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vendredi 4 janvier 2013

L’UE maintient ses sanctions contre Madagascar

L'UE maintient ses sanctions contre Madagascar
L’Union européenne a annoncé sa décision de reconduire ses sanctions contre Madagascar. Les mesures qu’elle a prises en 2009 seront maintenues jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel. 

 
 
Le Conseil de l’Union européenne a officialisé sa décision ce jeudi 6 décembre, via une conférence de presse tenue par son représentant à Antananarivo, Leonidas Tezapsidis.
 
 
Madagascar reste sous les coups des sanctions européennes, jusqu’à nouvel ordre. Les mesures disciplinaires prises depuis 2009 seront maintenues en attendant le retour à l’ordre constitutionnel.
 
 
« La sanction prise par l’UE a été reconduite à plusieurs reprises », la précédente ayant été prise le 5 décembre 2011, rappelle Midi Madagasikara, la veille de l’annonce de la décision du Conseil de l’UE.
 
 
La sanction se traduit notamment par la suspension des financements dédiés aux projets de développement tel le Programme Indicatif National du 10e FED. En clair, l’aide européenne en faveur de la Grande île a été sensiblement abaissée, passant de 120,1 millions d’euros en 2007 à 18,1 millions d’euros cette année. Mais d’autres déboursements sont encore prévus dans le courant de ce mois de décembre. Il s’agit des aides bénéficiant directement à la population dans les domaines de la santé, éducation, sécurité alimentaire…, selon l’Ambassadeur de l’UE à Madagascar.
 
 
Dans son communiqué, le Conseil de l’Europe explique que « la transition avance avec des lumières et des ombres », ce qui a motivé sa décision à repousser à une date ultérieure la levée des sanctions. « La reprise complète de l’aide de l’UE reste conditionnée à la tenue d’élections crédibles et transparentes qui sont prévues en mai 2013 », écrit Midi Madagasikara.
 
 
A son arrivée à Madagascar en janvier, Leonidas Tezapsidis avait insisté sur la tenue d’ « élections démocratiques et transparentes dans un climat d’apaisement et neutre qui vont conduire à un gouvernement démocratiquement élu ».
 


Madagascar: Israël au chevet de la Transition




Le président Andry Rajoelina met en exergue les résultats de sa rencontre avec le président israélien, hier à Tel-Aviv. C’était durant son «pèlerinage» dans le haut lieu du judaïsme.
La présidence de la Transition exulte. Elle s’enthousiasme de la rencontre d’Andry Rajoelina, président de la Transition avec le président israélien, Shimon Peres, «axée sur la relance des relations» entre Madagascar et Israël, hier à Tel-Aviv.

«Shimon Peres a annoncé à Andry Nirina Rajoelina qu’Israël est prêt à accompagner et à soutenir Madagascar, notamment dans le secteur du développement», rapporte le communiqué de la Présidence publié hier soir. «Des experts israéliens vont œuvrer dans ce sens pour dégager, en collaboration avec de hauts responsables malgaches, les grandes lignes et stratégies afférentes», poursuit l’annonce officielle.
Le domaine de la sécurité a été également abordé au cours de la rencontre «hautement positive» entre les deux personnalités. «Israël accompagnera, sur tous les plans Madagascar dans ce domaine pour que le peuple malgache vive dans la quiétude, dans la sérénité et dans la paix, afin de pouvoir s’atteler à ses tâches et attributions quotidiennes pour le développement de sa Nation», soutient le communiqué officiel.
Aucune précision n’est donnée sur cet «accompagnement sur tous les plans». Des mauvaises langues pronostiquent l’éventualité d’acquisition, entre autres, de drones pour les forces armées, mais également l’arrivée d’experts, tel qu’il est évoqué dans le domaine du développement.

