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jeudi 27 janvier 2011

Importation de riz par l’Etat : tir à boulets rouges des économistes sur cette initiative

«L’Etat a tendance à devenir omniprésent et à prendre la place du secteur privé. Il devrait pourtant se limiter à jouer pleinement son rôle de régulateur et de facilitateur. L’Etat devrait pousser un peu plus la réflexion quant à son projet d’importer du riz et du sucre car il risque d’être comme la grenouille qui veut sauter un mur : la volonté est là mais les muscles ne suivent pas ». C’est en ces termes et par ce dicton que Hugues Rajaonson, coordonnateur national du Cercle de réflexions des économistes de Madagascar (CREM), a expliqué hier lors du jeudi du CREM à la Chambre de commerce, la volonté de l’Etat d’empiéter sur les plates-bandes des opérateurs privés. Il reconnaît les difficultés des ménages face à la montée de ces produits de première nécessité, mais il craint un système irréversible : «  Les subventions sur ces produits risquent de créer un système irréversible car il sera plus tard difficile de ramener tout le monde aux dures lois du marché, et donc aux prix réels. Bref, les subventions comportent des risques et des incertitudes ». En réalité, le riz est un produit éminemment politique étant donné sa place dans l’alimentation de la majorité des Malgaches. Et quand on y ajoute le comportement complexe des agents économiques de cette filière, celle-ci n’est pas facile à gérer.
Tous les régimes ont eu à affronter le même problème à un moment ou à un autre, et aucun n’a pu prétendre avoir trouver la solution-miracle. Pour des opérateurs de la filière, l’entrée en lice de l’Etat dans l’importation est comme une provocation vis-à-vis des opérateurs privés. Il se peut donc que certains renforcent la politique de la rétention de stocks ou créent de toutes pièces d’autres problèmes pour aggraver la situation. Soustraire les consommateurs de la poussée des prix est une bonne chose mais cette volonté risque fort de créer d’autres problèmes. D’ailleurs, le conférencier du CREM trouve que l’année 2011 sera celle de la poussée inflationniste. Le baril du pétrole vient de dépasser les 100 dollars le baril et sur le marché national, les prix à la pompe ont été révisés à la hausse cette semaine. Les analystes du marché international estiment que si en 2010, le baril de pétrole était stable autour d’une fourchette de 70 à 90 dollars, il risque fort d’afficher une moyenne au-dessus de 100 dollars en 2011. Le prix du riz sur le marché international aussi pourrait prendre la vitesse supérieure. C’est dans ce sens que l’Etat risque fort de ne pas pouvoir suivre le rythme avec sa politique de subvention et son entrée directe de l’Etat dans les importations.
De plus, cette implication de l’Etat pourrait créer plus de perturbations dans la filière riz. Un spécialiste de la filière avance, en effet, que la subvention du riz importé pourrait fort probablement avoir des conséquences néfastes sur les prix de la prochaine récolte. Ces prix risquent de dégringoler et provoquer le découragement des paysans. D’après ce spécialiste, ces derniers mettent pourtant 3 ans pour se relever et/ou pour revenir à des pratiques innovantes qu’ils ont adoptées récemment.    

Nosy Saba, l’une des destinations les plus séduisantes de Madagascar


Nosy Saba est une île privée de 120 hectares située à dix kilomètres au large des côtes Nord Ouest de Madagascar. Notre confrère de l’Agence de presse de l’Océan Indien (APOI) lui a consacré un reportage cette semaine. 

L’île est entourée d’une eau turquoise regorgeant de poissons exotiques et bordée d’une plage immaculée de sable fin.  « La beauté naturelle de Nosy Saba fait de cette île baignée de soleil l’une des destinations les plus séduisantes de Madagascar » écrit notre confrère.

Le NOSY SABA Island Resort ,  en plein cœur d’une  végétation parfaitement intégrée dans  l’environnement, offre « calme et sérénité » avec ses  27 suites spacieuses.

« Là, en plein océan, inutile de préciser qu’un restaurant gastronomique est à la hauteur de l’hôtel et de ses prestations, mais soulignons surtout l’existence d’une salle de conférence pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes, l’accès internet et Wi fi, la possibilité de payer par carte de crédit Visa ainsi qu’une piste d’atterrissage privée », poursuit l’APOI.

En bref tout ce qui attire habituelle une clientèle corporate à l’affût d’un site unique pour y organiser séminaires et autres réunions de groupe.

En outre, cette clientèle corporate sera séduite par les loisirs proposées par Nosy Saba comme le tennis, le volley ball, le beach volley, le badminton mais surtout un practice de golf

Sur l’océan, un grand choix d’activités sont aussi accessibles à la clientèle comme la navigation sur dériveur, en canoë, kneeboard, planche à voile, snorkeling, ski nautique ou encore pêche sportive, conclut l’APOI, une agence de presse basée à Madagascar.

Le corps diplomatique se montre optimiste

A travers son ambassadeur en poste à Madagascar, l'Inde a exprimé sa satisfaction pour les efforts de médiation entrepris par la communauté internationale en vue d’une transition consensuelle et inclusive à Madagascar. L'ambassadeur d'Algérie, pour sa part, s'est montré optimiste quant à la résolution imminente de la crise politique malgache.


