VAOVAO TVM MIVANTANA

TVM EN DIRECTE.

VAOVAO

.

.

VAOVAO

mardi 15 février 2011

Madagascar's exiled former leader to return - party

* Ravalomanana to return on Saturday, allies say

* Justice minister says ex leader should be arrested

* SADC confident of way out of two-year crisis

By Alain Iloniaina

ANTANANARIVO, Feb 15 (Reuters) - Madagascar's exiled former leader Marc Ravalomanana plans to return home on Saturday to help thrash out a solution to a leadership row triggered by his overthrow two years ago, his party said on Tuesday.

It is less than two weeks since Southern Africa mediators said they were confident a new road map they offered to the country's bitter political rivals could break the deadlock.

"He is not coming back to create trouble but to find a solution to the crisis," Mamy Rakotoarivelo, head of Ravalomanana's political movement, told Reuters.

A spokesman for President Andry Rajoelina's office dismissed talk of Ravalomanana's return as a rumour aimed at dividing popular opinion. He has been living in exile in South Africa since he was toppled from power in March 2009 following weeks of street protests spearheaded by Rajoelina.

The Southern African Development Community road map recommended recognising Rajoelina as interim president, indicating a shift in the SADC's stance. Regional powers originally branded the takeover a coup, backing Ravalomanana's position that he had been unconstitutionally ejected. Francophone African countries appeared more sympathetic to former disc-jockey Rajoelina.

Ravalomanana's allies say they could accept the SADC deal providing an interim government is built on consensus and that key cabinet posts, electoral commission jobs and parliamentary seats are divided up fairly.

These conditions have been supported by the United States, France, the European Union and African Union, but have scuppered earlier power-sharing efforts.

Some political analysts have warned that Ravalomanana's return would risk polarising Madagascar, the world's fourth largest island, and re-ignite political tension ahead of elections planned in the coming months.

Justice Minister Christine Razanamahasoa said Ravalomanana, who was convicted of abuse of office in absentia, should be arrested and jailed if he returns to the Indian Ocean island.

"The legal system is independent of the political negotiations. It has already handed down its verdicts ... and these must be carried out. The arrest warrant must be carried out," Razanamahasoa told Reuters.

(Writing by Richard Lough; Editing by Mark Heinrich)

Jeux des îles, les disciplines collectives à l’affiche!

Voile levé concernant les adversaires potentiels dans les disciplines collectives aux 8èmes jeux des îles de l'océan indien, qui se dérouleront aux Seychelles, du 05 au 14 Août.



Tirage favorable à Madagascar

Le week-end dernier à l'Hôtel Berjaya Beau Vallon Bay, le comité technique du Conseil International des Jeux (CIJ) a procédé au tirage au sort des premières rencontres en sports collectifs. Un tirage plutôt favorable à Madagascar, toutefois à confirmer sur le terrain. 

En foot, les hommes de Mosa chercheront leur qualification contre les Réunionnais, détenteurs du titre, et les Mahorais, dans le groupe B. Le nouvel entraîneur des Barea espère une qualification même si les Réunionnais sont redoutables, et les Mahorais à ne pas sous-estimer. Mosa estime même que l'or perdu en 2007 est récupérable. 

En basket-ball, Ange et ses co-équipières tiendront tête à l'équipe de Maldives et à l'équipe mahoraise dans la poule B. Les basketteurs, eux, disputeront leur qualification contre les Seychellois et les Maldiviens dans le groupe B. L'on peut dire que la grande île a toute les chances de gagner son ticket pour les demi-finales, tant dans la catégorie féminine que masculine. Le Directeur technique national de la fédération malgache du basket-ball affiche son optimisme et espère deux médailles d'or pour la discipline.

En volley-ball, même si les volleyeurs nationaux auront à affronter des géants comme ceux de la Réunion, ils peuvent rééditer leur exploit de 2007, tandis que l'équipe féminine aura fort à faire devant les Seychelloises.

Le tirage :

Football

Poule A : Seychelles, Maldives, Maurice et Comores

Poule B : Réunion (champion en titre), Madagascar et Mayotte

Basket-ball féminin

Poule A : Seychelles, Maurice, Comores et La Réunion

Poule B : Madagascar (champion en titre), Maldives et Mayotte

Basket-ball masculin

Poule A : Réunion (champion en titre), Comores, Mayotte et Maurice

Poule B : Seychelles, Maldives et Madagascar

Volley-ball féminin

Poule A : Seychelles, Maldives et Mayotte

Poule B : Réunion (champion en titre), Madagascar et Maurice

Volley-ball masculin

Poule A : Seychelles, Maldives, Maurice et Mayotte 

Poule B : Madagascar (champion en titre), Réunion et Comores

A noter que les équipes du pays hôte et celles du tenant du titre constituent les têtes de série de chaque poule. et que les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les demi-finales.

