»
Jean-Claude Rakotoarilalao et sa fille dans le salon d’honneur d’Ivato, hier
Sa famille l'attendait impatiemment à Ivato. Elle n'en croyait pas ses yeux en retrouvant l'otage d'AL-Qaïda sain et sauf.
Cheveux blancs, barbichettes blanches, visiblement en bonne santé, Jean-Claude Rakotoarilalao cadre du groupe Areva, enlevé au Niger par AL-Qaïda au Maghreb islamique en septembre 2010 est rentré hier à Ivato après avoir été libéré vendredi par ses ravisseurs en compagnie d'une Française et d'un Togolais. Reçu par Nicolas Sarkozy à l'Elysée lors de son transfert à Paris, il a eu droit hier au salon d'honneur de l'aéroport d'Ivato où une lourde délégation de la HAT conduite par le Premier ministre Camille Vital et composée de plusieurs ministres, l'attendait.
Ses premiers mots étaient dédiés aux Malgaches. « Je ne croyais plus pouvoir revoir ma famille. Seul, je n'aurais pas survécu à cette épreuve. Je sais que vous avez été avec moi. Sans vos prières, cela n'aurait pas été possible. Merci infiniment ». Des mots dits avec lucidité et calme. L'émotion semble ne pas l'avoir troublé. Jean-Claude Rakotoarilalao a ensuite confondu dans ses gratitudes, le Niger, la France et les autorités malgaches bien qu'il ignore comment ils ont pu être libérés. « Nous ne savons rien des négociations qui ont été entamées avec les ravisseurs. C'est plutôt ceux qui suivaient le développement de cette affaire qui peuvent en dire davantage ». Il se rappelle juste du moment de l'enlèvement. « C'était à 2 heures du matin, on entendait frapper à la porte et dès qu'on avait ouvert, ils se sont engouffrés pour nous enlever. »
Un résident
Jean-Claude Rakotoarilalao est peu loquace et ne souhaite visiblement pas s'étaler sur cette cruelle mésaventure. Il a sa raison et elle est de taille. « Un otage français encore détenu par Aqmi est marié à une Malgache et réside à Madagascar ». On a compris. Difficile pour lui de jubiler malgré les retrouvailles avec les siens. Il a tenté de contenir l'émotion quand sa femme et ses deux enfants se sont jetés sur lui en sanglots. Un self-control de courte durée puisque Jean-Claude Rakotoarilalao a fini par céder au langage de son cœur. La nuit aura été fabuleuse dans tous les cas après ce miracle.
Jean-Claude Rakotoarilalao devra reprendre ses esprits avant d'aller à Ambohitsorohitra où il sera reçu en héros par le président de la HAT. Un honneur qu'il aurait certainement aimé mériter en d'autres circonstances.
Ses premiers mots étaient dédiés aux Malgaches. « Je ne croyais plus pouvoir revoir ma famille. Seul, je n'aurais pas survécu à cette épreuve. Je sais que vous avez été avec moi. Sans vos prières, cela n'aurait pas été possible. Merci infiniment ». Des mots dits avec lucidité et calme. L'émotion semble ne pas l'avoir troublé. Jean-Claude Rakotoarilalao a ensuite confondu dans ses gratitudes, le Niger, la France et les autorités malgaches bien qu'il ignore comment ils ont pu être libérés. « Nous ne savons rien des négociations qui ont été entamées avec les ravisseurs. C'est plutôt ceux qui suivaient le développement de cette affaire qui peuvent en dire davantage ». Il se rappelle juste du moment de l'enlèvement. « C'était à 2 heures du matin, on entendait frapper à la porte et dès qu'on avait ouvert, ils se sont engouffrés pour nous enlever. »
Un résident
Jean-Claude Rakotoarilalao est peu loquace et ne souhaite visiblement pas s'étaler sur cette cruelle mésaventure. Il a sa raison et elle est de taille. « Un otage français encore détenu par Aqmi est marié à une Malgache et réside à Madagascar ». On a compris. Difficile pour lui de jubiler malgré les retrouvailles avec les siens. Il a tenté de contenir l'émotion quand sa femme et ses deux enfants se sont jetés sur lui en sanglots. Un self-control de courte durée puisque Jean-Claude Rakotoarilalao a fini par céder au langage de son cœur. La nuit aura été fabuleuse dans tous les cas après ce miracle.
Jean-Claude Rakotoarilalao devra reprendre ses esprits avant d'aller à Ambohitsorohitra où il sera reçu en héros par le président de la HAT. Un honneur qu'il aurait certainement aimé mériter en d'autres circonstances.
Sylvain Ranjalahy et Seth Andriamarohasina
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire