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mercredi 31 octobre 2012

Madagascar plus chère que Sydney pour les vacances de la Toussaint

Selon une étude conduite par Allovoyages.fr, un voyage à Madagascar coûtera au minimum 3203 euros à un couple contre 3088 euros pour un séjour à Sydney durant les vacances de la Toussaint.



L’île de L’océan Indien est bien la destination la plus chère pour les Français d’après cette étude qui a comparé le prix d'un voyage pour un couple vers les 20 destinations les plus prisées hors d’Europe. Le coût de 6 nuits en chambre double dans un hôtel bien situé et bien évalué ainsi que le prix du billet d’avion le moins cher disponible, ont été pris en compte pour cette comparaison.
L’étude d’Allovoyages.fr montre que c’est le coût du vol qui est particulièrement élevé pour se rendre à Madagascar . Avec 1432 euros par personne pour un aller-retour, il est plus cher qu’un billet pour Sydney alors même que ce dernier dure 8 heures de plus. L’Australie et Sydney ne sont donc que la deuxième destination la plus chère pour les prochaines vacances scolaires, avec un prix de 3088 euros pour un couple.

Madagascar : lutte contre le travail infantile




Aide et Action développe à Madagascar un projet, co-financé par l'Union Européenne, pour lutter contre le travail des enfants.
Aide et Action, qui se mobilise depuis 30 ans pour faire progresser la cause de l'éducation dans le monde, a lancé le projet Tackle à Madagascar, rapporte le quotidien Newsmada. Objectif : lutter contre le travail des enfants qui prédomine encore largement dans ce pays. Dans la région de Atsimo Andrefana, où intervient Aide et Action, on compte près de 111 000 enfants travailleurs, dont 97 000 qui effectuent des travaux dangereux.
L'association de solidarité internationale, en partenariat avec l'Union Européenne, développe jusqu'en avril 2013 un programme destiné à réduire le nombre d'enfants travailleurs et à prévenir la mise au travail forcé de nouveaux enfants. Ce programme prévoit notamment la scolarisation de plus de 500 enfants, une formation professionnelle pour près de 80 adolescents ainsi que le développement d'activités génératrices de revenus pour les parents. Au total, plus de 500 enfants, exploités ou menacés de l'être, bénéficieront de ce proj

Des forces de l'ordre qui font pire que les bandits



Rien ne va plus à Madagascar. L’armée est dans le collimateur de la population. En cause: les méthodes musclées de l’armée pour lutter contre le banditisme dans le sud du pays,
«Depuis le début de l’opération militaire au sud du pays, 15 villages ont été incendiés. Cinq ont été brûlés par les militaires lors des précédentes opérations. Mais 11 nouveaux villages viennent d’être anéantis par le feu»,s'alerte le quotidien malgache La Nation .
Des forces spéciales ont été envoyées il y a un mois et demi pour pacifier la région de Betroka, à l'extrême sud de l'île, victime ces derniers temps des «dahalos», des bandits et voleurs de zébus semant la terreur dans les régions du sud, rappelle RFI le 30 octobre. 
Antsirabe, la troisième plus grande ville de Madagascar, située sur les Hautes terres centrales, est aussi victime de ces voleurs, rapporte le 29 octobre le site malgache Newsmada . Les dahalos, armés de fusils de chasse, pillent et brûlent tous les villages se trouvant sur leur passage. Ce qui pousse les habitants à fuir, toujours selon la même source.
Cependant l’arrivée de l’armée n’a pas amélioré la situation. Au contraire.
Des affrontements meurtriers se sont multipliés ces derniers mois contre les voleurs de zébus ne laissant aucun répit à la population qui est prise entre deux feux. 
Mais le plus préoccupant est que certains militaires ou gendarmes malgaches se livreraient à des exactions. Des accusations portées par des citoyens originaires de la région, précise RFI.
Du côté des forces de sécurité, les discours se contredisent: certains démentent, d’autres affirment que des villages ont bien été brûlés parce qu’ils abritaient des bandits.
«Actuellement, on est en train d’envoyer des missionnaires, des officiers supérieurs de la gendarmerie et du ministère des Forces armées pour mener des enquêtes sur tous les renseignements à propos de ces actions des forces de l’ordre», a déclaré le général Rakotoarimasy, le ministre des Forces armées à RFI. 
Même D’Gary, un célèbre musicien malgache a confirmé ces informations à RFI, qu’il dit obtenir directement de sa famille, des paysans qui vivent dans les montagnes et qui craignent la présence de l’armée:
«C’est grave ce qui se passe là-bas (…) les gens se cachent dans la forêt. Ils ont peur (…). C’est très, très grave.»



KMF-CNOE Le cas Marc Ravalomanana n’est pas un facteur de blocage des élections


Solonirabenty, secrétaire général du KMF-CNOE, avoue que le refus ou l’acceptation du retour de l’ancien président de la République, Marc Ravalomanana n’est pas un facteur de blocage pour la tenue des élections. Il déclare que c’est une affaire politique que les politiciens doivent régler entre eux. C’est à eux de réfléchir si ce retour nous apporte cette dite sérénité, précise toujours ce secrétaire général du KMF-CNOE. Interrogé à propos de la pré-campagne à laquelle se livrent certains partis, Solonirabenty a avancé qu’aucun article de la loi électorale ne parle de cette interdiction.
Ce sont les points de vue du SG du KMF-CNOE recueillis en marge de l’atelier national de formations des formateurs que cette organisation de la société civile a organisé en fin de semaine dernière et qui s’est poursuivi ce lundi 29 octobre à l’Espace Dera. De nombreuses formations politiques (TGV, TIM, Monima, UDRC…) ont participé et ont tiré profit de cet atelier qui a bénéficié également des interventions des responsables de la CENIT et du ministère de l’Intérieur.
Le secrétaire général du KMF-CNOE, Solonirabenty a précisé que l’objectif de cet atelier est d’arriver à réaliser des élections libres et transparentes mais aussi de les réaliser en toute sérénité. Outre les formations des formateurs nationaux auprès du KMF CNOE pour éduquer les membres de cette société civile au niveau de chaque district et les électeurs à bien observer les élections c’est-à-dire à observer la liste électorale, la loi électorale, les cartes électorales…, il est nécessaire de collecter les idées de toutes les parties prenantes aux élections, a souligné ce secrétaire général. Et lui de dire que malgré notre situation, on pourra effectuer les élections aux dates déjà annoncées par la CENIT. Il ajoute que si l’on se réfère aux moyens techniques et à l’enthousiasme de l’administration et ses collaborateurs, ces élections peuvent se réaliser.
Notons qu’au mois de décembre prochain, le KMF-CNOE projette d’organiser un autre atelier technique et financière avec les collaborateurs internationaux.

samedi 20 octobre 2012

Madagascar : Un mort dans trois attaques armées


Armés de trois Kalachnikov, sept bandits se sont livrés à une série d''attaque , hier. Un commerçant a été abattu en intervenant dans une attaque contre un Chinois et un professeur.
Vague de vio¬lence aux abords d'Antsa¬hamamy. Hier, entre minuit et deux heures du matin, sept bandits encagoulés, brandissant trois Kalachnikov, un pistolet et des armes blanches, se sont livrés à une série d'attaque à main armée, faisant un mort. Frappé d'une balle en pleine hanche, Patrick Ranaivo, un commerçant de 38 ans et père d'une fillette de dix ans a trouvé la mort.
L'escouade de brigands a sévi à Ambolonkandrina, vers minuit et demie. Après avoir dérobé un lecteur DVD, des téléphones portables et toute la liquidité qu'ils ont trouvés, ils ont pris d'assaut un commerce de bois de construction à Antsahamamy vers 1heure du matin.
Six des assaillants se sont rués vers la cabane à étage des victimes, après avoir arraché à coups de pince coupante une chaîne qui fermait le portail.
« Criant qu'ils étaient des gendarmes, quatre d'entre eux se sont précipités à l'étage pour forcer la porte avec une barre à pince. Désemparés, nous avons crié au secours », relate d'une voix glacée l'épouse du commerçant qui en a fait les frais.
À l'entendre, l'un des ban¬dits a glissé le canon de son Kalachnikov, à travers un trou près de la serrure puis a tiré sans crier gare. La balle a transpercé une valise.
Sommés de cesser de crier et d'ouvrir, la mère de famille terrifiée et ses proches ont obéi. «Je leur ai remis la recette de la journée mais cela ne leur suffisait pas. J'ai du sortir près d'un million d'ariary qui devait être versé au fournisseur lorsqu'il ont menacé de tirer sur la tête de mes deux petits garçons », poursuit-elle, pleine d' émotion.
Ex-militaire
Après avoir mis à sac tout l'étage, les voleurs ont dé¬campé avec l'argent et deux téléphones portables. Dans la pièce en dessous, deux jeunes hommes ont été tenus en respect par deux autres membres de la bande, armés de pistolet. Un troisième faisait le guet dans un coin de la rue.
Après coup, les voleurs ont pris pour cible une propriété dans laquelle se trouve la villa d'un enseignant au lycée français et celui d'un opérateur chinois.
« Vers 1h30, des bruit étranges m'ont réveillé en sursaut», indique le gardien, Michel Rakotozanany. « Lorsque je me suis retrouvé dans la cour, j'ai repéré deux individus qui venaient de sauter par dessus la clôture. Trois autres étaient déjà tapis dans un coin tandis qu'un sixième, perché en haut d'un mur tenait un fusil et éclairait la propriété avec sa lampe torche », continue cet ex-militaire.
Il met en avant que l'un des assaillants a lancé un sabre sur lui mais il a réussi à l'esquiver.
Entre-temps, la femme du gardien a donné l'alerte. Cris de détresse et coups de sifflet ont réveillé les voisins. Sentant la situation lui échapper, le gang s'est replié.
Patrick, le trentenaire qui y a laissé sa vie, est un ne¬veu du gardien attaqué. Seul un mur de briques sépare son foyer de la propriété assaillie.

La forêt de Madagascar risque de disparaître

La forêt de Madagascar risque de disparaître

a couverture forestière de Madagascar s’amenuise d’année en année et pourrait disparaître d’ici 30 ans, selon une ONG locale. 

 
 
L’Alliance Voary Gasy (AVG) s’alarme d’une déperdition imminente de la forêt naturelle de la Grande île. Actuellement, la couverture forestière ne représente plus que près de la moitié de celle des années 50, selon le président de l’AVG Ndranto Razakamanarina.
 
 
Il est fort probable que la forêt naturelle malgache disparaîtra d’ici 30 ans si la pauvreté, la gouvernance des ressources forestières et la croissance démographique restent inchangées, relaie le quotidien Le Nouvelles.
 
 
A l’heure actuelle, la couverture forestière des 22 régions du pays s’étend sur une superficie totale de 59 269 558 hectares. Cette surface s’amenuise graduellement d’année en année, du fait des phénomènes de déforestation qui ne cessent de prendre de l’ampleur ces dernières années, et ce, en dépit des efforts entrepris par les autorités environnementales locales.
 