Une réception a eu lieu hier au Carlton Anosy en l'honneur du 61ème anniversaire de la République de l'Inde. A cette occasion, l'ambassadeur de l'Inde Azad Singh Toor, a déclaré que son pays est convaincu que les élections transparentes et crédibles sont la seule issue à la crise actuelle. Il a soutenu par ailleurs admirer les efforts menés par la communauté internationale afin d'instaurer une transition inclusive et consensuelle. Et enfin, il a lancé un appel à tous les protagonistes malgaches à concilier leurs opinions en vue d'une résolution pacifique de la crise.

En marge de la cérémonie, SEM Abdelaziz Benali chérif, ambassadeur algérien à Madagascar et doyen du corps diplomatique, s'est également exprimé sur la situation qui prévaut à Madagascar depuis 24 mois. Il a déclaré être optimiste quant à une issue rapide de la crise malgache au vu du déroulement des négociations menées par la Sadc. Il a noté des avancées spectaculaires et soutenu avoir été informé que le gouvernement de la HAT s'est montré plus coopératif qu'il ne l'a été jusqu'ici. 

Outre les représentants du corps diplomatique, la cérémonie d'hier au Carlton a également vu la présence du Dr Léonardo Simao, chef de la délégation de la Sadc qui se trouve actuellement dans nos murs dans le cadre de la résolution de la crise malgache.

Madagascar : un avion spécial va rapatrier des Malgaches à Liban


Madagascar va affréter un avion pour rapatrier des employées malgaches coincées à Liban, selon une décision prise par le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina, lors d’un Conseil des Ministres tenu mercredi soir.
Un communiqué de la présidence de la HAT fait savoir que près de 60 Malgaches, désirant rentrer au pays, sont actuellement logées à l’Institut Catholique de Liban.
"Après les négociations fructueuses menées auprès du gouvernement libanais, le gouvernement malgache a reçu l’ autorisation de faire rapatrier dans le pays les 15 employées Malgaches actuellement en prison au Liban, pour de diverses raisons judiciaires", indique le communiqué.
Selon le ministère de la Population, seize femmes malgaches travaillant au Liban sont mortes depuis le mois de novembre. Les blessures sur leurs corps permettent aux observateurs de penser qu’ elles ont été victimes de maltraitance.
Actuellement, plus de 600 demandes de rapatriement sont traitées au niveau du ministère de la population, alors que le consul de Madagascar au Liban, Marcel Abi-Chedid, a affirmé qu’il n’y a eu que cinq cas de maltraitance enregistrés sur 6.000 contrats de travail signés.
Ces jeunes malgaches partent de Madagascar pour travailler en tant que femmes de ménage dans des familles libanaises pour un salaire avoisinant les 150 dollars, alors qu’à Madagascar, elles ne gagnent que 30 à 50 dollars pour ce genre de travail.

Madagascar : La pauvreté touche les 76,5% des malgaches


La pauvreté touche les 76, 5% de la population malgache, a-t-on appris dans le résultat descriptif de la 8è enquête périodique auprès des ménages (EPM 2010) effectuée par l’Institut National des Statistiques (INSTAT).
Selon cette enquête périodique de deux ans, le taux de la pauvreté à Madagascar a augmenté à 76,5% en 2010 contre 68,7% en 2005.
Normalement, cette enquête devrait avoir lieu en 2009 parce qu’ il n’y en a pas eu en 2007, mais à cause de la crise politique, qui a été très chaude dans le pays en 2009, l’INSTAT a choisi de la réaliser en 2010, cinq ans avant l’achèvement de l’objectif du millénaire pour le développement, a dit le directeur général de l’ INSTAT, Gérard Ravelomanatsoa.
Financé conjointement par l’Unicef, l’UNFPA, le PNUD, et le programme de renforcement de capacité de la Banque africaine pour le développement, l’INSTAT, qui est un institut public pour les statistiques à Madagascar, a pris 12460 personnes pour échantillon, représentant environ 0.87% des 21 millions d’habitant dans le pays.
L’EPM 2010 révèle que 66% de la population de la capitale de Madagascar sont pauvres, ce taux est le plus bas par rapport à d’ autres provinces, tandis que dans la province de Fianarantsoa, située à 410 kilomètres de la capitale, près de 90% de la population sont pauvres.
Dans les milieux ruraux, le taux de pauvreté atteint plus de 82% contre moins de 55% dans les milieux urbains, indique l’EPM 2010.
Cette enquête montre que les deux tiers des chefs de ménage malgaches nourrissent leurs familles par l’agriculture mais avec des petites exploitations.
Une grande disparité est observée entre les familles riches et pauvres parce que les 20% des familles riches àMadagascar accaparent les 47% du revenu total de la population malgache.
Demandé sur les facteurs de ce taux de pauvreté de Madagascar, le directeur général de l’INSTAT a dit que ce chiffre est encore un chiffre descriptif, mais les analyses approfondies y afférents seront publiés en mars cette année.
Malgré tout la crise politique, qui a commencé dans le pays en décembre 2008, a laissé son impact négatif dans la réalité économique à Madagascar, surtout les aides internationales qui ont amorti la pauvreté dans le pays ont été coupées.
Il faut noter que Madagascar perçoit environ 600 milliards d’ Ariary d’aides internationales, constituant le 23% du budget de l’État chaque année (1 dollar vaut environ 2000 Ariary), selon le ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina.