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mercredi 2 mars 2011

Caméléon malgache

Les écologistes de l'Institut Durrell, à l'Université de Kent, ont découvert une nouvelle population de caméléon Belalanda à Madagascar.



Connu auparavant pour peupler quelques arbres répartis dans deux petits villages malgaches, le caméléon Belalanda est l'une des 75 espèces de caméléons endémiques à Madagascar. Toutes sont plus ou moins menacées par la perte d’habitat mais le Belalanda est sans doute « l’un des plus rares reptiles du monde » explique Richard Griffiths, chef d'équipe du projet de conservation des reptiles malgaches.
Son équipe a découvert une troisième population de caméléon nichée dans les arbres d’un troisième village, au Sud de l’île. Les scientifiques de l’Institut de Durrell tentent de mettre en place des moyens de protection autour de ces zones d’habitats en partenariat avec les autorités malgaches.



Jean-Claude Rakotoarilalao « Je ne croyais plus à la vie »

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Jean-Claude Rakotoarilalao et sa fille dans le salon d’honneur d’Ivato, hier
Jean-Claude Rakotoarilalao et sa fille dans le salon d’honneur d’Ivato, hier
Sa famille l'attendait impatiemment à Ivato. Elle n'en croyait pas ses yeux en retrouvant l'otage d'AL-Qaïda sain et sauf.
Cheveux blancs, barbichettes blanches, visiblement en bonne santé, Jean-Claude Rakotoarilalao cadre du groupe Areva, enlevé au Niger par AL-Qaïda au Maghreb islamique en septembre 2010 est rentré hier à Ivato après avoir été libéré vendredi par ses ravisseurs en compagnie d'une Française et d'un Togolais. Reçu par Nicolas Sarkozy à l'Elysée lors de son transfert à Paris, il a eu droit hier au salon d'honneur de l'aéroport d'Ivato où une lourde délégation de la HAT conduite par le Premier ministre Camille Vital et composée de plusieurs ministres, l'attendait.
Ses premiers mots étaient dédiés aux Malgaches. « Je ne croyais plus pouvoir revoir ma famille. Seul, je n'aurais pas survécu à cette épreuve. Je sais que vous avez été avec moi. Sans vos prières, cela n'aurait pas été possible. Merci infiniment ». Des mots dits avec lucidité et calme. L'émotion semble ne pas l'avoir troublé. Jean-Claude Rakotoarilalao a ensuite confondu dans ses gratitudes, le Niger, la France et les autorités malgaches bien qu'il ignore comment ils ont pu être libérés. « Nous ne savons rien des négociations qui ont été entamées avec les ravisseurs. C'est plutôt ceux qui suivaient le développement de cette affaire qui peuvent en dire davantage ». Il se rappelle juste du moment de l'enlèvement. « C'était à 2 heures du matin, on entendait frapper à la porte et dès qu'on avait ouvert, ils se sont engouffrés pour nous enlever. »
Un résident
Jean-Claude Rakotoarilalao est peu loquace et ne souhaite visiblement pas s'étaler sur cette cruelle mésaventure. Il a sa raison et elle est de taille. « Un otage français encore détenu par Aqmi est marié à une Malgache et réside à Madagascar ». On a compris. Difficile pour lui de jubiler malgré les retrouvailles avec les siens. Il a tenté de contenir l'émotion quand sa femme et ses deux enfants se sont jetés sur lui en sanglots. Un self-control de courte durée puisque Jean-Claude Rakotoarilalao a fini par céder au langage de son cœur. La nuit aura été fabuleuse dans tous les cas après ce miracle.
Jean-Claude Rakotoarilalao devra reprendre ses esprits avant d'aller à Ambohitsorohitra où il sera reçu en héros par le président de la HAT. Un honneur qu'il aurait certainement aimé mériter en d'autres circonstances.
Sylvain Ranjalahy et Seth Andriamarohasina

