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mardi 21 septembre 2010

Domaine minier : importants investissements chinois

Dès les années 2000, la Chine connaît une croissance économique fulgurante si bien qu’elle a besoin de minerais pour la construction de ses nouvelles infrastructures et sa consommation d’énergie. Dès lors, elle s’intéresse au continent africain qui regorge de ressources minières.
Dans les pays où le secteur minier est très développé, et dominé par des compagnies « locales », également majors dans l’industrie minière, comme l’Afrique du Sud et la Namibie, les compagnies chinoises s’associent avec elles dans des jointventures.
Plus remarque TAHINY Tsarabory Judicaël dans son travail relatif aux investissements de la Chine dans le secteur minier en Afrique, perspectives pour Madagascar, il est dit que dans les pays comme le Niger, la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine où le secteur minier est moins développé, les compagnies chinoises sont présentes en nombre. Les chinois développent alors des comportements et des mécanismes différents de ceux décrits ci-dessus.
Dans le cas de Madagascar, pour l’instant, une seule société chinoise opère en phase d’exploitation. Cependant, les chinois sont fortement présents dans la recherche minière et pétrolière en mettant en oeuvre une stratégie spécifique examinée à la loupe. En conclusion, et afin que l’Etat malgache puisse profiter au maximum de ces importants investissements chinois dans le domaine minier, des recommandations de type réglementaire ou de stratégie industrielle sont évoquées.

L’opposition la plus bête au monde ?


La conférence nationale tenue à Ivato la semaine dernière n’aura convaincu que ceux qui étaient prêts à être convaincus. En fait, malgré son slogan « Fireneko... Firenenao... Firenentsika... i Madagasikara » (Madagascar, mon pays, ton pays, notre pays), elle aura vraisemblablement contribué à approfondir encore la ligne de partage entre ses participants et les tenants des trois anciens présidents.
Ces derniers ne manqueront donc pas d’arguments pour critiquer cette initiative du pouvoir, la gestion de l’événement et ses suites [1]. Il reste qu’un rouleau compresseur n’a pas à être intelligent, il n’a pour fonction que d’aplanir tout obstacle sur son passage.
Dans le cas présent, la perspective d’une « conférence nationale malgacho-malgache » a exercé son oeuvre depuis déjà quelques mois, et force est aujourd’hui de constater que l’opposition en a fait davantage les frais que le pouvoir.
Car quoi qu’on en dise, cette conférence nationale a achevé de décrédibiliser les accords de Maputo. En s’arc-boutant de toutes leurs forces à ces accords et aux pressions que pourraient exercer la communauté internationale, les trois mouvances ont dû concéder pas mal de terrain qu’elles vont mettre un certain temps à reconquérir.
S’il fallait une preuve d’une certaine « crédibilité » qu’a acquise la conférence de la semaine passée, l’on n’aurait qu’à se référer à l’attitude de la presse. Ses membres avaient beau s’évertuer à garder une distanciation purement professionnelle par rapport à l’événement, ils se sont émus lorsqu’une motion à laquelle la profession attachait une importance particulière a été rejetée par l’assemblée plénière. Difficile après cela, alors que la décision ne faisait que maintenir le statu quo ante, de clamer : « on s’en moque, cela ne nous concerne pas ».
Si une seconde preuve de l’hégémonie actuelle du camp Rajoelina était nécessaire, les réactions d’inquiétude face au projet de remplacer les élus des communes par des délégations spéciales la constitueraient. Car seul ce qui est susceptible de se réaliser fait effectivement peur : s’il y avait peur, c’est qu’il y avait conscience que le pouvoir, s’il le voulait vraiment, arriverait à forcer tous les maires à quitter leurs postes. Du coup, l’annonce d’élections municipales, même tenues en pleine saison des pluies, apparait comme un moindre mal. Cette tentative de désolidariser les hommes de terrain des trois anciens présidents semble en bonne passe de réussir.
Pourquoi en est-on arrivé là ? La faute à une opposition qui croit toujours que le régime actuel est susceptible à tout moment d’exploser en plein vol, et qui se contente d’espérer que telle ou telle escarmouche déclenchera l’étincelle fatale. On attend beaucoup mieux, une capacité à défendre pied à pied des idées même si le terrain n’est pas favorable [2]. C’est une chose de dénoncer les abus, c’en est une autre de se positionner en alternative crédible pour que ces abus ne recommencent pas à l’identique. Et puisqu’on aime évoquer plaisamment les criquets aux portes d’Antananarivo, rappelons le dicton : Ny valala aza tsy azo raha tsy andriana ilika (on n’obtient rien sans effort).

Rajoelina reste évasif sur sa candidature


Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, a été plutôt évasif ce lundi, en répondant à une question de journalistes, au palais d’Etat d’Ambohitsoroitra à Antananarivo, sur sa possible candidature à la prochaine élection présidentielle.
La conférence nationale, qui vient de se terminer samedi dernier, a décidé de rabaisser l’âge requis pour la candidature à l’élection présidentielle à 35 ans. Ce qui ouvre la porte à Andry Rajoelina, âgé exactement de 35 ans actuellement, bien que ce dernier ait déjà annoncé le 12 mai dernier sa non-candidature à cette échéance.
"Pour l’instant, mon devoir se limite dans l’accomplissement des tâches pour l’avènement de la IV ème République. La majorité des citoyens ont fait savoir leur aspiration pour un véritable renouveau du pays et c’est pour cela qu’on travaille fortement en relevant le défi de faire pendant cette période de transition ce que les anciens présidents successifs n’ont pu accomplir durant leur mandat", a-t-il déclaré devant la presse, en marge d’une cérémonie de présentation officielle des résolutions de la conférence nationale.
"Ce qu’il faudrait savoir c’est que la future Constitution mais également les décisions prises lors de la dernière conférence nationale ne sont pas taillées pour une personne mais pour tout les Malgaches", a-t-il continué.
Le référendum constitutionnel censé adopté la nouvelle Constitution de la IVème République devrait être organisé le 17 novembre prochain. Les élections législatives sont programmées pour le 16 mars 2011 et l’élection présidentielle pour le 4 mai 2011.
Ce calendrier n’a pourtant encore eu la caution de la communauté internationale et surtout, rejeté par les mouvances politiques de l’opposition. (Xinhua)