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lundi 2 mai 2011

« La Réunion Kely »


Recensement difficile des squatteurs
ReunionKelyConsidérés comme des habitants permanents du Fokontany de Manarintsoa-Est, les squatteurs de « La Réunion Kely » ne sont pas pour autant recensés auprès du Fokontany. Depuis toujours, ils sont considérés comme une source d’insécurité au sein du quartier étant des nouveaux venus sur les lieux. « Les gens nous collent des étiquettes comme quoi nous somme des rebuts de la société, des voleurs et des bandits en puissance qui pourrissent le quartier alors que c’est totalement faux. Je connais tous les gens d’ici et ils n’ont nullement l’intention de perpétrer des actes de banditisme », se justifie l’un de ces squatteurs. Selon encore ses explications, les bandits profitent de leur présence sur les lieux pour se noyer dans la foule après avoir perpétré leurs méfaits ailleurs. Et c’est nous qui sommes compromis, les gens pensent d’emblée que le malfaiteur habite dans les parages, poursuit-il.
Le Chef-Fokontany de Manarintsoa-Est, Johary Ranotronarison, affirme pour sa part que la présence de ces personnes sur les lieux est illégale, administrativement s’entend, étant donné qu’ils ne sont pas recensés auprès du Fokontany. Les responsables auprès du Fokontany ne peuvent procéder à la collecte des noms des habitants tant qu’ils ne possèdent pas les numéros de logement délivrés par la Commune urbaine d’Antananarivo. Ce problème se traduit par le recensement difficile voire impossible de ces habitants clandestins.
Les actes de naissance font défaut
Outre ce problème de recensement, la plupart des squatteurs ne possèdent pas non plus de copie d’acte de naissance. Enfants comme adultes, ils se trouvent toujours confrontés à un problème quand ils ont besoin de cette pièce d’état-civil.
Les enfants ne peuvent pas s’inscrire dans les écoles. « J’ai été prise en charge par une matrone lorsque j’ai donné naissance à mes enfants, alors qu’elle ne peut pas faire de déclaration légale de naissan
ce, nécessaire pour l’obtention d’un acte de naissance », confie une mère de famille habitant à « La Réunion Kely ». Quant aux adultes, ils n’arrivent jamais à trouver un emploi faute de carte d’identité nationale et de copie d’acte de naissance. « Même le métier que nous exerçons, nous ne pouvons pas l’exercer librement », s’insurge Rahantanirina.
La quasi-totalité des habitants de « La Réunion Kely » survivent de la collecte des boîtes de conserve
vides dans les bacs à ordures.
« C’est durant la nuit qu’on peut en trouver beaucoup, alors que les agents de police nous courent toujours après », poursuit-elle.

