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lundi 7 janvier 2013

VIE DE PARTI : La mort lente du MFM

Que reste-t-il du parti MFM ? Cette entité créée par Manandafy Rakotonirina est devenue officiellement parti politique le 27 décembre 1972. Pourtant, pour le 40ème anniversaire de l’une des formations politiques les plus influentes de l’histoire de l’après-indépendance, aucune manifestation officielle n’est encore prévue. 
L’on sait seulement que tous les ans, les têtes pensantes du MFM ont fait tradition de rendre visite au père fondateur à son domicile, à Ampefiloha. Une occasion sûre pour les plus fidèles des partisans de renouer avec le passé du parti, mais aussi d’analyser le présent et le devenir du parti au sein du paysage politique national.
À ses débuts, le MFM avait adopté un penchant idéologique gauchiste, privilégiant le prolétariat malgache. Parmi ses partisans figurent des jeunes idéologues, des penseurs, des visionnaires et mobilisateurs de foule issus des rangs des frustrés du supposé « néocolonialisme » dirigé par Philibert Tsiranana, premier président de la République, de 1958 à 1972. 

Lutte des classes
C’était à l’époque où les jeunes désœuvrés des couches défavorisées avaient créé le ZOAM (Zatovo ory asa malagasy), ayant constitué le noyau dur du MFM, ainsi que les Jomak’Ampamarinana, les chanteurs de quartier à l’origine de plusieurs « tubes » aux tons révolutionnaires, toujours appréciés de nos jours, tels les « De aôna koa ny manaraka », « Ampitampitao », etc. 
Soucieux de la souveraineté et de l’identité nationale, le MFM s’est trouvé parmi l’initiateur du concept « fanagasiana » ou la malgachisation, programme éducatif appliqué tout au long du premier régime de Didier Ratsiraka, de 1975 à 1991. Un concept que le parti lui-même a fini par rejeter en 1991, avec le soulèvement populaire ayant marqué l’entrée de Madagascar dans l’ère libérale et de la démocratisation, ainsi la fin du régime socialiste. 
« Cet ancrage prolétarien associé au mouvement politique mené par des intellectuels a fait du MFM le parti le mieux adapté aux mouvements populaires », reconnait Jeannot Rasoloarison, historien. Pour preuve, le parti se trouvait au premier plan des manifestations anti-régimes, autant en 1972 qu’en 1991 et en 2002. 
En effet, l’année 1991 marque un revirement idéologique radical pour le MFM, passant d’un penchant presque extrême-gauchiste à une tendance néolibérale basée sur des modèles occidentaux. Farouche opposant de l’adhésion de Madagascar aux instituts de Bretton Woods, à savoir la Banque mondiale et le FMI à l’époque où il était membre du Conseil suprême de la révolution (CSR), Manandafy Rakotonirina, économiste et sociologue de formation, a fini par céder à l’idée que le pays ne connaîtra pas le développement sans le soutien de ces bailleurs traditionnels.

Au revoir
Le dernier congrès national du MFM remonte en 2006, à Antananarivo, avec comme fond la candidature de Manandafy Rakotonirina à l’élection présidentielle qui s’est tenue la même année. À cette époque, le leader du parti en couleurs rouge et noire était conseiller spécial du président Marc Ravalomanana, alors à l’apogée de sa force, et candidat à sa propre succession. 
Selon les propres dires, de Manandafy Rakotonirina, le MFM avait accepté de faire alliance au régime de Marc Ravalomanana, vu que ce dernier partage la même vision que le MFM dans son programme de développement basé sur le libéralisme économique et la démocratisation. 
Néanmoins, cela n’empêche pas Manandafy Rakotonirina de conduire son parti à se ranger aux côtés des opposants pour contester un « autoritarisme abusif » de Marc Ravalomanana, durant la période des campagnes. « Reconnaissant le charisme de Manandafy, la nation et les politiciens malgaches se sont habitués à céder presque aveuglement aux caprices idéologiques du MFM, et d’en assumer par la suite ses conséquences», commente Jeannot Rasoloarison.
À l’heure actuelle, le parti MFM se trouve vieilli par l’âge et abandonné par ses adeptes qui ont choisi de fonder leur propre parti ou suivre d’autres courants, à l’exemple des Pety Rakotoniaina, Théodore Ranjivason, Sareraka, etc. De son côté, Manandafy Rakotonirina, actuellement un adepte juré des modèles américains se trouve à la tête de son parti depuis voilà 40 ans. 
Si l’alternance est ainsi reconnue comme un aspect incontournable d’une démocratie moderne, le MFM est-il de ce principe ?