Zafy veut mettre en place une nouvelle transition

 L'ancien président malgache Albert Zafy (1993-1996) a déclaré mercredi vouloir installer de nouvelles institutions de transition pour remplacer le régime d'Andry Rajoelina.
"A partir de cette semaine, nous allons mettre en place les institutions de la transition jusqu'à ce qu'il y ait des négociations véritables pour mettre en place une transition véritable", a-t-il déclaré à l'AFP en marge d'un rassemblement de l'opposition.
"Nous avons trop attendu, le peuple a trop attendu", a-t-il justifié, dénonçant les "institutions illégales et illégitimes d'Andry Rajoelina", qui dirige le pays depuis l'éviction de Marc Ravalomanana en mars 2009.
M. Zafy n'a pas précisé quand et comment il comptait mettre en oeuvre son projet.
"La déclaration d'Albert Zafy est vraiment inquiétante: on a tendance à diviser les Malgaches et à créer un affrontement entre Malgaches", a réagi à l'AFP Gilbert Raharizatovo, membre du Conseil supérieur de la Transition (équivalent du Sénat).
Quelques centaines de partisans de l'opposition regroupant les "trois mouvances" des anciens présidents Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana se sont rassemblés mercredi dans le jardin d'une villa à Antananarivo, l'occasion de critiquer vivement la médiation menée par Leonardo Simao, émissaire de la SADC (Communauté des Etats d'Afrique Australe).
"Il n'y a pas de processus maintenant. Il s'agit de se mettre autour d'une table (...) et c'est à l'issue de ça qu'il y aura une feuille de route", a martelé M. Zafy.
En janvier, M. Simao avait soumis aux parties malgaches un document qui devrait encore être discuté, mais que de nombreux partisans du régime souhaitent signer en l'état.
Mercredi, une centaine de représentants de partis politiques, réunis à l'invitation d'Andry Rajoelina, ont validé la dernière version de cette feuille de route et appelé M. Simao, dans une déclaration commune, à faire signer le document avant mardi.
Ces partis politiques, majoritairement favorables au régime de M. Rajoelina, ont également plaidé pour l'organisation jumelée des élections présidentielle et législatives au mois de septembre 2011.
Madagascar est plongée dans une grave crise politique depuis le renversement en mars 2009 de 

Filière laitière Absence de norme

La production laitière est essentiellement développée sur les Hautes terres de Madagascar. Les grandes zones de production sont situées dans le triangle laitier, délimité par Manjakandriana, Antsirabe - Ambalavao et Tsiroanomandidy. La production de lait à Madagascar est estimée à environ 50 millions de litres par an alors que les besoins sont évalués à 100 millions de litres par an.
La consommation moyenne est estimée à 5 litres/habitant/an. A titre comparatif, la consommation moyenne sur le continent africain est de 25 litres/habitant/an. Plus de 60% de la production laitière de Madagascar provient de la région Vakinankaratra.
Mauvaise organisation de circuits
fil_leLa mauvaise organisation des circuits de commercialisation des produits, surtout dans les zones enclavées, n’est pas favorable à l’intensification du système d’élevage. Face à cette situation, les éleveurs des zones reculées limitent l’utilisation des intrants et l’amélioration des cultures fourragères. Le rendement de productivité par ferme reste bas : 2,9 litres/vache/jour en moyenne, 1,7 vache/éleveur avec en moyenne 0,2 ha de surface fourragère par vache. Depuis la fermeture du groupe TIKO, de nombreux petits producteurs se sont lancés dans la transformation du lait en produits dérivés : fromages, crème, yaourts, boissons lactées, etc… Convaincus de l’opportunité d’affaires et de développement que représente la filière, les producteurs se regroupent dans des associations afin d’améliorer leur production.
L’absence de norme sur le marché local est l’un des problèmes majeurs de la filière. En effet, chaque producteur applique sa propre norme. Cela entraîne une disparité de la qualité des produits. Le non respect de la chaîne du froid peut nuire à la santé des consommateurs. Plusieurs collecteurs s’approvisionnent auprès des éleveurs et revendent le lait sur les marchés de la capitale. Selon M. Haingotiana Razadindraibe, président du Malagasy Dairy Board (MDB), « plus de 80% de ces produits sont mélangés avec environ 35% d’eau. Fait étonnant, certains échantillons prélevées dans les circuits informels révèlent la présence de chaux, résidu de carbures, formol, urée et autres matières nocives ».
Vers l’amélioration
Diverses campagnes sont menées afin d’améliorer la filière laitière. Ces campagnes se traduisent, en amont, par une sensibilisation des producteurs pour améliorer la qualité et augmenter la consommation de produits laitiers par habitant. Le Centre d’Information Technique et Economique (CITE) va dans le même sens et organise des formations pour les producteurs dans tout le pays.
L’association Rononon’i Vakinankartra (ROVA) est l’une des unions de coopératives, elle regroupe environ 300 éleveurs répartis dans un rayon de 100 km autour d’Antsirabe. Soutenue par le FERT, ROVA et ses coopératives de base possèdent 8 centres de collecte et de réfrigération de lait, une unité de fabrication d’aliment du bétail, une centrale d’approvisionnement en intrant, 12 points de vente, une unité de pasteurisation traitant en moyenne 400 litres de lait par jour. Malagasy Dairy Board (MDB) regroupe plus de 6000 éleveurs regroupés au sein de 75 entités réparties dans le triangle laitier à savoir les régions d’Analamanga, Vakinankaratra, Bongolava-Itasy, Amoron’i Mania, Haute Matsiatra. Soutenu par Land O’Lakes, MDB fournit des formations et des kits de tests et d’insémination artificielle aux éleveurs. Dans le cadre de ce partenariat, plus de 50 kits de test d’IA ont été octroyés aux différentes entités travaillant avec MDB.

