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jeudi 1 septembre 2011

Hausse de 10% des prix à Madagascar

Hausse de 10% des prix à Madagascar

Les consommateurs malgaches endurent la plus forte hausse des prix sur le marché depuis quelques années. Avec les produits de première nécessité (PPN), la viande bovine connaît également une hausse. 

 
9.4%, c’est la hausse de prix des produits de première nécessité à Madagascar issue des études de l’Institut National des Statistiques (INSTAT) entre Juillet 2010 et Juillet 2011.
 
 
Jamais, Madagascar n’a connu une telle hausse des prix sur le marché. Il est difficile d’avoir accès à la variété de riz appelée « makalioka » (qualité supposée supérieure), le prix ayant dépassé le pouvoir d’achat de la population. Il reste la variété dit « vary gasy » dont le prix a également connu une hausse.
 
 
Le sucre se vend à 3.200Ar (1,1 euros) le kilo, le litre d’huile est à 6.000 Ar (2.06 euros). Le prix du savon de ménage en morceau est passé de 500Ar à 600Ar. Même la viande de zébu suit la tendance à la hausse. Le kilo est à 6000 AR (2,08 euros) contre 5600 Ar (1,9 euros) auparavant. Les légumes et les fruits suivent également cette tendance.
 
 
 
Par ailleurs, en cette période où la rentrée scolaire approche, les parents se plaignent du prix des fournitures qui coûtent largement plus chère que l’année précédente. Avec la situation qui prévaut, La Gazette de la Grande île se demande, dans sa parution de ce jour : « que fait le ministère du Commerce ? ».

Navigation en mer Des mesures à respecter




L'État doit avoir un registre d'immatriculation, portant noms et caractéristiques des navires battant son pavillon.
Des infractions aux normes. Les accidents maritimes deviennent très courants à Madagascar comme les cas de Tolagnaro, au large de Mahajanga, à Saonierana Ivongo, à Antalaha,...
Certains navires ne disposent pas de titre de sécurité. D'autres en ont mais périmé ou suspendu. Dans ces cas, tout capitaine dont le navire est confronté à une telle situation, est puni d'une amende de Ar 20 000 à Ar 4 000 000 plus un mois à un an d'emprisonnement. Si la validité du titre expire en cours de traversée, elle peut l'amener au prochain port qu' aborde le navire.
D'après le directeur du centre des opérations maritimes, le capitaine de vaisseau Rolland Rasolofonirina, pour pouvoir naviguer en mer, il faut une assurance aussi bien de la sécurité du navire que des passagers.
Madagascar aurait signé différentes conventions de code maritime au niveau international. « Chaque navire a sa catégorie et sa spécificité, selon sa destination. Avant l'embarquement, les autorités maritimes procèdent à leur visite », avance t-il.
Condition de travail
Pour assurer la sécurité, l'on s'intéresse surtout à la construction, l'équipement du navire et les membres d'équipage. « Nous devons nous assurer surtout que les membres d'équipage sont en bonne condition de travail, et qu'ils ont suivi une formation qualifiante sur le domaine, tout en tenant compte des instruments internationaux applicables, tels les signaux », poursuit un responsable au sein de l'autorité portuaire de Toamasina, voulant garder l'anonymat.
Il a ajouté que le navire est soumis à une inspection avant son inscription au registre, par un agent de l'inspection maritime.
L'article 1.6.02. de la loi n° 99-028 du février 2000 portant refonte du code maritime, évoque une assistance venant des responsables du navire. Ainsi, sans faire courir de risques graves au navire, à l'équipage ou aux passagers, tout capitaine de navire doit prêter assistance à quiconque se trouve en péril sur mer. « Se porter le plus vite possible au secours des personnes en détresse. En cas d'abordage, prêter assistance à l'autre navire, à son équipage et à ses passagers en indiquant le nom et le port d'enregistrement de son propre navire et le port le plus proche qu'il touchera », indique l'article.
Il est aussi stipulé que l'État malgache, en collaboration avec les îles voisines, dans le cadre des arrangements régionaux, aurait déjà collaboré à la mise en place d'un service de recherche et de sauvetage pour assurer la sécurité de la navigation maritime. 