 
De 1990 à 2005, soit en 15 ans, la forêt naturelle malgache est passée de 10,8 hectares de superficie à 9,3 millions, d’après l’organisation non-gouvernementale AVG.
 
 
La région de l’Itasy (centre-ouest) est la plus touchée par la dégradation forestière avec une superficie de 44 hectares de forêt naturelle en 2005, contre 628 hectares en 1990.
 
 
Pour sa part, le président de l’AVG espère pouvoir renverser la courbe de la déperdition de la forêt malgache, malgré ces indicateurs alarmants. « On s’est félicité quand on est arrivé à diminuer cette déperdition entre 2000 et 2005, soit de 1% à 0,53% par an, sans pouvoir imaginer un seul instant qu’il est tout à fait possible d’augmenter notre potentiel forestier tout en l’exploitant d’une manière durable  », déclare Ndranto Razakamanarina, s’exprimant comme porte-voix du mouvement écologiste à Madagascar.
 
 
Au cours d’un atelier sur la gouvernance forestière à Antananarivo, le président de l’AVG a également montré du doigt le saccage des réserves forestières faute de cadre politique plus stricte en la matière. Cette situation s’est empirée entre 2009 et 2011 avec la légalisation de « l’exportation illicite » de 25 000m3 de bois précieux d’une valeur de près de 200 millions de dollars, selon Ndranto Razakamanarina.
 
 
Avant qu’il ne soit trop tard, « on devrait passer d’une vision technicienne et linéaire à une vision holistique de gestion durable des ressources naturelles ; passer d’une vision conservationniste à une vision de développement durable ; aider les gens à passer d’une situation assistée à une situation de challenger ; clarifier les règles du jeu ; assurer un partage de responsabilités et des ressources à tous les niveaux », conclut le patron de l’Alliance Voary Gasy.
 




mercredi 17 octobre 2012

Madagascar : lancement d'un laboratoire d'insémination artificielle porcine

Madagascar a mis en service son premier laboratoire d'insémination artificielle porcine, situé à Antananarivo, la capitale malgache, selon un communiqué du ministère malgache de l'Elevage reçu mercredi.

La mise en place de ce laboratoire vise particulièrement à la relance et à l'amélioration de la filière porcine à Madagascar suite à l'épidémie de la Peste Porcine Africaine (PPA) en 1998 touchant plus de 50% du cheptel porcin.

Le travail du laboratoire consiste à collecter les semences des verrats, de les congeler ou de les utiliser directement dans le but d'avoir une qualité supérieure de la race porcine pour son repeuplement et pour tous les éleveurs malgaches.

Etant donné qu'à Madagascar, certaines maladies porcines comme la Peste Porcine Classique, la Peste Porcine Africaine et la maladie de Teschen persistent encore, l'insémination artificielle porcine privilégie ainsi la baisse du taux de maladie et la hausse du taux de portée par truie, a-t-on précisé.

Selon le ministère de l'Elevage, les semences utilisées sont collectées au niveau des verrats reproducteurs importés de l'île de La Réunion et des semences congelées provenant de la Belgique.

Le ministre de l'Elevage a réaffirmé que l'élevage constitue le moteur de développement et aussi la source de croissance économique rurale si bien que 80% des Malgaches vivent dans le monde rural dont 42% des éleveurs.

Ce ministère projette ainsi à la relance du label Malgache, que ce soit dans le secteur bovin ou porcin. 

Madagascar: accusé de trafic de bois de rose, un proche de Rajoelina se défend

ANTANANARIVO - Sodiatrans, une société de transport de Madagascar appartenant à un proche du président Andry Rajoelina, s'est défendue lundi dans une affaire de trafic de bois de rose dont l'accuse une association de notables luttant pour la moralisation de la vie politique malgache.

Dans un communiqué, diffusé avec trois autres entreprises mises en cause, Sodiatrans a dénoncé des accusations diffamatoires et calomnieuses, parlant de lynchage médiatique orchestré dans un but purement politique.

L'abattage et l'exportation de bois de rose, une essence protégée endémique à Madagascar et prisée en Asie, notamment pour l'ébenisterie de luxe, sont interdits pour tenter d'enrayer la destruction anarchique de ces forêts.

Les stocks abattus sont en cours d'inventaire et ne peuvent en principe pas quitter la Grande Ile.

Or, la semaine dernière, le prince Patrick Zakariasy, notable et chef traditionnel malgache, a affirmé détenir des preuves qu'une importante cargaison de ce bois avait été exportée sous couvert d'une fausse déclaration en douane.

J'ai eu des informations venant de mes amis du grand port (malgache) de Tamatave me signalant qu'un bateau a quitté le port à destination de Singapour et de Chine avec une cargaison de 20 containers de 20 pieds de bois de rose, a déclaré M. Zakariasy, coordinateur national de l'association Orimbato.

Il a produit lors d'une conférence de presse la photocopie de documents attestant selon lui que le bois de rose a été dissimulé dans une cargaison de minerai grâce à des documents de douane établis au nom de la compagnie minière chinoise Mainland Mining, exportant de l'ilménite.

Sodiatrans, filiale transport d'un conglomérat d'activités variées appartenant à un proche du président Rajoelina, a dénoncé lundi des faux montés de toutes pièces, tout comme l'avait fait le gouvernement sollicité vendredi par l'AFP.

