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mercredi 10 octobre 2012

Un drôle d’insecte!



Cet insecte a un coup particulièrement long, ce qui lui vaut le nom de scarabée girafe. Il s’agit d’une espèce endémique de Madagascar. Le photographe Nicolay Sotskov, passionné de macrophotographie a eu la chance de pouvoir photographier ce spécimen lors d’un voyage récent sur cette île à l’est du continent africain.


Source : Reporters / Caters
Choix des photos et commentaires par le photographe Belge Michel Gronemberger, photographe professionnel à Bruxelles: www.gronemberger.com  N’hésitez pas à visiter également sa page Facebook photographe professionnel  !

Landy Vola Fotsy ou le fabuleux succès théâtral de paysans malgaches


Trente six ans. Un bel âge pour Landy Vola Fotsy, compagnie théâtrale des plus singulières à Madagascar. Familiale et indépendante, elle marie tradition et modernité pour toucher un vaste public francophone de son authenticité rurale malgache.

«1000 francs de récompense» de Victor Hugo, par Vincent Colin, avec la compagnie Landy Vola Fotsy © compagnievincentcolin



Une urgence de dire, de faire éprouver les injustices subies par le peuple malgache se dégage de La Paix, la dernière création de la compagnie Landy Vola Fotsy.
Un besoin qui tend les corps et affute les voix des onze comédiens malgaches réunis sur scène pour l'adaptation de la pièce d'Aristophane réalisée et mise en scène par Vincent Colin, dont la compagnie  est associée depuis dix ans à celle de Doly Odeamson, directeur artistique de la troupe malgache.
Dans un joyeux mélange de danses, de chants en français et en malgache et d'un burlesque au goût d'ici et d'ailleurs, les artistes donnent chair à une fable comique, à une métaphore de la situation politique et sociale de Madagascar.

Une exception qui monte

Armés de bâtons, de petits tabourets et surtout de leur humour, les comédiens donnent en effet chair à une équipée de paysans farfelus fatigués par la guerre, qui s'en va sur le Mont Olympe chercher la Paix.
Fruit d'un mélange entre une culture occidentale et des références malgaches, le spectacle témoigne d'une démarche inédite sur la Grande Île.
«Il est très difficile de rencontrer des hommes de théâtre à Madagascar, où pullulent par contre les artistes de variétés. D'autant plus difficile que nous sommes isolés par rapport au continent africain qui, et le festival des Francophonies en Limousin  en est la preuve, est riche en créateurs», remarque Doly.
Dans ce contexte, même le théâtre à l'italienne le plus simple fait alors figure d'étrangeté.
La population malgache, pourtant, est loin d'y être hermétique. Pour preuve, la compagnie Landy Vola Fotsy qui s'adresse avant tout aux  85% de ruraux qui peuplent l'île n'a aucun mal à trouver son public.
Doly Odeamson n'a qu'à exercer sa verve bien aiguisée pour attirer les habitants du village de Ambohitahara sur les Hautes Terres à une quinzaine de kilomètres au nord de la capitale malgache Antananarivo où est basée sa compagnie. Ce grâce aux spectacles qu'il présente souvent à ses voisins, à l'école de théâtre qu'il a fondée ainsi qu'à son respect des traditions malgaches.
© Compagnievincentcolin
Dans La Paix comme dans ses autres créations, Doly mêle en effet subtilement un savoir-faire acquis en Occident notamment auprès de Jean Vilar au «hira gasy» (littéralement «les chants malgaches» ). Spectacle populaire joué et dansé par des paysans depuis la fin du XVIIIe siècle, cette forme est toujours très vivante dans les campagnes malgaches, bien que méprisée par les structures culturelles qui les considèrent comme «un folklore dénué de toute valeur artistique».
«Je tiens à conserver les codes fondamentaux du hira gasy, surtout l'adresse au public qui me permet de toucher la population rurale que j'aime. Et dans la continuité de cette tradition orale, j'ajoute de nouveaux éléments qui me permettent de davantage me situer dans le présent», précise Doly.
Une approche qui a valu à son auteur des tournées dans tout Madagascar et à la Réunion, et une réputation qui petit à petit gagne le reste de l'Océan Indien.



