VAOVAO TVM MIVANTANA

TVM EN DIRECTE.

VAOVAO

.

.

VAOVAO

mardi 9 août 2011

Un concert pour soutenir une ferme-école malgache


Le Quatuor Quoi se produira pour la troisième fois dans le Barséquanais, et si l'entrée est gratuite, des enveloppes seront à disposition du public
Le Quatuor Quoi se produira pour la troisième fois dans le Barséquanais, et si l'entrée est gratuite, des enveloppes seront à disposition du public

Bourguignons- Le Quatuor Quoi se produira en l'église de Bourguignons, dimanche 21 août à 17 h 30 pour soutenir Solidarité action Madagascar Aube
Née en 2005 sous l'impulsion de Daniel Lutrat, et sous couvert de Groupama et des Aînés ruraux, l'association Solidarité action Madagascar Aube est aujourd'hui présidée par Michel Renard. Dès le début, il a été décidé de soutenir une ferme-école située dans le village d'Amborovy, près de Mahajanga. Une ferme de 7 ha, sur laquelle sont employées treize personnes et à laquelle est accolé un établissement de formation agricole pour adultes.
« Le but de l'association est de récolter des fonds pour faire vivre l'établissement de formation », précise Michel Renard. Chaque année, il va lui-même emmener cet argent au père Jean-Louis, responsable de la structure, et suit l'évolution du projet (internet étant précieux à ce niveau). Il ajoute : « Les Malgaches qui viennent suivre une formation de quinze jours doivent savoir parler français et écrire afin qu'ils puissent retransmettre leurs connaissances aux autres en rentrant. On leur montre une manière de travailler différente et surtout on essaie de les inciter à la coopération. »
Les Malgaches cultivent le riz, le manioc, le maïs. Ils font aussi du maraîchage et vendent sur le marché le fruit de leur travail. La production laitière est source de revenus intéressants.
L'aide déjà apportée par Solidarité action Madagascar Aube porte aussi sur le renouvellement du cheptel, sur le développement de la production laitière avec des techniques pour favoriser la traite des vaches ou encore pour améliorer le traitement des récoltes, enfin, pour qu'à plusieurs, ils puissent acquérir le matériel nécessaire à cette fin.
 
Un concert dans le Barséquanais

Parmi les actions de l'association auboise pour récolter des fonds, figurent des spectacles et des concerts donnés dans le département.
En bon Giratat, Michel Renard a souhaité cette fois-ci que la manifestation ait lieu dans le Barséquanais. C'est donc en l'église Saint-Vallier de Bourguignons, entièrement rénovée, que le rendez-vous est prévu dimanche prochain.
Les mélomanes pourront applaudir le Quatuor Quoi, une formation que les Barséquanais connaissent déjà pour l'avoir écoutée à Avalleur, et à laquelle appartient Élodie, la fille de Michel Renard.
Aux côtés d'Élodie Renard, au hautbois, seront sur scène ses amis Bertrand Auzas, à la flûte traversière, Christelle Chazeau, au saxophone, et Loïc Royer à la clarinette.
« Nous nous sommes connus pendant nos études à Dijon et nous aimons nous retrouver par session pour jouer ensemble, car nous sommes pédagogues, certes, mais aussi interprètes », souligne Élodie. Un ensemble plutôt atypique que ce quatuor, qui proposera un programme très éclectique, allant du contemporain au jazz, en passant par la musique traditionnelle avec du Philippe Glass, du Camille Saint-Saëns mais également des chants.
« Quand on est nombreux pour traverser la rivière, on n'est pas dévoré par les caïmans » dit un proverbe malgache.
Souhaitons donc que le plus grand nombre se rassemble à Bourguignons ce 21 août, dès 17 h 30 pour participer à cet élan de générosité. Et à cet égard, si l'entrée est gratuite, des enveloppes seront à disposition du public.

2 CONTREBANDIERS ARRÊTÉS PAR LES AUTORITÉS MALGACHES


Deux hommes sont actuellement jugés à Antananarivo pour avoir tenté de passer en contrebande près de 196 tortues appartenant à une des espèces les plus rares au monde.

Les deux contrebandiers, un malgache et un indien, ont été arrêté à l’aéroport d’Itavo alors qu’ils s’apprêtaient à s’envoler pour Nairobi avec dans leurs bagages 195 tortues endémiques ainsi qu’une tortue à soc adulte . Ayant presque réussi à déjouer les systèmes de sécurité, le scanne de leurs bagages a permis aux autorités locales de les appréhender.

Richard Hugues, Représentant régional du WWF Madagascar a déclaré : « Nous applaudissons le gouvernement et les autorités pour leur vigilance accrue à faire respecter les lois, comme dans cet exemple, et nous les encourageons à continuer et espérons que ce cas ainsi que les prochains seront suivis de peines lourdes ».

« Le gouvernement de transition malgache a montré les signes d'une volonté politique de résoudre les problèmes liés au trafic , notamment pour leurs bois précieux comme le palissandre et l’ébène » annonçait Ndranto Razakamanarina, Conseiller politique WWF à Madagascar. « Cette volonté politique doit être étendue à l'application du droit malgache et à tous les crimes contre les espèces protégées endémiques de l’île comme les tortues par exemple ».

Les trois principales menaces
Une enquête publiée par le WWF en 2010 révélait que chaque semaine plus de 10 camions transportant des zébus et près de 1000 tortues quittaient illégalement le plateau de Mahafaly au sud de Madagascar . L’instabilité politique du pays a engendré une hausse du braconnage des tortues araignées et des tortues radiées.

Le commerce international des tortues araignées, tortues à soc et tortues radiées est aujourd’hui interdit par la CITES , mais ces dernières restent malheureusement largement menacées et exploitées pour répondre aux demandes des marchés asiatiques et européens où elles sont vendues comme animaux de compagnie.

Le WWF estime que plus de 60 000 tortues sont extraites de leur milieu naturel chaque année .

La tortue radiée est également recherchée pour sa chair. En effet les populations locales la mangent lors des fêtes comme à Pâques, le Jour de l’indépendance ou encore à Noël.

Enfin leur habitat est lui aussi menacé par les coupes sauvages et les incendies de forêt.

Un risqué élevé d’extinction
La tortue radiée (Astrochelys radiata ) et la tortue araignée (Pyxis arachnoides ), deux des espèces endémiques du sud et du sud-est de l’île, font parties des espèces emblématiques des éco-régions des forêts épineuses. Ces dernières sont hautement menacées d’extinction si le taux actuel de contrebande continu.

Afin d’enrayer cette possible tragédie, le WWF MWIOPO (bureau des programmes de Madagascar et de l’Océan Indien) a développé, en 2010, un plan d’action de conservation de ces deux espèces.

Renforcer l’application des lois
On peut d’ores et déjà observer des résultats encourageants sur les sites protégés. De décembre 2010 à janvier 2011, 393 tortues (277 tortues radiées et 116 tortues araignées), destinées au trafic ont été saisies par les agents des services forestiers et les membres de la police.

Malgré ces résultats, une saisie comme celle effectuée en juillet dernier montre que les tortues endémiques de Madagascar continuent d’être braconnées et sorties illégalement du pays et que les efforts fournis par les autorités passent encore inaperçus.

Des lois sont en place mais leur faible application et les peines dérisoires encourues par rapport aux enjeux financiers liés aux trafics illégaux ont favorisé la corruption.

Ndranto Razakamanarina ajoute : « Des mesures importantes doivent être prises afin de s’assurer de l’application de ces lois de façon appropriée. Il ne doit y avoir ni compromis ni exception ».

« Trano mora » et nouvelle ville Les grands projets s’étendent à Antsiranana



Et les grands projets continuent ! Après la visite du chantier de l’hôpital moderne de Mahajanga, ce fut la pose de la première pierre du nouvel hôpital moderne d’Antsiranana. Puis ce dimanche 7 août donc, la pose de la pierre angulaire du lot de « trano mora » d’Antsiranana. Si les habitants d’Antsiranana n’ont pas eu les voitures 4L du président Marc Ravalomanana, ils peuvent maintenant rêver, du moins les jeunes ménages, d’avoir des maisons d’habitation grâce à Andry Rajoelina, et ce en attendant de voir le terrorisme des Foroches s’évanouir.
Dans le flou artistique de la sortie de crise – entre la Constitution et la feuille de route et les élections –, le pouvoir HAT poursuit son entreprise des grands projets du président de la HAT, dont le projet « trano mora » qui s’étend à Antsiranana. C’est un projet de 100 maisons d’habitation et de ville nouvelle implantées sur une superficie de 20ha dans le fokontany Scama. Les travaux de construction sont prévus s’achever avant le 25 décembre 2011, soit avant Noël de cette année. Selon le ministre de l’Aménagement du territoire, Hajo Andrianainarivelo, qui a posé les pierres angulaires de ce projet, l’ensemble comportera un marché, un immeuble administratif, des villas haut standing, des salles de loisirs et des espaces sportifs.
Le projet « trano mora » pour tout Madagascar équivaut à un investissement de 50 milliards d’ariary. À noter que la région Analamanga a déjà ces quelques « trano mora » à Ambohidratrimo.