Les accusations portées contre le régime dans le trafic illégal de bois de rose sont récurrentes et exposent leurs auteurs à des poursuites en diffamation,

Cela conduit les médias locaux à s'abstenir de citer nommément les membres du pouvoir mis en cause.

Elles sont prises au sérieux par les autorités américaines qui en juillet ont accusé en termes très vifs le pouvoir malgache actuel de manquer à son devoir de protection d'espèces menacées et de promouvoir le trafic de bois précieux.

Très solide, le bois de rose, de couleur marron foncé, doit son nom à ses veinules rosées. Il est aussi utilisé en parfumerie et pour l'aromathérapie.

Madagascar, le prix des mots


Vlan ! A chaque conférence de presse ou rencontre avec un chef d’entreprise, un élu, les quelque 800 journalistes de Madagascar reçoivent une calotte. La felaka (« gifle » en malgache) est une pratique généralisée dans cette île de l’océan Indien : elle consiste en une enveloppe de 10 000 à 15 000 ariary (4 à 5 euros) remise aux journalistes, officiellement pour rembourser leurs frais de déplacement. « Il ne faut pas se leurrer, on cherche à nous acheter, à influencer le contenu de notre article », confesse un reporter de Midi Madagascar, le premier quotidien francophone. L’Express, son concurrent, a beau avoir édicté son propre code de déontologie, un journaliste admet lui aussi toucher des enveloppes : « On reste libre d’écrire ce qu’on veut, mais dans la pratique on se sent redevable. »
Les patrons de presse, conscients que la faiblesse des revenus est la principale raison de cette corruption (le salaire moyen s’élève à 400 000 ariary, soit 150 euros), tentent d’en relativiser les conséquences. « Les felakas n’ont aucune incidence sur le fond, affirme Gérard Rakotonirina, directeur de la publication de Basy Vava, un tabloïd en langue malgache.Mes employés ne tiennent pas à salir leur réputation. »
Look de baroudeur fatigué, Olivier Rasamizatovo, directeur de la rédaction deMidi Madagascar, relativise : « 10 000 ariary, ce n’est pas très grave, on ne peut acheter un article avec une si petite somme. » Mais les liasses peuvent être plus épaisses. Reporters sans frontière rapporte que, en 2010, une entreprise de télécommunications avait lâché 500 000 ariary à chacun des professionnels venus couvrir son actualité !
Un journaliste de la Gazette de la Grande Ile rappelle par ailleurs que les felakas sont parfois distribuées après publication, « pour remercier l’auteur »… Sans oublier « les brebis galeuses » : les uns refusent d’écrire un article si leur interlocuteur ne prévoit pas d’enveloppe, les autres rechignent à réaliser des reportages auprès de simples villageois, faute de rétribution. D’où, dans la presse malgache, des articles très institutionnels et débutant souvent par la liste des organisateurs de l’événement…

Madagascar : qui pour opérer le direct Nosy Be – Paris ?



air-journal_Corsair_A330 nouveau
















L’Etat malgache cherche une compagnie aérienne pour reprendre la liaison directe entre Paris et Nosy Be, abandonnée par Air Madagascar depuis que ses Boeing 767 sont inscrits sur la liste noire européenne.
L’aéroport de Fascene ne peut pas accueillir les Airbus A340 qu’Air Madagascar loue à Air France(comme il ne pouvait le faire avec les Boeing 777 d’euroAtlantic auparavant). La compagnie malgache ne peut donc pas relancer sa ligne directe entre Noisy Be et Paris, et ne propose plus que des vols avec correspondance à Antananarivo.
Le gouvernement malgache cherche donc une nouvelle compagnie pour l’assurer. Selon l’Express de Madagascar, Air France ne serait pas intéressée. Le gouvernement se tourne donc vers Corsair International (ex-Corsairfly), dont les appareils (Airbus A330 et Boeing 747) sont adaptés à la piste de Fascene. Pascal de Izaguirre, PDG de la compagnie du groupe TUI, n’exclut pas de reprendre cette ligne, mais dans l’immédiat. Rappelons toutefois que Corsair a déjà opéré cette route, mais l’a abandonné, faute de rentabilité.
Pour l’heure Noisy Be n’est desservie que par trois compagnies : Air Madagascar depuis Antisiranana et Antananarivo, Air Austral depuis Mayotte et Saint-Denis de La Réunion, ainsi qu’Air Italy depuis Rome.

Madagascar : gestion des déchets à Antananarivo, le programme de l'ONU un an après

Vue générale d'Antananarivo, capitale de Madagascar
Il y a un an, les Nations unies et la ville d’Antananarivo lançaient un vaste programme nommé « sécurité humaine ». Dans 25 quartiers, il doit bénéficier à plus de 250.000 personnes. Le but est que les plus pauvres vivent dans des conditions décentes. L’un de ses volets, c’est la prise en charge et gestion des déchets. Alors, un an plus tard, qu’en est-il ? Reportage dans les bidonvilles du centre d'Antananarivo.






Vue générale d'Antananarivo, capitale de Madagascar



Ici, les rues sont en terre, les maisons sont faites de morceaux de tôles et de bouts de bois. Seul un bâtiment se démarque. En béton, peint de bleu et de blanc c’est le centre de déchets. Il vient d’être construit dans ce bas quartier, considéré comme l’un des plus vulnérables. 

Tunmiuna Rancemiana est la directrice de l’association qui le gère. Elle déclare que « les traiter c’est donc d’abord les collecter, mais aussi les trier et les recycler ». Pour cela une dizaine d’habitants du quartier, comme Tanjanira, ont été employés. « Moi, dit Tanjanira, je trie le charbon, ensuite je fais le tamisage, je le mets dans le four et ça fait de nouvelles briquettes. Pour cela, je gagne 16.000 ariary (environ 5 euros) par jour ». 