L’on ignore si Andry Rajoelina s’entretiendra avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, l’homme fort de l’État hébreu régi par un régime parlementaire. Mais des sources ont laissé entendre cette possibilité.
L’initiative du président de la Transition ressemble à un message de «changements» avec cette volonté d’accélérer la «relance des relations» entre les deux pays.
Offensive diplomatique Le déplacement présidentiel intervient, alors que l’ambassadeur non résident israélien, Yoram Elron, attend encore le moment de présenter ses lettres de créance.

L’offensive diplomatique intervient au moment où le pays se trouve à la croisée des chemins et l’on ne manque pas de faire un lien entre les événements. L’opinion aussi bien nationale qu’internationale attend la position d’Andry Rajoelina à propos des résolutions du Sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe pour sortir de la crise.
Un analyste politique voit derrière ce voyage en Israël une tentative de «lobbying détourné» qui a pour objectif d’atteindre les États-Unis, qui ne sont pas en bon terme avec Andry Rajoelina. Ce dernier chercherait ainsi à se rapprocher du puissant lobby juif pour influer sur la position américaine dans la crise malgache. Une «manœuvre qui risque d’être inefficace dans le cadre d’une approche auprès de l’Exécutif, qui dépend du Parlement, représentant les lobbies juifs», décrit-il.
Le déplacement en Israël s’apparente en même temps à un signe de réorientation diplomatique dans les hautes sphères. Andry Rajoelina s’est rapproché des pays arabes comme la Libye et l’Algérie lors de son accession au pouvoir, avant de se tourner vers la Turquie. Cette fois-ci, il tente un réchauffement diplomatique avec Israël.
Prière devant le Mur des lamentations
Andry Rajoelina, président de la Transition, ne déroge pas à la règle. Hier, il a prié «pour la Nation et le peuple malgaches» devant «le Mur des lamentations» «pour que ceux-ci vivent dans la sérénité et dans la paix», selon le communiqué officiel.
Le même communiqué ne rate pas l’occasion pour rappeler que tout chef d’État et de gouvernement de passage en Israël, ne manque pas d’en faire autant devant les vestiges du Temple de Jérusalem, haut lieu du judaïsme. Il cite, en particulier, le président américain Barack Obama «à la date du 24 juillet 2008».
Source: L’express de Madagascar


Madagascar : 9 partis politiques légalement inscrits dans le registre national


(Xinhua) — Neuf partis politiques seulement parmi les 343 existants, sont légalement inscrits dans le registre national des partis politiques qui devrait être finalisé mercredi prochain en vue des prochaines élections de 2013, a-t-on indiqué du ministère de l’intérieur, jeudi.
Selon l’article 9 de la Loi relative aux partis politiques du 9 septembre 2011, un Registre National des Partis politiques est tenu au niveau du ministère chargé de l’intérieur pour l’ enregistrement des partis politiques légalement constitués.
L’inscription au registre offre aux partis politiques la possibilité de mettre pleinement en oeuvre les règles de l’ alternance démocratique et de concourir aux actions de développement de la nation.
Jusqu’à maintenant, le ministère de tutelle n’a enregistré que neuf, alors que l’échéance pour régulariser l’existence de parti politique fixé est le 9 janvier prochain et au-delà de cette date, les autres organisations politiques seront considérées comme illégales et ne pourront pas participer aux prochaines élections, a-t-on indiqué.
343 partis politiques existent à Madagascar mais la majorité de ces partis ne s’implique dans la vie nationale que conjoncturellement.

andidats aux élections au starting block

Antananarivo, Madagascar - La trêve de fin d’année devrait prendre fin très rapidement. 2013 étant censée être une année électorale, toutes les formations politiques qui présenteront des candidats devraient décupler leurs activités si elles veulent peser sur l’avenir politique du pays. Déjà, des semaines avant la fin de l’année, plusieurs candidats aux élections présidentielles ont déjà entamé leur précampagne en visitant le plus de régions possibles. Ils devront continuer dès ce mois de janvier et leurs activités iront crescendo au fur et à mesure que le 8 mai 2013 approche.



