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lundi 6 septembre 2010

Médecine traditionnelle à Madagascar


la journée africaine de la médecine traditionnelle.

C’était le moment pour l’Afrique de faire un bilan sur ce qui a été réalisée ces dix dernières années. En effet, cela fait maintenant dix ans que le comité réglementaire et le comité d’éthique africains ont accepté d’introduire la médecine traditionnelle dans le domaine de la santé publique. 80% de la population africaine préfèrent en effet recourir aux guérisseurs traditionnels.

A Madagascar, diverses expositions et séances d’informations ont été organisées durant 3 jours. Depuis 2007, il a été décidé que la médecine traditionnelle sera réglementée afin que les médecins des hôpitaux et des centres de santé de base puissent y avoir recours. Jusqu’à maintenant, on attend toujours le texte réglementaire qui mettra cette décision en application. Des formations sur les médicaments homéopathiques et des échanges d’expérience entre guérisseurs traditionnels et médecins diplômés d’Etat sont prévus.
Rappelons qu’il y a deux mois, un petit différend a opposé les guérisseurs traditionnels aux médecins d’Etat à Diego. Le problème provenait surtout du fait que certains tradipraticiens faisaient de la publicité et excluaient des maladies dans leurs annonces, ce qui est contraire à l’éthique. De plus, la plupart prescrivent des traitements, des médicaments non testés en laboratoire et non dosés. Le médecin inspecteur a donc demandé à ce que tout soit fait dans le respect de la loi et de l’éthique professionnelle.

Dans son discours pour cette journée africaine, le ministre de la santé de la HAT, le Gal Rajaonarison a mentionné qu’il y a distinction à faire entre trois types de « guérisseur ». D’abord, il y a ceux qui ne possèdent que quelques connaissances et qui en profitent pour escroquer les malades. Ensuite, ceux qui utilisent la terre et les restes d’insectes, qui disent obtenir leurs savoirs des rois défunts et des Ancêtres, par intuition et prémonition. Donc la guérison est liée au spiritisme. Puis, il y a ceux considérés par l’Etat guérisseurs traditionnels, l’efficacité de leurs connaissances de l’environnement a été vérifiée par la pratique. Actuellement, ils sont regroupés au sein de l’association ANTM.
Les résultats présentés par les centres de recherches scientifiques comme l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA) et l’Homeopharma ont maintenant une valeur reconnue par le public (surtout la population urbaine) et par les services de la santé. Le Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga a été le pionnier dans ce domaine, les médicaments et fortifiants produits par l’IMRA (qu’il a fondé en 1957) sont bien connus par les Malgaches. Les plantes médicinales sont cultivées dans la cour, on n’élimine pas certaines herbes du jardin et de la rizière car elles sont nécessaires pour la santé. Les plus utilisées sont l’aloès ou vahona, connu pour sa propriété cicatrisante, dépurative…, le dragonnier à feuilles aigue, Dracaena angustifolia, ou hasina, les Malgaches s’en servent pour stopper l’hémorragie, le gingembre, sakain-tany pour dégager les narines et guérir les maux de tête…
Pour ce qui est de la guérison liée aux esprits, même si le gouvernement n’accorde pas et n’accordera pas un statut formel et réglementé, beaucoup de Malgaches s’adressent encore aux mpimasy (devins) et astrologues traditionnels. En fait, la croyance a toujours été liée au mode de vie des Malgaches. A Antsiranana, une partie du Bazarikely (marché) est occupée par des marchands d’aody gasy, constitués entre autre de colliers et de bagues censés porter bonheur et éloigner le mal, d’écorces, d’herbes…Ces croyances sont parmi les causes de mortalité en milieu rural, une maladie est toujours causée par un mauvais esprit et c’est au mpimasy de guérir le malade.
V.M

L’huile essentielle d’hélichryse, un produit très réputé


L’huile essentielle d’hélichryse se décline en deux variantes couramment utilisées par les adeptes des soins naturels. L’huile essentielle d’hélichryse de Madagascar et celle qui est communément appelée huile essentielle d’hélichryse italienne ou immortelle sont deux produits tirés des fleurs de l’hélichryse, selon sa variété. Les usages veulent que ces essences s’obtiennent par distillation longue à températures réduites. Le produit obtenu de ce procédé minutieux est un liquide mobile, de couleur variable entre le jaune et le vert. Le parfum très léger, à la fois herbacé et frais, fait de cet extrait un produit très apprécié pour les applications sur la peau.