Madagascar: lancement de Tanàna Phone pour desservir les zones reculées

Madagascar: lancement de Tanàna Phone pour desservir les zones reculées



Pour les nombreux Malgaches qui vivent dans des zones reculées et parfois enclavées, l’accès à la téléphonie mobile et aux services qu’elle offre devrait être facilité, selon Orange Madagascar qui a procédé, le 5 octobre dernier, au lancement du projet Tanàna Phone dans la commune d'Ambohimandry. C’est dans le district Arivonimamo, région Itasy.

Il s’agit de mettre à la disposition d’épiciers ou de boutiquiers choisis, le matériel nécessaire à leurs clients pour appeler et recevoir des coups de fil, envoyer des SMS ou encore envoyer de l’argent à des parents éloignés avec le service Orange Money. « Ce projet aura des retombées économiques certaines pour les populations », note le quotidien Midi Madagascar.

D’après Michel Barré, le directeur général d’Orange Madagascar, la société de téléphonie mobile compte couvrir 5000 localités d’ici 2013.

Selon l’opérateur, le projet Tanàna Phone a été testé avec succès depuis 2011 dans plusieurs villages enclavés du pays.

Madagascar : gendarmes et voleurs de zébus

Ici, on compte 10 millions de têtes de bétail, soit une pour deux habitants.
Ici, on compte 10 millions de têtes de bétail, soit une pour deux habitants.




Depuis la mi-septembre, les forces spéciales malgaches traquent les dahalos, ces bandits qui se sont emparés de centaines de zébus. Et qui sèment le chaos dans le sud de l'île.

L'heure est grave à Madagascar. Et comme souvent en de pareilles circonstances, c'est à René Lylison que les autorités font appel. Depuis la chute de Marc Ravalomanana en mars 2009 et l'avènement du régime de transition, ce lieutenant-colonel a été de toutes les batailles. À la tête de la Force d'intervention spéciale (FIS), une structure rattachée à la présidence, il a maté deux tentatives de coup d'État en 2010. Cette fois, l'ennemi n'est plus un frère d'armes, du moins n'en porte-t-il plus l'habit, mais il est tout aussi redoutable.

Depuis la mi-septembre, Lylison se trouve dans le sud du pays, en terrain hostile, chaud et broussailleux. Avec deux cents soldats d'élite, des gendarmes et les faibles moyens aériens dont dispose l'armée (quelques hélicoptères Alouette II et des avions d'observation), il traque les dahalos - ces bandits de grand chemin spécialisés dans le vol de zébus. Sa mission : mettre fin à un trafic qui a pris une ampleur inédite. En quelques mois, plus de 14 000 têtes de bétail ont été volées. Dans un pays où le zébu est partout (on en compte environ 10 millions, soit près de un zébu pour deux habitants, pour une valeur totale estimée à 4,5 milliards d'euros) et représente bien souvent la seule richesse d'une famille, de telles razzias ne passent pas inaperçues. Surtout que, dans le même temps, près de trois cents Malgaches ont perdu la vie : des paysans qui tentaient de s'opposer aux voleurs, des dahalos tués en pleine action (fin août, quatre-vingt-dix d'entre eux ont péri au cours d'un seul week-end, massacrés par des villageois), mais aussi des gendarmes et des soldats pris en embuscade. En juin, douze sont tombés sous les balles des hommes de Remenabila, un chef de gang dont la tête a été mise à prix par les autorités. Il vaut 35 000 euros, « mort ou vif ». C'est le far west !

Vénéré

Certains observateurs n'hésitent plus à parler de « guerre civile ». Évidemment, l'opposition s'est emparée du sujet et dénonce l'inaction du pouvoir. Le 11 septembre, Andry Rajoelina s'est rendu sur place pour lancer la contre-attaque. Dans le district de Betroka, épicentre du trafic, le président de la Transition a tenu un discours de fermeté. Il s'agit d'« éradiquer le phénomène des dahalos ». Et pour cela il a promis une enveloppe de 600 millions d'ariary (210 000 euros) « pour démarrer ». Bientôt, a-t-il ajouté, il se rendra en Europe et aux États-Unis pour acquérir « de nouveaux matériels de haute technologie permettant la traque par satellites des mouvements de zébus ».

