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lundi 25 avril 2011

Madagascar : les commerçants grossistes en grève


A Madagascar, alors que l’actualité politique est en suspens avant la décision de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) sur la feuille de route des élections présidentielles, ce sont des questions socio-économiques qui font surface. La compagnie Air Madagascar a été sanctionnée par la Commission européenne, les pétroliers sont en conflit ouvert avec le régime, la Jirama, qui distribue l’eau et l’électricité, est en souffrance, et, depuis quelques jours, on s’inquiète du début d’un bras de fer entre les autorités et les commerçants grossistes. Ces derniers ont fait une grève la semaine dernière et ont menacé d’intensifier les manifestations si leurs revendications ne sont pas entendues.
Les revendications des commerçants visant à protester contre les mesures d’ordre à assainir les marchés et à remplir les caisses de l’Etat sont assez techniques, mais ce sont les conséquences de cette grogne qui inquiètent les consommateurs. En effet, l’accès aux produits de première nécessité dans les petites épiceries de quartier pourrait-il être bloqué ? Les autorités veulent assainir les marchés mais aussi remplir un peu mieux les caisses de l’Etat. C’est pourquoi elles avaient annoncé un renforcement des vérifications des ventes. Cette mesure censée protéger les commerçants formels face à l’afflux des nouveaux arrivants sur le marché du commerce de gros n’a pourtant pas satisfait les bénéficiaires présumés. Ceux-ci réclament au contraire un allègement des procédures. Les grossistes contestent par la même occasion la taxation de 10% du chiffre d’affaire, clamant que leur marge bénéficiaire est beaucoup trop faible.
Face à cette situation inconfortable qui pénalise l’approvisionnement des détaillants et menace les consommateurs, une rencontre a eu lieu avec les ministères de tutelle et des autorités municipales en vue d’apaisé les manifestants.

Vehivavy malagasy saika haondrana an-tsokosoko any Arabie Saoudite


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Asa an-trano no saika hataon'izy ireo tany ary tsy misy fifanarahan'asa mazava. Mbola mipetraka hatramin'izao ny didy mandrara na mampihantona ny fandefasana teratany malagasy hiasa any ivelany. Omaly vao maraina tamin'ny 4 ora no tratran'ny mpitandro ny filaminana sy ny tompon'andraikitra avy ao amin'ny minisiteran'ny mponina ireo mpiasa malagasy saika
haondrana hiasa an-tsokosoko any Arabie Saoudite.  Tratra niaraka taminy koa ny orinasa nandray sy nikasa handefa azy ireo. Tamin'ny 3 ora maraina izy ireo no tokony ho niainga. Efa araky ny tao amin'ny minisiteran'ny mponina mialoha ity fikasana hiondrana an-tsokosoko ity, ka nahatonga azy niantso mpitandro ny filaminana avy hatrany. Rehefa tratra izy ireo dia nalaina daholo ny pasipaorony. Voalaza fa orinasa Sri Lankey no handray azy ireo ary any Ryad, any Arabie Saoudite no saika handefasana sy hiasan'izy ireo. Talohan'izao dia efa nofanin'ilay orinasa malagasy mpitady mpiasa(Agence de Placement) mangingina nandritra ny herinandro maromaro izy ireo. Mba tsy hahafantarana azy dia nifindrindrafindra toerana hatrany.   Asa an-trano no saika hataon'izy ireo tany ary tsy misy  fifanarahan'asa mazava.
Diso fanantenana
Omaly io dia mbola nentina teny amin'ny minisiteran'ny mponina eny Ambohijatovo izy ireo. Alahelo sy fahadisoam-panantenana no hita soritra teny amin'ny endriny. Mafy tokoa izany hoe te hiasa any Andafy izany noho ny fahantrana eto an-toerana. Ny karama nifanarahana rahateo 240 dôlara na manodidina ny 480 000 ariary na koa 2 400 000 fmg. Atao hoe kely izany raha any amin'ny firenena haleha saingy betsaka ihany raha eto amintsika. Avy amin'ny faritra samihafa manerana ny Nosy izy ireo. Tao ny avy any amin'ny faritra SAVA(Andapa, Vohémar), ny avy any DIANA(Ambanja, Ambilobe), Analamanga(Anosiala  Ambohidratrimo), Fianarantsoa. Mbola miandry ny fahatongavan'ilay mpampiasa vahiny ireto vehivavy malagasy saika haondrana hiasa an-tsokosoko ireto. 



http://www.gazetiko.mg/gazetiko/




Biodiversité - Les tortues comme nourriture



Les tortues endémiques de Madagascar sont fortement menacées par la chasse pour consommation. A part les autochtones qui mangent de plus en plus ces reptiles, le trafic destiné pour alimenter le marché gastronomique asiatique prend de l’ampleur grave.  En effet, il n’y a que neuf tortues terrestre et aquatique à Madagascar. Cinq d’entre elles, dont quatre terrestres sont fortement menacées d’extinction d’ici peu. Ces tortues terrestres sont Erynochelys madagascariensis, Astrochelys yniphora, Pyxis planicoda, et Astrochelys radiata. La protection de ces reptiles avec  une carapace est très difficile en raison de son incapacité à s’enfuir et à se défendre.

Syndicat des Industries de Madagascar


Stéphane Raveloson élu nouveau président
sim_webStéphane Raveloson, de la société Socobis, vient de remplacer Hery Ranaivosoa à la tête des Syndicats des Industries de Madagascar. Cela a été décidé lors d’une assemblée générale élective de ce syndicat qui s’est déroulée hier au siège du SIM. Le nouveau président a du pain sur la planche car les industries à Madagascar se trouvent actuellement dans une situation difficile depuis la crise. La baisse du pouvoir d’achat des consommateurs ainsi que l’instabilité politique, qui empêchent les industriels de faire des prévisions, pèsent sur les industries. Selon le nouveau président du SIM, la situation actuelle de notre industrie est alarmante. Les statistiques au dernier trimestre 2010 ont montré que 32% ont procédé au chômage technique, 21% ont fermé leurs usines et 40% ont effectué une compression de personnel. Ce qui entraîne évidemment une baisse du pouvoir d’achat de la population, et l’économie en général se trouve dans un cercle vicieux d’autodestruction, car l’industrie a toujours été un vivier de création d’emplois et de valeur ajoutée ainsi que d’activités économiques induites. L’agroalimentaire et le secteur textile sont les plus touchés par la crise.
Face à cette situation, le nouveau président a annoncé que le syndicat ne ménagera pas ses efforts pour aider les industries. Notons que le SIM a déjà le manifeste sur la Stratégie de Développement Industriel (SDI) et le Plan de Relance du Secteur Industriel (PRSI) dont l’élaboration a eu la contribution de chacun des membres du syndicat et dont certaines activités sont déjà  en cours. « Nous allons  nous rapprocher avec l’administration sur la réalisation de nos propositions. Il n’y a pas de développement sans industrie » a annoncé Stéphane Raveloson.
Relancer la consommation

A part la mise en œuvre du SDI et PRSI, le SIM estime aussi que la relance de la consommation sera une solution pour relancer l’industrie. « Consommer les produits malgaches sauve plusieurs emplois et augmentera le pouvoir d’achat des consommateurs, entraînant ainsi une augmentation de la demande » déclare le nouveau président du SIM. Selon ses dires, les produits industries du syndicat suivent les normes, les produits fabriqués à Madagascar aussi. « L’on ne craint pas qu’ils soient périmés contrairement aux autres produits importés qui inondent le marché » rajoute Stéphane Raveloson. A part le marché local, le SIM aidera ses membres à trouver d’autres marchés, surtout régional comme la SADC, COMESA… «  Pour ce faire, la mise aux normes et l’amélioration de la compétitivité des industries sont nécessaires. La collaboration avec l’Etat est nécessaire dans la réalisation de ces objectifs » déclare le Président du SIM.
Alliance des industries

Le SIM a décidé d’améliorer ses méthodes d’approche vis-à-vis de ses partenaires pour plus d’efficience et d’efficacité et de créer une alliance stratégique entre les industries pour arriver à une économie d’échelle qui améliorera considérablement leur compétitivité. Les états généraux de l’industrie verront aussi le jour prochainement. Ce sera  une manifestation d’envergure à travers un salon de l’industrie.

