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samedi 22 décembre 2012

Bazar de Noël à Mahamasina: Encore calme…








Le vrai marché formel à l'occasion de la fête de Noël, qui se tient à Mahamasina depuis samedi dernier, reste encore calme.
En fait, les vendeurs ne reçoivent pas encore beaucoup clients. Ce qui explique que les ventes ne sont pas encore au rendez-vous. " Il arrive parfois même de ne rien vendre durant la journée ", a confié une vendeuse de friperie à Mahamasina.
Selon les explications de quelques vendeurs, " les gens ont l'habitude d'aller à Analakely et à Behoririka ". Pourtant, selon la Commune urbaine d'Antananarivo (Cua), le seul marché formel pour le Bazar de Noël est celui qui se tient à Mahamasina. La présence des marchands informels menace les commerçants à Mahamasina. Car, comme ils sont informels. Ils ne paient pas ni taxes ni location de leurs parcelles pour étaler leurs produits. C'est ainsi que leurs produits sont les moins chers par rapport à ceux de Mahamasina. D'où l'affluence dans ces endroits.
A cet effet, les responsables du Bazar de Noël doivent faire des efforts pour éliminer les marchands informels et ambulants. Selon les dires du responsable de la Cua, " plusieurs endroits sont interdits aux marchands entre autres à Analakely, à Mahamasina à côté de la morgue, à Soarano, à Ambodifilao, à Tsaralalana. Cette mesure est prise afin d'éviter les embouteillages et l'envahissement des rues et des trottoirs ".
Pourtant, les zones interdites citées ci-dessus, ne sont pas encore maîtrisées par la Cua. Une centaine de marchands occupent encore la rue venant du Pavillon Analakely, en passant du Tranompokolona, du Lycée Rabearivelo et jusqu'à Behoririka. De nombreux marchands ambulants, informels, qui circulent et étalent leurs commerces sur les rues. A cet effet, la circulation est bloquée. C'est ainsi que cet axe est toujours marqué par un embouteillage monstre non stop pendant toute la journée.
Il est à noter que la présence des marchands informels a des impacts sur tous les marchands formels. Pour le cas de Mahamasina, les vendeurs paient 22.000 ariary pour un stand comme droit de participation à ce bazar, et qui est valable depuis samedi dernier jusqu' à la fin de ce mois. Actuellement, ils sont au nombre de 1300 stands, qui vendent en général des friperies (vêtements, chaussures, sacs,…), et des habillements neufs, de jouets ainsi que des friandises.
Rappelons que, la Cua, met en place des policiers municipales et des policiers de marchés pour assurer  la sécurité des marchands ainsi que celle des visiteurs durant ce bazar.

Tgv Antananarivo: Niara-nifaly tamin'ny ankizy sy ny zokiolona









"Fifampizarana", "Fifanampiana", "Fifampitsimbinana".


Ireo no lohahevitra nibaiko ny Antoko Tgv eto Antananarivo, izay niarahan'Analamanga sy Itasy ary Bongolava sy Vakinankaratra nifamotoana tamin'ny ankizy madinika sy ny zokiolona ka niara-nifaly tamin'izy ireo noho izao ankatoky ny fetin'ny Noely sy ny faran'ny taona izao. Zokiolona 5 000 no nisitraka ny fiaraha-mifaly ka ny 3 000 tamin'ireo dia niara-nisakafo ary ny 2 000 kosa dia nizarana sakafo.


Ankizy madinika 5 000 koa no nozarana kilalao sy vatomamy ary biskoi. Natomboka omaly zoma ary tsy hitsahatra raha tsy amin'ny faha-29 desambra izany hetsika izany.