À l'origine, le dahalo, que l'on rencontrait dans le Sud désertique, en pays bara, n'était qu'un valeureux adolescent désireux de gagner le respect de sa communauté en volant cet animal vénéré. Son acte d'éclat - un rite de passage à l'âge adulte - faisait certes des malheureux, mais il répondait à un ancestral code d'honneur. « C'était un phénomène restreint et non violent », ajoute Monja Roindefo. Originaire du Sud, l'ancien Premier ministre de Rajoelina, aujourd'hui dans l'opposition, connaît bien la question : récemment, sa famille a déploré la perte de trois cents boeufs. Son père, le nationaliste Monja Jaona, a été à l'avant-garde de la lutte contre ce fléau dans les années 1980.

De folklorique, le phénomène est devenu mafieux. Des bandes se sont organisées pour procéder à des vols en masse. À la fin de son règne, Didier Ratsiraka s'y était attaqué en lançant plusieurs opérations coup-de-poing. « Il y a toujours eu des vols, mais de cette envergure ça date du début de l'année », indique Guillaume Venance, chef de la région Anosy, où se concentrent la plupart des exactions. « On n'a jamais vu ça ! Comme les trafiquants de bois de rose, les dahalos sentent que c'est le moment ou jamais », estime Roindefo.


"Dans les campagnes, il n'y a plus d'État"

« Le vol de zébus, c'est un phénomène cyclique qui revient à chaque fois que l'État est défaillant », souligne l'historien et journaliste Denis-Alexandre Lahiniriko. La crise politique, la paupérisation et la corruption qui en découlent, et au final la faillite de l'État sont autant d'éléments qui ont permis la radicalisation des dahalos. « Il n'y a plus d'État, à la campagne encore moins qu'en ville », se désole l'ancien Premier ministre Monja Roindefo. « On s'est focalisés sur la défense du régime, à Tana, et pas sur la sécurité de la population sur l'ensemble du territoire », constate un diplomate. « Depuis quatre ou cinq ans, Madagascar devient la plaque tournante de la drogue, des pierres précieuses, du bois de rose, de l'or... », dénonçait récemment La Gazette de la Grande Île. R.C.

Portrait-robot

Aujourd'hui, le dahalo ne vole plus pour la gloire mais pour l'argent ; il ne s'attaque plus à la bête avec son courage pour seule arme, mais avec l'un des innombrables kalachnikovs qui circulent à Madagascar depuis la crise politique de 2002 ; il ne se déplace plus en bande de dix, mais de cent. « Il n'a même plus peur de tuer », se désole un porte-parole de l'armée. Si l'on devait dresser son portrait-robot à partir des rares éléments dont disposent les autorités, il prendrait les traits d'un jeune homme ayant fini son service militaire. Un gars du Sud sans perspectives, à qui un notable, un colonel ou un homme d'affaires a proposé d'utiliser l'un de ses rares savoirs (l'utilisation d'une arme) pour gagner sa croûte.

Selon une source militaire, « les groupes les plus puissants fournissent des fusils d'assaut à tous leurs membres. Ils escortent des troupeaux en plein jour sur plusieurs centaines de kilomètres, les exportent vers les pays de la région. Ils prennent en otages des civils et tendent des embuscades aux forces de l'ordre ». Ils bénéficient aussi de complicités parmi les populations, et plus haut encore, dans l'administration et dans l'armée. Plusieurs sources admettent ainsi que le fameux Remenabila a pu compter sur le soutien d'un colonel. « Tout cela est très symptomatique de la situation dans laquelle se trouve notre pays livré à la misère, à la corruption et aux trafics en tout genre, déplore un ancien ministre de Rajoelina. Il faut en finir avec cette crise politique. »

BLANCHIMENT D'ARGENT Discrétion sur les opérations suspectes

Jean Claude Razaraniaina, DG du SAMIFIN, a fait des recherches sur le blanchiment d’argent
Jean Claude Razaraniaina, DG du SAMIFIN, a fait des recherches sur le blanchiment d’argent