Réduction de la Pauvreté


Des besoins de 700 millions US dollars
RPAfin de réduire de moitié le taux de pauvreté dans la Grande île d’ici 2015, Hery Ramiarison, Economiste Professeur à l’Université d’Antananarivo, estime des besoins de 700 millions US dollars étant donné la faiblesse de l’épargne nationale. Ensemble, ces capitaux vont supporter un taux d’investissement jusqu’à 30 pour cent afin de soutenir une croissance de 7 à 8 pour cent par an.
Dans son étude, l’Economiste Hery Ramiarison prévoit des besoins nationaux de 700 millions US dollars pour financer l’investissement au niveau national en partant de l’idée que l’investissement  est  une source de richesse. Selon l’Economiste, l’épargne nationale est trop faible pour soutenir un tel niveau de croissance. Avec un taux d’épargne de 13 pour cent du PIB seulement, il estime que les besoins en capitaux et de devises additionnelles représentent encore de 13 à 17 pour cent du PIB par an afin de soutenir un taux d’investissement annuel de 26 à 30 pour cent du PIB. Il faut préciser que l’attirance des capitaux étrangers est fortement recommandée par les experts internationaux depuis les années 80 du fait qu’ils peuvent combler les déficits de la balance des paiements extérieurs sans risque majeur d’inflation d’une part, et de supporter l’investissement au niveau national, d’autre part.
Dans la réalité
L’Economiste en question a très bien précisé dans son étude qu’on devrait attendre le plus les effets indirects que les effets directs. La création d’emplois est déjà une bonne chose, mais rester éternellement main-d’œuvre va se traduire par une autre lecture . Force est de constater que la réalité tend sérieusement vers cette situation. Pour lui, les effets d’entraînement issus de la théorie de la croissance endogène ou le transfert de technologie vers la population locale est ce qu’on devrait attendre ( le plus important) de ces investissements étrangers  ; mais cela n’a jamais existé. Il a néanmoins précisé que ce transfert de technologie ne se réalise pas automatiquement, il faut un certain niveau de capacité ainsi qu’un effort de la part des autorités. Cela explique pourquoi 10 pour cent de la croissance seulement partagent les 90 pour cent de la population malgache. Avec cette croissance de 7 à 8 pour cent donc, la population a plus de chance de réduire sa pauvreté et ne pas accéder au développement.
Si main-d’œuvre ne nous suffit pas ?
L’Etat pense sûrement que si les capitaux étrangers ne viennent pas, on aura des difficultés à gérer l’équilibre global et qu’on n’a pas vraiment de solution pour mobiliser les jeunes sans emploi. C’est une croyance et est conséquente, d’autant plus que la formation académique est collée sur cette vision. C’est pourquoi on échappe difficilement à cette vision et l’on est dépendant éternellement de ces bailleurs. L’énorme malentendu vient du fait que ce n’est pas le capital qui mobilise le travail, la seule source de richesse, c’est plutôt la monnaie. Les investisseurs étrangers utilisent plutôt leur monnaie pas le capital. Dans la réalité, il y a des médecins qui ne trouvent pas d’emploi alors que de l’autre côté, il y a des malades qui ont besoin de praticiens. Ainsi, le problème de débouchés c’est le problème essentiel de l’économie. Bref, c’est la monnaie qui peut résorber ce problème de débouchés, elle est la seule « chose » qui peut mobiliser le travail. En faisant croire que c’est le capital qui mobilise le travail, les partenaires multilatéraux ont réussi à activer leurs machines économiques dans la Grande île depuis des décennies, et  n’engendrant qu’une dépendance de plus en plus forte du pays envers eux. On peut se développer avec la monnaie, on a l’« ariary ». Il s’agit-là d’une vraie théorie économique qu’on a toujours essayée, au fil du temps, de nier(refuter) afin de mener une domination mondiale. Seulement, il faut un Etat souverain pour pouvoir exercer cette souveraineté. C’est avec la monnaie nationale qu’on doit chasser la bonne monnaie, le dollar. Ce qu’on fait aujourd’hui est le contraire, on emprunte le dollar pour faire sortir plus de dollars. Eric Mandrara, un Enseignant chercheur à l’Université d’Antananarivo souligne en effet qu’on doit parler des faits plus importants pour sortir le pays dans son état de sous-développement. Il est le seul Economiste malgache à avoir affirmé que la monnaie, le système, l’Etat sont les choses qui peuvent mobiliser le travail et non le capital.
Et c’est la plus importante selon cet Economiste.  Tout en ajoutant  que « le choix principal n’est pas d’opposer le libéralisme à l’interventionnisme, mais plutôt le capital et de la monnaie comme facteur dynamique ».

