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mardi 24 mai 2011

L'araignée géante de Madagascar au top de 2011



L'araignée Darwin (Caerostris darwini), dotée d'une soie deux fois plus résistante que l'araignée classique, est capable de tisser des toiles de plus de 25 mètres. [Matjaž Kuntner/ASU - RTS]
L'araignée Darwin (Caerostris darwini), dotée d'une soie deux fois plus résistante que l'araignée classique, est capable de tisser des toiles de plus de 25 mètres. [Matjaž Kuntner/ASU - RTS]
Une araignée à la toile ultra-solide, un cafard sauteur, un champignon phosphorescent, une bactérie mangeuse de rouille, une limace surnommée "tyrannosaure": ces créatures figurent dans le top 10 des espèces découvertes en 2011, ont annoncé lundi des chercheurs américains.

Antananarivo Les transporteurs dans la rue



Pourparlers entre les représentants des transporteurs et Alexandre Rabearisoa (à dr.), hier à Mandrimena
Pourparlers entre les représentants des transporteurs et Alexandre Rabearisoa (à dr.), hier à Mandrimena
Les taxis-be d’Andoharanofotsy ont fait grève, hier. Ils contestent l’autorité de la police communale dans l’application des règles.
Ils ont manifesté leur mécontentement. Ils, ce sont les transporteurs d'Andoharanofotsy, F, 137, 172 et 187. L'agissement de certains agents de police municipale, retrait de papier sans explication qu'ils qualifient comme abus de pouvoir, ont provoqué ce mouvement de grève. Ils ont commencé à barrer la route dès cinq heures du matin et ont obligé les autres transporteurs à faire descendre les passagers.
Les différents responsables concernés par le transport urbain n'ont pas tardé à réagir face à ces agissements. Les forces de l'ordre ont dispersé les manifestants à Tanjombato par des tirs en l'air à sept heures. Le retour à la normale n'a eu lieu que vers 14 heures 30.
Un accord
Une réunion de crise a été vite provoquée en vue de trouver une issue consensuelle à ce problème. Pour ce faire, la CUA a mis à la disposition des chauffeurs un bus spécial pour les amener à Andoharanofotsy, lieu de négociation, après le refus des transporteurs de rejoindre Mahamasina. Après une négociation de quatre heures, un accord est trouvé entre la commune urbaine d'Antananarivo (CUA) et les transporteurs reliant la CUA à la commune d'Andoharanofotsy. « Le retrait de papier de taxi be par la police municipale est suspendue », a annoncé hier Alexandre Rabearisoa, directeur de cabinet au sein de la cité des milles. « Cette décision n'enlève pas la responsabilité de l'unité mixte de contrôle (UMC) déjà établie afin de régulariser le transport urbain », ajoute le directeur de cabinet de la CUA. L'UMC, composée de police nationale, de l'union de coopérative de transporteur urbain et suburbain et de la CUA, prend ainsi le relais pour remettre sur le droit chemin les chauffeurs de taxi be. Car le comportement de certains conducteurs de taxi be, ignorant au quotidien le droit des usagers de transport en commun, nécessite une mesure spéciale. L'absence d'un service minimum, durant les manifestations d'hier, constitue un exemple de ce non respect de droit des usagers.
À noter que nombreux sont les usagers qui ont été obligés de faire une marche de plus de cinq kilomètres pour aller au travail ou à l'école, hier. Les gens se plaignent, par ailleurs, du demi-tour de ces chauffeurs le soir et le matin. « Ils effectuent un demi-tour à Tanjombato. Et le matin, certains taxi be s'arrêtent à Tanjombato ou à Soanierana au lieu d'aller à Analakely », se plaint Janette Andriatsaratelo, un fonctionnaire habitant à Andoharanofotsy et travaillant à Analakely.
Vonjy Radasimalala