Capacités limitées de transformation des produits agricoles 

S ecteur timide. Il s'agit de la transformation des produits agricoles à Madagascar et dans l'ensemble des pays de l'Afrique subsaharienne. L'agribusiness apporte une valeur ajoutée de 180 US dollars dans les pays développés avec 98% de produits agricoles transformés, alors que cette valeur n’est que de 40 US dollars dans les pays moins avancés où la capacité de transformation est limitée à 30%. Ce qui implique une perte inestimable de récoltes en matière de fruits, de légumes et de graines.
Le livre « Agribusiness pour la prospérité de l’Afrique » lancé la semaine dernière à l'Hôtel Panorama, par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel dévoile les difficultés des pays africains à développer leur capacité de transformation et propose des solutions comme stratégies pour faire avancer l'agribusiness, en particulier l'augmentation de la productivité agricole, la modernisation des chaînes de valeur, l'exploitation des demandes locale, régionale et internationale, le renforcement des efforts technologiques et des capacités d’innovation, la promotion d’un financement efficace et innovant, la stimulation de la participation du secteur privé et l'amélioration des infrastructures ainsi que l’accès à l’énergie.
L'auteur du livre conseille aux dirigeants, hauts responsables du secteur de l'agribusiness et chercheurs malgaches de s'inspirer de l’ouvrage qui contribue à la lutte contre la pauvreté, en mettant en œuvre les stratégies proposées en vue d’une avancée significative et des résultats palpables au bénéfice du pays.

Filière vanille : Baisse de la production


La récolte de la vanille prendra fin plus tôt que prévue pour cette campagne, bien que cette dernière ait débuté tardivement. Selon les explications reçues, la campagne de vanille pour l’année 2012
a été retardée afin que les fruits prennent plus de maturité et donc, d'une meilleure qualité. Mais cette fin précoce s’explique en réalité par la baisse de la production. Si les estimations s’élevaient à 1.700 tonnes au début, la production a stagné à 1.500 tonnes. Pourtant, les producteurs ont misé sur la quantité et qualité de la production au début de la campagne.
En 2011, les dates de début de campagne ont été fixées au 15 juin en zone littorale, et le 15 juillet dans les zones montagneuses et les plateaux. Cette année, elles ont été reportées respectivement pour le 10 juillet et le 10 août. En général, la campagne s’achève au mois d’avril mais cette fois-ci, elle se terminera au mois de février.
Si Madagascar produit annuellement 4.500 à 5.000 tonnes de vanille verte, la vanille préparée et exportable se situe toujours aux environs de  1.300 tonnes. Pour cette campagne, les estimations tablent sur 1.600 à 1.700 tonnes de quantité exportable, contre 1.500 tonnes en 2011 dont le prix est de 22 dollars.
La région SAVA est la première productrice de vanille en raison du climat humide bénéfique à sa culture mais de moyenne production sort des régions de Mananara nord et Maroantsetra (littorale est) et une petite production dans les régions Diana et Sofia (dans le nord-ouest du pays).

Maurice : Une Malgache arrêtée avec de l'héroïne d'une valeur de 200.000 USD

PORT-LOUIS (Xinhua) - Une ressortissante malgache a été arrêtée le premier jour de l'an à Maurice avec de l'héroïne d' une valeur marchande de 200.000 USD, a fait savoir dimanche la brigade antidrogue de la police mauricienne.


Tiaraza Syldette Ratolimevasoa, une femme de ménage âgée de 32 ans, était arrivée à Maurice le 31 décembre et s'est rendue à Mahébourg, ville située à 6 km de l'aéroport international de Plaisance.  La brigade anti-drogue l'a interpelé le lendemain après avoir reçu des informations sur la possibilité que la Malgache transporte de la drogue sur elle.
Emmenée dans un hôpital, Ratolimevasoa s'est soumise à des radiographies qui révélaient la présence de "corps étrangers" dans son estomac. Devant ce constat, elle a avoué avoir été instruite pour avaler les boulettes contenant de l'héroïne. Par la suite, elle a purgé 36 boulettes d'héroïne d'un poids total de 395 grammes.
L'arrestation de cette ressortissante malgache est l'énième d'une longue série qui confirme la position de Madagascar comme une plaque tournante pour le trafic de drogue dans cette partie de l'Océan Indien. L'arrestation d'un gros caïd de la drogue à Maurice en septembre dernier a révélé l'existence d'un réseau de trafic de drogue faisant le transfert maritime entre Madagascar et Maurice.
 Des bateaux de pêche mauriciens faisant la liaison entre Madagascar et Maurice ou des bateaux effectuant des liaisons régulières entre les îles Mascareignes transportent des paquets d'héroïne bien scellées dans des bouteilles de lait en plastique ou emballés dans des sacs en raphia et enfouis dans des réservoirs à eau.

