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dimanche 28 août 2011

Nadine Ramaroson n’est plus



Après avoir assisté au festival Tsola Be qui s’est déroulé à Sainte-Marie, la ministre de la population, qui devait rejoindre Soanierana Ivongo par vedette rapide, a perdu la vie lors du naufrage de la vedette rapide, dans laquelle, la ministre se trouvait. 
L’on ignore encore les causes de l’accident mais l’on sait déjà que 12 personnes se trouvaient à bord de l’embarcation. Quatre corps ont pu être repêchés.
Mais quand des personnes ont voulu retourner l’embarcation, cette dernière a explosé, faisant six victimes de plus.

 Sincères condoléances à la famille des victimes 

35 enfants malgaches opérés par des

Une équipe de chirurgiens réunionnais s’est rendue dans le sud d’Antananarive à Madagascar pour opérer 35 enfants malgaches atteints d’une déformation labiale, appelé plus communément "bec de lièvre". 

 
En France, les enfants atteints de ce défaut labial, sont opérés dès leur naissance. A Madagascar, cependant, cette opération chirurgicale est considérée comme de la chirurgie esthétique. 
 
Un enfant sur 600 est atteint de cette pathologie dans la grande île. L’Association Multi Aide Réunion est à l’initiative de cette action de solidarité en faveur des enfants malgaches.
 
L’AMAR a pu récolter 8 000 euros grâce à une loterie organisée dans les écoles du Sud de la Réunion.
 
Jean-Claude Hoareau, président de l’association, salue l’implication des élèves dans la levée de fonds. C’est avec l’aval du Rectorat, que l’AMAR a pu faire le tour des écoles pour cette collecte. C’est grâce à la générosité des réunionnais qu’une équipe de chirurgien a pu mettre en place cette action à Madagascar.
 
Un chirurgien, un anesthésiste et deux infirmiers ont travaillé en équipe pendant une semaine pour effectuer les 35 opérations prévues. Pour exécuter cette acte chirurgicale délicate, l’équipe a donc eue un bloc opératoire entièrement à sa disposition, 24 heures sur 24 pendant toute cette semaine. 
 L’Association Multi Aide Réunion compte renouveler cette opération avant la fin de l’année.  

Air Madagascar Le nouvel avion en négociation

Le nouvel engin qui remplacera ce Boeing reste un mystère (Photo Claude Rakotobe)

Le nouvel engin qui remplacera ce Boeing reste un mystère (Photo Claude Rakotobe)
Aucune information n'est dévoilée sur le nouvel avion de Air Madagascar. À quelques jours de son arrivée prévue, les négociations sont en cours.
Suspense autour d'un nouvel appareil de la compagnie aérienne nationale. Pour le moment, aucune information le concernant n'a été divulguée aussi bien sur la compagnie à qui il sera loué, ni sur sa catégorie. Alors que les déclarations du président de la Haute autorité de transition, Andry Rajoelina, le 5 août dernier, lors de l'inauguration d'une nouvelle localité de l'Adema avaient annoncé que Air Madagascar aura son nouvel avion d'ici un mois.
« Nous ne disposons pas encore d' informations ni sur l'avion ni sur la compagnie », précise un responsable, auprès du département de communication de Air Madagascar. « Celles qui sont publiées par certaines sources, évoquant les noms de quelconque compagnie ne sont pas justifiées », poursuit notre interlocuteur.
Nouveaux problèmes
Les négociations pour obtenir un avion en location sont toujours en cours auprès des compagnies. « Tout est en cours de négociations », précise Air Madagascar. Les informations relatives quant aux responsables et entités y participant ne sont pas non plus dévoilées. Or il y a trois jours, un quotidien de l'île de la Réunion a publié que Air Madagascar pourrait reprendre en location un voire deux des trois B.777 200ER d’Air Austral. « Ces deux engins sont appelés à sortir de la flotte de la compagnie réunionnaise avec l’arrivée de deux B.777 200 LR », annonce ce journal. Il s'agit du F.OLRA et le F.OLRB.
En attendant, la compagnie nationale trébuche sur des mauvaises surprises. Alors qu'un avion de Air Italy a été affrété, jusqu'au moment présent, pour assurer les vols sur l'espace aérien depuis l'interdiction par la Commission européenne de l'aviation de vols de deux Boeing, ce dernier a été aussi bloqué à l'aéroport de Roissy à Paris à cause de problèmes techniques. L'avion a été cloué au sol pendant près de 24 heures. Dans ce cadre, Air Madagascar a été contraint de prendre en charge l'hébergement de ses passagers.
Des opérateurs touristiques évoquent quand même leur inquiétude par rapport à la situation. Ils espèrent que la compagnie continue comme auparavant à honorer ses engagements. « Malgré les problèmes rencontrés par la compagnie, nous reconnaissons qu'elle a toujours honoré ses engagements, que le transport des touristes a été toujours assuré. Et avec ce nouvel avion ou non, nous souhaitons que cela reste inchangé. Dans le cas contraire, ce sera dramatique pour le tourisme », indique un gérant d'une agence de voyage.


