Pour que la terre tourne….aussi à Madagascar : Vers un agenda de relance économique
Submitted by Jacques Morisset on Mon, 2009-12-07 11:30
Le déclin économique à Madagascar s’inscrit dans la durée. Depuis 1980, il n’y a que 7 pays en développement qui ont reporté une croissance de leur revenu par habitant moindre que Madagascar. Cette performance traduit des insuffisantes criantes en matière de développement humain et en infrastructure ainsi que des retards technologiques, qui sont les moteurs de la croissance. Ces signes, bien connus, sont visibles à travers l'insuffisance et la détérioration des routes, le nombre d’enfants dans les rues et de jeunes à la recherche d’un emploi décent et par l’état des machines ou matériel, à commencer par les voitures (le seul pays au monde où les 2CV constituent la majorité de la flotte automobile). Pourtant, ils sont les conséquences et pas les causes de l’échec économique à Madagascar.
Cette note vise a identifier les causes derriere le declin economique de Madagascar en cherchant a comprendre pourquoi les gouvernements qui se sont succedes au pouvoir n'ont pas reussi a adopter les politiques economiques requises a la consolidation des resources humaines et de l'infrastucture du pays et a l'augmentation de sa capacite a adopter et adapter les connaissances technologiques. Apres avoir passe en revue plusieurs explications, l'accent sera mis sur la qualite insuffsante des institutions et le manque de gouvernnance.
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vendredi 2 juillet 2010
Madagascar: report sine die du référendum constitutionnel
ANTANANARIVO — La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de Madagascar a annoncé lundi le report sine die d'un référendum constitutionnel initialement prévu le 12 août 2010, en raison du retard dans la rédaction du projet de nouvelle Constitution.
"La Ceni se réfère au Code électoral qui prévoit que la campagne électorale pour un référendum constitutionnel doit durer 45 jours" et aurait dû, par conséquent, débuter lundi, a expliqué mardi à l'AFP Hery Rakotomanana, président de la Ceni.
Jusqu'à présent, aucun projet de Constitution n'a été finalisé, a constaté M. Rakotomanana.
Le 12 mai, Andry Rajoelina, président du régime en place à Madagascar, avait annoncé un calendrier de sortie de crise, prévoyant un référendum constitutionnel le 12 août qui devait ouvrir la voie à des élections législatives le 30 septembre et à une élection présidentielle le 26 novembre.
Ce calendrier avait été rejeté en bloc par l'opposition, qui réclame l'application d'accords de sortie de crise signés courant 2009 sous l'égide de la communauté internationale.
Au terme d'un mouvement populaire emmené par Andry Rajoelina, le président élu Marc Ravalomanana a été évincé du pouvoir en mars 2009, lâché par l'armée.
Ex-maire d'Antananarivo, M. Rajoelina dirige depuis le pays mais sans la reconnaissance de la communauté internationale qui a suspendu ses aides cruciales.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.
"La Ceni se réfère au Code électoral qui prévoit que la campagne électorale pour un référendum constitutionnel doit durer 45 jours" et aurait dû, par conséquent, débuter lundi, a expliqué mardi à l'AFP Hery Rakotomanana, président de la Ceni.
Jusqu'à présent, aucun projet de Constitution n'a été finalisé, a constaté M. Rakotomanana.
Le 12 mai, Andry Rajoelina, président du régime en place à Madagascar, avait annoncé un calendrier de sortie de crise, prévoyant un référendum constitutionnel le 12 août qui devait ouvrir la voie à des élections législatives le 30 septembre et à une élection présidentielle le 26 novembre.
Ce calendrier avait été rejeté en bloc par l'opposition, qui réclame l'application d'accords de sortie de crise signés courant 2009 sous l'égide de la communauté internationale.
Au terme d'un mouvement populaire emmené par Andry Rajoelina, le président élu Marc Ravalomanana a été évincé du pouvoir en mars 2009, lâché par l'armée.
Ex-maire d'Antananarivo, M. Rajoelina dirige depuis le pays mais sans la reconnaissance de la communauté internationale qui a suspendu ses aides cruciales.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.
Conserver localement, tricher globalement ? Droit dans le mur
Il semble exister une réelle pénurie de données scientifiques portant sur la corruption dans le domaine de la conservation de l’environnement. Ou peut être ne suis-je pas assez bon ‘Googleur’. Toujours est-il, qu’il y a environ deux ans, lorsque je rédigeais l’article principal du dossier pro bono (qui représentait une analyse assez détaillée) pour le compte de la branche française de Transparency International, je me suis trouvé face à un problème épineux. Le thème du dossier était « Corruption et environnement » et j’avais l’aide d’une des incontournables spécialistes et pas moins célèbre ancien ministre de l’environnement Français, Corinne Lepage. J’ai fini par citer un des articles que j’avais téléchargé, une contribution assez ancienne sur la faune du Kenya, pertinente et de qualité dois-je reconnaître, mais je restais sur ma faim après cette recherche pour le moins « rapide et grossière ». Pour cause, ce que je rapportais comparativement à ce que je savais n’était qu’une goutte d’eau dans un océan.
Corruption et environnement ne riment pas, simple remarque linguistique, qui fit de moi une persona non grataà Madagascar ; mon 22e et dernier voyage à Madagascar remonte à 1990, en ce qui est devenu Nosy Mena. Malgré la frustration de ne pas pouvoir regarder mes anciens amis Malgaches dans les yeux et de ne pas voir leurs enfants grandir, j’ai réussi à faire ma vie en dehors de ce pays et à survivre, mais le destin actuel des Malgaches me fend le cœur ; la corruption qui règne au sein de la conservation de l’environnement est l’une des principales causes du chaos actuel.