Port d’Ehoala: D’importantes opportunités commerciales et industrielles


4 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel, 12 000 EVP (équivalent 20 pieds) par an, 15% des exportations, 2 500 emplois en 5 ans… Le port d’Ehoala à Fort-Dauphin est appelé à générer ces chiffres alléchants avec le projet de le mettre sous le régime du port franc et de faire évoluer sous le régime de zone franche le parc de 400 ha qui l’entoure. Hier à la Chambre de commerce et d’industrie d’Analakely, le comité ad hoc chargé de travailler sur le projet de schéma directeur du port a présenté ledit schéma aux opérateurs de la capitale. Le directeur général de l’Agence portuaire, maritime et fluviale (APMF), Jérôme Sambalis explique que ce schéma est un outil de développement pour le complexe industriel et commercial qu’est Ehoala. Celui-ci offre d’importantes opportunités dont le développement d’activités industrielles à valeur ajoutée comme la collecte et la valorisation sur place des produits locaux (sisal, produits de la pêche, huiles essentielles…) ainsi que leur exportation. Notons que le Sud du pays est très riche en plantes médicinales et offre d’importants potentiels pour la transformation.
Le directeur du port d’Ehoala, Philippe Murcia estime que le bon fonctionnement du port depuis son ouverture en juillet 2009 ne suffit pas et qu’il faut passer par une autre dimension. Il met l’accent sur la création d’emplois. A l’heure actuelle, Fort-Dauphin compte 12 000 actifs, alors que la compagnie RioTinto QMM et le port d’Ehoala, deux filiales du groupe RioTinto, emploient 1 200 personnes, soit 10% des actifs de la ville. Il faut donc faire appel aux investisseurs pour créer des emplois et de la valeur ajoutée. Pour la campagne 2011-2012 du litchi, un projet est en cours pour l’exportation de cargaisons réfrigérées. Les litchis de Fort-Dauphin mûrissent d’ailleurs 2 à 3 semaines avant ceux de Toamasina. Sinon, le port et son parc offrent d’autres opportunités dont le trafic de transbordement, l’optimisation de l’adhésion de Madagascar aux blocs régionaux comme la SADC, le COMESA et la COI, la création d’un seafood hub comme à Maurice où ce secteur qui traite et conditionne les produits de mer occupe 10 000m2 étant donné son importance.
Le tourisme n’est pas en reste. Le port reçoit des bateaux de croisière. Pour la période de croisières 2010-2011, il a accueilli environ deux bateaux par mois dont des navires de prestige ayant eu à leur bord 1 500 passagers par navire… Le port et Ehoala park ne peuvent toutefois aider à la concrétisation de ces différentes opportunités sans un statut de port franc pour le premier et de zone franche pour le second. Seulement, le statut de port franc n’existe pas à Madagascar. Le comité ad hoc composé des responsables du secteur privé et de représentants de la primature, du ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, du ministère des Transports et de la région Anosy, mène actuellement une plaidoirie pour combler ce vide juridique. Quant à Ehoala park qui sera alimentée en eau et en électricité par RioTinto QMM, le régime de zone franche permettra d’attirer les IDE. Notons qu’on compte 3 600 zones logistiques franches dans le monde et elles génèrent 70 millions d’emplois. Les principaux ports francs se trouvent en Asie et dépassent les performances des ports européens et américains.

Label « Iles Vanille » : La facilitation des dessertes aériennes inter-îles étudiée


Écrit par mahefa   
Dans le cadre de la promotion du label « Iles Vanilles », une réunion entre les représentants des Offices du Tourisme de l'île Maurice, des Seychelles, de la Réunion et de Madagascar s'est tenue à Port-Louis à l'île Maurice. Ce nouveau concept peut engendrer un énorme avantage pour les séjour Madagascar et ceux des îles voisines de cette partie de l'océan Indien.
Durant les deux jours de rencontre, chaque participant a étalé les points forts de leur pays d'origine et ont également communiqué les problèmes nécessitant la collaboration des îles voisines. Le ministre du Tourisme mauricien, Nando Bodha, a présidé la réunion lors de la seconde journée et à dévoilé sa satisfaction sur les efforts déjà maintenus mais a également affirmé qu'il faut encore un lot de travail pour pouvoir atteindre l'objectif.
Ainsi, les participants à la réunion à savoir, Dr Karl Mootoosamy, M. Viroleau, Mme Gangee, M. Grandcourt et le représentant malgache M. Randriamandranto ont étudié les problèmes liés à l'octroi des visas, l'amélioration de la fréquence des dessertes, la mise en place de nouvelles lignes aériennes, le coût des billets, les stratégies efficaces pour attirer les touristes, la qualité des services, l'investissement dans les îles, la création des brochures mettant en avant le label et l'organisation de différents évènements promotionnels comme les foires ou les salons.
Effectivement, le concept « Iles Vanilles » constitue aussi une affaire en or pour les petites et moyennes entreprises des pays membres et ce contexte a été aussi évoqué durant la réunion. A priori, les différents acteurs touristiques malgaches comme les agences de voyage, les opérateurs hôteliers et les tour operator Madaga

Le marché du riz en proie à la spéculation



La hausse des prix du riz à Madagascar n'a pas de rapport avec le marché international. En tout cas, c'est ce qu'annoncent les résultats d'une étude effectuée par la recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et l'observatoire du riz, durant la période 2008-2010. Ceci dévoile donc, une fois de plus, l'existence d'une spéculation qui déstabilise le marché et renchérit les prix de l'aliment de base des Malgaches.