Affaire « Alain Ramaroson »: M. Beriziky contre l’usage de la force disproportionnée






Le chef du gouvernement Omer Beriziky est intervenu dans le différend opposant Alain Ramaroson à Hajo Andrianainarivelo en ordonnant à la ministre Christine Razanamahasoa de suspendre le mandat d’amener contre le président de la Commission Sécurité et Défense du Conseil supérieur de la Transition.
Le Premier ministre a livré ses raisons hier à l’occasion d’une rencontre avec la presse.
« Je pense que l’envoi de militaires armés au domicile d’Alain Ramaroson est disproportionné par rapport au mandat d’amener émis à son encontre ! », a affirmé le Premier ministre Beriziky dans ses propos. Le chef du gouvernement a souligné en effet que le mandat d’amener ne revêt qu’une forme de convocation pour audition. Et lui de continuer que ce mandat de justice ne signifie pas la mise en œuvre d’une arrestation d’une personne… Aussi, le locataire du palais de Mahazoarivo a-t-il indiqué qu’en cette veille des fêtes de la Nativité et de fin d’année il est nécessaire de rechercher l’apaisement. Surtout que le pays s’achemine vers l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles.










Madagascar récompensé pour son programme de vaccination

Madagascar récompensée pour sa performance en vaccination



Madagascar figure parmi les pays ayant réussi à augmenter sa couverture vaccinale malgré ses contraintes économiques. La Grande Île a été récompensée par Gavi Alliance, rapporte le quotidien local Les Nouvelles. 


La ministre malgache chargée de la Santé publique, Johanita Ndahimananjara, a réuni ce la presse pour la présentation des deux Trophées gagnés par la Grande île pour ses efforts en matière de vaccination.

 
 
 
Une délégation conduite par la ministre elle-même a été invitée en Tanzanie début décembre par le Global Alliance for Vaccines and Immunisation (Gavi) et ses différents partenaires pour recevoir les deux récompenses dont la première est le prix de la meilleure performance en couverture vaccinale.
 
 
 

« Gavi est particulièrement honoré de récompenser les pays qui ont déployé tant d’efforts pour améliorer l’accès aux services de vaccination en dépit de l’ampleur des défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels ils sont confrontés », a souligné le président du Conseil d’administration de l’Alliance Dagfinn Hoybraten, en marge de son discours.
 
 
 

A part Madagascar, 12 autres pays avaient aussi été primés lors de ce forum dont Bangladesh, Honduras ou encore Nicaragua. Les 13 pays ont reçu chacun 821 400 dollars (près de 650 000€) da la part de Gavi Alliance. La Grande île a également obtenu le prix de la résilience en matière de co-financement dans le programme de vaccination.
 
 
 

« Le gouvernement a réussi à honorer le co-financement de l’Etat pour réaliser le programme de vaccination avec l’appui de Gavi Alliance malgré la crise », a expliqué la ministre malgache. Le pays a injecté 571 747 dollars (près de 440 000€) en 2011 dans cette perspective contre 222 795 dollars en 2010, rappelle encore ce responsable au sein du gouvernement local indiquant que de nouveaux vaccins ont été introduits dans le programme semaine de la santé mère-enfant tels que les anti-pneumocoques PCV 10 ou encore ceux en prévention de la poliomélyte et l’ l’hépatite B.
 
 
 

Mais malgré ces réalisations, le pays se heurte toujours à un taux de mortalité infantile et maternelle alarmant qui nécessite des efforts supplémentaires. Le défi consiste dès lors à réduire ce taux en essayant de cibler le maximum d’enfants et de mères durant les campagnes sanitaires, notamment ceux qui habitent dans les régions les plus reculées de l’île.
 
