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mercredi 11 mai 2011

Fa iza moa i Raozigasy


Nahita masoandro, i TIA : boky voalohany nosoratan’i Raozigasy. Ary ho fampahalalana izany boky izany dia nomanina ilay hetsika INDRAM-PEO



Fa iza moa i Raozigasy

Raozigasy : no solon’anarana nofinidin-dRamananjato Hajalalaina Andriamiharisoa entiny hamoahana sy hizarana ireo vetsovetsony.
Raozigasy : tambatr’ilay Raozy vonikazom-pitiavana sy ilay Gasy manamarika ny fihaviana.
Raozy : lokon’ny fitiavana ; entina mizara ny hotrakotraky ny fo raha faly, entina mampitony ny jalim-po anaty raha malahelo, voninkazon’ny embona sy ny vetsovetso. Haingon’ny fo mitempo fitia, milanja ny haban’ny sento zaraina. Miombon-taintaina, mitambatra tsiky, mizara hasambarana,
Gasy : lokon’ny fihaviana; entina mirehareha amin’ny kolotsainy manan-karena, entina iavahana amin’ny kantony tsy hita noanoa, taratry ny raitra sy ny lafatra malagasy maro karazana. Asandratra hiavaka amin’ny hafa rehetra, avoitra ho tabihan’ny firenena. Ajoro tsy ho takon’ny haitraitram-pandrosoana.
Raozigasy dia filazana ihany koa ilay raozidia miavaka sy manimba ny tontolon’ny raozy tsotra rehetra, miavaka i Raozigasy satria miezaka mampiely patrana ny kanto malagasy manerana izao tontolo izao ary manabe voho hatrany ny tenin-drazany.
Raozigasy sy ny Tononkalo Malagasy dia "lamban’akoho ka aina no fetra".
Tia indray kosa no : amboara voalohany narafitr’i Raozigasy ho fehezan-tononkalo, hizarany amin’ny mpamaky ny fiTIAvana ao anatiny


TIA no anarana nasalotra ity boky voalohany nosoratana ity. Boky mirakitra ireo kirakiram-pitia sy ireo trangam-pitiavana. Fitiavana ; ilay fihetseham-po tokana, mitondra eny an-tendron’ny fifaliana, nefa koa mandavo eny an-tongotry ny ngidim-pijaliana.

Inoana fa ireo endrim-pitia zaraina ao anatin’ny boky dia ampy hitarafana ireo karazam-pitia niainana , iainana ary hiainana. Ka sady hamerin-jery ny mpamaky no hahatsapana ihany koa ireo lanjam-pitia samihafa.

Amboara misy tononkalo 35, notsinjaraina ho sokajy 7, ary notsongaina tao anatin’ireo tononkalo 400 mahery, nosoratana sy voatahiry. Vanim-potoana samihafa no nolalovana teo am-pandrafetana ireo tononkalo ireo. Aingam-panahy sy entam-po tsy sahala no vaika nampiboika izao loharanon-tsoratra izao.

Ho fampahalalana izany boky izany dia misy hetsika nomanina nasalotra ny anarana :

INDRAM-PEO

Ilay teny Malagasy, izay nampianarina ahy,
Ilay teny tsara indrindra, tsy menatra mitaha
No hitantarako anao, ny fiainan’ny fitia

Ka ireo feo Malagasy, kanto no hindramiko
Hizarako aminao, ireo soratsora-mamiko
Koa dia asaina ianao, andeha hiara-dia

Dia hitambarantsika, ireo vetsovetsom-po
Hambarako aminao, ireo riman’olon-droa
Hokaloiko anao, ireo tondrom-peon’ny foko
Ka ilay boky “Tia” , hiavaka an-doko

Indram-peo no hetsika voalohany aseho an-tsehatra, hiantsana ireo tononkalon'i Raozigasy.

Izany dia hatao ny asabotsy faha 21 mai 2011, manomboka amin'ny 08.00 alina, ao Paris 75014.

