Le vrai marché formel à l'occasion de la fête de Noël, qui se tient à Mahamasina depuis samedi dernier, reste encore calme.
En fait, les vendeurs ne reçoivent pas encore beaucoup clients. Ce qui explique que les ventes ne sont pas encore au rendez-vous. " Il arrive parfois même de ne rien vendre durant la journée ", a confié une vendeuse de friperie à Mahamasina.
Selon les explications de quelques vendeurs, " les gens ont l'habitude d'aller à Analakely et à Behoririka ". Pourtant, selon la Commune urbaine d'Antananarivo (Cua), le seul marché formel pour le Bazar de Noël est celui qui se tient à Mahamasina. La présence des marchands informels menace les commerçants à Mahamasina. Car, comme ils sont informels. Ils ne paient pas ni taxes ni location de leurs parcelles pour étaler leurs produits. C'est ainsi que leurs produits sont les moins chers par rapport à ceux de Mahamasina. D'où l'affluence dans ces endroits.
A cet effet, les responsables du Bazar de Noël doivent faire des efforts pour éliminer les marchands informels et ambulants. Selon les dires du responsable de la Cua, " plusieurs endroits sont interdits aux marchands entre autres à Analakely, à Mahamasina à côté de la morgue, à Soarano, à Ambodifilao, à Tsaralalana. Cette mesure est prise afin d'éviter les embouteillages et l'envahissement des rues et des trottoirs ".
Pourtant, les zones interdites citées ci-dessus, ne sont pas encore maîtrisées par la Cua. Une centaine de marchands occupent encore la rue venant du Pavillon Analakely, en passant du Tranompokolona, du Lycée Rabearivelo et jusqu'à Behoririka. De nombreux marchands ambulants, informels, qui circulent et étalent leurs commerces sur les rues. A cet effet, la circulation est bloquée. C'est ainsi que cet axe est toujours marqué par un embouteillage monstre non stop pendant toute la journée.
Il est à noter que la présence des marchands informels a des impacts sur tous les marchands formels. Pour le cas de Mahamasina, les vendeurs paient 22.000 ariary pour un stand comme droit de participation à ce bazar, et qui est valable depuis samedi dernier jusqu' à la fin de ce mois. Actuellement, ils sont au nombre de 1300 stands, qui vendent en général des friperies (vêtements, chaussures, sacs,…), et des habillements neufs, de jouets ainsi que des friandises.
Rappelons que, la Cua, met en place des policiers municipales et des policiers de marchés pour assurer la sécurité des marchands ainsi que celle des visiteurs durant ce bazar.