Antananarivo, Madagascar - L’année 2012 n’était pas en faveur d’une éducation sereine à cause de la grève des enseignants. Actuellement, ce problème est loin d’être résolu, ce qui fait qu’en ce début du deuxième trimestre, un nouveau foyer de tension est en gestation, mettant à nouveau en scène les enseignants membres du Sempama et du Fram.




Ce jour marquera la deuxième phase de l’année scolaire 2012-2013, après une pause de deux semaines. En même temps, ce sera aussi la date ultime choisie par les enseignants membres du Sempama et de l’Association nationale des enseignants Fram en activité (Anefa) de remettre sur le tapis le problème financier qui, après une série de suivis auprès des responsables compétents, n’est pas encore été réglé.


Si les enseignants Fram de l’Anefa ont tiré la sonnette d’alarme avant la fête de Noël, aucune solution n’est dans les parages pour satisfaire leur revendication, qui n’est autre que le payement de leurs arriérés de deux mois de subventions. «Nous nous retrouvons dans une situation extrême, qu’aucun ne pourrait supporter, a affirmé le président de l’Anefa, Elidio Randrianjafy, car privé de subvention depuis deux mois, la majorité d’entre-nous reste incapable de régler le loyer, risque de se retrouver à la rue, certains ne mangent plus à leur faim».


Du coté des enseignants membres du Sempama, la preuve de solidarité reste à l’ordre du jour malgré la politique de séparation effectuée par le ministère de l’Education nationale, a affirmé son secrétaire général Bodo Ranivoarisoa. Rappelons qu’au fil de leur manifestation, plusieurs sortes de Sempama, dont le Sempama Miray Saina, ainsi que le Sempama Nosy ont vu le jour. Ce dernier estime par ailleurs de prendre la place du Sempama national qui est supposé n’avoir plus d’existence légale depuis l’année 2002.


A propos de la manifestation proprement dite, il s’agit de revendiquer la reprise des paiements dans le plus bref délai, les salaires des 108 parmi les 168 enseignants, qui ont été concernés par cette décision disciplinaire depuis le mois de juillet dernier.


D’ailleurs le Sempama conteste la décision du Men à travers le décret 7404 du 14 décembre 2012, qui a stipulé le versement des salaires à compter du mois d’août au lieu de juillet.


En outre, le Sempama exige la transparence sur les modalités de recrutement des enseignants fonctionnaires, car si 1700 recrutements ont été prévus, finalement seulement 600 peuvent être supportés par le budget du Men.


Une dizaine de syndicats ont manifesté en 2012


Au compte de l’année dernière, plus d’une dizaine de syndicats ont organisé des manifestations, souvent d’origine pécuniaire, entre autres, le Sempama, la Fram, le Seces, les étudiants, les médecins, les paramed et les greffiers.


Les domaines de l’éducation et de la santé ont fortement été affectés, si on ne parle que de la crainte éprouvée par les patients qui ont été privés de soins à chaque journée morte au cours de la grève des médecins et des paramédicaux. La tenue d’une session spéciale pour l’examen du CEPE dans trois centres d’examens, entre autres Mandritsara, Vohémar et Analalava méritent quand même réflexion car c’est la première fois dans l’histoire de l’éducation nationale malgache qu’un tel cas se présente.