Tandis que les prix du riz ont atteint le summum à Madagascar, le marché international du riz est resté relativement calme et le taux de change n'est pas à mettre en cause étant donné que ceci s'est légèrement redressé par rapport au milieu de l'année 2010, selon le rapport de cette enquêté. 

D'ailleurs le prix du riz local qui dépasse largement celui du riz importé en est la preuve : le riz local dépasse de près de 400Ar/kg le riz importé. 

Par ailleurs, l'enquête a montré que la production de riz a été annoncée à six millions de tonnes, alors que les estimations se chiffraient entre 4,3 à 4,5 millions de tonnes avant. Cette surestimation des chiffres officiels de production a également faussé les donnes. Ce qui a entraîné une forte incertitude durant la campagne de commercialisation 2010-2011. 

Parlement de la Transition Une session embarrassante

Bernard Ravelonjato, le questeur II du CST


La HAT envoie son message avec l'ouverture de la session ordinaire du Parlement de la Transition, demain.
Les membres des deux chambres parlementaires de la Transition se réuniront en session ordinaire sans avoir réussi finalement à tenir un rendez-vous extraordinaire qui aurait dû avoir lieu en février. Leur première réunion commencera le premier mardi de mai, selon les dispositions de la Constitution soumise au référendum du 17 novembre 2010. Mais son organisation reste délicate en attendant le sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) sur Madagascar, prévu pour le 20 mai.
Joint au téléphone, Raharinaivo Andrianatoandro a affirmé, hier, que la session parlementaire ordinaire, qui va s'ouvrir officiellement demain, « ne se limitera pas à l'examen du code électoral ». D'après lui, elle va statuer, entres autres, sur la loi d'amnistie, la loi sur les partis ainsi que sur le statut des anciens chefs d'État suivant l'esprit de la feuille de route de sortie de crise. 
Approche stratégique 

Avec un tel discours, le président du Congrès de la transition (CT) a voulu manifester une certaine détermination dans la mise en œuvre du plan paraphé au Centre de conférence international, à Ivato. Mais il s'est montré prudent sur les détails. « Je n'ai pas encore fini la lecture du projet de loi sur le code électoral. On verra mardi », s'est-il esquivé.
Du côté du Conseil supérieur de la transition (CST), des indiscrétions ont confié que seule la proposition de texte sur le Conseil du Fihavanana Malagasy est déposée au palais d'Anosikely, jusqu'à maintenant. Un responsable auprès de l'institution a avancé que dans un tel contexte, convoquer les membres du Parlement de la Transition pour une réunion ordinaire, sous la base de la Constitution, s'analyse plutôt comme une stratégie qu'un juridisme.
Le questeur II du CST, Bernard Ravelonjato, quant à lui, s'est montré réaliste en soulevant que la session va s'ouvrir et les parlementaires de la Transition disposent de deux mois pour agir. « À l'image des réunions habituelles à l'Assemblée nationale, ils (les parlementaires de la Transition) vont gérer la session suivant l'arrivée des propositions et projets de textes auprès de leurs institutions », a-t-il mentionné, hier.
Dans le camp de l'opposition, Emmanuel Rakotovahiny, de la mouvance Zafy, se pose des questions sur l'opportunité de cette réunion. Il a évoqué que les partisans de la Haute autorité de la transition (HAT) « continuent à s'illustrer par leur unilatéralisme alors qu'ils devraient s'inquiéter face à la situation ». L'ancien Premier ministre a, dans la foulée, indiqué que Andry Rajoelina n'est pas logique avec lui-même en menant des tractations en Afrique, par peur de la résolution du sommet de la SADC du 20 mai. Il a, par contre, insisté sur la session parlementaire.
L'interlocuteur a profité de l'occasion pour pointer du doigt les membres du CT. « Ils ont évoqué des problèmes de distribution de choux pour destituer leur chef », a-t-il affirmé lors d'un entretien, en faisant allusion à Raharinaivo Andrianatoandro.