Madagascar : « Air Force One » en vol commercial




L’ex-avion présidentiel « Air Force One » du régime Marc Ravalomanana est de nouveau en service pour le compte de la Compagnie aérienne malgache, Air Madagascar, depuis la fin de la semaine dernière, rapportent des médias.
L’avion de type Boeing 737-300 immatriculé 5RM - RM et connu sous l’appellation de « Air Force One I » va renforcer le réseau intérieur de la grande île. Son premier vol commercial aux couleurs de la compagnie Air Madagascar a été réalisé vendredi dernier sur la ligne Antananarivo-Morondava-Tuléar-Antananarivo (de la capitale de Madagascar vers le sud du pays).
Acheté en 2002 et disposant de 127 sièges dont 12 affaires, « Air Force One I » a été mis à la disposition de AirMadagascar depuis décembre 2010 suite à un accord entre le gouvernement malgache et la compagnie.
Selon le protocole d’accord, la durée initiale de la mise à disposition est de 2 ans renouvelable par tacite reconduction et les coûts d’utilisation de l’appareil sont à la charge de la compagnie Air Madagascar. En revanche, l’État a la possibilité d’utiliser ponctuellement l’appareil après un préavis d’une semaine et moyennant une prise en charge des frais y afférents.
Pour rappel, Marc Ravalomanana avait déjà mis, d’une façon verbale, cet appareil à la disposition d’AirMadagascar après l’achat de l’autre avion Air Force One II, mais la compagnie ne pouvait pas encore utiliser l’appareil faute de document officiel à la restitution.
Acheté à 60 millions de dollars en décembre 2008, « Air Force One II » est mis en vente depuis des mois par la Haute Autorité de transition au pouvoir dans la grande île de l’océan indien mais, ne trouve toujours pas de preneur. L’achat de ce Boeing de luxe par M. Ravalomana a été au cœur de la propagande de Andry Rajoelinaquand il menait le mouvement populaire visant à renverser le président élu.

Environnement 60 millions de dollars en suspens

Jean-Christophe Carret a expliqué les enjeux de l’économie de l’environnement, hier (Photo Claude Rakotobe)


Jean-Christophe Carret a expliqué les enjeux de l’économie de l’environnement, hier (Photo Claude Rakotobe)
La Banque mondiale a approuvé un fonds additionnel pour le PE 3. Sa mise en vigueur dépend du parlement malgache.
La balle est dans le camp de la partie malgache. L'effectivité du déblocage du fonds additionnel du programme environnemental (PE) 3 repose sur la ratification du projet par le Congrès de la transition. Telle a été la déclaration de Jean-Christophe Carret, économiste de l'environnement, hier, lors d'un petit déjeuner de presse qui s'est tenu dans les locaux de la Banque mondiale, à Anosy. « Un projet ne peut être effectif que lorsqu'il est ratifié par le Parlement qui tiendra une réunion, au mois de novembre », a déclaré ce responsable. « La décision appartient aux parties malgaches. La ratification devra être effectuée par le Congrès de la transition », précise pour sa part Erick Rabemananoro, du département de la communication de la Banque mondiale.
Alors que le Conseil d'administration de la Banque mondiale s'est convenu de ne pas mettre ce fonds d'un montant de 60 millions de dollars – dont 10 millions de dollars relèvent de dons – à la disposition du gouvernement qualifié de « facto », il affiche une certaine souplesse envers le Parlement. L'allocation du financement se fera, en effet, directement entre la cellule de coordination du projet et Madagascar National Park, premier bénéficiaire du financement, ainsi que le World Wildlife Fund for Nature, le Wildlife conservation society et la Fondation des aires protégées.
Pas une priorité
Du côté des autorités, c'est le silence radio. Selon certaines indiscrétions, ladite ratification avait été évoquée au cours de la conférence des présidents, lors de la première session extraordinaire au Congrès. Mais Yves Aimé Rakotoarison, ministre chargé des Relations avec les institutions a indiqué que « ce n'est pas une priorité ». Il a signalé que la priorité du moment était « l'adoption des projets de loi concernant les mesures d'apaisement ».
À défaut de ratification, ce fonds pourra échapper à Madagascar. La notion d'irréversibilité mise en avant par la Banque mondiale lors de l'approbation de ce financement additionnel perdra sa raison d'être. « La Banque mondiale a opté pour une exception quant à la protection de la biodiversité malgache, un bien public mondial », explique Jean-Christophe Carret.

Madagascar/ Top 14 : Le FTM se repositionne



Le FTM a repris le contrôle du championnat de rugby de Madagascar, le top 14, grâce à sa victoire aux dépens de l'équipe de la Savonnerie Tropicale le samedi dernier à l’occasion de la 8e journée. La formation de Manjakaray totalise désormais avec 29 points contre 28 pour l'Iarivo Rugby Club (IRC).