RN2 Quatre morts dans un choc entre camion et minibus

Les accidents impliquant les semi-remorques sont souvent meurtriers


Les accidents impliquant les semi-remorques sont souvent meurtriers
Dans une course effrénée, une semi-remorque et un taxi-brousse loué par une famille, se sont télescopés à Beforona. Le bilan fait état de quatre morts et de dix blessés graves.
Collision meurtrière sur la nationale numéro 2. Hier après-midi, aux alentours de 14h30, un minibus taxi-brousse et une semi-remorque se sont télescopés faisant quatre morts et dix blessés graves. Le drame est survenu au point kilométrique 175, à la hauteur de Beforona.
Lancés à toute vitesse, le poids-lourd et le véhicule de transport en commun se sont percutés de plein fouet, dans un tournant. Roulant en direction de Toa­masina, le camion dévalait à vive allure une descente lorsqu'il a broyé, dans sa course folle, le minibus venant de la direction opposée.
Le taxi-brousse allait rejoindre Tana. Tout l'avant a été réduit en amas de ferrailles inextricables. Comprimé sur son siège, le chauffeur a été tué sur le coup. Une jeune femme qui se trouvait à bord du minibus a partagé son sort tragique. Un cycliste, habitant aux abords de Beforona, y a également laissé la vie. Des rescapés indiquent que le malheureux a été happé par les deux véhicules impliqués dans l’accident. Dans la soirée, une femme qui se trouvait entre la vie et la mort après l'accident a succombé à ses blessures sur son lit d'hôpital.
Tronçon dangereux
Un conteneur vide trônait sur la semi-remorque. Il allait chercher une cargaison à Toamasina, lorsque le pire s'est produit. Le minibus, lui, a été loué par une famille. Alors que le chauffeur du porte-container était indemne, les occupants du minibus ont été évacués d'urgence à l'hôpital de Moramanga où ils ont reçu les premiers soins. Les rescapés, dont l'état était critique, ont été, pour leur part évacués sur Tana.
Des gendarmes du poste avancé de Beforona se sont rendus sur les lieux du sinistre pour porter assistance aux victimes. Dans la foulée, ils ont effectué le constat. D'après les premiers éléments de l'enquête, ce drame est survenu pendant une averse. À l'endroit du drame, une dense végétation réduit la visibilité des automobilistes des deux côtés de la route.
« Ce tragique accident est survenu entre Andasibe et Ranomafana, un tronçon de route des plus dangereux qu'il faut aborder avec grande prudence », a expliqué le chef du poste avancé de Beforona.
« Entre ces deux points, des descentes, des montées et des séries de virages tortueux entraînent assez fréquemment des accidents », enchaîne-t-il.
Après le choc meurtrier, le minibus et la semi-remorque ont terminé leur course au beau milieu de la chaussée, provoquant un bouchon sur la nationale numéro 2.