Mais en attendant, plusieurs points devront d’abord être éclaircis. En premier, il y a cette candidature ou non d’Andry Rajoelina. Certains candidats ne manqueront en effet de définir leur stratégie électorale en fonction de cette donne importante, d’autant qu’ils savent que Marc Ravalomanana ne sera pas de la course, de même que l’actuel Premier ministre Omer Beriziky qui soutient l’option «5 ni » (ni Ravalomanana, ni Rajoelina, ni Ratsiraka, ni Zafy, ni Beriziky).


L’autre point qui sera fortement débattu est relatif à l’amnistie. En effet, plus d’une année après la signature de la Feuille de route, le Conseil de la Réconciliation malgache (CRM) n’est pas encore mis en place, du moins ses membres ne sont pas encore nommés. Or, celui-ci est appelé à jouer d’importants rôles dans le processus d’amnistie. Par ailleurs, les signataires de la Feuille de route devraient réfléchir également sur la question étant donné les dernières résolutions de la Sadc qui estiment que l’amnistie doit être prise afin de permettre le retour au pays de Marc Ravalomanana.



Campagne officieuse


Justement, ce retour de l’ancien chef de l’Etat constitue l’autre question importante à aborder pour cette année 2013. Les partisans de celui-ci en font actuellement leur principal cheval de bataille. Ceux-ci estiment qu’aucun apaisement ne serait instauré tant qu’il reste en exil. Le forfait de Marc Ravalomanana


aux futures élections présidentielles doit être ainsi vu comme une concession devant lui permettre de revenir au pays sans qu’il ne soit pas inquiété en dépit des décisions judiciaires qui l’ont condamné.


Concernant d’autres candidats annoncés ou potentiels, nombreux attendent avec impatience cette mesure d’amnistie. Tantely Andrianarivo, Pierrot Rajaonarivelo, Boniface Zakahely ou encore Jean-Eugène Voninahitsy sont suspendus à la décision que prendront les institutions en charge de l’amnistie. Leur avenir politique en dépend en grande partie. Quoi qu’il en soit, ils n’attendront pas la sortie d’une telle décision pour commencer leurs activités liées aux élections. Tout laisse transparaitre que dès la semaine prochaine, toutes les personnes potentiellement candidats soit aux élections générales soit aux élections régionales partiront en campagne « officieuse ». La vie politique nationale risque donc de connaitre d’autres effervescences dans les jours et les semaines qui viennent.

De l’électricité pour des écoliers de Madagascar




Angelo Talarico, jeune retraité montcellien, a découvert Massindrano, un village de l’île de Madagascar en 2010. Ses premiers périples lui permettent de remplacer une passerelle entre les deux rives d’une rivière en 2011. Et, cet hiver, il était de nouveau sur place pour installer des panneaux solaires destinés à fournir l’électricité dans les bâtiments de l’école. Cette réalisation permet aux élèves de profiter de leurs salles de classe alors que le jour est tombé ; un grand bond en avant quand on sait que l’éclairage se faisait jusque-là avec des bougies. L’objectif est désormais d’installer l’électricité dans tout le village.



Madagascar : Une des meilleures destinations touristiques 2013 pour Lonely Planet

Madagascar a été désignée par le célèbre magazine Lonely Planet comme l'une des meilleures destinations touristiques de 2013 pour tous les amoureux de nature au grand air. 

Avec ses lémuriens, baobabs, forêt tropicale, plages, et autres activités de trekking ou spots de plongée, la Grande Ile est plébiscitée par le magazine Lonely Planet. "Soyez prêts à être submergé. Avec sa faune et ses paysages, la quatrième plus grande Île du monde est un autre monde. Pour ceux qui cherchent un endroit hors du commun, Madagascar ne peut que ravir", écrit le magazine de voyage. 

Madagascar se hisse ainsi au dixième rang de ce classement. Le Sri Lanka occupe la première place de ce Top 10. Le Monténégro, la Corée du Sud, l'Equateur, la Slovaquie, les îles Salomon, l' Islande, la Turquie et la République dominicaine suivent ensuite. 

En 2011, Madagascar a reçu 225.000 touristes, dont 58% en provenance de France.