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jeudi 23 septembre 2010

Fanamparam-pahefana.... Voatonontonona ao amin’ny Fiadidiana ny Praiminisitra

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Minisitera 5 no efa nangatahina hamaha ny olana mikasika fitrandrahana vatosoa any  amin’ny faritr’i Vatovavy Fitovinany nefa dia mbola tsy hita ihany izay marina.Fifanandrifian-javatra ve sa kendrena natao mihitsy. Ao anatin’ny fotoana anehoan’i Mahazoarivo  amin’ny vaho-aka Malagasy fa miasa sy mahavita ny andraikitra nan-kinina aminy izy no sesilany ny fanaratsiana samihafa. Vao tsy ela akory ny resa-be momba ny « bois de rose ».  Amin’izao fotoana izao, re-saka fanamparam-pahefana sy fandrahonana ho faty ary fakàna an-keriny tompona tany itrandrahana vatosoa ( corindon ) hatramin’ny 2007 any amin’ny faritr’i Vatao-vavy Fitovinany, distrikan’Ifa-nadiana, kaominin’ambanivohitr’i Maroharatra ( fokon-tany Sahomby Fiadanana ) no mahavoatonontonona ny anaran’ny Fiadidiana ny Praiminisitra. Nanao valan-dresaka tamin’ny mpanao gazety, tamin’ny  hôtely iray eto an-drenivohitra, omaly ilay manana taratasy mazava ahafahany mitrandraka ny tany sy ny mpiara-miasa aminy.  Nandritra izany no nampahafantarana fa mitonona ho mpiasa eny Mahazoarivo ireo manamboninahitra am-bony 02 miaraka amin’ny fitaovana mahery vaika toy ny grenady, lance roquette mandrahona ny mpiasa sivily ao amin’ilay toerana fitrandrahana. Ary tsy vitan’izany fa mikiry biby manohy ny fitrandrahana na dia efa nisy taratasy fampitsaharana izany aza avy amin’ny «polices des mines », tamin’ny volana aogositra.
Miantso ny Filohan’ny HAT!
Araka ny fanazavana nomen’ ny ekipan’ny dokotera Eliane, ilay nahazo alalana hitrandraka vatosoa dia niantso olona hiara-hiasa aminy ( collaborateur ) izy satria mavesatra na ny fitaovana na ny karaman’ny mpiasa. Ny asa fitrandrahana raha-teo 6 volana vao ahazoam-bokatra. Nisy taratasy nazava nirakitra ny fifanarahana. Taty aoriana anefa dia nanita-kevitra ilay natao ho mpiara-miasa ka nitaky ny hizarana mitovy ny tombontsoa. Nanomboka teo ny fampitahorana, nandalo tamin’ny fitondrana andian-jiolahy ary izao niafara tamin’ny fidi-rana mpitandro filaminana izao. Nomarihin’ireo ekipa nanao valan-dresaka ho an’ ny mpanao gazety fa mialokaloka amin’ny Fiadidiana ny Praiminisitra io « collaborateur » io. Ary ny tena manahirana, hoy izy ireo dia efa minisitera 05 ( Fitsa-rana, Foloalindahy, Tontolo Iainana, Pôlisy, Harena an-kibon’ny tany ) no nangatahana hamaha olana nefa mbola tsy mahita mangirana ihany. Efa nisy fotoana nampifanatrehan’ny tale jene-raly sy ny sekretera jeneralin’ny minisiteran’ny Harena an-kibon’ny tany ary nahatsikaritra fitanilanana tamin’ ny fanelanelanana izy ireo. Taorian’izay dia nalaina an-keriny tany Sahomby Fiada-nana ireo mpiambina sivily 08, nofatorana nentina tany Mananjary. Manoloana ireo zava-misy ireo dia miantso ny Filohan’ny tetezamita mba hijery akaiky ny fototry ny olana ny ekipan’ny doko-tera Eliane satria heverin’izy ireo fa ny hamongorana ny fanaparam-pahefana toy izao no nitakiana fanovàna.
V.R.

