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samedi 12 février 2011

Nosy Be Un service de pompiers en gestation

La commune urbaine de Nosy Be a décidé de créer un service de sapeurs-pompiers.
 
La commune urbaine de Nosy Be a décidé de créer un service de sapeurs-pompiers.
Faute de matériels de lutte contre les incendies, la commune urbaine de Nosy Be n’a pas pu faire grand chose, jusqu'à maintenant. Des fois, elle fait appel à la voiture de l’ADEMA mais elle ne peut pas venir en aide tout le temps, la priorité pour la sécurité de l’aéroport l’exige.
En outre, il n’existe même pas de bouches d' incendie ni de points d’eau naturels ou aménagés, dans cette ville réputée première destination touristique de Madagascar.
Face à cette situation lamentable de Nosy Be, une convention de partenariat avec l’association dénommée Pompiers humanitaires français (PHF) de Saint-Etienne, France, a récemment été signée lors du passage d'une délégation française.
Il s'agit de la création d’un service autonome de sapeurs-pompiers auprès de la commune urbaine.
Pour ce programme de protection civile, la délégation spéciale de Nosy Be mettra à la disposition du nouveau service des moyens humains, ainsi qu’une caserne, un garage et un terrain d’entraînement.
La commune s’engage à faciliter les formalités administratives par des dédouanements des matériels fournis par l’association PHF, et à assurer l’effectivité de l’activité des sapeurs-pompiers communaux de Nosy Be.

OIF et COI en visite chez Andry Rajoelina « Les conclusions sur les conditions d’élection d’ici 15 jours »



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La délégation de l’OIF à Ambohitsorohitra ce vendredi 11 février.
Hugo Sada, délégué général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le général Siaka Sangare, expert de l’OIF en matière d’élections, et Calixte d’Offay, secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien (COI) étaient ce vendredi 11 février à Ambohitsorohitra pour rencontrer Andry Rajoelina.
Si la Présidence de la HAT n’a pas commenté le contenu des discussions qui ont duré 45 minutes, Hugo Sada a souligné que leur présence actuelle à Antananarivo s’inscrit en pleine cohérence avec l’action de la SADC. Il a réaffirmé sa satisfaction sur le travail accompli sur la feuille de route que la Francophonie soutient pleinement, et qu’elle accompagnera celle-ci pour que les prochaines élections soient fiables et mettent fin à une transition qui a duré trop longtemps.
Pour sa part, Calixte d’Offay affirmait également sa satisfaction par rapport à cette feuille de route et le soutien de la COI à celle-ci.
Selon Hugo Sada, après les rencontres avec la CENI, le Premier ministre, le président du CST et le président de la HAT, la délégation de la Francophonie rencontrera dans les prochains jours les acteurs politiques malgaches. L’évaluation par l’OIF de la situation à Madagascar, et notamment le diagnostic par rapport aux processus électoraux, devrait être livré dans les quinze jours.

renouvellement du contrat de concession de la Jirama

Le contrat de concession de la société fournisseur d’ eau et d’ électricité malgache (Jirama) vient d’ être renouvelé pour deux ans, a annoncé vendredi la présidence de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache suite à un conseil des ministres.
Le contrat de concession de la Jirama établi en 2001 et expiré cette année, a été renouvelé par la HAT pour que cette société soit en règle vis-à-vis de l’ administration et de la loi malgache en tant que producteur, transporteur de l’ électricité avec des lignes à haute tension et distributeur d’ électricité à basse tension aux usagers. Ce service est en fait inclu dans les services publics, que l’ Etat devrait concéder à une tierce entreprise.
Avant 1999, la Jirama contrôle la majorité de la fourniture d’ électricité à Madagascar, mais après la libéralisation du secteur, quelques compagnies privées sont déjà dans le domaine de l’ hydroélectricité mais le coût reste encore inaccessible pour les consommateurs particuliers.
Pourtant, le prix de la Jirama est encore en dessous de ce que les autres entreprises privées fournissent actuellement. La Jirama compte près de 410.000 abonnés sur tout le territoire national et couvre 66 communes urbaines sur 232.