Et le pari semble gagné. Grâce au centre, raconte Angela cette habitante, les conditions de vie se sont un peu améliorées. « Avant j’étais inquiète, dit-elle, avec le vent, les déchets volaient partout et ça rendait les enfants malades. Maintenant, il n’y a presque plus d’ordures qui traînent. Ça va mieux ». 

Reste néanmoins beaucoup à faire dans ce bas quartier. Un travail, un peu plus de sécurité, un meilleur accès aux soins, voilà pêle-mêle ce que voudrait Angela, comme d’autres habitants du quartier. Un des 25 ciblés par le programme, alors qu’au total, il y en a près de 200 dans la capitale. 

Les palmiers de Madagascar en danger

Madagascar compte 192 espèces de palmiers uniques au... (PHOTO ARCHIVES GETTY IMAGES)
Madagascar compte 192 espèces de palmiers uniques au monde, souligne l'UICN.


Plus de 80 % des palmiers de Madagascar, dont dépendent certaines populations parmi les plus pauvres de l'île pour la nourriture et les matériaux de construction, sont menacés d'extinction, selon la liste actualisée des espèces en danger publiée mercredi.


La nouvelle version de la Liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), liste de référence sur l'état de santé des espèces végétales et animales à travers la planète, a été actualisée à l'occasion de la conférence de l'ONU sur la biodiversité qui se tient jusqu'à vendredi à Hyderabad, en Inde.
Cette mise à jour de la liste comprend 65 518 espèces, dont 20 219 sont menacées d'extinction, selon l'UICN, qui a insisté lors de sa présentation sur la situation « terrifiante » des palmiers de Madagascar, une île considérée comme l'un des endroits les plus riches au monde en terme de biodiversité.
« Les chiffres relatifs aux palmiers de Madagascar sont vraiment terrifiants, en particulier parce que la perte des palmiers porte atteinte à la biodiversité exceptionnelle de l'île, mais aussi à sa population », selon Jane Smart, directrice mondiale du groupe de conservation de la biodiversité de l'UICN.
L'île compte 192 espèces de palmiers uniques au monde, souligne l'organisation. Ces arbres « fournissent des ressources vitales, notamment des coeurs de palmier comestibles et des matériaux de construction, à des populations parmi les plus pauvres de l'île », selon l'UICN.
Les palmiers disparaissent rapidement en raison du défrichage des terres pour l'agriculture et de l'exploitation des forêts.
Le Tahina, ou « palmier suicidaire », par exemple, est classé en « danger critique d'extinction », le stade le plus élevé avant la disparition constatée : seuls 30 représentants de cette espèce de palmiers géants pouvant atteindre 18 mètres de haut existeraient encore. « Vous pouvez le voir avec (le logiciel) Google Earth », a indiqué Mme Smart lors d'une conférence de presse.
Pour l'UICN, « cette évaluation du statut des palmiers de Madagascar fournit aux écologistes une base solide pour entreprendre des actions directes sur le terrain », comme améliorer la gestion de la cueillette des graines et la protection des habitats pour sauvegarder certaines espèces.




mardi 16 octobre 2012

Se soigner " BIO"



 
AROMATHERAPIE:
Huile essentielle: Eucalyptus Globulus ou Kininimpotsy:Efficace pour la sinusite et l'asthme
L' Eucalyptus est un très grand arbre et on peut extraire des huiles essentielles à partir des feuilles
Cette huile possède de nombreux principes actifs dont l'eucalyptol principalement ,mais elle est connue surtout pour ses actions antiseptiques pour les voies respiratoires; elle assainit les poumons et est indiquée dans les rhinites,grippe,angine,bronchites et asthme.
Elle est particulièrement efficace pour les maux de tête et la sinusite.Nos tradipraticiens l'utilisent également pour traiter le diabète, les
infections urogénitales et la fièvre paludéenne.
D'autres composants lui confèrent le pouvoir de soulager les douleurs rhumatismales, les arthrites et la névralgie.Elle calme la toux sous
toutes ses formes et fluidifie le sang.Elle est indiquée également dans la confusion mentale et serait d' un grand secours pour les gens
fatigués.Il ne faut pas oublier que quelques gouttes de cette huile essentielle dans un bol d'eau bouillante assainissent l'atmosphère et
préviennent ainsi de la grippe et de sa propagation au sein de la famille ou des proches.Enfin elle est l'huile essentielle la plus utilisée dans les Spa grâce à ses vertus stimulantes et purifiantes.
En usage externe, elle sert à traiter les plaies ou les brulures, la sinusite, la grippe, l'angine et les douleurs rhumatismales.
Conseils d'utilisation:
En usage interne: 3 à 5 gouttes dans un peu de miel, 3fois par jour minimum
En usage externe: Applications locales 

destination pour s'évader sous les tropiques

En Madagascar, Tsarabanjina est une petite île-hôtel quasi déserte, au nord-ouest de Nosy Be, que l'on rejoint en une heure et demie de bateau.
Madagascar, Tsarabanjina est une petite île-hôtel quasi déserte, au nord-ouest de Nosy Be, que l'on rejoint en une heure et demie de bateau.