Production de nickel et de cobalt : La plus grande usine dans le monde à Toamasina

Les travaux de construction de l'usine de production nickel et de cobalt par leprojet Ambatovy à Toamasina sont maintenant réalisés à 70%. Etalée sur une superficie de 3km², c'est l'unique et la plus grande usine installée dans lemonde, a-t-on appris lors d'une visite guidée de l'ensemble du site de l'usine la semaine dernière. En effet, on y trouve en même temps les trois départements, à savoir, la pale permettant d'enrichir les minerais et la raffinerie  ainsi que les auxiliaires qui disposent de sept autres usines indépendantes. Pourtant, dans d'autres pays, seule une partie de ces unités est mise en place. On peut citer entre autres, le Canada n'ayant qu'une raffinerie et le Cuba qui a construit uniquement une pale pour obtenir des métaux de valeur.
Niveau de qualification des techniciens. première vue, toutes les installations, de grande envergure, sont composées de différentes formes de fer reflétant une haute technologie de pointe. La quantité de fer utilisée, qui est importée d'Afrique du Sud, de l'Asie du Sud-Est et de Canada, pour une telle usine de traitement et de raffinerie de nickel et de cobalt, permettrait de construire quatre Tour Eiffel, a expliqué un responsable du projet Ambatovy. Environ 12 000 emplois sont créés durant cette phase de construction prévue terminée au premier semestre de 2011, dont 85% d'entre eux sont composés de Malagasy. On y trouve également des travailleurs canadiens, philippins, sud-coréens, camerounais, sénégalais et sud- africains. La réalisation de ces travaux nécessite un niveau de qualification des techniciens, a-t-on aussi évoqué. Il y a des spécialistes en tuyauterie et des soudeurs qualifiés pour chaque type de fer utilisé comme le titane pour la construction d'un autoclave ou d'un grand réservoir servant à extraire le nickel et le cobalt dans le minerai en pulpe via une réaction chimique sous pression. D'autres spécialistes se chargent aussi de la construction des conduites d'oxygène à base de fer inoxydable. Mais les techniciens qui feront l'instrumentation, ou le contrôle des unités, toutes commandées d'une manière automatique, font encore défaut sans uneformation des ingénieurs en génie industriel, a-t-on souligné.
4 millions de tonnes d'intrants / an à importer. En tout, il faut passer par seize étapes, une fois que les minerais en pulpe acheminés par un pipeline long de 220km au départ du site d'exploitation à Moramanga, sont envoyés dans un épaississeur jusqu'à l'obtention des briquettes de nickel pesant 70g la pièce et du cobalt. Pour ce faire, le projet Ambatovy utilisera le procédé hydrométallurgique visant à séparer ces deux produits des autres métaux indésirables tout en neutralisant les différentes impuretés à travers des réactifs chimiques. Une centrale thermique fonctionnant à base de charbon de terre qui fournira une électricité d'une puissance de 80 Mégawatts, soit à peu près deux fois la production de la Jirama à Toamasina, alimentera l'usine. Par ailleurs, le projet prévoit d'importer 4 millions de tonnes d'intrants/an tels le charbon de terre, le calcaire, le soufre, les dérivés de pétrole et l'ammoniaque, pour son fonctionnement. Une autre unité de production de sulfate d'ammonium, servant d'engrais, d'une capacité de 190 000 T/an est aussi installée.
Navalona R.

Port de Toamasina Grève des travailleurs et appel à Andry Rajoelina


JPEG - 84.7 ko  Le port de Toamasina tourne depuis ce mercredi 22 septembre au ralenti pour ne pas dire qu’il est bloqué. Des travailleurs organisés dans des syndicats dont celui des manutentionnaires de marchandises conventionnelles observent une grève qu’ils déclarent illimitée. Ils se révoltent contre la société MICTSL (Madagascar international containers terminal service Ltd.) qui gère le terminal à conteneurs du port de Toamasina depuis 2005.
Dans l’après-midi de ce mercredi 22 septembre, la rencontre entre les grévistes et les dirigeants du port de Toamasina, la SPAT (Société du Port autonome de Toamasina) et le MICTSL s’est révélée infructueuse. Les grévistes réclament la descente sur terrain du président de la Haute autorité de transition. Le Premier ministre était déjà sur place mais n’a pu résoudre leurs problèmes, disaient-ils, seul le président Andry Rajoelina est en mesure de débouter cette société MICTSL, martèlent-ils.
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Une partie des grevistes.
Ces grévistes ne sont pas les seuls ou les premiers au port de Toamasina, à exiger l’intervention de Andry Rajoelina. On se souvient que les douaniers eux aussi avaient exigé une telle intervention contre le directeur général des Douanes. Aujourd’hui, on demande aussi son intervention contre une société dont les activités font croire qu’elle brasse d’énormes sommes d’argent qui, si on cherchait à comprendre ces grévistes, devraient revenir aux ouvriers et non à quiconque.
D’après leurs revendications, les motifs de cette grève tournent autour d’une exploitation que les manœuvres et employés ne veulent plus endurer ; ils réclament alors le départ de cette société qui selon leur point de vue, leur a volé ce qui leur appartient, sans doute le travail. Ils évoquent aussi au niveau des employés de la Chambre de commerce, des arriérés de salaire de 4 mois.
Recueilli par Bill