Les neuf autres disciplines sportives retenues pour les 8èmes JIOI sont l'athlétisme, le badminton, la boxe, le cyclisme, l'haltérophilie, le judo, la natation, le tennis de table et la voile.

Madagascar : 42e mission pour Médecins de l’océan Indien

Madagascar : 42e mission pour Médecins de l'océan Indien

Du 20 février au 3 mars prochains, trente-six médecins malgaches et réunionnais soigneront gratuitement la population et formeront le personnel du centre hospitalier d’Ihosy. Le docteur Firoze Koytcha, président de MOI (Médecins de l’océan Indien) a pris l’avion, hier, pour préparer cette nouvelle mission médico-chirurgicale et dentaire dans la Grande Ile.
Cette 52e mission dans l’histoire de l’ONG (Organisation non gouvernementale) du docteur Firoze Koytcha, président de MOI (Médecins de l’Océan Indien, ex-Association sanitaire Karane) est la 42e organisée sur les terres malgaches. Elle a été baptisée “Mission Santé Conseil général Réunion”. Cette fois, c’est dans la ville d’Ihosy, près de Tuléar que des médecins réunionnais et malgaches -36 en tout- vont intervenir. “La mission sera scindée en deux groupes. Une délégation hospitalière va œuvrer exclusivement au centre hospitalier de Ihosy regroupant la chirurgie, l’ORL, la gastro-entérologie, la cardiologie, l’ophtalmologie, l’optique et l’échographie. Une délégation itinérante va intervenir dans les environs de Ihosy. Elle aura dans ses rangs quatre médecins généralistes et quatre chirurgiens-dentistes”, explique le docteur Firoze Koytcha. Cette équipe va se rendre à Ihosy, Ankily, Ranohiry et à Zazafotsy. À chacune de ses missions dans la zone (trois par an), MOI soigne en moyenne entre 7 à 8 000 patients. “Tout est gratuit”, tient-il à préciser. Cette première mission de 2011 est financée par le conseil général de la Réunion et des sponsors dont Mauvilac et Codisma.
SOINS GRATUITS
Si les médicaments génériques sont achetés sur place, le matériel vient de métropole. Les médecins soignent mais enseignent également. “Il y a le volet curatif avec la prise en charge des patients mais aussi l’enseignement post-universitaire destiné aux équipes soignantes locales et aux internes du CHU de Fianarantsoa”. Il existe aussi un volet de médecine préventive sous forme de campagnes d’hygiène bucco-dentaires ciblées sur les enfants des écoles primaires. C’est par amour pour la Grande Ile dont il est originaire que Firoze Koytcha s’est lancé dans ces soins gratuits. “La première mission a été réalisée en novembre 1989”. Vingt-deux ans après, la formidable aventure humaine continue avec toujours autant de conviction et de générosité…