La savonnerie Fitiavana ferme ses portes


L’industrie du savon en difficulté. La savonnerie Fitiavana de Mahajanga n'a pas tourné depuis maintenant deux mois, expliquant pourquoi les savons Fitiavana se faisaient rares, voire disparus du marché ces derniers temps. La pénurie a engendré une hausse de prix.
« Nous ne trouvons plus le savon Fitiavana en carton sur le marché. Nous achetons donc la pièce à 300 ariary contre 260 ariary auparavant », indique Clarisse, une mère de famille.
L'approvisionnement problématique en matières premières serait le principal motif de cette cession, selon les données d'une source locale et transmises à la direction pour l'appui aux industries. Pour le moment, aucune date de reprise des activités n'a été avancée.
Image de la filière
De leur côté, les ouvriers ont entamé une grève, n'ayant pas été payés durant cette période. « Nous ne savons pas exactement si la société va être de nouveau opérationnelle. Aucun responsable n'est accessible », avance au téléphone un ouvrier sur place. « L'enceinte de l'usine reste clos », continue-t-il.
Selon les industriels, le cas de la savonnerie Fitiavana n'est pas isolé. Une dizaine de société de la même filière subit des difficultés dont la concurrence déloyale et l'invasion massive des produits importés. Des demandes de protection ont été effectuées en vain. « Les industriels ont demandé des mesures de protection, surtout par rapport aux produits qui ne respectent pas les normes, sans avoir gain de cause », affirme un responsable auprès du Syndicat des Industries de Madagascar.
« Cette situation illustre la nécessité de prise de dispositions dans la branche savonnerie, d'autant plus que le savon ne figure pas dans la liste des produits protégés. Il est important de revoir les opportunités offertes dans le cadre d'un marché régional », soutient pour sa part un opérateur de la filière.
Lantoniaina Razafindramiadana

Soins médicaux des fonctionnaires : Prise en charge dites-vous …?


Les fonctionnaires bénéficient d’une prise en charge de l’Etat pour les frais médicaux. C’est-à-dire que l’Etat paye en totalité les frais médicaux de ses agents. Force est cependant de constater que dans la pratique, les fonctionnaires doivent tout d’abord débourser de l’argent pour pouvoir avoir accès aux soins et à leurs familles et par la suite, se faire rembourser par l’Etat, des mois plus tard. Cette démarche est en vigueur depuis plusieurs années déjà. Alors qu’avant les années 80 et 90 se souviennent encore bon nombre de fonctionnaires, ces derniers, munis de leurs fiches de prise en charge, n’avaient qu’à se présenter dans les établissements sanitaires publics ou privés pour pouvoir avoir accès aux soins ainsi que leurs familles sans débourser de l’argent. Si des décennies auparavant, nous acceptons les prises en charge venant de l’administration, sont unanimes à expliquer les responsables des centres médicaux, actuellement, nous sommes dans l’obligation de refuser les prises en charge venant de l’administration car l’administration n’est plus crédible à notre égard.
Santé précaire. Cette attitude récurrente de la part de l’administration qui s’obstine dans la majorité des cas à ne pas vouloir payer à temps, les factures des établissements sanitaires, n’est pas sans porter des préjudices énormes à l’encontre des fonctionnaires bénéficiaires et de leurs familles. Situation d’autant plus préoccupante, quand on sait que près de 60% des fonctionnaires sont à la veille de la retraite et vivent donc dans une santé précaire à cause du poids de l’âge. Ces fonctionnaires affaiblis physiquement et financièrement qui ne sont plus en mesure de débourser périodiquement de l’argent, pour s’acheter une injection, un cachet de médicament que nécessite leur santé pour un traitement à vie. Et dont toute omission, faute d’argent leur est fatale entraînant des séquelles durant toute leur vie, ou pire, passer de vie à trépas. Face à ce paysage sinistre, l’Etat, se doit de réviser sa feuille de route concernant cette prise en charge. Pour que ces prises en charge soient consensuelles et inclusives par toutes les parties prenantes.