 



Madagascar : « La pauvreté et l’impunité ont augmenté les formes contemporaines d’esclavage »


À la veille de la célébration à La Réunion de la Fête réunionnaise de la Liberté, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage, Mme Gulnara Shahinian, a appelé le Gouvernement de Madagascar à prendre d’urgence des mesures visant à lutter contre la pauvreté dans le pays. La lutte contre la pauvreté est au cœur de la lutte contre l’esclavage à Madagascar.
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« Les droits de l’homme ne peuvent pas se développer dans un environnement d’extrême pauvreté » , a déclaré Mme Shahinian à la fin de sa première mission d’enquête dans le pays, se déroulant du 10 au 19 décembre.
Au cours de sa première mission à Madagascar, Mme Shahinian a visité les villes d’Antananarivo, Antsirabe, Ambositra, Fianarantsoa, Ihosy et Sakaraha, où elle a rencontré des représentants du gouvernement, les forces de l’ordre, des ONG, des victimes et des membres de la communauté.
« La situation à Madagascar montre à quel point des hommes, femmes et enfants victimes d’ extrême pauvreté sont amenés à vivre dans des conditions relevant des formes contemporaines de l’esclavage, comme la servitude domestique, l’esclavage des enfants dans les mines et carrières, le travail forcé et les mariages forcés » , a averti l’experte indépendante des droits de l’homme.
Les dégâts de la pauvreté
La Rapporteuse spéciale a souligné que le manque d’action et d’engagement solides des autorités pour traiter de la pauvreté extrême a laissé une grande majorité de la société dans l’abandon et le désespoir total. Il y a eu très peu d’investissements dans des services comme les services de santé et l’éducation – beaucoup ont fermé leurs portes par manque de fonds. « Cela met en danger le potentiel humain futur du pays et constitue un revers majeur pour Madagascar dans son cheminement vers la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement concernant la réduction de l’inégalité entre les garçons et les filles qui fréquentent l’école » , a-t-elle déclaré.
« J’ai rencontré des femmes, des garçons et des filles qui ont été victimes de violences physiques, verbales et sexuelles alors qu’ils travaillaient respectivement comme travailleurs domestiques migrants à l’étranger et enfants domestiques à Madagascar » , a déclaré Mme Shahinian. « J’ai appris que des parents envoient leurs enfants pour être des travailleurs domestiques afin de rembourser une dette ou pour gagner de l’argent et nourrir leur famille. »
Gagner la bataille par l’éducation
L’experte indépendante a également exhorté les autorités à donner priorité à la lutte contre ce phénomène et à y allouer suffisamment de ressources. « Au cours de mes visites sur le terrain, j’ai rencontré des autorités locales et des organisations de la société civile qui luttent contre l’esclavage avec des ressources limitées » , a-t-elle indiqué. « Parmi mes autres recommandations, j’exhorte le gouvernement à élaborer des mesures urgentes et des programmes disposant de ressources suffisantes avec les autorités locales, et à travailler en étroite collaboration avec la société civile et les organisations internationales pour obtenir des financements et lutter contre les formes contemporaines d’esclavage. »
L’éducation s’est aussi révélée être un moyen efficace de dissuasion contre les mariages précoces. « Donner la priorité à une éducation et à une alphabétisation gratuites pour les enfants et les adultes est essentiel pour garantir l’avenir économique du pays. Des formations professionnelles gratuites appuyées par des opportunités d’embauche sont également cruciales pour donner aux adolescents et aux adultes des alternatives économiques viables aux pratiques analogues à l’esclavage. »
Mme Shahinian présentera un rapport complet sur les résultats de la visite au Conseil des droits de l’homme en septembre 2013.
Source : African Press Organization (APO)
(*) Vous pouvez consulter ‘le rapport de 2011 sur l’esclavage des enfants dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et dans les carrières’ ici http://www.ohchr.org/Documents/Issues/Slavery/SR/A-HRC-18-30_en.pdf
La loi doit être appliquée

La Rapporteuse spéciale a souligné la nécessité, pour les autorités, de veiller à ce que la législation nationale existante soit appliquée avec un accent particulier sur la lutte contre l’impunité et de s’assurer que les responsables rendent compte de leurs actes. « Le pays dispose de législation suffisante pour lutter contre l’esclavage, mais les lois ne sont pas appliquées ou contrôlées, ce qui explique l’impunité et la corruption » , a-t-elle souligné.
Le travail des enfants dans les mines