Madagascar : des progrès dans la lutte contre le paludisme

Madagascar : des progrès dans la lutte contre le paludisme


En Afrique, le paludisme tue un enfant toutes les trente secondes selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Environ 40% de la population mondiale est exposée au paludisme.

Entre 2002 et 2010, le nombre de cas de paludisme a diminué de 28% à Madagascar. Selon le Directeur du Programme Nationale de Lutte contre le Paludisme : « la maladie recule».

C’est en 1800 que Madagascar a connu pour la première fois (du point de vue scientifique) le paludisme. En 1895, l’armée française a introduit la quinine dans la grande île pour traiter la maladie et ce n’est qu’en 1921 qu’un service de contrôle du paludisme a été mis en place. C’est à partir de cette année que les recherches sur les épidémies de paludisme à Madagascar ont commencé.
Après les infections respiratoires aigües, le paludisme est la maladie qui tue le plus à Madagascar. Son taux de morbidité était de 19% en 1999 et 16% en 2005. En 2009, sur les 299 000 cas constatés par les centres de santé, 266 malades ont été décédés. En 2010, 193 857 individus ont été touchés par le paludisme. Le pays avance bien dans la lutte, mais l’objectif n’est pas encore atteint car parmi les résultats attendus par la déclaration du Sommet d’Abuja (2000), au moins 60% des femmes enceintes devraient bénéficier du traitement préventif intermittent, au moins 60% des groupes vulnérables (femmes enceintes et enfants de moins de cinq ans) ou à haut risque dorment sous des moustiquaires imprégnées à efficacité durable. A Madagascar, les femmes enceintes sont encore les premières victimes du paludisme et les conséquences sont souvent fatales : mort de la mère ou fausse couche.
C’est dans la Région Sofia que le paludisme est encore à craindre car il y un accroissement du nombre de cas. Au niveau de quelques Districts, en 2010, ce nombre a été dix fois plus élevé qu’en 2008.
Les impacts de cette maladie sont alarmants pour la société et pour l’économie. A titre d’exemple, à cause du paludisme, le coût supporté par le pays atteindrait une cinquantaine de millions de dollar par an : traitement, absentéisme (école et lieu de travail), conséquences sur la productivité…
Dans la lutte contre le paludisme, Madagascar est appuyé par d’autres pays et des organismes internationaux. Les Etats-Unis, à travers le President’s Malaria Initiative soutiennent le PNLP (programme nationale de lutte contre le paludisme). En 2008, cette aide financière d’un montant d’environ 16 millions de dollar a permis d’acquérir et de distribuer quatre millions de moustiquaires imprégnées à efficacité durable dans toute l’île.

Mais ce qui rend difficile la lutte contre le paludisme c’est la résistance des vecteurs de la maladie (les anophèles) à certains insecticides et parfois la résistance de Plasmodium falciparum (microbes responsables du paludisme) à la chloroquine. Mais les recherches face à ces deux résistances sont encore en cours. Dans certains cas, la chloroquine est encore efficace, c’est pour cela que les médecins la prescrivent encore. Et c’est surtout en deuxième intention que la sulfadoxine-pyriméthamine connue sous le nom de Paludoxine est administrée. Actuellement, l’ACTm ou Combinaison Thérapeutique à base d’Artémisinine est très utilisé par les centres de santé.

Le paludisme est reconnaissable par ces quelques symptômes :
Une fièvre qui dure d’une semaine à 30 jours, des douleurs musculaires et des maux de tête, des tremblements accompagnés de transpiration et de sueurs froides, de la nausée voire des vomissements, de la diarrhée. Mais même en cas d’absence d’un ou de plusieurs de ces manifestations, il faut consulter un médecin, éviter l’automédication car seul le médecin peut décider du traitement à suivre puisqu’il faut respecter le protocole thérapeutique.
■ V.M

Médecins du monde : “Des besoins de plus en plus accrus pour Madagascar”

Médecins du monde : “Des besoins de plus en plus accrus pour Madagascar”
Les opérations cardiaques infantiles réalisées par Médecins du Monde correspondent à 80 % de l’offre de soins existante dans le pays