Prix des produits pétroliers: Les menaces d’une hausse se rapprochent

Les prix à la pompe n’ont pas encore bougé, mais il y a des risques à ce qu’ils soient révisés à la hausse après la dernière augmentation comprise dans une fourchette de 33 et 46 ariary/litre) du 24 janvier dernier. A l’heure actuelle, le baril de pétrole brut sur le marché international est dans les 113 dollars. Le marché a enfoncé le seuil psychologique des 100 dollars depuis quelques temps. La crise en Afrique du nord et dans quelques pays arabes explique cette situation. Certes, l’Arabie saoudite promet de remédier à la panne libyenne de l’approvisionnement, mais des analystes avancent que cette solution ne sera que ponctuelle. Autrement dit, il faut s’attendre à une flambée. En effet, le pétrole libyen est d’une qualité exceptionnelle puisqu’il est léger, très peu soufré et donc facile à raffiner. C’est tout le contraire pour le brut saoudien qui est plus lourd et soufré et donc plus onéreux à traiter. Le surcoût se répercutera sur les consommateurs finaux. De plus, les réserves saoudiennes sont largement surévaluées d’après les spécialistes. Et quand on y ajoute l’accroissement de la demande mondiale (85 millions de barils par jour en 2009, contre 87,7 millions en 2010 et une prévision de 89,2 millions de barils par jour en 2011), les prix du pétrole risquent de se renchérir encore une fois. Sur le marché national, l’Etat a accordé aux pétroliers des avantages parafiscaux et des facilités sur le marché de change en 2010. C’était pour éviter la flambée des prix à la pompe. Mais ce mécanisme tend à faire tache d’huile puisque l’Etat se risque aussi à le rééditer dans l’importation de riz, alors qu’il a besoin d’étoffer sa caisse. Cela veut dire que ce mécanisme ne peut pas tenir sur le moyen et le long terme. De plus, la facture pétrolière est en constante hausse. Même si la hausse du volume des produits pétroliers importés est considérée dans cette facture, il faut quand même souligner qu’en janvier dernier, la facture a bondi de 27% comparée à janvier 2010 selon l’OMH. « La baisse de l’ariary a encore aggravé la hausse de la facture pétrolière. Convertie en monnaie locale, cette facture est passée de 97 540 millions d’ariary en janvier 2010 à 121 196 millions d’ariary en janvier 2011 soit un accroissement de +23 656 millions d’ariary (+24%) », selon toujours
l’OMH.