Madagascar: la tentation de Robinson

Imaginez un jardin exotique ourlé de sable immaculé et posé sur des eaux calmes, aux transparences cristallines et jouant de tous les camaïeux de bleu... Vous êtes à Tsarabanjina, un joyau sauvage et préservé au coeur de l'archipel des Mitsio. Une petite île-hôtel quasi déserte, au nord-ouest de Nosy Be, que l'on rejoint en une heure et demie de bateau. Un lieu rare et exclusif, où l'on s'installe au Constance Lodge (4 étoiles de charme), dans un cadre totalement préservé. A quelques pas du lagon, murs de palissandre et toit de lataniers pour des bungalows comme on en rêve, tous uniques et inspirés de la tradition malgache, dont la terrasse privée ouvre sur la mer. Peu de monde, juste cinquante privilégiés. Ni contraintes ni code vestimentaire! Le vrai luxe est ici un authentique retour à la nature, le simple bonheur de vivre... Pour les amateurs de fonds tropicaux à couper le souffle, coraux éblouissants et poissons outrageusement colorés sont à portée de palme et la plongée s'avère inoubliable. Ile haute, cette bulle de paradis offre aussi en ses collines de délicieuses balades au sein d'une végétation de carte postale où s'abritent des colonies d'oiseaux, dont le fameux gobe-mouches de Madagascar. La population des Mitsios vient encore déposer ses offrandes sur la petite péninsule de la plage est de cette île sacrée. Au loin, un pêcheur promène doucement sa pirogue. Séjour 8 jours/7 nuits en chambre double «bungalow» et pension complète, vols Paris-Tananarive-Nosy Be A/R (Air Austral), transferts, activités sportives (dont voile, ski nautique et plongée libre), à partir de 3065 € par personne. Passion des Iles by Tourinter 

Huiles essentielles : forte demande en ylang-ylang

L'YLANG-YLANG

Madagascar se classe parmi les principaux pays producteurs et exportateurs d’huiles essentielles. Selon les informations recueillies auprès du ministère du Commerce, l’ylang-ylang figure parmi les produits les plus prisés des consommateurs.
La demande ne cesse de croître et l’offre n’arrive pas à la suivre. Le prix de ce produit varie entre 83 et 211 $ le litre sur le marché international. L’exportation de l’essence d’ylang-ylang a rapporté 2 695 millions ariary en 2009 et 395 millions ariary au premier trimestre de l’année 2010. « Si l’on arrive à améliorer le système de transformation, le secteur pourra générer beaucoup plus. La plupart des transformations existantes sont traditionnelles », annonce notre interlocuteur. Notons que sur les 1500 à 2000 tonnes de production d’huiles essentielles de Madagascar, 90% vont à l’exportation. L’on estime à 2 525 millions USD la valeur de la demande sur le marché internationale de l’huile essentielle. Notons que les principaux pays de destination des huiles essentielles malgaches sont la France (50,89%), la Belgique (15,77%), le Royaume-Uni (1,67%) et les Etats-Unis (1,07%).

Roland Ratsiraka: Mauvais joueur !



Les propos et les déclarations de Roland Ratsiraka, président du MTS, et non moins candidat potentiel à la présidentielle, continuent d’être au centre des discussions des politiques et des simples citoyens originaires de Toamasina. Les échos font état d’une levée de bouclier contre ce neveu de l’amiral Ratsiraka en le qualifiant de mauvais joueur…

Des tamataviens haussent le ton et ont affirmé « Comptant se présenter à la prochaine élection présidentielle, Roland Ratsiraka est aveuglé par son ambition et considère Andry Rajoelina comme un adversaire, alors que ce n’est pas le cas…». Et eux de continuer que le parlementaire Roland Ratsiraka ne dispose pas des pouvoirs et des moyens pour mettre en œuvre ces projets. Aussi, il ne devrait pas empêcher les autres d’initier des projets à Toamasina surtout Andry Rajoelina qui est un allié politique.

Les originaires de Toamasina soupçonnent même que Roland Ratsiraka craint une éventuelle défaite dans l’ex-province de Toamasina si le président de la Transition se présente à la présidentielle. D’ailleurs, Roland Ratsiraka a déjà lancé son pré – campagne depuis des mois en organisant des show politiques dans plusieurs grandes villes de la Grande Ile. En tout cas, au vu de la situation actuelle, Roland Ratsiraka, se comportant en mauvais joueur, perdra sûrement de nombreuses voix chez les Betsimisaraka…

Les animaux de Madagascar



Zébu

Le zébu (boeuf à bosse) occupe une place très importante à Madagascar. Il représente la puissance et la prospérité. Le zébu sert à labourer les rizières. Sa viande est excellente. Il est sacrifié lors de cérémonies (décès, construction, inauguration...) On le retrouve sur les billets de banque et les pièces de monnaie. Sa corne est travaillée pour fabriquer divers objets d'artisanats : cuillères, bracelets, objets de décoration...



CrabeMéduseGrenouilleChauve souris
Gecko

Le gecko passionne tous les scientifiques. C'est un lézard. Il vit la nuit, est de couleur vert, est insectivore mais aime aussi les fruits. Le gecko est le seul animal capable de marcher sur toute surface y compris les surfaces lisses comme une vitre, et la tête en bas. Par quel miracle ? Point de ventouse ni de colle. Sous les pattes, des millions de petits poils appelés soies, et sur chacun de ces poils on y trouve un millier de coussinets.


LézardTortue de merTortue de terreCriquet


Les caméléons

CaméléonCaméleon
Caméléon
Le caméléon est un reptile apparenté aux lézards. C'est un insectivore et vit seul. Le caméléon peut bouger un oeil indépendamment de l'autre. Le caméléon est bien connu pour sa faculté à changer de couleur très rapidement. Sa couleur est fonction de son environnement, de la luminosité, de la température, ou de l'état psychique du caméléon (stress, congénère...).