Depuis 20 ans, Médecins du monde océan Indien est au chevet de Madagascar. Amélioration des conditions de vie dans les prisons, gestion des risques et des catastrophes, opérations chirurgicales pédiatriques… les missions de la délégation réunionnaise sont d’autant plus cruciales que la Grande Île fait face à une crise budgétaire qui paralyse le système de soins.
La Corne de l’Afrique meurt de faim et de soif. Une situation extrême relayée de manière plus intense ces derniers mois par les médias. Mais la peste ne doit pas faire oublier le choléra. À côté de chez nous aussi, les besoins vitaux ne sont pas comblés. La crise politique qui a secoué Madagascar en 2009 a ralenti la marche du pays vers le développement et même sclérosé le pays. “À cause de ces événements, les budgets ont été coupés ce qui a conduit à la dégradation du système de santé, décrit le Dr Pascale Luciani, déléguée régionale de Médecins du monde. Pénurie de médecins en province, de matériel médical, de médicaments et de plans de vaccination… “Si cela continue à se détériorer, on va se retrouver avec des épidémies de rougeole, de choléra, de poliomyélite, de typhoïde…”, met en garde Catherine Courtin, la nouvelle coordinatrice générale des missions de Médecins du Monde à Madagascar. Une vingtaine d’organisations non gouvernementales (ONG) tentent de panser les plaies de la Grande Île. Mais la tâche est infinie et les besoins “de plus en plus accrus”, comme l’explique Alban Bonnet-Casson, coordonnateur du programme de réduction des risques de catastrophes à Madagascar : “Les bailleurs internationaux ont arrêté leurs financements. On a besoin de continuer nos actions sur place pour faire la transition en attendant que la situation redevienne normale.”Avec un budget d’environ 1,8 million d’euros, Médecins du Monde océan Indien met en œuvre différentes missions à Madagascar, dont un programme de chirurgie pédiatrique (cardiaque, viscérale et réparatrice).
80 % DES OPÉRATIONS CARDIAQUES INFANTILES RÉALISÉES PAR MÉDECINS DU MONDE
Et les opérations cardiaques de correspondre à environ 80 % de l’offre de soins existante dans le pays. “Toutefois cette offre de soins reste encore très insuffisante, relativisent les humanitaires. On estime que la couverture des besoins n’est que de 2 %.” Un programme permet également de réduire les conséquences sanitaires des catastrophes naturelles qui frappent régulièrement la Grande Île (cyclones, inondations) sur les populations vulnérables de la côte Est. Une dernière action a pour objectif d’améliorer les conditions d’hygiène et sanitaire des détenus, de favoriser leur accès aux soins et de lutter contre la malnutrition. Une action menée dans 26 prisons qui concerne près de 5 000 détenus. Grâce à l’engagement d’une cinquantaine de bénévoles de la délégation réunionnaise, des milliers de Malgaches ont été sauvés en 20 ans. Même si 70 % des financements de Médecins du Monde proviennent de fonds institutionnels, l’ONG lance un appel aux Réunionnais pour continuer à les soutenir dans leurs actions. L’année dernière 16 000 euros ont été récoltés à la Réunion. La délégation de l’océan Indien est la seule à pouvoir réaffecter entièrement ses dons à ses propres missions


Feuille de route, l'imbroglio


Les dés sont jetés ! Par la voix du président de la Haute autorité de Transition de Madagascar, Andry Rajoelina, le pouvoir s'est fendu d'une nouvelle déclaration hier, qui mène tout droit vers les élections. Les avis sont partagés.

Une cérémonie de signature de la feuille de route, voilà ce que propose Andry Rajoelina. Une initiative qui, selon ses propos, conduira aux élections et aboutira par la suite à une issue à une crise qui fait plus que perdurer. 

L'homme fort de la Transition en appelle ainsi à tous les groupements politiques de Madagascar, afin qu'ils signent la feuille de route le plus rapidement possible, et que son application soit effective dans les plus brefs délais. 

Cette décision intervient après un ultimatum lancé par le pouvoir de Transition à la médiation de la Sadc. Ultimatum auquel la Sadc a répondu par le mutisme pour les uns, par la prudence pour les autres. 

