178 partis politiques ont finalisé un nouvel accord politique mais aucune signature n’a été apposée sur cet accord, après des débats qui se sont déroulés mercredi à Antananarivo, la capitale de Madagascar.
Une commission spéciale sera chargée de rédiger au propre les détails du document, censé sortir le pays de la crise qui a duré plus de 18 mois. Les signatures s’en suivront. Il sera soumis au président de la Haute autorité de transition (HAT), Andry Rajoelina.
Cet accord n’est pas si différent de celui déjà signé le 13 août dernier. Sauf sur la nouvelle appellation des deux chambres du Parlement, ainsi que le nombre des membres qui vont y siéger. Le conseil supérieur de la transition sera désormais appelé "Sénat de la transition", et celui du congrès "Assemblée nationale de la transition".
Si le nombre des membres de l’Assemblée nationale est maintenu à 256, le "Sénat de la transition" quant à lui est ramené à 90 au lieu de 125.
Les partis politiques ont également demandé à ce que l’Assemblée nationale et le Sénat de la transition seront mis en place avant la conférence nationale du 13 au 18 septembre prochain. Le gouvernement d’union nationale attendra la fin de ce grand rassemblement des forces vives de la nation. La composition du nouveau gouvernement devrait tenir compte de l’équilibre régional.
Le nouvel accord, rappelons-le, a été mis au point sans l’adhésion des trois mouvances des anciens présidents Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. L’équipe de ces derniers attendent la reprise des négociations inter-malgache.