En 2008, le nombre de permis miniers délivrés était de 4 414. L’année 2012 n’affiche que 772 permis miniers réguliers délivrés. En effet, bon nombre d'entreprises juniors n'ont pas pu effectuer des levées de fonds sur le marché financier en raison du crash boursier en 2008. La plupart d'entre elles ont ainsi dû quitter le pays.
Entre temps, la délivrance de nouveaux permis reste encore suspendue. Ce qui constitue un désastre pour les compagnies minières qui sont encore en activité. C'est ce qu'on a appris lors d'une table ronde sur la gouvernance du secteur minier co-organisée par la Chambre des Mines de Madagascar et le ministère des Mines à l'hôtel Panorama vendredi dernier. Le ministre des Mines, Rajo Daniella Randriafeno, reconnaît que le secteur minier, qui est déjà mis à mal par un contexte économique mondial concurrentiel et difficile, est profondément affecté par cette transition politique qui perdure au détriment des initiatives de développement économique minier. « Il est ainsi de mon devoir d'interpeller toutes les parties prenantes que la situation est vraiment grave et qu'éventuellement notre inertie ou notre désengagement entraînera une débâcle irréversible de notre économie minière nationale », a-t-elle évoqué. Forcé également de remarquer les retombées économiques positives des activités minières encore insuffisantes. En effet, la plupart des compagnies peinent à articuler une stratégie pérenne sans une perspective d'avenir claire faute de stabilité et de régularité administrative.
A quel jeu l’Etat joue
En outre, le ministre des Mines a souligné qu'aucun développement durable ne peut être obtenu si un climat de confiance entre les investisseurs, les opérateurs, la population et l'Etat n'est pas instauré et que des suspicions en tout genre aussi bien en matière de non transparence que de mauvaise gouvernance continuent de dévaster et de ternir la réputation du secteur. C’est à présent le bon moment de trouver les solutions face à ces problématiques et il est préférable a évoqué Ny Fanja Rakotomalala, le président de la Chambre des Mines de Madagascar, que toutes les parties prenantes se mettent d'accord sur des grandes lignes de solutions. Où est-ce que l’Etat veut en venir ? Les perspectives de développement pour Madagascar restent le secteur minier affirme les économistes de la Grande île or le secteur est dans une situation grave avec les non-délivrances des permis miniers.
A quel jeu l’Etat joue
En outre, le ministre des Mines a souligné qu'aucun développement durable ne peut être obtenu si un climat de confiance entre les investisseurs, les opérateurs, la population et l'Etat n'est pas instauré et que des suspicions en tout genre aussi bien en matière de non transparence que de mauvaise gouvernance continuent de dévaster et de ternir la réputation du secteur. C’est à présent le bon moment de trouver les solutions face à ces problématiques et il est préférable a évoqué Ny Fanja Rakotomalala, le président de la Chambre des Mines de Madagascar, que toutes les parties prenantes se mettent d'accord sur des grandes lignes de solutions. Où est-ce que l’Etat veut en venir ? Les perspectives de développement pour Madagascar restent le secteur minier affirme les économistes de la Grande île or le secteur est dans une situation grave avec les non-délivrances des permis miniers.