"Opération Tandroka": Omby 270 nampidirina "fourrière "




Mitohy ny ezaka ataon'ireo mpitandro ny filaminana, manao ny "Opération Tandroka " any Betroka, izay tarihan'i jeneraly Lama Radafy.
Ny sabotsy lasa teo dia omby miisa 270 no nampidirina " fourrière " ao amin'ny kaominina Betroka rehefa hita fa nampiahiahy nandritra ny fisavana natao, araka ny " réquisition " n° 255.CIE/2 ny 12 oktobra 2012. Misy ny olona efa atao famotorana any an-toerana mikasika ireo omby tsy mazava ireo.
Ny alin'ny 11 oktobra la teo dia nisehoana halatr'omby tao amin'ny fokontany Befamata, kaominina ambanivohitr'Ambatomivary ao anatin' ny distrikan'ny Betroka. Omby miisa 30 no norobain'ny dahalo mirongo fitaovam-piadiana. Nanara-dia avy hatrany ireo mpitandro filaminana niaraka tamin'ny fokonolona. Vao nahita ireto mpanenjika anefa ireo dahalo dia lasa nitsoaka ka navelan'izy ireo teo ny omby ary efa tafaverina amin'ny tompony. 
Manomboka matahotra ny mifanehitra amin'ireo mpitandro filaminana ankehitriny ireo jiolahy mpangalatra omby. Ireo mponina any an-toerana rahateo vonona ny hifanampy mandrakariva amin'ny mpitandro filaminana satria faly izy ireo amin'izao hetsika goavana izao hiarovana ny fananan'izy ireo.

Terrains militaires désaffectés: Mécontentement à Toliara

Ces derniers mois,  un groupe de familles de militaires de la région militaire n°5 (RM5) de Toliara a haussé leur ton sur ce qu’il considère comme « une dilapidation des biens de la RM5 ». Il s’agit en fait de l’octroi d’une partie de la propriété « Akanin’ny Tafi-Bahoaka » à la société dénommée Copefrito.
Sur ce, on peut notamment lire dans le Journal Officiel de la République de Madagascar du 4 juin 2012 : « est désaffectée une parcelle de 34 ha 37 dépendant de la propriété dite Ankanin’ny Tafi-bahoaka (titre n°4473-CJ) sise à Ankoronga Ankaloha, commune rurale de Betsinjaka, district de Toliara II ». Ensuite, le J.O. fait mention que : « la parcelle ainsi désaffectée fait retour au domaine privé de l’Etat, franche et quitte de toute charge. (…) Le Conservateur de la propriété foncière de Toliara procédera au morcellement de ladite propriété (…) en vue d’en distraire la parcelle ainsi désaffectée pour former la nouvelle propriété dite Copefrito »
« Jusqu’à maintenant, nous ignorons pourquoi on a octroyé une partie de notre propriété à cette nouvelle unité dénommée Coprefrito ? Pourquoi on a mis la famille des militaires dans une situation de fait ? Est-ce quand même sérieux ? Le commandant de la région militaire était-il au courant de cela ? Si oui, il a sa part de responsabilité qui est grave… » s’insurgent des membres de la famille des militaires de la RM5, ces derniers sachant pertinemment que ce terrain a été affecté au ministère des Forces armées depuis le mois d’août 1982.