La participation des professions déclarantes, en terme d'opérations suspectes de blanchiment d'argent, reste faible. Une politique pénale sur la question devrait sortir prochainement.
La lutte contre le blanchiment d'argent, reste difficile à mener. Et pour cause, le service de renseignement financier de Madagascar (SAMIFIN) rapporte une faible participation des professions déclarantes dans la décla- ration des opérations suspectes. Cette réticence résulterait entre autres de la faible bancarisation dans la Grande Île. Les institutions financières craignent de perdre d'importants clients, même si elles sont les plus assidues dans la déclaration. En effet, le déclarant devrait couper toute relation avec le suspect. Ils doivent par exemple rompre leur lien professionnel s'ils travaillent ensemble.
« Les organes assujettis sont variés. Ils peuvent être des agences immobilières, notaires, casinos , avocats, notaires ou encore des institutions financières. Partout dans le monde, les déclarations de soupçons d'opération suspecte, résultent en général des transferts opaques », indique Jean Claude Razaraniaina, directeur général du Samifin ,hier.
Criminel 
En 2011, cet organe a constaté une baisse de déclaration comparée à l'année précédente. Elle est passé de 93 à 67. D'après les explications fournies par cet organe, le blanchiment d'argent est qualifié comme étant un crime. L'auteur, ainsi que la personne ou organisme complice, peuvent être punis à cinq ans d'emprisonnement ferme, avec travaux forcés. Leurs biens peuvent également être confisqués ou bien l'argent blanchi. Si jusque là, seule une personne a été inculpée pour blanchiment d'argent, Samifin espère que ce score s'améliorera. En effet, « une politique pénale sur le traitement du blanchiment d'argent devrait voir le jour. Son traitement relève également de la chaîne pénale contre la corruption. Dorénavant, il existe une autorité judiciaire spécialisée en la matière », rapporte toujours Jean Claude Razaraniaina.
Actuellement, des investigations sont déjà en cours, notamment sur les soupçons d'implication des associations religieuses dans le blanchiment d'argent. Des rapports ont également été envoyés auprès des autorités concernées sur les soupçons d'opération suspectes constatées par le Samifin. Cet organe ne peut s'auto-saisir. 



570 tortues saisies à Madagascar

570 tortues saisies à Madagascar

Deux Indo-Pakistanais installés à Madagascar ont été appréhendés par les douaniers hier alors qu’ils s’apprêtaient à exporter illicitement quelque 570 tortues. 

 
Les deux présumés trafiquants n’ont pas eu le temps de franchir la porte de l’aéroport, ils ont immédiatement été interceptés selon Midi Madagasikara. Les douaniers ont été prévenus à l’avance qu’un trafic de tortues allait se produire à l’aéroport international d’Ivato, à Antananarivo. Ils ont fait preuve d’encore plus de vigilance et de méfiance, un travail qui s’est révélé payant, d’après le quotidien.
 
 
Une fouille a été menée sur une voiture suspecte garée sur le parking de l’aéroport. C’est ainsi que deux ressortissants Indo-Pakistanais, appelés localement des ‘Karana’, ont été pris avec 570 tortues. « Ils les ont réparties sur quatre valises, camouflées sous des tissus », relate une source proche de l’enquête.
 
 
Les auditions des deux contrebandiers se sont prolongées durant des heures mardi 9 octobre afin de retracer le réseau de ce trafic illégal d’espèces menacées.
 
 
Entre-temps, les tortues saisies, des spécimens endémiques de Madagascar, ont été remises au service des Eaux et forêts, auprès du ministère de l’Environnement à Antananarivo.
 
 
Les deux suspects sont poursuivis provisoirement pour trafic d’animaux interdits à l’exportation. Ils encourent des poursuites pénales et douanières.
 
 
L’aéroport d’Ivato a été le théâtre de diverses tentatives de trafic en tous genres ces derniers jours, fait remarquer Midi Madagasikara.
 