Ny toerana dia ao amin'ny 20 rue de la Tombe Issoire.
Metro : Saint Jacques

Seho - Feo - Jiro - Zava - Kalo - Dihy - Tsako - Sotro : ireo laro sy kanto handravahana ity hetsika voalohany ity

Koa voninahitra lehibe ho an’i Raozigasy ny fanotronanareo azy amin’izao santatr’hetsika izao. Satria sady fifampizarana traik’efa no fiaraha-manandratra ny kanto Malagasy

Raozigasy

Agriculture On ne peut pas substituer les bovins


     AGRI
 De l’exploitation non mécanisée vers l’exploitation mécanisée, on peut accroître la productivité du pays, mais ne peut répondre à tous les besoins essentiels du secteur. Une récente étude menée par la Cirad dans le Lac Alaotra a confirmé, en effet, la présence déterminante des bovins dans l’agriculture malgache. L’idée selon laquelle amener des tracteurs pour booster la production agricole ne peut que ruiner la dynamique du système de production agricole malgache. Le niveau de développement du pays ne lui permet pas de procéder à un tel changement. Plus de 80 pour cent des ménages pratiquent aujourd’hui l’agriculture  comme activité principale; l’utilisation des engins mécaniques va priver cette forte proportion de la population de ses activités. Alors que l’activité est l’essence de l’esprit selon les penseurs, si on veut vraiment apporter le développement dans le pays, l’essentiel est de mobiliser la grande masse en tenant compte que 70 pour cent de la population active sont sous employés. Dans le rapport couvrant cette étude, les travaux de labour avec la bêche ne peuvent pas se substituer à ceux des bovins puisqu’ils demandent beaucoup trop de temps de travail ; il est plus rentable de louer des charrues à zébus. Certains exploitants utilisent des motoculteurs de marque chinoise dans le lac Alaotra, mais ces engins ne remplissent pas toutes les fonctions essentielles des zébus malgré leur rapidité. D’autant plus que ces engins ne produisent pas de fumier mais consomment du gasoil. Les bovins se chargent du transport des productions et des intrants, le battage du riz. Vu l’accès difficile aux engrais minéraux, le fumier des zébus constituent l’essentiel de fertilisants utilisés. A part ces utilités citées, les zébus sont aussi à la fois richesse et capital mobilisable pour les paysans. En cas de maladie de certains membres de la famille par exemple, les exploitants dépourvus de zébus ne possèdent pas ce filet de sécurité.
Certaines institutions de microfinance acceptent les zébus comme garantie d’octroi de crédit.
Enfin, le zébu est également symbolique à part. Bref, c’est tout « l’Economie » des paysans.

