Avertissement : Par respect à votre endroit, SVP ne lisez pas ce billet à table ou en grignotant! Pince-sans-rire
Bien que cela soit dans l’air du temps avec cette victoire espagnole dans le foot, ce n’est pas de la World Cup dont il est sujet ici, mais bien le sigle communément utilisé pour désigner les toilettes, ce lieu où habituellement chacun fait face à lui-même, où on entre et où on ressort en solo ! Normalement! (J’arrête mon descriptif mais chacun peut le continuer à volonté)
Je broie peut-être du noir à tel point que je philosophe sur le WC mais ô combien un fait a priori anodin m’amène à conclure que la Société Malagasy n’est pas en bonne forme. Un « petit » corps malade. C’est le moins qu’on puisse dire.
J’étais loin de penser que les toilettes puissent faire l’objet d’une complexité de gestion quand les gens ne vivent plus dans la … normalité et que leur dignité et leur conscience en prennent un véritable coup.
Au risque de me faire virer en évoquant cette anecdote digne d’un véritable…secret industriel, au sein d’une organisation que je côtoie, des nouvelles toilettes ont été récemment installées. Comme l’adduction d’eau est problématique et que l’alimentation en eau est irrégulière dans la zone (eh oui !), il arrive souvent que la chasse d’eau n’a rien pour…chasser…. Aussi, celui qui vient de se soulager se trouve dans l’obligation d’utiliser un seau. Encore faut-il bien sûr qu’il y ait de l’eau. Bien entendu. Et quand l’alimentation d’eau est inexistante, il faut utiliser l’eau du puit ! Et c’est loin d’être une invention ni un procédé miracle
Comme le point d’eau est assez éloigné, il y a un préposé non attitré qui remplit le seau (il fait autre chose que cette tâche, bien sûr). Or statistiquement, ces toilettes connaissent une fréquentation assez élevée de surcroît en cette période d’hiver. Aussi, un seau de 12L ne suffit pas pour une…alternance disons euh… soutenue.
Et c’est là que la problématique devenue un véritable « cas de gestion » est née. Des gens se soulagent au WC sans…nettoyer les lieux. Bien sûr, il y a de forte chance ou malchance pour que celui ou celle qui vient après, s’énerve. Bien que ce n’est pas le cas de tous ! Surprenant ! Et bingo, le précédent rétorque que comme il n’y a pas d’eau, il ne peut faire autrement. Celui qui est prévu succéder indique qu’il fallait appeler le préposé pour qu’il ramène de l’eau, et nettoyer avant de quitter les lieux. Et d’empoignades verbales en empoignades tout court, les gens décident de faire une Assemblée Générale pour régler la gestion des WC. Qu’on demande à la Direction de trancher, il n’y aura qu’un pas. Car bien entendu, dans les WC de la Direction, les gens notent que le seau est « toujours » rempli. Faites vos jeux, rien ne va plus !
La solution est tellement simple mais cela prend une proportion comme si ce cas devrait être soumis à une école de gestion. Sans caricature aucune !
Là où je veux en venir, ce n’est pas de décrire la solution ou une solution. Là où mon attention est attirée c’est que ce fait de société, ce fait humain, d’apparence simple, hilarant ou désolant, est à l’image d’une Société (un Pays ?) où personne n’est en accord avec personne et que tout écart de vision nécessite une médiation, une entité qui joue l’intermédiaire, voire une assise quasi nationale.
Loin de moi de vouloir comparer mon Pays à un tel lieu, mais comment ne pas avoir la bouche bée (une formule non adaptée à ce billet celle-là !) quand celle qui se qualifie de Société Civile en arrive à un point où elle-même a besoin d’un Médiateur pour pouvoir organiser solidairement les débats nationaux de sortie de crise ? Sommes-nous au point d’être en désaccord même sur la Crise à résoudre ?
La définition de ce qu’est une Société Civile est déjà assez compliquée (pour moi en tout cas, à vous d’essayer) qu’on a pas besoin encore aussi d’une médiation pour rassembler des coalitions de je ne sais quelles alliances de je ne sais plus quels groupements de société(s) civile(s) pour engager une démarche de résolution de la crise Malagasy !
L’Eglise a besoin d’une médiation pour comprendre qu’elle n’est pas faite actuellement pour le costume qu’elle veut se tailler.
Les politiciens ont besoin de médiation pour échanger, pour débattre et même pour se parler.
Les groupements éparpillés de la Société Civile ont besoin de médiation pour engager une recherche de solution à la crise.
L’Armée a besoin d’une médiation pour panser les plaies du passé.
La Justice a besoin d’une médiation pour trancher sur le cas des détenus,
La Population est divisée et a besoin d’une médiation réussie pour fêter solidairement une Fête Nationale et un Jubilé du Cinquantenaire du retour de l’Indépendance.
Et là…W…cherche Médiateur !
Où allons-nous ?
VAOVAO TVM MIVANTANA
TVM EN DIRECTE.
VAOVAO
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VAOVAO
mardi 13 juillet 2010
CULTURE - 400 Ans d’Antananarivo : L’Histoire à travers les jeux
L’ORTANA organise des activités autour de l’histoire et la mémoire de la capitale. Leur caractère ludique sera privilégié.
Depuis samedi, l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) organise des activités culturelles en vue de célébrer les 400 ans de la ville d’Antananarivo. Au total, neuf manifestations seront réparties du 10 au 30 juillet dont la majeure partie se déroulera à Andohalo.
La capitale de Madagascar a déjà connu ses premiers habitants il y a quatre siècles. Les recherches archéologiques et scientifiques le prouvent. D’autant plus que la commémoration coïncide avec le cinquantenaire de l’Indépendance du pays.
Le programme semble surtout réservé aux jeunes, car des initiations gratuites à des jeux de société, comme le fanorona, les échecs et le jeu de go seront dispensées. Un tournoi clôturera les séances les 17 et 23 juillet.
Dès hier, malgré la période d’examen, l’engouement des jeunes a été palpable. Les tables de jeux n’ont jamais désempli. « Je reviendrai ici la semaine prochaine après mes examens. C’est une bonne initiative et j’espère qu’elle va continuer », annonce Dynah, une lycéenne amatrice d’échecs.
Pour tous les goûts
Dans le jargon du commerce ou de l’évènementiel, ces jeux servent de produits d’appel. L’ORTANA utilise cette stratégie pour attirer ces jeunes vers ses locaux où se déroule une exposition thématique.
Lalaina Rajoelimanana, agent d’accueil au kiosque ORTANA Andohalo s’explique. « Peu de Tananariviens savent que des gens ont déjà vécu ici il y a plusieurs siècles. Cependant, la région possède plusieurs richesses historiques et culturelles exploitables ».
« Comme nous n’avons pas de plage, nous devons valoriser ce que nous avons », précise-t-il : question identitaire et financière oblige !
Dans le domaine du politiquement correct, les amateurs d’art plastique auront aussi l’occasion de s’initier à cette discipline sous la direction de l’artiste plasticienne Rafaral.
Des animations de conte, de cirque seront proposées aux tout-petits. Pour la famille, une visite de la Haute-Ville sera organisée.
Extrait l’Express de Madagascar - Edition n° 4662 du 13-07-2010
Depuis samedi, l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) organise des activités culturelles en vue de célébrer les 400 ans de la ville d’Antananarivo. Au total, neuf manifestations seront réparties du 10 au 30 juillet dont la majeure partie se déroulera à Andohalo.
La capitale de Madagascar a déjà connu ses premiers habitants il y a quatre siècles. Les recherches archéologiques et scientifiques le prouvent. D’autant plus que la commémoration coïncide avec le cinquantenaire de l’Indépendance du pays.
Le programme semble surtout réservé aux jeunes, car des initiations gratuites à des jeux de société, comme le fanorona, les échecs et le jeu de go seront dispensées. Un tournoi clôturera les séances les 17 et 23 juillet.
Dès hier, malgré la période d’examen, l’engouement des jeunes a été palpable. Les tables de jeux n’ont jamais désempli. « Je reviendrai ici la semaine prochaine après mes examens. C’est une bonne initiative et j’espère qu’elle va continuer », annonce Dynah, une lycéenne amatrice d’échecs.
Pour tous les goûts
Dans le jargon du commerce ou de l’évènementiel, ces jeux servent de produits d’appel. L’ORTANA utilise cette stratégie pour attirer ces jeunes vers ses locaux où se déroule une exposition thématique.
Lalaina Rajoelimanana, agent d’accueil au kiosque ORTANA Andohalo s’explique. « Peu de Tananariviens savent que des gens ont déjà vécu ici il y a plusieurs siècles. Cependant, la région possède plusieurs richesses historiques et culturelles exploitables ».
« Comme nous n’avons pas de plage, nous devons valoriser ce que nous avons », précise-t-il : question identitaire et financière oblige !
Dans le domaine du politiquement correct, les amateurs d’art plastique auront aussi l’occasion de s’initier à cette discipline sous la direction de l’artiste plasticienne Rafaral.
Des animations de conte, de cirque seront proposées aux tout-petits. Pour la famille, une visite de la Haute-Ville sera organisée.
Extrait l’Express de Madagascar - Edition n° 4662 du 13-07-2010
L’ACP-UE fait pression sur la HAT
La mission d’évaluation dépêchée par l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique Caraïbe Pacifique – Union Européenne à Madagascar a pris fin ce weekend.