Message satirique concernant la situation à Madagascar


Je vous souhaite à tous une bonne année 2013. Je sais que cela va être dur, mais je me plie à tradition ! Anecdote vécue le 31 décembre 2012, pour vous prouver que cela va être dur : le 31/12 au soir, un membre de la famille fait un malaise. On l’a amené a Befelatanana, côté « Urgences ». Le 1er janvier  au matin, je viens lui rendre visite. Ça sent l’urine partout, beaucoup de malades sont allongés à même le sol. Aucun personnel n’a vu le membre de la famille qui a eu un malaise. La réponse est laconique : le personnel n’a pas été payé et de toute façon, il n’y aura pas de médecins avant lundi (07/01).
Le 1er janvier au matin, les policiers se sont mis au carrefour Alarobia/Ivandry, tout simplement pour réclamer de l’argent aux automobilistes de passage. Un jeune a tenu à me dire, avec le sourire : « c’est juste pour le Nouvel An, an ! ».
Heureusement que nos géniaux dirigeants ont construit des hôpitaux « manara-penitra ». C’est pathétique à en mourir de chagrin ou de révolte ?
Cela fait quatre ans que le pays est dans les ténèbres et le peuple est dans la misère. Ce n’est pas grave, Rajoelina voyage aux frais de la princesse (enfin, si l’on peut parler de princesse pour un pays aussi pauvre). Il est allé en Israël en famille et tous frais payés par le contribuable. C’est écœurant un tel cynisme.
C’est vrai qu’Israël est un pays-clé pour la crise politique et économique dans laquelle le pays est englué depuis quatre ans. Il faut vraiment avoir un niveau bac-3 pour ne pas penser cela !
On le voit sur les photos avec Shimon Perez à Tel Aviv, et sur le mur des Lamentations à Jérusalem. Les murs des Lamentations ? Celles-là ne doivent pas manquer dans notre pays en ce moment. Ce n’est pas la peine de dépenser de l’argent public en allant si loin. Des murs de lamentations sur la misère, il y en a partout dans notre pays. Mais c’est vrai que la misère des gens, ce n’est vraiment pas le problème de Rajoelina.
Comme Rajoelina a quand même pensé aux affaires (les siennes et celles de ses acolytes ?), le communiqué officiel sur cette balade (on ne peut pas parler d’autre chose)  a dit que : « le domaine de la sécurité a également été traité durant cette rencontre… Ainsi, Israël va accompagner, sur tous les plans, Madagascar dans ce domaine pour que le Peuple malgache vive dans la quiétude, dans la sérénité et dans la paix, afin de pouvoir s’atteler à ses tâches et attributions quotidiennes pour le développement de sa Nation ». En résumé, cela veut dire : on va voir si on peut faire des affaires et toucher des commissions ! C’est moins hypocrite.
Dans son discours de fin d’année, Rajoelina a dit, entre autres :  « La perfection n’étant pas de ce monde, il y a des lacunes que nous devrons combler ensemble ». C’est ce que l’on appelle parler pour ne rien dire.
« L’abus de pouvoir qui transparaît toujours de la part de certains responsables au niveau de chaque échelon. Notre impossibilité de nous concentrer sur la création d’emplois en raison de la définition même de ce qu’est une période transitoire. Période temporaire que nous vivons encore. La corruption dont nous devrons extirper les racines profondes. Le manque de transparence en matière de concours administratifs. Tout cela demande des efforts fournis et continus ».
Le bougre ! Il parle de « période transitoire » quand cela l’arrange. Et construire des stades, des hôpitaux, signer des licences de pêches, de bois de rose, des permis miniers aux Chinois… Ce n’est pas « en raison de la définition même de ce qu’est une période transitoire » ? Cela fait quatre ans qu’il prend tout le peuple malgache pour des imbéciles et il continue !
Lu dans un journal en France : Défense : Jean-Yves Le Drian supprime 580 postes d’officiers de l’armée française en 2013. Pauvre Armée Française ; dans un pays pauvre comme la France, elle est obligée de se serrer la ceinture. Chez nous, le pays est tellement riche que nous avons une trentaine de généraux pour moins de 15.000 hommes !
Lu dans l’Express : « Livrés à la justice pour avoir tenté d’exporter 346 rondins de bois de rose, à Antalaha, vingt trafiquants présumés ont été entendus au Parquet, hier. Tous ont recouvré la liberté. » La Justice chez nous est vraiment une institution où il n’y a que des clowns ? C’est sûr qu’avec une ministre qui  a participé directement à un coup d’État, il ne faut s’étonner de rien.
N’ayez crainte, ces coups de griffes ne sont en fait qu’un petit coup de papattes, venant d’un vieux tonton qui aime son pays et qui est bien triste de le voir dans cet état comateux. Mes seules armes, c’est l’irrévérence et une ironie trempée d’un peu d’humour, en espérant que cela réveille un peu notre sens critique et que l’on arrête d’idolâtrer n’importe quel hurluberlu qui se prendrait pour le Messie (pas Lionel, l’autre barbu).
Qu’il soit amiral d’eau douce, chirurgien en retraite, ancien laitier ou DJ.
Un peu de dignité, que diable ! Et indignez-vous !
Malgré cette situation lamentable qui dure, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année 2013, et espérons que l’année 2013 sera enfin l’année où « on nous aura rendu le Pouvoir » après quatre années de confiscation par quelques individus qui sont tout, sauf des patriotes !
Tonton Georges

Madagascar : Un administratif détourne 76.000 euros des caisses de l’Université



Madagascar : Un administratif détourne 76.000 euros des caisses de l’Université
De janvier à novembre 2012, un agent administratif de la faculté de Sciences de Tananarive aurait détourné la somme rondelette de 224 millions d'ariarys (76.000 euros) des caisses de l'Université de Ankatso, à Tananarive. 

L'employé, âgé de 62 ans, n'aurait pas hésité à la veille de sa retraite à faire main basse sur les bourses d'études, les frais d'inscription ainsi que les loyers des étudiants. Le pot aux roses a été découvert fin novembre lorsque l'inspection du Trésor public malgache a repris les comptes pour un contrôle règlementaire et a constaté de graves anomalies financières. 
  
L'enquête menée en quelques semaines a abouti à la mise en cause de l'agent administratif indélicat. Ce dernier a été interpellé par la police à son domicile et placé en détention provisoire.