RN 4 Une sortie de route près de Sohisika

L’accident a causé des dégâts importants (Photo Vero Andrianarisoa)


La route nationale 4 est de nouveau le théâtre d’accidents de voitures depuis le début des vacances. L’imprudence et l’excès de vitesse sont toujours les causes majeures de ces incidents.
Depuis mercredi, plusieurs accidents s’étaient produits sur la route reliant la capitale à Mahajanga.
Comme c’était le cas de celui qui a eu lieu sur un virage en épingle, près de la réserve Sohisika, à une cinquantaine de km d’Ankazobe. Un taxi-brousse de marque Mercedes, appartenant à une coopérative nationale, a mal négocié le virage et a fait une sortie de route, après avoir fait un tonneau. Puis, il a fini sa course contre un tronc d’eucalyptus.
Imprudence
Le toit de la voiture était totalement endommagé et tous les bagages s’étaient éparpillés un peu partout. Fort heureusement, aucune victime n’ait été déplorée ni de blessure mortelle. La plupart des passagers, des femmes et des enfants, étaient sous le choc. Ils faisaient partie d’un groupe de la mission protestante FJKM Ambohipo, qui devait rejoindre Antsiranana pour le fameux « rodorodom-pitoriana» prévu se dérouler à partir de ce samedi. Pour cela, une centaine de cars et minibus étaient déjà en route, depuis mercredi, pour rejoindre la capitale Antsiranana.
Les chauffeurs devront faire preuve de prudence et de précaution pour éviter que ce genre d’incident ne se reproduise. L’on constate surtout que les véhicules tout terrain, au retour vers la capitale, s’amusent à faire la course. De même, les camions et semi-remorques vides roulent à une vitesse incontrôlée.
Par ailleurs, l’utilisation du téléphone portable au volant est également source d’accidents. La majorité des conducteurs d’une coopérative passe 80% du trajet à recevoir et à répondre à un appel.
Les autorités et police de la route devront appréhender ce genre de chauffards, mais ils n’arrivent jamais à les attraper car les récalcitrants sont très malins. Ils interrompent leur communication lorsqu’ils passent devant les postes de gendarmerie. Les passagers s’inquiètent beaucoup jusqu’à leur arrivée à destination.

Le « miracle » économique malgache

Il faut rendre à César ce qui est à César et reconnaître que le Ministre des Finances de la HAT est un excellent gestionnaire. Au regard des indicateurs économiques pour 2011 (prévisions de la Banque mondiale et du FMI), la situation semble au beau fixe. Croissance du PNB de 1,7%, comptes courants stables, dettes extérieures régulièrement honorées avec comme résultat immédiat une baisse du stock de la dette ne représentant plus que 12,2% du PNB alors qu’il était de 12,7% au début de la crise en 2008. Côté échanges extérieurs, c’est le calme plat avec une baisse des importations à US$ 2,9 milliards et une stabilité des exportations à US$ 1,3 milliards en dépit de la sortie de l’AGOA d’où un déficit de la balance commerciale en baisse à US$-1,6 contre US$ -1,9 en 2008. Que c’est encourageant.
Pourtant Madagascar a perdu US$ 860 millions d’aides depuis 2009. A ce jour, les sanctions économiques restent maintenues et ce n’est pas demain la veille que le FMI et la Banque mondiale vont revenir à la charge pour soutenir un programme économique à Madagascar. Rien non plus côté Union Européenne. La relance des aides budgétaires du FED semble s’éloigner au fur et à mesure que le retour à la normalité constitutionnelle s’évapore.
Une autre information m’interpelle pourtant. Le conseil du Gouvernement Vital du 11 août 2011 a adopté une série d’engagements « pour faire face aux problèmes socio-économiques », sans précision de la période concernée. Et quels bels engagements. Secteur par secteur, le gouvernement s’engage à accorder 80 milliards Ar. de subventions aux compagnies pétrolières en attendant l’importation directe par l’État de pétrole iranien, irakien, vénézuélien, l’achat de riz et de sucre pour combler le GAP, des sommes astronomiques pour assurer la gratuité des soins, à payer les kit scolaires, paiement des arriérés de la JIRAMA et cerise sur le gâteau, une élection avant la fin de l’année. La question qui nous intrigue : Mais comment font-ils? Où le Ministre des Finances trouve t-il l’argent pour financer tous ces engagements sans toucher aux comptes de l’État, sans aides extérieures, sans faire tourner la planche à billets et sans toucher, selon les médias, aux 100 millions de dollars de WISCO ? Quel modèle nous permet de réaliser un tel miracle ?
J’en tire une conclusion naïve. Imaginez ce qu’un gouvernement reconnu, capable, visionnaire et bon gestionnaire et un peuple docile, travailleur et discipliné peuvent faire ensemble. Pour l’heure, l’attente d’une hypothétique signature d’un bout de papier nous tient en haleine et freine nos élans et ceux des investisseurs étrangers. Alors même que les moteurs de l’économie mondiale, États-Unis et Europe, sont en panne et que les intérêts des économies émergentes à Madagascar restent minimes en dépit des ambitions affichées de la Chine, l’économie malgache elle, est plutôt en bonne santé, du moins sur le papier. Certes, on survit à Madagascar. La sécurité alimentaire est désastreuse et la pauvreté s’est accentuée au cours de cette transition. Mais les Finances publiques sont plutôt bien gérées. Et il n’est pas interdit de rêver. Il est temps que les malgaches s’éveillent pour réaliser son « miracle » économique et assumer son destin.