La délégation, emmenée par les députés Elie Hoarau et Michèle Rivasi de France et Joanna Senyszyn de la Pologne, a fait savoir qu’elle insiste sur la libération de tous les détenus politiques de la crise politique de 2009 avec une mention spéciale pour les journalistes. Pour la mission parlementaire de l’ACP-UE, cette mesure est nécessaire en vue d’une réconciliation nationale. Par ailleurs, Michèle Rivasi a notamment souligné que la libération des journalistes est impérative dans la mesure où le rôle des médias primordial dans un pays censé être démocratique. "On ne peut pas organiser une élection libre et transparente si les journalistes sont en prison".
En réponse, Andry Rajoelina, le Président à la tête du gouvernement de fait à Madagascar, a fait savoir dans un communiqué que la Justice malgache est indépendante et que, séparation des pouvoirs étant, il ressort de la responsabilité de la Justice de statuer sur les affaires pénales touchant les prisonniers. A la suite de cette déclaration, il est peu probable que la HAT n’accède à la demande de l’ACP-UE. De plus, la Ministre de Justice Christine Razanamahasoa a déjà fait savoir qu’il n’y a plus de détenus politiques dans les geôles malgaches.
Toutefois, l’ACP-UE affirme soutenir les négociations entre malgaches qui sont lancées actuellement dans le cadre de l’organisation de diverses concertations nationales. Néanmoins, elle exige que les accords de Maputo et l’acte additionnel d’Addis-Abeba soient inclus dans les discussions.
Durant son séjour à Madagascar, la mission parlementaire a rencontré toutes les forces en présence dont les partis de l’opposition. Elle a quitté Madagascar samedi pour Johannesburg afin d’y rencontrer l’ancien Président Marc Ravalomanana. Après son périple sud-africain, la délégation rejoindra ensuite les Seychelles. Le député européen Elie Hoarau a fait savoir que ce sera à Mahé que les membres de la délégation se réuniront pour l’élaboration d’un rapport à présenter à l’Assemblée parlementaire paritaire.
La délégation, emmenée par les députés Elie Hoarau et Michèle Rivasi de France et Joanna Senyszyn de la Pologne, a fait savoir qu’elle insiste sur la libération de tous les détenus politiques de la crise politique de 2009 avec une mention spéciale pour les journalistes. Pour la mission parlementaire de l’ACP-UE, cette mesure est nécessaire en vue d’une réconciliation nationale. Par ailleurs, Michèle Rivasi a notamment souligné que la libération des journalistes est impérative dans la mesure où le rôle des médias primordial dans un pays censé être démocratique. "On ne peut pas organiser une élection libre et transparente si les journalistes sont en prison".
En réponse, Andry Rajoelina, le Président à la tête du gouvernement de fait à Madagascar, a fait savoir dans un communiqué que la Justice malgache est indépendante et que, séparation des pouvoirs étant, il ressort de la responsabilité de la Justice de statuer sur les affaires pénales touchant les prisonniers. A la suite de cette déclaration, il est peu probable que la HAT n’accède à la demande de l’ACP-UE. De plus, la Ministre de Justice Christine Razanamahasoa a déjà fait savoir qu’il n’y a plus de détenus politiques dans les geôles malgaches.
Toutefois, l’ACP-UE affirme soutenir les négociations entre malgaches qui sont lancées actuellement dans le cadre de l’organisation de diverses concertations nationales. Néanmoins, elle exige que les accords de Maputo et l’acte additionnel d’Addis-Abeba soient inclus dans les discussions.
Durant son séjour à Madagascar, la mission parlementaire a rencontré toutes les forces en présence dont les partis de l’opposition. Elle a quitté Madagascar samedi pour Johannesburg afin d’y rencontrer l’ancien Président Marc Ravalomanana. Après son périple sud-africain, la délégation rejoindra ensuite les Seychelles. Le député européen Elie Hoarau a fait savoir que ce sera à Mahé que les membres de la délégation se réuniront pour l’élaboration d’un rapport à présenter à l’Assemblée parlementaire paritaire.
Madagascar : les déténus politiques resteront en prison
Le chef de la Haute Autorité de Transition (HAT) Malgache, Andry Rajoelina, n’ordonnera pas la remise en liberté des politiques, journalistes et religieux actuellement en détention préventive sur la Grande île. Aux membres de la Mission parlementaire paritaire ACP-UE qu’il a reçus en audience samedi à Antananarivo, Andry Rajoelina a indiqué que « la justice malgache est indépendante et que, séparation des pouvoirs et bonne gouvernance étant, il ressort de la responsabilité exclusive de la justice de statuer sur les affaires pénales touchant ceux-ci », lit-on dans un communiqué publié dimanche par la présidence malgache
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