 
Source : Midi Madagasikara

Mariboninahitra – Manahirana ny maka ireo miaramila mpanao porizenitra



Tahaka izao no ataon’ny miaramila manome voninahitra,  ka manao porizenitra
Tahaka izao no ataon’ny miaramila manome voninahitra, ka manao porizenitra
Zo sarotra sitrahana. Mahatsiaro sahirana amin’izao fotoana ireo olon-tsotra na fianakaviana mana-manjo na orinasa mikarakara fety, mangataka miaramila hanao porizenitra. Ankoatra ny fivezivezena amin’ny fikarakarana taratasy, araka ny nambaran’ireo olona niharan’izany, dia eo ihany koa ny vola tsy maintsy aloa.
“Raha olona mila porizenitra no manana fahoriana nefa tsy manam-bola dia tsy mba afaka misitraka izany. Ilay tompo-manjo avokoa mantsy no mizaka ny saran-dalana sy karama rehetra”, araka ny fitarainan’Andrianarisoa William, olon-tsotra.
Mahatratra Ar 40 000 mahery no ilaina amin’ izany ankoatra ny saran-dalana. Nambaran’ity farany fa ao anatin’izany ihany koa ny fitaintainana satria milaza fa tsy ampy olona ireo miaramila misahana izany. “Ny fahasahiranana amin’ny fahoriana efa mavesatra nefa mbola manampy trotraka ihany ny ataon’ireo tompon’andraikitra”, araka ny fitarainan-dRamanankantsoina Sarindra, renim-pianakaviana hafa.
“Matetika rehefa misy raharaha mafana eto amin’ny firenena no tratran’izay tsy fahampiana olona izay. Ny fiara ihany koa tsy ampy ka tsy maintsy ireo olona maka no miantoka ny fangalana sy fanaterana ireo mpanao porizenitra. Ny vola hafa ankoatra izay kosa dia tsy voatery fa izay fifaliam-pon’ ny olona ihany”, hoy kosa ny fanazavana azo tetsy amin’ny Garnison,  Betongolo. Hafatra nampitain’ ireo tompon’andraikitra ao Betongolo ny tokony hanatonana avy hatrany izay tena tompon’andraikitra.

Taolagnaro : Tovolahy kely 12 taona romotra vokatry ny jamala

Baranahiny amin’izao fotoana izao ny fifohan’ireo mpiangaly ny rongony amin’iny renivohitr’i Fort-dauphin iny.Tao amin’ny tora-pasika Ambinanikely-Ankoba, tovolahy iray no nigagan’ny olona. Sendra nanao “plage” na nandro teny an-dranomasina izy no nifamaly tamin’ny namany, izay mbola mitovy taona aminy. Tsy fantatra izay nahazo azy teo fa avy hatrany dia nenjehiny tamin’ny alalan‘ny tora-bato sy antsy maranitra. Avy hatrany dia nandositra nitsoaka matanjaka ity farany. Voalaza fa saika notetetetehiny mihitsy ilay tovolahy kely raha tratrany. Tamin’ny fanahadihadiana ihany no nahafantarana fa hay avy nifoka rongony izy izao saika nanao ny tsy fanaona izao. Samy gaga ny rehetra. Ny namany ihany no nitantara fa hay ity tovolahy kely romotra ity anisan’ireo kilonga madinika mpirenireny tsy manan-kialofana sady mpangarom-paosy ao amin’ny tsena Tanambao, any an-toerana. Simba ny ho avin’ny tanora raha izao no mitohy. Mahakasika ny fihanaky ny rongony dia toa mitazam-potsiny ireo tomponandraiki-panjakana, indrindra ireo mpitandro ny filaminana.Ny mahavalalanina dia eo am-bavahadin’ny mpitandro ny filaminana Tanambao, tsy tahotra tsy henatra, hatramin’ny lazaina fa adala sy hendry samy, midoroka avokoa. Dia mandeha ho azy e!

