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samedi 22 janvier 2011

Langue étrangère Parler l'anglais : de la frime ou une nécessité

L’apprentissage de l’anglais progresse assez rapidement en utilisant du matériel audiovisuel en laboratoire de langue.
L’apprentissage de l’anglais progresse assez rapidement en utilisant du matériel audiovisuel en laboratoire de langue.
Avec la mondialisation, la langue de Shakespeare semble incontournable, surtout dans le monde des affaires. Pour les jeunes, il existe mille et une raisons de l'apprendre et de la pratiquer. 
Un engouement certain est observé chez les jeunes, vu leur nombre dans les centres d'apprentissage de la langue anglaise.
Les uns s'intéressent à cet outil de communication parce que c'est la tendance, d'autres l'apprennent pour réussir dans leur futur métier.
En tout cas, la maîtrise de l'anglais s'avère essentielle et importante, car elle est devenue en quelque sorte la langue internationale par excellence, comme le fut autrefois le grec puis le latin.
« Même à Paris, la version en anglais des consignes et des recommandations sont visibles dès ton arrivée à l'aéroport », cite en exemple Mirany Raminoarivony, professeur dans un centre de formation de la capitale.
Dans le domaine professionnel, la connaissance et la pratique de l'anglais sont des atouts, voire obligatoires, dans la recherche d'un emploi au sein de certaines sociétés filiales de multinationales, ou dans l'établissement d'un partenariat international.
La délocalisation d'entreprises de pays anglophones à Madagascar génère une forte demande d'employés qui maîtrisent la langue. Les employeurs exigent maintenant dans le CV la connaissance de l'anglais, justifiée par un certificat délivré par un centre de formation plus ou moins agréé.
« D'anciens élèves reviennent ici pour prendre un certificat car leur employeur l'exige, et dans les offres d'emplois qui nous parviennent ici, on constate qu'il y a une forte demande d'employés maîtrisant l'anglais », note un responsable d'institut d'apprentissage de langues étrangères.
De même, « dans le cadre de nos activités industrielles, nous concluons des contrats avec des partenaires à l'étranger, comme la fourniture de nos emballages. De ce fait, nous devons communiquer en anglais. Cette langue est incontournable », témoigne un industriel local exerçant dans l'agroalimentaire.
Mais si l'anglais est très vulgarisé dans le monde, de nombreux obstacles empêchent son épanouissement à Madagascar, comme le manque de moyens dans les écoles et le nombre insuffisant de centres d'apprentissage de langue équipés.
Peu d'occasions
« Dans nos écoles, les professeurs manquent de moyens et de matériels pour apprendre à maîtriser une langue étrangère, dont l'anglais. Ils disposent de livres parfois dépassés, et d'un volume horaire d'enseignement ne permettant pas l'approfondissement », avance Mirany Raminoarivony.
Par ailleurs, les jeunes trouvent très peu d'occasions et d'endroits pour pratiquer l'anglais. Souvent, ils doivent se contenter d'étude académique dans les classes et les laboratoires de langue. Le bain linguistique fait défaut.
Ainsi, l'absence et l'inexistence d'un milieu où l'on communique exclusivement en anglais freinent l'épanouissement.
« Il est difficile de pratiquer l'anglais en famille ou avec les amis, car très peu de gens y parlent la langue, contrairement au français. L'Université est le seul endroit où je peux communiquer en anglais », avance Vonjy, une étudiante.
D'après elle, multiplier les domaines où les jeunes peuvent s'exprimer en anglais et l'apprendre dès les classes primaires en même temps que le français constituent des solutions efficaces pour maîtriser la langue de Shakespeare.

Comment apprendre la langue de Shakespeare
Il s'agit pour de le comprendre et surtout de le parler. Vous pouvez apprendre l'anglais tout seul, ou en groupe, entre amis, ou encore avec l'aide d'un professeur particulier. Pour réussir, l'essentiel est de s'imprégner dans un bain linguistique.
Pour ce faire, à défaut d'un voyage dans un pays anglophone, côtoyez une personne parlant couramment l'anglais, un(e) Britannique ou un(e) Américain par exemple. Ne vous souciez pas de votre accent au début, vous aurez toujours l'occasion d'y penser lorsque plus tard « you will speak english fluently ».
Mettez en pratique la stratégie suivante, en trois étapes.
1. Concentrez-vous sur l'apprentissage des règles de base de la grammaire anglaise. Il vous faudra un manuel pour cela.
2. Prenez l'habitude de lire des livres, des blogs, des journaux en anglais. Choisissez des lectures qui vous intéressent. Ainsi, vous joindrez l'utile à l'agréable.
Ensuite, pensez à regarder vos films en version originale, et efforcez-vous d'écouter BBC World Service, sur FM 89.2. Les karaokés en anglais peuvent aussi vous être utiles.
3. Ca y est, vous maîtrisez les bases ? N'attendez pas que votre anglais soit parfait. Partez faire un voyage à l'étranger, là où l'on parle la langue de Shakespeare. Si vous ne pouvez pas, rencontrez un anglophone de votre ville. Proposez-lui une heure de conversation par semaine, où vous parlerez une demi-heure français, et une demi-heure anglais. Vous l'aiderez à parler français, et il ou elle vous aidera à parler anglais.