Rajoelina tente d'imposer son schéma de sortie de crise

Andry Rajoelina, le président du régime en place à Madagascar tente d?imposer son schéma de sortie de crise en faisant fi des critiques de l?opposition mais aussi de la communauté internationale, comme en témoigne la tenue d'une récente Conférence nationale.
Depuis l?échec fin mai à Pretoria des dernières négociations avec les "trois mouvances" des anciens présidents Marc Ravalomanana, Albert Zafy et Didier Ratsiraka, le régime avance ses pions, patiemment.
Après avoir signé un accord politique le 13 août incluant plusieurs dizaines de partis politiques, il a réuni plus de 4.000 personnes la semaine dernière lors d'une Conférence nationale censée jeter les bases de la Quatrième République.
Arguant de la nécessité de limiter la durée de la transition politique, le régime a validé un calendrier prévoyant un référendum constitutionnel le 17 novembre, puis une présidentielle en mai 2011.
Lundi, des municipales anticipées ont également été convoquées pour le 20 décembre.
Pour le politologue Franck Ramarosaona, il s?agit d?une stratégie pour se maintenir au pouvoir, puis y rester.
"Si on peut organiser des municipales, pourquoi ne pas avoir fait une présidentielle avant la fin de l?année, comme cela avait été promis maintes fois?", s?interroge-t-il.
"Il y a une volonté de prolonger la transition, et toutes les malversations qui vont avec", assène-t-il, rappelant notamment que de nombreux appels d?offres ont été lancés ces dernières semaines.
M. Ramarasaona est aussi persuadé que M. Rajoelina sera candidat à la présidentielle en dépit de son engagement en mai de ne pas l'être.
"Il se sent trahi par beaucoup de monde et même par la communauté internationale, donc il ne se sent pas obligé de respecter ses engagements. Il va y aller comme un kamikaze", prédit-il.
Alors que le médiateur Joaquim Chissano avait donné son approbation pour des négociations menées par la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC), et que plusieurs pays avait apporté un "appui technique et financier" à ses travaux, cette Coordination a été écartée du processus à la faveur de l?accord politique du 13 août.
Organisée par une nouvelle association réputée proche du pouvoir, la Conférence nationale a été jugée "insuffisamment impartiale et consensuelle" par le médiateur de la communauté internationale, et l?opposition en a dénoncé les "résolutions sur mesure".
L?âge minimum du président a par exemple été abaissé de 40 à 35 ans, ce qui remet techniquement en course M. Rajoelina, 36 ans.
"Nous étions seulement invités pour la forme", a estimé Emmanuel Rakotovahiny, de la mouvance de M. Zafy, qui a boycotté l?événement.
"La suite des évènements est plutôt nébuleuse", estime un diplomate sous couvert d'anonymat. "Le référendum constitutionnel pourrait avoir lieu puisque le pouvoir dit qu?il en a les moyens. Il risque cependant d?être qualifié d?unilatéral et il y aura un problème de crédibilité".
Madagascar est plongée dans une grave crise politique depuis fin 2008 et l?éviction de M. Ravalomanana le 17 mars 2009, au profit de M. Rajoelina, ex-maire d?Antananarivo.
M. Ramarasaona pour qui le régime actuel et les trois mouvances des anciens présidents sont tout autant responsables du statu quo, croit comme d'autres analystes à l?émergence d?une "troisième force" symbolisée par Raymond Ranjeva.
Cet ancien recteur de l'université d'Antananarivo et ex-vice-président à la Cour internationale de justice de La Haye milite pour la mise en place d?une transition dirigée par des techniciens mais son schéma ne suscite guère l'engouement du personnel politique.