
Dans l’après-midi de ce mercredi 22 septembre, la rencontre entre les grévistes et les dirigeants du port de Toamasina, la SPAT (Société du Port autonome de Toamasina) et le MICTSL s’est révélée infructueuse. Les grévistes réclament la descente sur terrain du président de la Haute autorité de transition. Le Premier ministre était déjà sur place mais n’a pu résoudre leurs problèmes, disaient-ils, seul le président Andry Rajoelina est en mesure de débouter cette société MICTSL, martèlent-ils.
Ces grévistes ne sont pas les seuls ou les premiers au port de Toamasina, à exiger l’intervention de Andry Rajoelina. On se souvient que les douaniers eux aussi avaient exigé une telle intervention contre le directeur général des Douanes. Aujourd’hui, on demande aussi son intervention contre une société dont les activités font croire qu’elle brasse d’énormes sommes d’argent qui, si on cherchait à comprendre ces grévistes, devraient revenir aux ouvriers et non à quiconque.
D’après leurs revendications, les motifs de cette grève tournent autour d’une exploitation que les manœuvres et employés ne veulent plus endurer ; ils réclament alors le départ de cette société qui selon leur point de vue, leur a volé ce qui leur appartient, sans doute le travail. Ils évoquent aussi au niveau des employés de la Chambre de commerce, des arriérés de salaire de 4 mois.
Recueilli par Bill
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