Atsinanana Le saphir de Mandraka, entre rêve et réalité

Les chercheurs illégaux de saphir ont investi les bords de la rivière traversant le village de Mandraka.Les chercheurs illégaux de saphir ont investi les bords de la rivière traversant le village de Mandraka.
La situation actuelle de crise du pays nourrit encore chez certains l’espoir d’une vie meilleure. A l’image de ce qui se passe dans le fokontany de Mandraka, dans le district de Toamasina II, où l'on compte s'enrichir avec la fameuse pierre bleue. 
Se trouvant à plus de 40 km de la ville de Toamasina, dans la brousse, Mandraka est devenu célèbre après que des rumeurs sur l'existence d'un filon de saphir, trouvé le long de la rivière traversant le village, se sont répandues.
Un raz-de-marée de personnes voulant avoir leurs parts de chance a submergé cette petite localité réputée pour la production de papaye, qui plus est en fournit jusqu'à maintenant la ville de Toamasina.
Venant des quatre coins de l'Île, tous espèrent trouver la pierre bleue pour devenir riches et sortir de la pauvreté grandissante. Mais il y a aussi les profiteurs et les arnaqueurs sans scrupules.
Pourtant, cet espoir risque d'être de courte durée, quand les bulldozers chinois, sous la protection des forces de l’ordre, vont bientôt saccager les abris de fortune que les mineurs ont érigés le long de la rivière.
« Un ami m’a raconté qu’un de ses amis a trouvé du saphir ici, et qu’il est ensuite devenu riche. C’est ce qui m’a fait décider de tenter ma chance », raconte Jules, originaire de Toliara.
Ce jeune homme de 25 ans a fait le voyage avec toutes ses économies en poche. Et il n’y a pas que lui, des jeunes désœuvrés de Nord jusqu’à l’extrême sud de Madagascar ont rejoint ce supposé nouvel eldorado.
La situation s’est vite empirée, de nouveaux villages se sont formés le long de la rivière.
« Nous avons construit ces cases avec ce que nous avons trouvé et avec le peu que nous avons », explique Jean, originaire d'Antsiranana.
Les abris en bambou ont proliféré, et des boutiques ont été ouvertes pour répondre aux besoins des migrants à la recherche de la fortune.
Les tensions ont commencé à monter, mais en bon chef de fokontany le président a réuni les exploitants et a érigé quelques règles, pour que les autochtones puissent profiter d'une manne financière.
«Toute personne voulant exploiter une parcelle doit payer 4 000 ariary tous les jours aux habitants du village », précise le chef fokontany.
Destruction environnementale
A l’instar de ce qui s’est passé à Sakaraha ou à Andilamena, Mandraka sera source de problèmes. L’endroit où se trouvent les exploitations actuelles fait partie du terrain dont la société d’Etat chinois Mining Land a obtenu un permis de recherche en vue d’une exploitation minière.
« C’est en vertu de ce permis que la société en question a sollicité l’Etat malgache l'expulsion de tous ces gens », explique le chef de région de la région Atsinanana.
De fait, à la tête d’une délégation de directeurs régionaux des ministères concernés, le chef de la région Atsinanana est descendu sur le terrain pour constater de visu la réalité. Bien qu'en situation irrégulière, les mineurs ont proposé une négociation.
« C'est toujours ainsi qu'on procède, par exemple à Sakaraha, Andilamena, et Vatomandry », explique un des mineurs. Et qu’il promet de ne pas se laisser facilement jeter dehors. « Tout le monde a le droit d’avoir sa chance de bonheur », s’insurge-t-il.
La présence de tous ces gens d’un coup à Mandraka a généré divers désordres écologiques. « La nature ne peut pas s’adapter à la venue massive et brutale d’autant de personnes », explique un agent du ministère de l’Environnement.
L’écosystème est fortement perturbé, car aucune précaution n’a été prise, et tous ne savent pas comment faire. « C’est tout à fait logique si tout est détruit en un mois ce que la nature a construit depuis des dizaines d’années », s'emporte-t-il.
C’est avec cet argument que la société d’État chinois s’appuie pour expulser les mineurs illégaux. C'est elle qui va réparer les dégâts et non ces gens-là, car l'exploitation est en son nom.
L’Etat malgache se trouve face à un dilemme : ne pas laisser son peuple exploiter ses ressources minières, ou bien ne pas tenir parole vis-à-vis d'un investisseur étranger, qui est le plus grand allié actuel.
D’où la solution d’octroyer une partie du périmètre aux mineurs illégaux tout en les régularisant. Mais la société d’Etat chinois Mining Land acceptera-t-elle de partager l'exploitation ? C'est toute la question.

Antananarivo - Île-de-France Une coopération probante

Edgard Razafindravahy, PDS de la CUA, et Jean-Vincent Placé, ont signé le renouvellement de leur coopération.
Edgard Razafindravahy, PDS de la CUA, et Jean-Vincent Placé, ont signé le renouvellement de leur coopération.
La coopération entre la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) et la région Île-de-France (RIF) a fait ses preuves. Ce qui motive sa continuation.
Le Programme d'amélioration de la mobilité urbaine (PAMU) vient d'obtenir un financement de 500 000 euros, cette année. L'objectif étant d'améliorer le transport dans la commune urbaine d'Antananarivo (CUA).
« L'ensemble de transport public va être amélioré. Ainsi le projet pilote ne s'arrête pas seulement sur la ligne 119, Ankatso-67ha », annonce Edgard Razafindravahy, président de la délégation spéciale (Pds) de la CUA.
Ainsi la signature de convention portant sur le soutient au fonctionnement de l'Institut des métiers de la ville (IMV), à hauteur de 1 006 090 euros, a été effectuée, hier, à Analakely entre la CUA et le Conseil régional de région Île-de-France (RIF). Cette convention entre dans le cadre de la Coopération entre la ville d'Antananarivo et la région qui a débuté en 1989.
La convention porte essentiellement sur les domaines des transports urbains, de l'urbanisme et de la planification, de la protection du patrimoine urbain, de l'agriculture urbaine, de l'assainissement et de la promotion du tourisme urbain durable, ainsi que la formation professionnelle. Ces projets sont réalisés à travers l'IMV, l'outil de mise en œuvre de la coopération au sein de la CUA, depuis 2008.
Prolongement
Aussi le PDS a réitéré sa satisfaction sur la concrétisation de cette convention et sa volonté de la continuer. « La coopération entre la RIF et la CUA est très concrète. Car les bénéfices touchent directement la société. Aussi la coopération a été renouvelée pour les cinq ans à venir » continue toujours le PDS de la CUA.
L'allusion porte notamment sur l'amélioration de l'espace à Andohalo et au Marais Masay. Mais le projet de protection du patrimoine urbain a connu également un résultat concret, entre autres, la réhabilitation du palais de justice d'Ambatondrafandrana et celui du premier ministre Rainilaiarivony à Amboditsiry.
De son côté, la RIF a manifesté sa volonté de continuer sa coopération avec la CUA. « Nous sommes toujours prêts à renforcer et à développer notre coopération avec la CUA. La preuve est que le budget de fonctionnement en 2011 obtenu par l'IMV vient d'être augmenté d'un peu plus d'un million d'euro », conclut Jean-Vincent Placé, premier vice président du conseil régional, en charge des Transports en Île-de-France.