Quant à la feuille de route en question, sa signature sera précédée, comme l'a annoncé Andry Rajoelina, par une réunion des groupements politiques « afin de régler les derniers détails ». Mais sur la base de quelle feuille de route cette réunion va-t-elle se faire ? 

Selon Fetison Rakoto Andrianirina, initiateur du concept de « La Paix des Braves », si la base des discussions prend comme racine les résolutions de la réunion de Sandton « tous les groupements politiques répondront présents, et les discussions pourront être constructives et aboutiront peut être à un consensus ». 

En revanche, continue-t-il : « si on prend comme base la feuille de route amendée proposée par Tomas Salomao, il n'y aura pas implication de l'intégralité des groupements politiques, et les décisions qui en découleront ne pourront être qu'unilatérales ». 

« Unilatérale », c'est également l'idée que se fait la mouvance Ravalomanana de la décision de Andry Rajoelina ,par la voix de Mamy Rakotoarivelo. 

Intervenu hier sur la chaîne nationale, le ministre de l'Agriculture de la Transition, Vyvato Rakotovao, s'est fait le porte parole du parti TIM et déclare emboiter le pas du président de la Transition : « nous ne pouvons plus attendre, nous devons aller au plus vite aux élections pour mettre un terme à cette crise ». 

La date de la réunion des groupements politiques, préalable à la cérémonie de signature de la feuille de route n'est pas encore connue. Encore moins la date des élections, ni leur nature, sachant que si l'on se base sur la feuille de route amendée de Tomaz Salomao, il n'appartiendra nullement au gouvernement ni à la Présidence de trancher sur la dates de ces élections, mais aux groupements politiques ainsi qu'à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). 

http://www.youtube.com/watch?v=Lh61DaBp8us


Le Paradisier

Situé sur la plage d’Ifaty, à seulement 45 minutes de Tuléar, en voitureLe
Le Paradisier
Le Paradisier
Paradisier (***) est un petit hôtel de charme constitué de bungalows très séduisants. Fonctionnant en exclusivité à l’énergie solaire, ce complexe hôtelier participe activement au développement de la vie communautaire du village.

Les Bungalows

Les chambres
Les chambres
En tout, l’hôtel dispose de 20 bungalows et d’une suite liés entre eux par des chemins de pierres. On distingue notamment 10 bungalows avec terrasse au rez-de-chaussée et à l’étage plus 10 autres (nouveaux) bungalows orientés face au canal du Mozambique au rez-de chaussée et à l’étage. Ces derniers sont aussi dotés d’un coin salon.
A l’étage, les chambres ouvrent sur des baies vitrées donnant sur la mer et la
Les Bungalows
Les Bungalows
forêt. Chacune d’elles possède un coffre-fort mais aucune source d’énergie n’est par ailleurs fournie (prise, ventilateur, etc.)

Le Restaurant

Le Restaurant
Le Restaurant
Bordé par de grandes baies vitrées, le restaurant s’ouvre sur une petite terrasse offrant elle-même une vue panoramique sur la mer. Niché dans un cadre très romantique, il peut accueillir jusqu’à 50 personnes et propose un menu à différentes saveurs au choix : poisson mariné, salade exotique, émincé de magret de canard au poivre vert, brochette de zébu, noisettes de papaye, biscuit roulé à la confiture, etc. La cuisine française est la spécialité de la maison mais des plats locaux sont également proposés avec des vins de Madagascar et des vins Sud-Africains à l’accompagnement. Il y a aussi un service snack pour les petits creux de la journée.

Les Activités

L’hôtel possède une piscine à débordements, deux salons de massage à
La piscine
La piscine
l’extérieur au bord de la plage, sous la terrasse pour des heures de détente en toute intimité ou en famille.
Des balades en pirogue ou en forêt de baobab sont aussi organisées. Et pour les sportifs : snorkeling, pêche au gros, plongée et autres activités nautiques sont également proposées.

Madagascar : Andry Rajoelina se passe de la signature de la SADC sur la feuille de route


La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) n'a toujours pas donné sa réponse sur la signature de la feuille de route de sortie de crise. Le président de la transition Andry Rajoelina a donc décidé d'organiser la signature du document entre Malgaches. En prenant cette décision, Andry Rajoelina risque de se couper de la médiation internationale. Il avait donné le 31 août 2001 comme date ultimatum à la SADC.
 
