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mardi 12 octobre 2010

Constructions paracycloniques : Le "Falafa" a toujours la cote


Selon le fascicule pour constructions paracycloniques 2010, les constructions les plus vulnérables sous l'effet du vent sont les constructions à couverture légère. Et pourtant les maisons malgaches sont généralement des cases traditionnelles en falafa, ou en pisée. L'on note ainsi une couverture en feuilles de "fontsy",  ficelées sur des lisses en bois rond. 

En outre, la couverture en bac acier ou en tôle ondulée est couramment utilisée à Madagascar en raison de leur coût. Cependant, son exécution nécessite la prise en compte de certaines précautions. En effet, elle a en charge d'assurer le transfert aux divers organes de fixation et jusqu'aux fondations des pressions qu'elle reçoit du vent (dépression sur la face extérieure se conjuguant avec une surpression à l'intérieur du logement). Selon les explications recueillies auprès de Ramamonjisoa, expert en construction paracyclonique, ce type de couver-ture peut  engendrer de grandes déformations, voire la rupture des tôles. Une rupture des tire-fonds est également possible lors des saisons cycloniques. Ce dernier de mentionner qu'il est essentiel d'équilibrer l'espacement des pannes avec l'espacement des vis de fixation, d'assurer une pénétration minimale de 40 mm pour les vis à bois. 

Mesures

La gestion du risque cyclonique repose en grande partie sur la surveillance météorologique et sur une mise en alerte progressive de la population exposée, ainsi que sur les actions d'information sur la conduite à tenir avant, pendant et après le passage du cyclone. Mais la réduction des bilans humains et économiques passe également par la mise en place de stratégies constructives adaptées et par un contrôle rigoureux du respect des règles établies. La partie Nord de l'île est la plus fréquemment exposée aux risques de cyclones par rapport à la partie Sud et le Centre où l'effet de freinage du sol réduit de façon sensible la vitesse du vent. La zone de Taolagnaro est, par contre, très souvent sollicitée par des vents d'alizé assez soutenus ; les valeurs proposées pour cette zone en tiennent compte. 

Concernant la couverture en bac acier, qui ne résiste pas aux forces des cyclones, elle doit faire l'objet de dispositions spécifiques fixées par le Bureau d'études selon les zones d'influence cycloniques. Pour les cases dites "traditionnelles", force est de constater que leur conception à base de matériaux végétaux rend délicat leur classement parmi les constructions normalisables au sens technique du terme.

D’APRES UN RAPPORT INTERNATIONAL Niveau de famine alarmant à Madagascar

Selon un rapport de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), publié hier, La faim dans le monde touche un milliard de personnes et prend des proportions inquiétantes dans près d'une trentaine de pays. Sur 122 pays en développement étudiés, la faim atteint des niveaux «alarmants» dans 25 pays dont Madagascar.
En fait, les 25 pays où la situation est « alarmante » sont par, ordre de gravité croissant, le Népal, la Tanzanie, le Cambodge, le Soudan, le Zimbabwe, le Burkina Faso, le Togo, la Guinée-Bissau, le Rwanda, Djibouti, le Mozambique, l'Inde, le Bangladesh, le Liberia, la Zambie, le Timor oriental, le Niger, l'Angola, le Yemen, la République centrafricaine, Madagascar, les Comores, Haïti, la Sierra Leone et l'Ethiopie.
L'indice mesurant la faim dans le monde est calculé à partir de trois indicateurs : la proportion de la population sous-alimentée, l'insuffisance pondérale infantile et le taux de mortalité infantile. L'indice classe les pays sur une échelle de 0 à 100, 100 représentant le pire. Selon cet indice, la faim atteint un niveau 'alarmant' à partir de 20 et 'extrêmement préoccupant' à partir de 30. A l'exception de Haïti et du Yemen, tous les pays dans lesquels cet indice a atteint un niveau « alarmant » se trouvent en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud.

LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA TRANSITION

LISTE DES MEMBRES
1 Ali Hassan 
2 Dina Fotomanantena Jeanne 
3 Dolsain Guy Arvely 
4 Issa 
5 Ngolo Gilbert Evenom 
6 Ratelolahy 
7 Samuel Christophe 
8 Andriamampandry Joseph Désiré 
9 Andriamanjato Ny Hasina 
10 Andriamiseza Alain 
11 Andrianantenaina Pierre 
12 Andrianarivo Andrianomenjanahary Ralison Jaona 
13 Andrianjanaka Rémi Vincent 
14 Androkae Jules 
15 Betiana Bruno
16 Houssen Ben Abdillah
17 Ipirina Jean de la Croix 
18 Jaonah Parfait Prezaraly 
19 Jaozandry Philippe 
20 Jeannot Fernand 
21 Joma Ernest 
22 Joseph Yoland 
23 Lahiniriko Jean 
24 Lecacheur Henri 
25 Mara Niarisy 
26 Marson Evariste 
27 Mounibou Patrick 
28 Ndremanjary Jean-André 
29 Pikulas Jonas 
30 Pr Givence 
31 Princesse Zalifa Ben Salim 
32 Prince Tsiaraso IV 
33 Rabenirina Jean-Jacques 
34 Rabetsaroana Willy Sylvain 
35 Raharizatovo Gilbert 
36 Raholdina Naivo 
37 Rajaonson Bruno 
38 Rakotoarimanana Patrice 
39 Rakotobe Hery 
40 Rakotomamonjy Jean-Max 
41 Rakotomavo Lantotiana 


42 Rakotomiharana Solofomandimbisoa 
43 Rakotoniaina Ialy 
44 Rakotonirina Jean-Claude 
45 Ralison Roger 
46 Ramahasitrakarivo Jean-Pierre 
47 Ramaherijaona Hajanirina Lanto 
48 Ramaholimasy Pierre Houlder 
49 Ramakavelo Désiré Philippe 
50 Ramanantsoa Ramarcel Benjamina 
51 Ramaromisa Daniel 
52 Ramarosoa Emiline 
53 Ramaroson Alain 
54 Ramasy Adolphe 
55 Rambolazafy Alexandre 
56 Randimbisoa Jean-Chrysostome 
57 Rakotoariventiny Charlie 
58 Ranaivoson Désiré 
59 Randrianasolo Efraïm 
60 Randriazanakolona Yvon William 
61 Ranjivason Jean-Théodore 
62 Raparany Ramanana Anthelme 
63 Rasamoelina Harinaivo 
64 Rasolofo Andry 
65 Rasolofo René 
66 Rasolonjatovo Honoré 
67 Rasolosoa Dolin 
68 Ratiarinaivo Jeanson 
69 Ratsirahonana Norbert Lala 
70 Ratsiraka Roland 
71 Ravelomanantsoa Elia 
72 Raveloarisoa Olga 
73 Ravelonjatovo Bernard Anselme 
74 Razafimahefa Herimanana 
75 Razafimily Constance 
76 Razakandrainy Bezoro 
77 Razanaliva Hortense 
78 Reboza Julien 
79 Rémi 
80 Robson Jean-Victor 
81 Sarah Georget Rabeharisoa 
82 Soja Jean-André 
83 Tehindrazanarivelo Alain Djakoba 
84 Thu-Jaune Horace Mann 
85 Tsimiondra Tomasy 
86 Tsiranana Pierre Firmin
87 Tsitara Calvin 
88 Vaovao Benjamin 
89 Voninahitsy Pelops Ariane 
90 Rasoloarisoa Henri 

Soie - Le prix du fil malgache plus élevé


La consommation des produits à base de soie est courante au niveau national.
Cependant, vu la cherté de ces derniers, ils sont considérés comme étant des produits de luxe. La production annuelle nationale de cocons issus des deux types de vers est estimée à 100 t/an donnant 6 tonnes de fils de soie grège et 4 tonnes de fils de bourre. Les besoins domestiques sont loin d'être satisfaits. Les activités de reboisement de mûriers sont encore relativement minimes. Au niveau du marché mondial, la filière soie malgache n’occupe qu’un très faible espace : de l’ordre de quelques dizaines de tonnes de soie pour une production mondiale d’environ 80 000 tonnes. Les cours de la soie sont maintenus à des prix extrêmement bas depuis de nombreuses années par la Chine qui domine très largement le marché mondial. Le fil malgache, dont les prix sont 2 à 3 fois plus élevés que ceux du marché mondial, n’est pas compétitif et ne répond pas encore aux caractéristiques du marché international. Face à ces écarts de prix, la sériciculture court le risque réel d’être gravement concurrencée par des importations massives de fils et menacée d’extinction par manque de compétitivité, ce qui est advenu dans de nombreux autres pays à tradition séricicole. En regard de ce danger, la soie malgache bénéficie de réels atouts qui résident dans l’originalité de sa production soyeuse qui est largement liée à l’intégration de la soie sauvage et de la soie mûrier. C’est donc en se donnant  les moyens de se démarquer des produits soyeux classiques commercialisés à bas coût par les pays asiatiques que la soie malgache peut se trouver un créneau sur le marché international, principalement vers l’Europe et les Etats-Unis.