Ce samedi 6 août, les choses avaient pourtant bien démarré pour l’IRC. Alors qu'à la 22 e minute, les joueurs de ont été retenus dans un regroupement, le premier attaquant de la Savonnerie Tropicale, Thomas Razafindranaivo a marqué le premier essai transformé par Jean Claude Félix Rakotondrazanaka, dit Lackou, l'ouvreur. Mais Hery Randrianihaina, ou Dapiso, l'ouvreur du FTM a assuré les pénalités de son équipe pour accrocher le morceau. La preuve, un score serré de 13 à 12 à la mi-temps, en faveur de l'équipe de la Savonnerie Tropicale. À la deuxième mi-temps, à force d'attaquer sans résultat, la Savonnerie Tropicale n'a fait que donner des avantages à Dapiso en marquant encore des pénalités. Du côté de la défense, Samuelson Herman Rakotomanga, l'arrière du FTM a été impénétrable. Il n'arrêtait pas d'envoyer les attaquants avec la balle en touche. À la 36 ème minute, la bande de Lackou aurait pu surclasser celle du FTM en marquant leur deuxième essai. Mais Vonjiniaina Andriamanjara, alias Jôda, le troisième ligne du FTM a réussi à envoyer la balle en touche. Au final, 21-16, un score qui propulse le FTM à la tête de poule du Top 14.
Le lendemain, les joueurs du 3FB ont été aux prises avec l'US Ankadifotsy. Il a été difficile pour le 3FB de vaincre l'équipe de l'international Mario Dominold Rakotomalala, le troisième ligne de l'USA. Dès la dixième minute, Sidonie Rakotoarison, dit Rabiby, le trois-quart centre du 3 FB aurait pu réussir le premier essai, mais la balle est tombée juste devant l'en-but. Un cauchemar que Fanomezana Ravonjison ou Dà, le trois-quart aile du 3FB a surmonté à la 30e minute en marquant le premier essai du 3FB qu'il a doublé à la 40e minute avant que Tolotra Ramaromiantso, dit Gana, le deuxième ligne du 3FB et des XV Makis écope d'un carton rouge. Du côté du 3FB, la nervosité de ses joueurs a conduit l'arbitre à donner des cartons, même pour le capitaine José Rakotoarison, l'ouvreur qui a eu un carton jaune. Pour Ankadifotsy, Floïde Razafindrakoto, alias Lilida, l'ouvreur et le jeune junior des XV Makis, Barivola Andriamanana ou Kôsa, l'arrière ont réussi les pénalités pour l'USA. Tandis que Dominold a dirigé les packs avant qui ont résisté aux poids lourds de 3 FB. Mais l'expérience a permis au 3FB à prendre le meilleur sur 24 à 21.

Air Madagascar réceptionne un avion, mais pas le bon


La compagnie aérienne malgache Air Madagascar a pris possession, d’un nouvel appareil, un Boeing B737-300, baptisé Air Force One I pour avoir appartenu au président de Madagascar. Mais ce n’est cependant pas l’avion qu’elle attend le plus, à savoir celui qui lui permettra de voler de nouveau de ses propres ailes vers l’Europe.
Le B737, qui a déjà effectué un premier vol commercial Antananarivo,-Morondava-Toliara-Antananarivo le 5 août dernier, est destiné pour l’instant aux vols domestiques. L’ex appareil présidentiel, qui a été mis aux normes de sécurité et peint aux couleurs de la compagnie malgache (rouge et vert), sera configuré en 127 sièges, 12 en affaires, 115 en classe économique. L’Etat malgache, qui détient aussi Air Madagascar, a signé un accord avec cette dernière pour un prêt de deux ans, qui peut être reconduit tacitement, les coûts d’utilisation restant à la charge de la compagnie. En outre le protocole d’accord a prévu deux clauses spécifiques. D’abord, Air Madagascar pourra louer cet avion moyennant la souscription d’une assurance et une obligation de maintenance. En second lieu, l’Etat malgache pourra aussi l’utiliser ponctuellement moyennant un préavis d’une semaine et une prise en charge des frais afférents.
Rappelons que ce n’est pas cet avion qu’attend impatiemment Air Madagascar, mais un long-courrier qui lui permettrait de relier l’Europe sans avoir à affréter l’appareil d’une autre compagnie, en l’occurence celui d’Air Italy aujourd’hui. Le président malgache Andry Rajooelina, président de la Haute Autorité de la transition (HAT), a promis qu’un nouvel avion long-courrier lui serait livré d’ici un mois. Air Madagascar est toujours inscrit sur l’annexe B de la liste européenne, ce qui l’interdit de survoler l’Europe avec se