© D.R / Au sommet de la SADC.
 
La feuille de route de sortie de crise devrait donc être signée très prochainement. Paraphée en mars par 8 groupements politiques sur 11, le document attend depuis son application concrète même si un Parlement de transition a déjà été mis en place.

Dans l’état actuel des choses, les trois mouvances des anciens présidents contestant le processus ne devraient pas apposer leur signature et le régime va donc continuer avec ceux qui le soutiennent depuis déjà plusieurs mois.

Ainsi la chimère d’une transition consensuelle et inclusive s’évanouit, mais surtout Andry Rajoelina prend le risque de se brouiller avec la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe).

Divisée, la SADC a cependant sa part de responsabilités, ayant laissé pourrir la situation, faisant des annonces contradictoires sur certains points particulièrement le retour d’exil du président évincé Marc Ravalomanana, et n’ayant donc jamais organisé de signature d’un document qu’elle a pourtant élaboré.

Madagascar devrait donc rentrer ces prochains jours dans une nouvelle phase et l’on attend désormais que les partis politiques signataires s’accordent sur un chronogramme électoral puisque Andry Rajoelina leur a laissé l’initiative d’organiser la suite des évènements.

La déclaration d'Andry Rajoelina ce 31 août 2011, est loin de résoudre tous les problèmes. De larges fissures sont apparues au sein même des soutiens du régime.

Le sommet annuel de la SADC, les 17 et 18 août 2011 à Luanda, en Angola, n'avait pas abordé la question de la transition malgache, ce qui avaient agacé les partisans de Marc Ravalomanana comme ceux d'Andry Rajoelina.

EuroAtlantic va voler pour Air Madagascar

EuroAtlantic va voler pour Air Madagascar


Air Madagascar a trouvé in extremis un Boeing 777 200 ER auprès d’EuroAtlantic pour remplacer le B.767 d’Air Italy dont le contrat de location arrivait à expiration aujourd’hui.
Le 18 avril dernier, la Commission européenne plaçait les deux Boeing 767 d’Air Madagascar sur liste noire. Les deux appareils se trouvaient de fait interdits de vol dans l’espace aérien européen. Depuis, l’un des B.767 a été rendu à la société de location, le second continue à être exploité vers Bangkok et Ghuangzou. Au lendemain de l’interdiction décrétée par la Commission européenne, Air Madagascar avait pu affréter un B.767 auprès d’Air Italy. Le contrat prenait fin aujourd’hui. La compagnie nationale malgache était désespérément à la recherche d’un nouvel avion à louer. Air Austral avec l’un de ses Boeing 777 200 ER a assuré une rotation sur Paris mardi et hier. In extremis, le salut est venu du Portugal. Air Madagascar a pu louer auprès d’EuroAtlantic un Boeing 777 200 ER. la compagnie est certifiée par la FAA (FAR 129), l’AESA (JAR OPS1). La compagnie portugaise TAP certifiée JAR 145 assure la maintenance de la flotte d’EuroAtlantic voilà qui devrait rassurer la Commission européenne. La compagnie portugaise est spécialisée dans le leasing d´avions , l’affrètement pour les opérateurs et les services d’appui opérationnel. Air Austral lui avait loué un lockheed Tristar 500 lors de l’indisponibilité d’un de ses appareils. Le contrat de location a été conclu pour une durée d’un an. Le B.777 200 ER équipé de 293 sièges en classe économique et 30 en classe affaires. Il portera les couleurs d’Air Madagascar et effectuera son premier vol entre Antananarivo et Paris demain vendredi. “Dès la première semaine de son entrée en service, six membres du personnel navigant commercial d’Air Madagascar seront à bord de l’appareil. Dans un second temps et selon la disponibilité, les pilotes d’Air Madagascar remplaceraient ceux de la compagnie portugaise”, indique notre confrère La Tribune de Madagascar. Le B.777 200ER ne pouvant se poser à Nosy-Bé, Air Madagascar a mis en place des navettes afin d’assurer la correspondance à Antananarivo pour les vols sur Paris