Découvrir Madagascar pour mieux aider le pays

Depuis 1985, l'association Les Amis de Fianarantsoa participe au développement de la région de Fianarantsoa à Madagascar, en matière agricole, culturelle, médico-sociale, artisanale et commerciale, en partenariat avec la population et le diocèse local.
Un manque cruel d'eau
Chaque année, matières utiles, matériel et près de 75 000 € partent à destination de l'île. En octobre et novembre dernier, Michel David, président de l'association, a passé cinq semaines à Madagascar. Il a pu constater la grande sécheresse qui sévit sur les hauts plateaux du pays et les conséquences désastreuses qui s'y rattachent : « La pénurie d'eau engendre des conséquences graves sur la santé, l'hygiène et les cultures. »
Sur place, le père Pascal de Gasperis, soutenu par l'association, contribue à l'accueil des habitants, qui arrivent en masse en ville, par la construction d'équipements de base tels que des centres de santé, des écoles, des réfectoires scolaires, des terrains de sports ou des maternités. Une dizaine de puits attendent d'être financés pour permettre l'apport d'eau potable.
Trois classes doivent encore être construites dans la plus grande école publique de Fianarantsoa pour permettre d'accueillir les enfants, trop nombreux pour l'espace scolaire existant. « L'opération coûtera 25 000 € qu'il va falloir trouver. »
Dimanche 20 février, à 14 h à la Biardais, l'association propose une conférence en images, autour du dernier voyage du président de l'association, pour découvrir le quotidien des habitants de Fianarantsoa et comprendre la vie de l'île, « pour permettre à chacun de découvrir les avancées de l'association sur place mais aussi comprendre ce qu'il reste à faire ». Entrée gratuite, vente d'art malgache sur place.

Bingiza s’intensifie et met le cap sur Madagascar

Bingiza s'intensifie et met le cap sur Madagascar

Après avoir tourné en rond à quelque 800 kilomètres de la Réunion pendant près de deux jours, Bingiza qui est devenue une forte tempête tropicale et qui devrait se renforcer dans les heures à venir a commencé sa descente au sud-ouest, comme le prévoyait Météo France. A 10 heures 30, elle se trouvait à 610 kilomètres au nord-nord-ouest de la Réunion.
Bingiza est devenue une forte tempête tropicale et devrait encore s’intensifier dans les heures à venir. Elle pourrait également se transformer en cyclone dans les 24 heures puis en cyclone tropical intense dans les 48 heures. Selon les prévisions de Météo France, elle devrait continuer de s’approcher de Madagascar au cours des prochaines 24 heures.
Depuis ce matin, elle se déplace à la vitesse de 12 km/h en direction du sud-ouest. Ce qui l’a rapproche de la Grande Ile. C’est ainsi qu’au point de 10 heures 30, elle se trouvait à 610 kilomètres au nord-nord-ouest de la Réunion, soit à 5.7 SUD / 53.5 EST (86 HPA). Il est prévu qu’elle se renforce rapidement, maintenant qu’elle se déplace et retrouve des eaux chaudes qui lui permettent de se renforcer.
Autant dire que tous dangers sont loin d’être écartés. La Réunion est d’ailleurs toujours en vigilance fortes pluies. "Un flux de secteur Est chaud et humide intéresse La Réunion. Prises dans ce flux, des masses nuageuses touchent le département. Elles provoquent de fortes précipitations sur les régions Nord, Est et Sud-Est de La Réunion, de Saint Denis à Saint Joseph en passant par Saint Benoît, avec des périodes d’accalmies. Ces pluies prennent parfois un caractère orageux. Elles sont liées aux bandes périphériques de la tempête tropicale modérée Bingiza qui se trouvait le samedi 12 février 2011 à 4h00 par 15.3 Sud et 54.0 Est soit à 635 kilomètres au Nord-Nord-Ouest de La Réunion avec un déplacement vers le Sud à 5 km/h"