la HAT se prépare au 3è remaniement


Camille Vital, PM de la Hat (Ph : Lexpressmada.com)
La Haute autorité de transition (HAT) à Madagascar se prépare au troisième remaniement de son gouvernement dans le cadre de la résolution de la crise politique, qui a commencé en décembre 2008.
Un haut fonctionnaire auprès de la primature a dévoilé en gardant son anonymat que le remaniement sera annoncé cette semaine mais on attend encore l’ arrivée de l’ émissaire de la communauté de développement de l’ Afrique Australe (SADC), Joachim Chissano.
La mise en place de ce futur gouvernement, qui aura la participation des représentants des protagonistes, a été déjà attendue dans le pays depuis quelques mois mais la mouvance Rajoelina est encore en négociation avec les autres mouvances avec la médiation de la SADC.
Actuellement, plusieurs noms circulent pour le poste du Premier ministre du futur gouvernement d’ union nationale comme le général Camille Vital, le directeur de cabinet de la présidence de la HAT, Zazah Ramandimbiarison, l’ ancien vice-Premier ministre de la HAT, Alain Tehindrazanarivelo, le diplomate Omer Beriziky, le docteur Jules Etienne Rolland et l’ ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo.
Le gouvernement de la transition a été mis en place le 17 avril 2009 par le président de la HAT, Andry Rajoelina. Ce gouvernement a été composé de 22 ministres, dont 12 ont été nommés par M. Rajoelina un mois auparavant avant la démission du président Marc Ravalomanana du 17 mars 2009.
Le premier remaniement du gouvernement de transition a été annoncé par le Premier ministre Monja Roindefo le 8 septembre 2009, mais ce dernier a été limogé de son poste le 10 octobre 2009 pour être remplacé par le professeur Mangalaza Eugène. Mangalaza a été le Premier ministre de consensus désigné par les protagonistes de la crise, notamment la mouvance Rajoelina et les mouvances des trois anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Pourtant, faute de cohabitation entre les protagonistes de la crise, Rajoelina a limogé Mangalaza le 18 décembre 2009 et l’a remplacé par le vice-Premier ministre chargé de l’ Intérieur, Madame Cécile Manorohanta. Deux jours après, Rajoelina a nommé un colonel de l’ armée, Camille Vital, pour diriger le gouvernement de la transition. Ce dernier a été promu général quelques mois après.
Le 11 février 2010, le vice Premier ministre chargé des Affaires Etrangères, Ny Hasina Andriamanjato a démissionné parce que "les autres membres du gouvernement veulent se débarrasser de la communauté internationale".
Le Premier ministre Camille Vital a limogé son ministre de la Défense, Noël Rakotonandrasana le 7 avril 2010 "pour avoir concocté une réunion douteuse sans l’ approbation du chef de gouvernement ".
Andry Rajoelina a remanié pour la deuxième fois son gouvernement le 24 mai 2010 en nommant 10 nouveaux ministres, dont cinq militaires.
Le 9 février 2011, le ministre de la Fonction Publique du Travail et des Lois Sociales, Noëlson William a été limogé. Selon le directeur de la communication à la Présidence, Harry Laurent Rahajason, aucune précision ne peut être donnée pour ce limogeage inattendu mais "l’ option d’ un limogeage, la veille d’ un remaniement, devrait avoir des motifs graves pour être retenue à savoir, l’ escroquerie, le détournement ou encore l’ usage de faux et la trahison"