L’experte a constaté que les parents sont désespérément pauvres, ont très peu de choix en terme d’emploi et ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école. De plus, les enfants souffrent de faim chronique, ce qui affecte leur développement physique et mental, leur cerveau ne se développant pas. « Ces enfants qui transportent des charges lourdes dans le contexte de leur travail dans les mines, les carrières, lors de la fabrication de briques et de l’approvisionnement en eau pour usage privé et commercial souffrent aussi de retards de croissance à cause de la pression que subissent leur moelle épinière et ressentent de graves douleurs physiques dans le cou, les épaules et le dos », a-t-elle expliqué.

Des enfants travaillent illégalement dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et dans les carrières. Ces enfants vivent souvent dans des zones reculées dans des communautés caractérisées par la violence et l’anarchie et risquent d’être victimes de viol, de la prostitution, de maladies respiratoires et d’autres maladies entraînant des décès prématurés.
Les mariage forcées

Concernant les mariages forcés, Mme Shahinian a constaté qu’en dépit de la législation nationale qui fixe l’âge minimum pour le mariage à 18 ans à Madagascar, beaucoup de garçons et de filles sont contraints de se marier contre leur volonté dès l’âge de 10 ans. La Rapporteuse spéciale a appris que, dans certains cas, des filles épousent des hommes beaucoup plus âgés qu’elles, parfois même des vieillards et subissent discrimination et exclusion sociale quand elles deviennent veuves.

« Les victimes de ces arrangements risquent aussi d’être victimes de servitude domestique et d’esclavage sexuel. Elles sont aussi privées de leurs droits à la santé, l’éducation, la non-discrimination et la liberté de toute violence physique, psychologique et sexuelle » , a-t-elle averti.« En général, ces mariages forcés ne durent pas plus de dix ans. »
La stigmatisation envers les descendants d’esclave

La Rapporteuse spéciale a par ailleurs été informée des discriminations basées sur le système de caste, qui sont fortement enracinées. Dans un pays où plus de 70 pour cent de la population est pauvre et plus de 50 pour cent est extrêmement pauvre, les descendants d’esclaves sont les plus vulnérables car ils souffrent de discrimination sociale, économique et politique.

« Le gouvernement, ainsi que la société civile et les organisations internationales ne peuvent pas continuer à ignorer cette question. Tous les acteurs doivent travailler avec les communautés locales afin d’éradiquer la stigmatisation que subissent les descendants d’esclaves », a-t-elle souligné. « Le pays ne peut pas se développer efficacement tant que ces vieilles blessures ne sont pas reconnues et traitées. Le gouvernement doit travailler à tous les niveaux, en particulier à travers les chefs de communautés tels que les fokontany et lonaka, pour résoudre ce type de discrimination. »