Taolagnaro - Coupure fréquente d’électricité


Depuis le début de ce mois d’avril, le District de Taolagnaro connaît des coupures fréquentes du courant électrique. Cela est dû à une chute brusque de l’alimentation de QMM qui fournit l’électricité au District de Taolagnaro. Suite à la défaillance de cette alimentation, la population locale est contrainte, pour une durée indéterminée, de se contenter de l’ancienne alimentation, c’est-à-dire un vieux groupe électrogène de la Jirama. Or, c’est justement à cause de la déficience de ce vieux groupe que l’on a sollicité de QMM une autre alimentation en courant électrique. Vers la fin du mois de mars, un premier essai d’utilisation de l’alimentation de la Compagnie QMM a été effectué et la ville de Taolagnaro pu avoir droit à un éclairage digne de ce nom. La Jirama ne s’occupe que de la distribution. Les deux parties ont souligné, lors du premier essai, qu’elles aviseraient la population si une coupure devait avoir lieu. Elles ont en outre affirmé qu’en cette période d’essai, les coupures sont probables mais elles n’iront pas au-delà du 22 avril prochain. C’est-à-dire aujourd’hui. Attendre et voir…
 

Industries locales - Rude concurrence

Selon Stéphane Raveloson, Président du Syndicat des industries de Madagascar (Sim), cette association est une véritable plate - forme d’échange. 
Assemblée générale du SimIl appelle différents partenaires (secteur privé, le ministère du Commerce, celui des Finances et du Budget,…) à davantage de collaboration. Concernant l’entrée massive des produits importés dans le pays, le ministère des Finances et du Budget a déjà fixé leur valeur minimale, surtout pour ceux de première nécessité. Depuis 2009, année de début de la crise, les industries se trouvent véritablement en difficulté. Vu le contexte politique, les industries malgaches font face à de nombreux problèmes, comme le manque de débouchés. Malgré l’assainissement, le problème persiste et les produits importés continuent d’envahir le marché intérieur. Le Syndicat des industries de Madagascar a élaboré un plan pour renforcer ledit marché. La recherche de nouveaux débouchés constitue une priorité pour les industries locales. Elles s’attaquent au marché régional comme la Sadc, le Comesa, la Coi,… Le Syndicat des industries de Madagascar s’efforce de présenter de nouveaux produits auprès des consommateurs en vue de les satisfaire. Le Président du Sim fait appel aux ministères de l’Economie et d’Industrie, du Commerce, des Finances et du Budget, de la Pêche et des Ressources halieutiques afin de développer les industries. Les industries locales sont appelées à améliorer la qualité de leurs produits. Les secteurs les plus en difficulté sont l’agroalimentaire, le savon, le chocolat, le textile,…
Le secteur industriel de la Grande Ile présente encore des potentialités inexploitées. A l’exemple de la confection de parfum qui n’est pas encore développée. La situation actuelle ne devra pas décourager les opérateurs. Au contraire, ils devront penser à la reconstruction économique et s’ouvrir aux nombreuses opportunités, surtout les industriels. Pour promouvoir les industries, un Salon sera bientôt organisé.
D. H. R.
Stéphane Raveloson, nouveau Président
Les membres du Comité directeurStéphane Raveloson, de Socobis, succède à Hery Ranaivosoa, à la tête du Syndicat des industries de Madagascar pour une durée de deux ans. La situation actuelle de l’industrie malgache est alarmante. Au dernier trimestre 2010, 32% des entreprises ont recours au chômage technique, 21% ont fermé leurs portes et 40% ont dû procéder à une compression du personnel. Ce qui a entraîné une baisse du pouvoir d’achat de la population. Certaines activités, citées dans la Stratégie de développement industriel et le Plan de relance du secteur industriel sont en cours. Pour améliorer l’environnement des affaires, il faudra créer une alliance stratégique entre les industries pour arriver à une économie d’échelle qui améliorera la compétitivité. Il importe aussi d’intensifier la promotion du slogan « Manjifa ny vita gasy aho, tombony ho an’ny rehetra ». L’objectif est d’éduquer les consommateurs à la culture des produits « vita gasy ». Tenir les états généraux de l’industrie avec une manifestation d’envergure à travers un Salon de l’industrie, promouvoir les exportations à travers la recherche de débouchés et la mise en place des activités d’amélioration de la qualité et la mise aux normes et enfin mettre en permanence à niveau le personnel pour mieux affronter la concurrence internationale figurent parmi les priorités de ce syndicat. Le nouveau Président du Sim est prêt à se battre pour le développement du marché intérieur tout en recherchant des débouchés ailleurs. Pour ce faire, il suggère l’amélioration de la compétitivité et la mise aux normes des produits. Le Comité directeur du Syndicat des industries de Madagascar compte neuf personnes dans ses rangs.