Reconnue comme un des principaux centres de biodiversité à l’échelle mondiale, Madagascar gaspille systématiquement ses ressources les plus précieuses que sont ses habitants et leurs extraordinaires talents. À ce gâchis humain s’ajoute un gaspillage des ressources naturelles. Judicieusement utilisées, elles devraient aider à réduire la pauvreté et conduire l’île et ses habitants vers un développement plus durable et plus inclusif. Hélas, la mère de ces maux, comme on pouvait s’y attendre, est – une fois de plus – l’argent. Plutôt que de dégager un revenu décent par le biais d’une gestion pérenne des ressources précieuses telle que le bois de rose, les trafiquants exploitent les humains et l’écosystème comme des sangsues.
J’en appelle à la communauté internationale et aux réformateurs Malgaches, afin qu’ils entrent dans le débat et prennent position contre la corruption dans le domaine de l’environnement. J’en appelle à tous ceux dont les sites Web et les brochures sur papier glacé appellent à la transparence et à une meilleure gouvernance. Qu’on en finisse avec la tolérance, l’hypocrisie et la timidité. Le temps est venu de choisir son camp et de pratiquer ce que l’on prêche. Que celles et ceux qui désapprouvent la fraude se lèvent et viennent soutenir ce numérode Madagascar Conservation & Development (MCD).
Je loue le courage des éditeurs, des auteurs de l’articlesur le bois de rose de Hery Randriamalala et Zhou Liu, et des autres collaborateurs du journal. Si beaucoup le savent, ce n’est pas pour autant qu’ils osent le publier et le diffuser, il nous faut montrer notre reconnaissance à l’endroit de ceux qui agissent. Il est vrai que la conservation à Madagascar est loin d’être parfaite, cependant, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. C’est tout à l’honneur de MCD de montrer du doigt la direction à suivre et de dénoncer ceux qui exploitent la misère humaine et la dégradation des ressources naturelles en recherchant des profits énormes et rapides. Promouvons le commencement d’une nouvelle ère, avec le soutien des grandes ONG environnementales, dont l’intérêt à long terme est la transparence et une meilleure gouvernance. Une nouvelle ère dans laquelle les principaux problèmes de la conservation de l’environnement ne sera pas mise à l’écart, mais au contraire, mise à nue pour le grand bien du simple citoyen de Madagascar et de sa famille.
Jean-Roger Mercier
jeanrogermercier@yahoo.fr
jrm@cyberoustal.eu
http://www.cyberoustal.eu
Mas de l’Olivière, Chemin de Taxo 66690 Saint André, France
Corruption et environnement ne riment pas, simple remarque linguistique, qui fit de moi une persona non grataà Madagascar ; mon 22e et dernier voyage à Madagascar remonte à 1990, en ce qui est devenu Nosy Mena. Malgré la frustration de ne pas pouvoir regarder mes anciens amis Malgaches dans les yeux et de ne pas voir leurs enfants grandir, j’ai réussi à faire ma vie en dehors de ce pays et à survivre, mais le destin actuel des Malgaches me fend le cœur ; la corruption qui règne au sein de la conservation de l’environnement est l’une des principales causes du chaos actuel.
Reconnue comme un des principaux centres de biodiversité à l’échelle mondiale, Madagascar gaspille systématiquement ses ressources les plus précieuses que sont ses habitants et leurs extraordinaires talents. À ce gâchis humain s’ajoute un gaspillage des ressources naturelles. Judicieusement utilisées, elles devraient aider à réduire la pauvreté et conduire l’île et ses habitants vers un développement plus durable et plus inclusif. Hélas, la mère de ces maux, comme on pouvait s’y attendre, est – une fois de plus – l’argent. Plutôt que de dégager un revenu décent par le biais d’une gestion pérenne des ressources précieuses telle que le bois de rose, les trafiquants exploitent les humains et l’écosystème comme des sangsues.
J’en appelle à la communauté internationale et aux réformateurs Malgaches, afin qu’ils entrent dans le débat et prennent position contre la corruption dans le domaine de l’environnement. J’en appelle à tous ceux dont les sites Web et les brochures sur papier glacé appellent à la transparence et à une meilleure gouvernance. Qu’on en finisse avec la tolérance, l’hypocrisie et la timidité. Le temps est venu de choisir son camp et de pratiquer ce que l’on prêche. Que celles et ceux qui désapprouvent la fraude se lèvent et viennent soutenir ce numérode Madagascar Conservation & Development (MCD).
Je loue le courage des éditeurs, des auteurs de l’articlesur le bois de rose de Hery Randriamalala et Zhou Liu, et des autres collaborateurs du journal. Si beaucoup le savent, ce n’est pas pour autant qu’ils osent le publier et le diffuser, il nous faut montrer notre reconnaissance à l’endroit de ceux qui agissent. Il est vrai que la conservation à Madagascar est loin d’être parfaite, cependant, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. C’est tout à l’honneur de MCD de montrer du doigt la direction à suivre et de dénoncer ceux qui exploitent la misère humaine et la dégradation des ressources naturelles en recherchant des profits énormes et rapides. Promouvons le commencement d’une nouvelle ère, avec le soutien des grandes ONG environnementales, dont l’intérêt à long terme est la transparence et une meilleure gouvernance. Une nouvelle ère dans laquelle les principaux problèmes de la conservation de l’environnement ne sera pas mise à l’écart, mais au contraire, mise à nue pour le grand bien du simple citoyen de Madagascar et de sa famille.
Jean-Roger Mercier
jeanrogermercier@yahoo.fr
jrm@cyberoustal.eu
http://www.cyberoustal.eu
Mas de l’Olivière, Chemin de Taxo 66690 Saint André, France
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