Ankasina: Mpivarotra saribao sady voaroba no voaolana


Miharihary toa ny tafika an-drefan-tanàna fa marefo dia marefo amin'izao fotoana ny fandriam-pahalemana amin'ny faritra maro eto amin'ny Nosy.
Isan'andro dia ahenoana fanafihan-jiolahy etsy sy eroa…, na manao ny ainy tsy ho zavatra amin'ny famerenana izany aza ny mpitandro ny filaminana dia hita miharihary tamin'ny fanadihadiana nataonay ny tsy fahampian'ny olona sy ny fitaovana ampiasain'izy ireo amin'ny fanatanterahany ny asany, izay anaovana antso maika amin'ny mpitondra fanjakana mihitsy ny fampitaovana azy ireo, ohatra ; solika…sy izay rehetra mety hamerenana izany haingana amin'ny laoniny fa mitaintaina toa ny sahobakaka ambodiriana ny isan-tokantranom-baravarana rehefa milentika ny masoandro. Tsy ny any atsimo ihany no hanaovana hetsika manokana fa ampiaro isaka ny renivohitra rehetra izay hianjadian'izany ny " operation " amin'ny tsy fandriam-pahalemana mba hiadanan'ny vahoaka iray manontolo ka tsy hitaintaina isan'andro vaky izao intsony…
Ny alin'ny zoma hifoha sabotsy lasa teo tokony ho tamin'ny irao ora maraina dia mpivarotra saribao teny Ankasina indray no nanaparan'ny andian-jiolahy miisa valo mirongo fitaovam-piadiana ny habibian'izy ireo. Tsy tao an-toerana ny tompon'ny fivarotana fa nandeha nidina tany anaty ala, fianakavian'izy ireo miisa dimy ( lehilahy efatra sy vehivavy iray ) no niandry ny trano. Tamin'ny misasak'alina mahery no tonga ireo jiolahy, avy hatrany dia namoha an-keriny ny varavarana, rehefa tafiditra izy ireo dia nampiasa herisetra ireo olona tao an-trano no sady nitrerona hoe " avoahay ny vola ", tsy misy vola ato hoy ireo voatafika fa mpiandry trano fotsiny ihany izahay, nakorontan'ireo jiolahy ambony ambany ny trano ka vola mitentina 140 000 ariary, izay natao tao anaty boatin-drakitra miampy finday sy vilany be cocotte no lasibatr'ireo mpandroba. Tsy nihonona tamin'ny zavatra efa azony ireo jiolahy fa mbola naolan'izy ireo ihany koa ilay vehivavy tao an-trano. Rehefa azon'izy ireo ny rembiny dia nandositra ireo jiolahy, ireo voatafika kosa nampandre ny mpitandro ny filaminana eo anivon'ny boriborintany fahafito, tonga teny an-toerana ireto farany saingy efa nadio ny lalan'ireo jiolahy. Vao volana vitsivitsy no nanorim-ponenana teny an-toerana ireo mpivarotra saribao voaroba ireto saingy izao lasibatry ny asan-jiolahy izao sahady. Efa eo am-pelatanan'ny mpitandro ny filaminana eo anivon'ny boriborintany fahafito ny raharaha koa antenaina ny ahitan'izy ireo vokatra haingana amin'ny fikarohana ireo andian-jiolahy.

Politique: Andry Rajoelina, démission dans 5 mois

Madagascar - Depuis la publication du calendrier électoral, le compte à rebours a commencé pour l'occupant de fait d'Ambohitsorohitra s'il brigue un bail de 5 ans en bonne et due forme. En cas de candidature à la présidentielle, Andry Rajoelina ne restera plus que 5 mois au pouvoir. En effet, la Constitution qu'il avait promulguée en grande pompe stipule que « le Président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste 60 jours avant la date du scrutin présidentiel ».

Une obligation de démission étendue à tous les membres de l'Exécutif par la Feuille de route qui prévoit que « le Président de la Transition, le Premier ministre de consensus et les membres du gouvernement sont tenus de démissionner de leurs fonctions 60 jours avant la date du scrutin, s'ils décident de se porter candidat aux élections législatives et présidentielles ». La loi organique relative à l'élection du premier Président de la Quatrième République reprend évidemment ces dispositions de la Constitution et de la Feuille de route.

Pré-campagne. Le premier tour des présidentielles étant fixé au 08 mai 2013 par le calendrier électoral arrêté par la CENI-T et les Nations Unies, le Président de la Transition sera tenu de rendre son tablier le 08 mars 2013 s'il brigue le quinquennat de la Quatrième République, comme ses faits et gestes semblent l'indiquer.

En effet, ses tournées à travers le pays et bientôt dans les 6 arrondissements de la capitale s'apparentent à une pré-campagne. En attendant l'ouverture officielle de la propagande le 08 avril 2013. D'ici là, le Président de la Transition donne l'impression de prendre une longueur d'avance sur les autres candidats potentiels ou déclarés, sous couvert de tournées présidentielles. En tout cas, l'utilisation à des fins électorales des biens de l'Etat, tout particulièrement les véhicules administratifs, sera interdite durant la campagne.

Affaires courantes. En tout état de cause, s'il s'aligne dans la course à la magistrature suprême, Andry Rajoelina ne pourra plus user et abuser des prérogatives de puissance publique à partir du 08 avril 2013. Il ne pourra pas non plus procéder à l'inauguration de « zava-bita » pendant toute la durée de la propagande. Ceci expliquant peut-être cela, son équipe passe à la vitesse grand V ou plutôt du TGV pour concrétiser les projets présidentiels, quand bien même cela ne ferait pas partie de l'administration des affaires courantes prévue par la Feuille de route. A moins que cela signifie courir après les affaires.