DÉSTABILISATION Trois généraux surveillés

Faits divers - DÉSTABILISATION




Les forces de l'ordre ont ,dans leur tableau de chasse, trois généraux. Un rassemblement populaire qui couve, a été porté au grand jour par les gendarmes, samedi. 
Branle-bas de combat au sein des forces de l'ordre. Soupçonnés de fomenter un rassemblement populaire, trois généraux sont dans leur collimateur. Des limiers de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie (CIRGN) à Antananarivo ont découvert le pot-aux-roses la semaine passée. Samedi, un rapport établi a été adressé aux supérieurs hiérarchiques, du coup, c'est tout l'état - major mixte opérationnel à Antana­narivo (Emmo/far) qui est sur le qui-vive. Selon les informations filtrées, les trois généraux mis sur la sellette, seraient dans les forces armées. Ils se seraient déjà réunis en catimini . Les quidams auraient entamé des recrutements, lorsqu'une fuite d'informations a mis à nu leur plan.
Actuellement, les forces de gendarmerie ont trois noms dans leur liste noire. Les officiers généraux incriminés ont déjà été identifiés. Même leurs lieux de détachement et leurs adresses respectives seraient déjà connus.
Selon les premiers indices, cet acte de déstabilisation couve depuis près d'une quinzaine de jours et allait éclater au grand jour, pendant les dernières semaines de la fin de l'année. Fort heureusement, les forces de l'ordre, ont été mises au parfum, avant même que le plan ne soit mis sur les rails.
Aucune arrestation
Pour l'heure, silence radio sur ce rassemblement débusqué. Les personnes incriminées ne se sont plus manifes- tées, toutefois les forces de l'ordre ne baissent pas les gardes.
Aux dernières nouvelles, les trois généraux tâtent le terrain, toutefois d'autres personnes tireraient les ficelles. Leurs objectifs seraient par ailleurs flous.
Aucune arrestation n'a jusqu'alors, été effectuée. En revanche, les trois généraux se retrouvent assis sur une poudrière.
D'ailleurs, le colonel Florens Rakotomihamina commandant de l'Emmo/far , n'a pas manqué de mettre en garde les fauteurs de troubles avec la venue des fêtes. Dans une conférence de presse qui s'est tenue au siège de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie nationale à Ankadilalana mercredi, les têtes de l'Emmo/far ont mis en avant qu'un dispositif de sécurité draconien sera mis en place dans les agglomérations, les points stratégiques et les grands axes routiers.



Le PAM suspend son aide alimentaire aux 30.000 orphelins de Madagascar









Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies va cesser d'ici la fin de l'année d'apporter une aide alimentaire aux 30.000 orphelins de Madagascar, "faute de moyens financiers", a annoncé à l'AFP un représentant local de l'agence onusienne.
"Les aides aux orphelins dans tout Madagascar vont s'arrêter vers la fin de ce mois de décembre faute de moyen financier", a affirmé ce responsable des relations publiques du PAM à Madagascar, précisant que cette suspension se ferait "graduellement par le non renouvellement des contrats des partenaires du PAM". 150 centres et associations malgaches dépendent du financement du PAM pour approvisionner les services de cantines réservés aux enfants en situation de précarité. Les associations regroupées au sein de la Plate-forme de la société civile pour l'Enfance (PFSCE) avait déjà annoncé, le 12 décembre, la suspension des aides qui a déjà commencé depuis septembre pour la partie sud-est de la grande Île. Le PAM, plus grande agence humanitaire pour la lutte contre la faim dans le monde, fait partie du système des Nations Unies et est entièrement financée par des contributions volontaires. Le 20 novembre, à Genève, la porte-parole du PAM, Élisabeth Byrs avait lancé un appel urgent pour réunir 10,7 millions d'euros supplémentaires afin de financer ses programmes à Madagascar, pour l'assistance à plus de 900.000 personnes dont des orphelins, des malades du sida et des tuberculeux. La suspension des aides du PAM aggravera la situation des personnes vulnérables de ce pays miné par une crise politique depuis 2009, après le renversement de Marc Ravalomanana par le maire de l'époque, Andry Rajoelina, devenu aujourd'hui un président non élu d'une transition. Outre les orphelins, 23.000 tuberculeux devront se passer des aides du programme à Madagascar. (KAV)



Madagascar : le Premier ministre de la transition n'est pas candidat à la présidentielle

Le Premier ministre malgache Jean Omer Beriziky, à Antananarivo, le 10 octobre 2011.



Qui se présentera à l’élection présidentielle du 8 mai prochain à Madagascar? Une question dont la réponse pourrait conditionner la crédibilité voire même la tenue du scrutin. Après l'annonce du président renversé, Marc Ravalomanana, -contre toute attente, qu’il y renonçait, le président de la transition, Andry Rajoelina, interrogé par RFI cette semaine entretient toujours le suspense. Le Premier ministre Omer Beriziky, à qui la presse malgache prête des intentions de candidature ces dernières semaines, rappelle qu’il s’oppose à titre personnel, à la présentation de tous les principaux protagonistes de la transition. Y compris lui-même.