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mercredi 23 février 2011

Camille vital ne répond pas aux critères de la SADC


Camille Vital
Le premier ministre de la Transition à Madagascar, le général Camille Vital, ne répond plus aux critères posés par la feuille de route de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Cette feuille de route, qui a pour but de mettre fin à la crise politique à Madagascar, a été élaborée par l’émissaire de la SADC, Dr Leonardo Simao, après sa consultation auprès des politiciens malgaches il y a quelques semaines à Antananarivo, capitale de Madagascar.
L’article 3 de cette feuille de route stipule la nomination d’ « un Premier ministre de consensus, originaire d’une autre province que celle du président de la Transition et ne pas être issu des acteurs politiques malgaches faisant partie de la majorité présidentielle ».
Un observateur politique malgache a expliqué que « Certes l’ actuel Premier ministre ne vient pas de la capitale comme le président de la transition, mais il est issu des acteurs politiques malgaches faisant partie de la majorité présidentielle. C’est pourquoi le Premier ministre actuel ne répond plus aux critères posés par la feuille de route de la SADC ».
L’observateur politique a dit que « la crise va encore rester à Madagascar pour un long temps parce que quand l’opposition va accepter c’est le tour des supporteurs du régime de bouder et quand le régime accepte l’opposition refuse. Pendant ces guerres internes entre les politiciens malgaches, la population va toujours subir la cherté de la vie et la hausse des prix des produits de première nécessité ».
Cette feuille de route a créé des controverses entre les protagonistes malgaches. Les partisans de régimes disent qu’ « il faut signer cette feuille route sans tarder parce que les Madagascar doit sortir de la crise », tandis que les opposants se plaignent que « cette feuille de route donne trop de pouvoir au président de la haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina ».
Heureusement que malgré le calcul politique des protagonistes politiques à Madagascar, le général Camille Vital a déjà annoncé il y a quelques mois qu’il est prêt à quitter la primature pour le bien du pays.
Actuellement le Dr Léonardo Simao, qui est en séjour à Madagascar, continue sa consultation auprès des parties prenantes malgaches, pour que tous les protagonistes de la crise acceptent la résolution proposée, parce que les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ont remis en cause la première version de la feuille de route.
La crise politique à Madagascar a commencé en décembre 2008 quand Andry Rajoelina qui était maire d’Antananarivo dans cette époque a conduit des manifestation massives pour dégager le président Ravalomanana de son poste. Le 17 mars 2009, ce dernier a dû remettre ses pouvoirs à un directoire militaire qui les a transféré à Rajoelina.
Ravalomanana s’est exilé en Afrique du sud quelques jours après, mais depuis la prise de pouvoir de Rajoelina, les supporteurs de Ravalomanana ont contesté le régime à leur tour.
Ravalomanana a été supporté depuis août 2009 par les deux ex présidents Ratsiraka et Zafy, alors que ces derniers ont aidé Rajoelina à renverser Ravalomanana.
La communauté internationale a confié à la SADC la conduite de leur médiation aux protagonistes de la crise mais la crise n’ atteint pas encore sa fin 20 mois après son commencement. 

Manifestations à Ivato Existence d’une nouvelle donne ?


Une vue des partisans de la mouvance Ravalomanana à Ivato, samedi, sous l’œil des forces de l’ordre.
Une vue des partisans de la mouvance Ravalomanana à Ivato, samedi, sous l’œil des forces de l’ordre.
La manifestation des partisans de la mouvance Ravalomanana, samedi, a laissé plus que des images de foule. Ainsi, cette mouvance Ravalomanana, le Tiako i Madagasikara ( TIM) aile Ravalomanana en particulier, insiste sur l’existence d’une nouvelle donne sur l’échiquier politique, en l’occurrence la feuille de route élaborée par l’émissaire de la Sadc, le Dr Leonardo Simao. Pour Mamy Rakotoarivelo, le TIM dont les partisans sont « venus en masse manifester à Ivato, samedi, sont les véritables acteurs incontournables de la crise », sous-entendant que la feuille de route ne peut pas se passer d’eux, malgré le contexte actuel. Et surtout le président de la Haute
autorité de la transition (HAT) Andry Rajoelina qui veut que cette proposition de feuille de route soit signée cette semaine.
Aucun changement
Ainsi, le médiateur de la Sadc, Leonardo Simao, de retour au pays hier, se verra ainsi par la mouvance Ravalomanana une nouvelle proposition de la part de Mamy Rakotoarivelo et consorts, dont la prise en compte de leur véritable place sur l’échiquier politique. « Nous déplorons que l’on nous aligne sur les autres groupements politiques comme le Hery politika mitambatra (HPM) ou l’Espace de concertation des partis et associations politiques ( Escopol) », avait d’emblée lâché le secrétaire général du TIM Ravalomanana. Et pour cause, en se référant aux dires d’ Henri de Raincourt, dimanche, lors de l’entretien de ce ministre français avec les partis politiques, que « des groupements de nombreux partis politiques ne font pas un grand parti politique ».
Mais le clan Rajoelina, surtout le Tanora malaGasy Vonona (TGV), ne l’entend pas de cette oreille. Pour eux, comme l’annonce Haja Ramaherijaona, membre du Conseil supérieur de la transition, « il n’y aura aucun changement à apporter à la feuille de route car elle a déja subi des modifications, c’est une feuille de route révisée ». De même, il a mentionné le fait que les forces politiques actuelles vont bientôt mettre en place le nouveau gouvernement, soulignant au passage que le moment n’est pas opportun pour un retour de l’ancien président Marc Ravalomanana. De là, il nie l’existence d’une nouvelle donne de par les manifestations de samedi à Ivato qui pourrait entrer en jeu par rapport à la feuille de route. « Nous avons déjà interpellé l’ancien président Ravalomanana depuis cinq semaines à travers ses représentants, mais cette missive est restée lettre morte », a-t-il continué.

L’île de Madagascar peuplée depuis environ 2000 ans avant J.-C.

Des traces de peuplement de , datant d’environ 2000 ans avant J.-C., ont été découvertes par une équipe franco-malgache du CNRS et de l’Université de Mahajanga dans la grotte d’Anjohibe au Nord-Ouest de l’île.
On pensait jusqu’à présent que la présence humaine sur l’île de  remontait à une période comprise entre 400 et 200 ans avant J.-C. Ainsi la découverte de découpe sur des os d’hippopotames nains (une race aujourd’hui disparue), double presque l’histoire humaine à. Auparavant, des traces humaines d’intervention sur des os de grands lémuriens dataient l’arrivée des hommes d’une période plus récente, et la situait au sud de l’île.
Cette découvert modifie également la carte de peuplement de l’île et des voies de circulation. La grotte d’Anjohibe se situe en effet au nord-ouest de , près des deux voies les plus courtes de peuplement humain de l’île : une voie de peuplement d’origine africaine passant par le nord ouest via les Commores et une autre voie d’origine asiatique passant par le nord est.
Cette découverte sera publiée dans les Comptes rendus de l’Académie des Sciences prochainement.
os d'hippopotames nains découvert a Madagascar portant des traces de découpe