Fianarantsoa La filière vitivinicole en difficulté


La deuxième édition du festival du vin s'est tenue dans la ville de Fianarantsoa. Cela a permis aux opérateurs de se concerter face au déclin de la filière.
Un grand carnaval où les participants ont défilé à travers la ville dans une ambiance de fête avec musique a marqué l'ouverture de la deuxième édition du festival du vin à Fianarantsoa. Diverses organisations socio-culturelles issues de la région Haute Matsiatra ont pris part à cet évènement.
Tous ceux qui ont pris la parole durant cette cérémonie d'ouverture sont unanimes pour affirmer que la filière vitivinicole et celle du tourisme, dans la région de Haute Matsiatra, traversent actuellement une période difficile.
« C'est, justement, la raison principale de la réalisation de cet événement pour développer les ressources et potentialités de la région », a précisé le Chef de Région, Benjamin Raharison. Ainsi, la conférence débat sur la filière vitivinicole à Madagascar, qui s'est tenue pendant l'après-midi de la journée d'ouverture du festival, a permis aux participants d'identifier les facteurs qui nuisent au développement de cette filière.
Mal exploité
Parmi ces problèmes figure le fait que les vins obtenus des cépages hybrides cultivés à Madagascar ne sont pas compétitifs sur le marché international, vu que « ce type de plan de vigne est classé non recommandé et interdit depuis 1979 », a rapporté Isabelle Rakotozafy, agronome œnologue, lors de son intervention en parlant de la place de Madagascar sur le plan international.
D'autres problèmes viennent de l'absence d'une loi régissant la filière vigne à Madagascar et des impôts conséquents qui frappent les vins. L'existence des producteurs de vin sans vignobles (piquettes synthétiques), et l'absence d’ associations professionnelles pour défendre la filière constituent aussi une barrière pour le développement de cette filière.
Suite aux demandes des opérateurs vinicoles de Fianarantsoa, la société Guanomad, partenaire officiel de l'évènement, a profité de l'occasion pour présenter le nouvel engrais bio destiné à améliorer la qualité de production de vignobles.
Le vin est un véritable atout, non seulement dans le domaine économique régional, mais aussi dans le domaine du développement touristique. Car la visite des caves et des vignobles pourrait devenir un circuit touristique non négligeable.

promotion du tourisme malgache avec une équipe italienne

L'Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) s'est fait partenaire de l'équipe de télévision italienne Donnavventura pour le tournage de la célèbre émission du même nom afin de renforcer la visibilité de la destination touristique Madagascar en Italie, apprend-on du communiqué de cette entité publié jeudi.



Cette équipe italienne composée de sept jeunes femmes, est en mission dans la grande île du 23 août au 2 octobre prochain pour le tournage de la célèbre émission du même nom qui aura lieu dans plusieurs villes de Madagascar entre autres à l'île Sainte Marie, dans l'est du pays ; à Morondava, au Tsingy de Bemaraha (forêts de récifs coralliens) dans l'ouest ; à Ambalavao, Ranohira (Isalo) et Tuléar, au sud ainsi que l'axe nord de la grande île à Diego et l' île Nosy Be, sans oublier évidemment la capitale Antananarivo.
Cette action entre dans le cadre de la suite logique d'une promotion globale de la destination Madagascar sur le marché italien, notamment la participation au salon du tourisme BIT Milan le mois de février dernier, l'organisation de roadshow à Milan et Rome en avril 2011 ainsi que la venue à Madagascar de 6 journalistes de la presse italienne en juin et juillet 2011, indique encore le communiqué.
Notons que selon les statistiques de l'ONTM, 9% des 196.058 touristes qui sont venus visiter la grande île l'année dernière sont des Italiens et ils occupent la deuxième place après les français à aimer la destination Madagascar.