Le Rova d’Ambohimanga En état de négligence

Une cinquantaine d’hectares de forêt de type primaire, rajoutée à 425 ha de zone tampon : tout cela constitue le site classé « patrimoine mondial culturel » qu’est la colline d’Ambohimanga Rova. Ce joyau patrimonial n’est pas épargné par la crise que traverse le pays depuis 2009. La haute valeur de ce vohitra au regard de la mémoire merina tient au fait qu’il a été le point de départ de l’unification de l’Imerina enintoko. Ambohimanga est, et demeure la capitale politique et religieuse de l’Imerina. Tout comme le pays secoué par une convulsion socio-politique, le Rova d’Ambohimanga a été emporté par un courant similaire depuis l’année dernière.
Au niveau de la gestion, le flou règne : depuis le début de la Transition, le ministère responsable n’arrive toujours pas à sortir le décret de nomination de la personne qu’elle désigne comme nouveau conservateur. Il en résulte qu’au niveau des employés, il n’y a plus de supérieurs hiérarchiques clairs envers lesquels rendre compte ; d’où des interprétations selon leur entendement sur les tâches incombant à chacun d’entre eux. Au bout du compte, tout le monde veut être guide-accompagnateur car c’est la tâche où l’on arrondit gracieusement son maigre salaire d’ECD (Employé à courte durée). D’où : salles négligemment nettoyées, nettoyage des allées réduit à l’essentiel où les visiteurs jettent regard, gardiennage du site pris à la légère. Bref, le laxisme dans toute sa splendeur.
À part ce problème au niveau de la direction, la crise touche ce site de par la baisse considérable du nombre des visiteurs, notamment étrangers. Ainsi, l’OSCAR (Office du site culturel d’Ambohimanga Rova), organisme rattaché au ministère de la Culture et du patrimoine ayant la charge de la gestion, est nettement réduit en moyen financier vu qu’il fonctionne essentiellement avec les recettes des visites. En second lieu donc, le Rova se trouve de surcroit dans l’impossibilité d’investir en matériels d’entretiens tels que cire, brosse, balai, et autres. La recette d’entrée, en effet, suffit à peine à s’acquitter du salaire des employés.
Par-dessus toutes considérations toutefois, le Rova d’Ambohimanga, classé « patrimoine mondial culturel » est le seul qui le soit dans la Grande île. Au même titre que le Tsingy du Bemaraha et la forêt zafimaniry classés eux « patrimoines mondial naturel », la colline d’Ambohimanga fait partie des biens de l’État malagasy.
Au rythme où se trouve la négligence, l’éventualité de déclassement de la colline d’Ambohimanga plane. Effectivement le classement « patrimoine mondial culturel » n’est pas un acquis figé. Des sites déclassés suite à de la négligence, il y en a eu. Ce serait une belle bévue, si jamais...

nomination des membres de la chambre haute de la Transition

Les membres de Conseil Supérieur de la Transition (CST), chambre haute du Parlement de la Transition, ont été nommés lundi, au sigèe de l’ex-Sénat, au centre d’Antananarivo, capitale de Madagascar.
Cette institution de Transition contient 90 membres, dont 21 issus du parti Tiako i Madagasikara (TIM) de l’ancien président Marc Ravalomanana, 10 du parti Tanora Gasy Vonona (TGV) du président de La Haute Autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina.
La mission de cette institution est d’assurer le rôle du Sénat, tandis que le rôle de l’Assemblée nationale au sein de la Transition sera assumé par le Congrès de Transition (CT). La nomination des membres du CT sera pour mardi.
Les deux organes législatifs provisoires vont également superviser les travaux du gouvernement de Transition, adopter les lois ainsi que la nouvelle Constitution, qui sera soumise au référendum le 17 novembre prochain.
Le Congrès de la Transition contient 256 membres. Les deux partis protagonistes — le TIM de Ravalomanana et le TGV de Rajoelina — auront chacun 52 représentants.
La plupart des membres de la HAT, ont été reconduits dans cette nouvelle institution de Transition, ainsi que les anciens ministres de la HAT.
L’Assemblée nationale et le Sénat avaient été abolis par le nouvel homme fort Andry Rajoelina, le 21 mars 2009, quatre jours après que le président Ravalomanana eut démissionné sur fond du mouvement populaire et d’intervention de militaires soutenant ce mouvment.
La Communauté internationale, entre autres les Nations Unies, l’ Union Européenne, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et les grandes puissances occidentales comme les Etats-Unis et la France ont condamné cet acte de Rajoelina comme coup d’Etat. Ils ont recommandé la restauration du pays à l’ordre constitutionnel.