souvenez-vous que même sans l'aide de ces étranger notre pays a eu une austérité budgétaire pendant l'année 2010 avec une gain de 550 milliards d'ariary,même quand on était avec la coopération de la FMI on n'a pas réalisé cette exploit alors pense-y????????
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