L’huile essentielle d’hélichryse, une essence riche et précieuse

L’huile essentielle d’hélichryse de Madagascar est scientifiquement appelée Helichrysum gymnocephalum, tandis que l’huile essentielle d’hélichryse italienne est connue sous le nom de Helichrysum italicum. Comme son nom l’indique, la première variété citée compte parmi les espèces endémiques de Madagascar. La seconde, pour sa part, se trouve dans plusieurs pays d’Europe centrale avec une prédilection pour les zones tempérées. Les cultures de ce type de plante se déroulent de manière conventionnelle dans la mesure où elles se développent très bien en milieu sauvage. La composition de ces deux huiles est fortement marquée par des oxydes terpéniques du type cinéole, en plus de la grande proportion en linélol. Chacune de ces variétés respectives d’huile d’hélichryse présente également du limonène. Ce sont ces principaux composants qui apportent au produit ses vertus thérapeutiques sur le métabolisme humain.

Les propriétés reconnues de l’huile essentielle d’hélichryse

D’une manière générale, l’huile essentielle d’hélichryse intervient dans le traitement des allergies et des rhinites récidivantes. Les asthmes sont solutionnés dans la même lancée, de même que diverses autres affections respiratoires. En usage externe et par frictions, l’essence permet de soulager efficacement les crises de rhumatisme ainsi que les douleurs de l’arthrite. Excellent à appliquer sur la peau, l’extrait constitue un allié efficace pour parer aux soucis de couperose ainsi qu’aux accès d’acnés. On lui reconnaît par la même occasion des effets miraculeux sur les cicatrices persistantes. L’huile essentielle d’hélichryse est une essence qui contribue activement à la baisse du taux de cholestérol dans le sang. Dilué dans de l’eau, il s’agit d’un fortifiant optimal pour les défenses immunitaires de l’organisme. De nombreuses recettes traditionnelles pour combattre les infections font allusion à quelques gouttes d’huile essentielle d’hélichryse, à consommer dans une tasse de thé chaude.

Les contre-indications de l’huile essentielle d’hélichryse

L’extrait d’hélichryse est généralement déconseillé aux femmes enceintes. Risquant de passer dans le lait maternel, le soin est à éviter jusqu’à l’arrêt total de la période d’allaitement. L’on prendra soin de respecter les doses prescrites par le phytothérapeute afin d’éviter tout effet indésirable. L’huile essentielle d’hélichryse demande un mélange avec une huile végétale avant toute application sur la peau. Les contacts sur les peaux sensibles seront précédées d’un essai dans le pli du coude avant d’en faire usage en grande quantité. La qualité du produit acheté est également très importante, surtout pour les acquisitions destinées à être utilisées en soin interne. Le choix d’une bonne marque ou d’une adresse de magasin spécialisé en phytothérapie est primordial pour ne pas prendre des risques d’intoxication. Les contre-façons se retrouvant en grande quantité sur le marché, il est essentiel de prêter attention aux sigles légaux de qualité par mesure de précaution.

TENNIS / Championnat de Madagascar : Jacob et Anjanoro sur le toit National


Les lampions des championnats nationaux 2010 se sont éteints, dimanche, à l’Acsa Ambohidahy en sacrant Jacob chez les messieurs et Anjanoro côté Dames.

Après une quinzaine de jours de rencontres, le championnat Dames a été remporté par Anjanoro Ramangasoavina qui s’est imposée dans la douleur face à l’inusable Rasoarilalao Faratiana, 6-4, 7-6. Alors que le public s’attendait à une rencontre à sens unique en faveur de Anjanoro, Faratiana a jeté ses forces pour empêcher sa rivale du jour de s’approprier du titre. Comme en témoignent les résultats, la bataille a été rude entre les deux pensionnaires de l’Asut.

Bien que la supériorité tactique de Anjanoro saute aux yeux, elle a tout de même connu des moments de flottement et de frayeur comme les multiples doubles fautes, les innombrables fautes directes, indignes de son statut de favorite. Ces errements ont permis à son adversaire de la titiller, notamment à la seconde manche qu’elle a failli enlever. Faratiana a mené 6 jeux à 5 mais grâce à un baroud d’honneur sa vis-à-vis est revenue à sa hauteur en sauvant trois balles de set. Et il a fallu à Anjanoro sortir le grand jeu au tie-break pour abréger la rencontre qui semblait tourner en sa défaveur. « C’était un match très difficile, j’ai mis du temps pour me relancer dans le bain au second set », a reconnu la nouvelle championne de Madagascar à la fin de la partie. C’est la première fois dans sa carrière sportive que Anjanoro Ramangasoavina, étudiante à l’école normale supérieure, filière EPS, s’installe sur la plus haute marche du podium du championnat National de la catégorie senior.

Ce qui n’est pas le cas pour Jacob Rasolondrazana. Dimanche, il s’est offert une fois de plus le titre national en roue libre face à Ando Rasolomalala, balayé en deux sets (6-2, 6-1). Le tout en moins d’un tour d’horloge. Ando n’a eu qu’à constater les dégâts face à Jacob Rasolondrazana dont la puissance des coups droits et services a fait du ravage.

Prochain rendez-vous des antagonistes aux championnats nationaux, à l’open BMOI.

RATA, Courrier de Madagascar.