Investissements à Madagascar : les risques augmentent

La situation politique ne favorise guère l'environnement économique à Madagascar. Aussi, le pays vient d'être classé pour la deuxième fois dans la catégorie des pays à risque (moyen à fort) d'évènements politiques susceptibles d'handicaper sérieusement les investissements.




Tous les ans, la société Aon, mondialement reconnue et experte en gestion des risques adresse aux investisseurs un classement international pour les avertir des risques qu'ils courent dans 221 pays. D'après les analyses de la société Aon, la situation s'est empiré cette année pour Madagascar, avec 3 nouveaux risques qui s'ajoutent aux risques de mutineries, des blocages de devises, des interférences politiques ou encore d'insolvabilité de l'Etat.

En effet, Madagascar figure également dans la liste des pays présentant des risques de guerre civile ou d'insurrection. Toujours d'après le rapport de Aon corporation, il est possible que le pays aurait, soit des problèmes dans les échanges de devises , soit des contraintes d'imposition sur les commandes de devises locales. Enfin, les risques de barrières légales et de régulation sont également à craindre à Madagascar.

Par ailleurs, les analyses de Aon ont démontré que c'est la tendance mondiale qui est à l'augmentation des risques. Selon un responsable de la société d'expertise, « les risques politiques continueront à avoir une influence majeure sur les affaires dans les pays émergents en 2011. »

L’investissement reste au plus bas à Madagascar

En visite dans la Grande Ile cette semaine, Bernard Tapie aurait pu être le symbole de la reprise des investissements étrangers. La Gazette de la Grande Ile, qui titre "Investissements étrangers : Les risques politiques sont toujours élevés", ne le croît pas. 


 
Si l’Express de Madagascar ne fait qu’un titre en bas de page sur la proposition faite à Bernard Tapie de racheter l’avion Air Force II, la Gazette revient plus en détails sur les investissements étrangers. Selon le quotidien de la Grande Ile, ce n’est pas la venue d’un homme d’affaire qui améliorera la situation.
Venu cette semaine dans la Grande Ile pour proposer la construction d’une école de commerce et rencontrer Andry Rajoelina, Bernard Tapie, homme d’affaires et ancien ministre de François Mitterand, ne sauvera donc pas Madagascar selon la Gazette de la Grande Ile :
"Bernard Tapie et son intérêt soudain à Madagascar ne peuvent constituer un feu vert aux investisseurs étrangers. Son projet de création d’une école supérieure de commerce d’une capacité de 50 étudiants pour lequel il a loué un jet privé et consacré 4 jours de son précieux emploi du temps, n’est pas suffisant ni même crédible pour encourager ses homologues hommes d’affaires de venir à Madagascar".
La Grande Ile reste une place d’investissement à risque selon les cabinets spécialisés. La venue de Bernard Tapie ne relancera pas l’intérêt des investisseurs. Reprenant le classement de la société américaine Aon, le quotidien observe que Madagascar est placée à risques élevés, au même niveau que le Niger, le Vénézuela, le Kirghistan et la Thaïlande.
D’autres études doivent être publiées prochainement, mais la Gazette n’est pas plus optimiste. Il faudrait, selon le journal, favoriser le bon déroulement des prochaines élections politiques pour affaiblir les risques politiques retenus par les sociétés de cotation, car "l’instabilité politique est évoquée comme facteur de recul du classement".
Pour la Gazette, ce n’est pas la priorité du gouvernement actuel : "Aucun de nos politiques ne se soucie de la concurrence mondiale en matière d’investissements. Tout simplement parce qu’ils ne regardent que leurs poches. Dès lors, comment peut-on reprocher à Bernard Tapie de n’avoir apporté autre chose qu’une école de commerce ?"