Madagascar : Marc Ravalomanana compte sur l'UA pour son retour

En exil en Afrique du Sud depuis près de deux ans, Marc Ravalomanana, ancien président malgache, a demandé instamment à l'Union africaine d'intervenir auprès du régime en place à Madagascar afin qu'il lève son interdiction de retour.
Un communiqué de sa mouvance à rendu public, lundi 21 février, cette injonction.
Rappelons que, samedi 19 février, l'ex-président avait tenté de rentrer dans son pays par un vol régulier, mais une compagnie aérienne lui avait refusé l'embarquement à Johannesburg, suite à l'intervention de l'aviation civile malgache le signalant lui et son entourage comme persona non grata à Madagascar.
Les partisans de l'ex-président lancent un pressant appel à la communauté internationale afin d'exiger la levée immédiate et sans condition de l'interdiction du retour au bercail de leur leader.

Madagascar-Election présidentielle: Andry TGV face à deux voies !

Election présidentielle-Madagascar - Depuis la disparition de Herizo Razafimahaleo, le Leader Fanilo n'a plus de poids ...lourd. L'un des barons du parti, en l'occurrence, Constance Razafimily l'a reconnu implicitement le week-end dernier à Vangaindrano, en appelant publiquement le numéro Un de la Transition à être candidat à la prochaine élection présidentielle. Pré-campagne. Par son appel à la candidature de Andry Rajoelina, le Questeur du CST a donné un air de pré-campagne électorale à la tournée du Président de la HAT qui se défend de répondre à ce genre de sollicitation, du moins pour le moment, car tout indique que l'actuel locataire de fait d'Ambohitsorohitra va briguer un bail en bonne et due forme d'une durée de 5 


De toute façon, la classe politique, surtout celle proche du pouvoir en place ou qui compte l'être, est coutumière de ces appels de sirène. Rarement spontanés mais souvent préparés.

Stratagème. En 1993, le Premier ministre de la Transition, Guy Willy Razanamasy était resté au-dessus de la mêlée, même si des membres de son entourage appartenant tout particulièrement au Fihaonana, voulaient le pousser à la roue.

Le stratagème était simple : ils précédaient et/ou accompagnaient GWR sur ses lieux de tournée pour faire brandir par la foule, des banderoles l'invitant à être candidat à la présidentielle. Finalement, ils se sont arrachés les ...cheveux car « Lesola » n'était pas tombé dans le panneau (ou la banderole).

Dopé. Par contre, en 1996, son entourage avait réussi à faire changer d'AVIs Norbert Ratsirahonana. Chef d'Etat par intérim après l'empêchement du Président Zafy Albert qui l'avait auparavant nommé Premier ministre, l'homme avait déclaré urbi et orbi qu'il ne s'alignera pas à la course à la magistrature suprême, par souci de neutralité.

Dopé par la foule venue nombreuse ou que l'on a fait venir (le résultat était le même) avec des banderoles du même genre, il devait finalement succomber à la tentation. Celle d'accrocher à son palmarès le titre de Président de la République élu qui manquait à son palmarès.

Premier tour. En effet, Norbert Ratsirahonana était tour à tour Président de la HCC, Premier ministre puis Chef d'Etat par intérim. Seulement, il n'avait pas franchi le cap du premier tour même s'il avait bénéficié des prérogatives de puissance publique. Crédité de 10% des voix, il eut toutefois droit au remboursement des frais d'impression de ses bulletins.

En 2001, il se désista in extremis au profit du candidat Marc Ravalomanana contre qui, il devait se présenter en 2006 avec le slogan « Avia amin'izay ». Mais les électeurs n'étaient pas venus à lui.

Dilemme. Aujourd'hui, Andry Rajoelina est confronté au même dilemme cornélien ou plutôt shakespearien : être ou ne pas être ...candidat. Andry TGV doit choisir entre deux voies : celle inaugurée par l'un de ses prédécesseurs à la mairie de Tana, Guy Willy Razanamasy, qui avait respecté bien avant l'heure, l'article 25 (4) de la Charte Africaine sur la Démocratie, les Elections et la Gouvernance.

Ou celle tracée par son actuel mentor, Norbert Ratsirahonana, qui est remise au goût du jour par des thuriféraires de la HAT, comme Razafimily Constance, qui veulent conserver ou réserver des places à bord du TGV. Transformé depuis peu en navire - avec une cargaison de « vary mora » - partagé entre virer à bâbord ou à tribord.