arcours du combattant est très décourageant

La formalisation de l’économie est un vain mot dans le sens où l’environnement même de la création d’entreprises a un air de parcours du combattant. Il suffit de voir dans les centres fiscaux la mine franchement découragée de jeunes hommes et femmes en comptant le nombre de dossiers nécessaires pour créer une entreprise. Il faut y ajouter la longue queue de quelques heures pour juste obtenir les formulaires à remplir avant de payer l’acompte provisionnel de l’impôt. Et il faut se rendre dans un autre bureau pour payer cet acompte. Ces démarches préliminaires, si l’on peut les appeler ainsi, demandent plus d’une demi-journée si vous avez l’idée de formaliser vos activités en une période où les entreprises viennent payer leurs impôts. Seulement, tout le monde n’est pas censé connaître le calendrier fiscal. D’ailleurs, la formalisation d’une activité ne devrait pas dépendre d’un tel calendrier. Bref, il devrait y avoir une réorganisation de l’administration fiscale. Certes, ses agents travaillent d’arrache-pied si l’on observe ce qui se passe au centre fiscal des 67ha, mais une organisation plutôt brouillonne vient s’ajouter à l’exiguïté des locaux et des couloirs non adaptés à des travaux de bureaux intenses sur certaines périodes. Si des usagers ou des employés ont les bronches fragiles ou souffrent d’étourdissement, ils risquent fort d’avoir un malaise.
Mais si l’on revient au parcours du combattant à effectuer par le petit porteur de projet ou le futur patron d’une petite activité, il doit encore se rendre à l’Institut national de la statistique (INSTAT) après avoir payé l’acompte provisionnel de l’impôt. Et comme ces usagers doivent vaquer à leurs activités quotidiennes, ils choisissent le plus souvent à revenir le lendemain pour passer à l’INSTAT. Mais il n’y a pas que cela : il faut produire pas moins de 8 documents pour pouvoir déposer un dossier au centre fiscal et obtenir plus tard les documents nécessaires qui attestent de la formalisation de l’entreprise. Et de nombreux usagers affirment qu’ils ont mis en moyenne une semaine pour produire les documents cités plus haut. Car il faut, par exemple, faire viser par le fokontany le plan de repérage de l’entreprise. Et si le futur contribuable est un locataire, il faut aussi qu’il obtienne du propriétaire du local une lettre attestant son statut de locataire. Sinon, il faut produire un certificat de résidence alors qu’on exige aussi une facture de la Jirama. Ces deux documents sont plutôt redondants…
A cause de toutes ces démarches à faire et l’acompte à payer (320 000 ariary pour une entreprise individuelle qui va démarrer ses activités), d’aucuns ne peuvent que se décourager. Selon le Doing business 2011 de la Banque mondiale, le coût de la création d’une société (et notamment celui de Sarl qui sont prises en compte dans cette étude) est de près de 13% du revenu par habitant (95% en Afrique subsaharienne). Avec les 320 000 ariary comme acompte provisionnel et les frais à payer pour préparer les documents nécessaires, ce coût demeure très élevé pour les entreprises individuelles qui vont démarrer leurs activités. Ce montant est l’équivalent du revenu de 80 jours de ceux qui touchent 2 dollars par jour (4 000 ariary). Déjà que l’accès au crédit demeure problématique, il n’est pas évident de dénicher 320 000 ariary quand on démarre une petite activité. Certes, le fisc propose deux paiements mais cette proposition signifie s’astreindre à une autre longue queue et donc à une autre perte de temps et donc d’argent. Notons toutefois que la grande majorité des entreprises qui se créent dans le pays sont des entreprises individuelles qui travaillent en tant que micro et petites entreprises.
Fanjanarivo



Politiciens malgaches: Les plus impopulaires ... au monde !


«Comment évaluez-vous le niveau de confiance du public dans les normes d’éthique des politiciens dans votre pays ? ». C’est l’une des questions posées par le World Economic Forum et ses partenaires dans le monde (dont le Centre d’études économiques d’Ankatso) dans le cadre de l’établissement de l’Indice de Compétitivité Mondiale. L’organisateur du célèbre Sommet de Davos donne une échelle de 1 à 7 qui va de la plus mauvaise à la meilleure perception du public envers les politiciens.
Pour Madagascar, la notation est à la mesure du mépris de la population envers la politique et surtout les politicards. Nos hommes et femmes politiques n’ont qu’une notation de 1,6. Le rapport sur la compétitivité en Afrique, publié la semaine dernière à Cape Town (Afrique du sud), lors du sommet régional, permet d’indiquer que Madagascar a le plus mauvais score en Afrique avec la Côte d’Ivoire. Pis, les politiciens de la Grande Ile ont la plus mauvaise image au monde sur un classement de 139 pays recensés. On ne sait pas ce qui se passe dans les autres pays mais c’est le constat.
La note est une moyenne pondérée des enquêtes menées en 2009 et 2010. Et quand on fait le parallèle avec la Côte d’Ivoire, on peut dire que la transition n’est pas étrangère à cette perception de la population. Ce n’est pas la transition en soi qui est mauvaise mais la façon avec laquelle les professionnels de la politique l’utilisent pour se faire une santé financière avec en prime une seconde virginité politique.
Pas plus tard que lundi, nous avons évoqué dans ces colonnes ces spécialistes du 13 mai qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts. Aux Roger Ralison, Marson Evariste, Pierre Lecacheur, Norbert Ratsirahonana, Pety Rakotoniaina et les autres, il faudrait aussi ajouter les innombrables et vulgaires opportunistes qui s’arrachent un siège au Conseil supérieur de la Transition ou au Congrès de la Transition par la seule force de la gueule. Quand un chanteur issu du MFM avant de rallier Andry Rajoelina sur la Place du 13-Mai clame haut et fort sur le plateau de la TVM que l’Etat lui verse quelque chose comme 25 millions de francs, ce n’est pas seulement scandaleux, c’est aussi une insulte à l’endroit des 20 millions de Malgaches qui pataugent de plus en plus dans la pauvreté.
Pour en revenir au parallèle avec la Côte d’Ivoire, les 352 membres du Parlement de la Transition, les ministres, les conseillers et les autres dignitaires du régime rêvent tous d’une transition aussi longue que celle qui s’est achevée dans la violence dans le pays de Drogba. Dans les différents milieux, on appréhende d’ailleurs ce schéma. On ne sait pas si les déclarations du président de la HAT, dans une interview à Jeune Afrique (lire notre édition d’hier), vont rassurer un tant soit peu. En tout cas, on ne peut qu’encourager Andry Rajoelina dans sa volonté de tenir les élections cette année. Ce sera l’occasion pour lui de légitimer son pouvoir à condition toutefois qu’il se décide pour de bon à se présenter. Mais ce sera l’opportunité de se dessaisir de cette meute de politiciens affamés qui ne daignent même pas jeter un regard sur leurs proches parents dans leur village natal.
La plupart de ces politiciens gravitent autour du pouvoir depuis quelques décennies mais allez visiter leur bled si vous trouvez des routes praticables, des écoles et des hôpitaux en bon état. Pourtant, du temps de Philibert Tsiranana qui a hérité quand même des infrastructures laissées par l’Administration française, les régions avaient connu un certain essor grâce à l’implication des ministres et des secrétaires d’Etat qui ont bataillé dur, qui pour la construction du bureau du district, qui pour l’aménagement hydro-agricole, qui pour les constructions routières. C’est à l’occasion de l’enterrement de proches dans les contrées lointaines qu’on retrouve les vestiges des routes laissées à l’abandon sans entretien.
En tout cas, ces politiciens n’ont plus la cote au sein de la population. Sinon, la victoire du « OUI » au référendum du 17 novembre dernier aurait été largement confortable. Et si le projet de tenir le même jour l’élection présidentielle et les élections législatives est maintenu, on ne donne pas cher de la peau des candidats non cautionnés par Andry Rajoelina. Après l’énorme sacrifice que ce dernier a consenti en ne nommant presque aucun ministre TGV, on imagine mal le tombeur de Ravalomanana faire des concessions à des compagnons de circonstance. D’autant plus que l’enjeu est énorme avec la nouvelle Constitution qui revient au parlementarisme de 1993 avec la nomination du Premier ministre par la majorité.
Les commentaires établis pour étayer la conclusion de WEF accablent a priori ceux qui ont rejoint la transition et la feuille de route que la Communauté internationale se doit de cautionner pour éviter une transition aussi longue et aussi sanglante qu’en Côte d’Ivoire. La perception envers les politiciens malgaches n’est cependant pas exclusive aux opportunistes de la Transition actuelle. Elle est aussi valable pour les gens d’en face qui pour des raisons obscures, en tout cas incompréhensibles pour une population avide de sérénité, de stabilité et surtout de mieux-être, jouent pour le jusqu’au-boutisme. Est-ce leur dernière carte ?
En tout cas, le pays est assez libre pour n’importe quelle manifestation pacifique. Le « Rodobe » ou tout autre appellation du mouvement de l’opposition doit se faire dans le cadre du jeu démocratique. Mais qu’on ne s’amuse surtout pas à mettre le pays à feu et à sang. Si l’opposition veut remettre un peu d’éthique à la politique, qu’elle s’en prenne aux membres du CST et du CT. Ces derniers sont en session actuellement. A eux de s’invectiver ou plus (comme ce qui s’est passé à Tsimbazaza entre Pety Rakotoniaina et Voninahitsy Jean Eugène). Et pourquoi pas s’arranger. Les politiciens ralliés à la HAT comme ceux de l’opposition sont les mêmes : ils sont les plus impopulaires au monde.
Salomon Ravelontsalama (Sa)
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