Cas Ravalomanana Les militaires de la SADC à l'épreuve

Les émissaires de la SADC cogitant à leur arrivée hier à Ivato

Les émissaires de la SADC cogitant à leur arrivée hier à Ivato
La mission d'évaluation sécuritaire du bloc économique régional aura fort à faire pour trouver une solution aux questions relatives au retour de l'ancien Président. 
Une mission qui ne s'annonce pas facile. Une délégation militaro-civile de la Troïka, organe de coopération de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), débarque dans la Grande île pour régler l'épineuse question du retour de l'ancien président Marc Ravalomanana.
La délégation conduite par les majors-généraux tanzanien Vipenga Charles et sud-africain Meyer Trevor n'a pas fait de déclaration à son arrivée à Ivato, hier. Sandile Schalke, chef du Bureau de liaison de la SADC, avait seulement rappelé sa mission, à savoir l'application des recommandations du Sommet des chefs d'État et du gouvernement du bloc économique régional à Maputo les 17 et 18 août, pour évaluer les conditions du retour de l'ancien président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud.
Aucune information ne filtre sur l'agenda de la délégation. Un haut responsable des forces de l'ordre indique avoir été informé du calendrier de sa rencontre avec celle-ci sans pour autant vouloir dévoiler le programme.
Ladite mission n'a été montée que deux mois après le Sommet du bloc économique régional. Les décisions de l'instance suprême de la SADC avaient pourtant demandé « immédiatement » à la Troïka de « dépêcher une mission ayant pour mission d'évaluer les problèmes pouvant surgir du retour du SE Marc Ravalomanana et de formuler des recommandations spécifiques en vue de les surmonter. L'évaluation et l'application des recommandations doivent être achevées dans les prochains 30 à 60 jours ». Ce calendrier est déjà en passe d'être dépassé alors que la loi électorale oblige les candidats aux élections de résider « physiquement » à Madagascar six mois avant le scrutin.
Le Sommet du bloc économique régional avait fait part de la « nécessité de veiller à ce que le retour du SE Marc Ravalomanana soit exécuté suite à une évaluation de la sécurité conduite par la Troïka et les institutions malgaches de sécurité ». L'objectif de l'opération est d'« assurer des préparatifs appropriés pour éviter que son retour débouche sur des troubles civils et la violence ».
Dossier toujours repoussé 
La mission de la délégation n'est pas simple. Le retour de l'ancien Président constitue l'un des nœuds du problème pour la sortie de crise. Le dossier n'a jamais pu être réglé depuis le Sommet de Maputo au mois d'août 2009, et est toujours repoussé. Les différentes discussions y compris durant les rencontres entre le principal intéressé et Andry Rajoelina, président de la Transition, n'ont pas réussi à débloquer la situation.
Marc Ravalomanana ne cache pas son intention de rentrer. Les partisans de Marc Ravalomanana pressent pour régler au plus vite la question. Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès et
chef de délégation de la mouvance évoque l'expiration du délai de 60 jours décrété par la SADC.
Le camp de Andry Rajoe­lina s'oppose à ce retour avant d'émettre des conditions y afférentes. « Il s'agit d'une affaire entre les forces de l'ordre et de la justice. La politique n'a pas à s'y immiscer car nous disposons d'une justice souveraine », soutient Benja Urbain Andriantsizehena, vice-président du Congrès et secrétaire général adjoint de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement, plate-forme qui soutient Andry Rajoelina. Il fait allusion aux décisions de la justice condamnant l'ancien Président alors que des hauts responsables des Forces armées mettent en avant le problème de sécurité pour exprimer leur réserve par rapport à la velléité de l'ancien Président.
Cette fois-ci, la mission d'évaluation a la lourde tâche de trouver des voies et moyens pour régler la question. Elle devrait, ensuite, formuler des recommandations auprès de l'organe de coopération de la SADC pour trancher d'une manière définitive sur le sujet dans la mesure où l'établissement du calendrier électoral met dos au mur le bloc économique régional.
Le principal enjeu qui se dessine en filigrane est la candidature ou non de Marc Ravalomanana. Des propositions sur la table suggèrent la disqualification des principaux protagonistes à la crise. D'autres, comme les États-Unis, se penchent sur l'ouverture de la course à la magistrature suprême. Des propositions sur la table suggèrent la disqualification des principaux protagonistes à la crise. D'autres, comme les Etats-unis, se penchent sur l'ouverture de la course à la magistrature suprême. Selon des indiscrétions, la SADC aurait du mal à trancher sur la question. D'où la présence de Leonardo Simao, émissaire de l'équipe de médiation pour tenter de discuter, entre autres, de l'aspect politique du retour de l'ancien président. 

Le lémurien de Madagascar parmi les primates les plus menacés

Les lémuriens de Madagascar figurent parmi les primates les plus menacés de la planète. Cela, en raison de la destruction de leur habitat et du braconnage, ont expliqué lundi des experts de la protection de la nature en publiant une nouvelle étude.

Cette étude, intitulée "Primates en péril", a été dévoilée à la Conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique (CDB), à Hyderabad, dans le sud de l'Inde. Elle souligne que sur 25 différents primates en danger dans le monde, six espèces vivent à Madagascar, cinq au Vietnam et deux au Brésil.

Crise politique 

"Même si nous n'avons encore perdu aucune espèce de primate au cours de ce siècle, certaines d'entre elles sont vraiment dans une situation désespérée", a estimé Christoph Schitzer, responsable de la recherche au sein de la fondation Bristol Conservation and Science Foundation (BCSF) qui a participé à l'étude.

"Les lémuriens sont aujourd'hui parmi les mammifères les plus menacés au monde, après plus de trois ans de crise politique et en l'absence de loi pour les protéger", a-t-il poursuivi, en référence à la crise politique que traverse le pays depuis le renversement du président malgache Marc Ravalomanana.

103 survivants 

Les lémuriens les plus menacés à Madagascar, de la famille du "Lepilémur Septentrional", ne sont plus que 19 à vivre dans la forêt tropicale. Selon l'UICN, environ 90 espèces et sous-espèces de lémuriens sur les 103 qui peuplent la Grande Ile sont aujourd'hui menacés d'extinction.

Les lémuriens de Madagascar, ou makis, représentent environ 20% des primates de la planète. On compte parmi eux le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe qui pèse 30 grammes, et le lémur aux yeux turquoise, cas unique chez les primates non-humains.

Selon l'étude, le "Tarsier Pygmée" (Tarsius pumilus), minuscule primate d'Indonésie, est aussi en grand péril.

mercredi 10 octobre 2012

Un drôle d’insecte!



Cet insecte a un coup particulièrement long, ce qui lui vaut le nom de scarabée girafe. Il s’agit d’une espèce endémique de Madagascar. Le photographe Nicolay Sotskov, passionné de macrophotographie a eu la chance de pouvoir photographier ce spécimen lors d’un voyage récent sur cette île à l’est du continent africain.


Source : Reporters / Caters
Choix des photos et commentaires par le photographe Belge Michel Gronemberger, photographe professionnel à Bruxelles: www.gronemberger.com  N’hésitez pas à visiter également sa page Facebook photographe professionnel  !

Landy Vola Fotsy ou le fabuleux succès théâtral de paysans malgaches


Trente six ans. Un bel âge pour Landy Vola Fotsy, compagnie théâtrale des plus singulières à Madagascar. Familiale et indépendante, elle marie tradition et modernité pour toucher un vaste public francophone de son authenticité rurale malgache.

«1000 francs de récompense» de Victor Hugo, par Vincent Colin, avec la compagnie Landy Vola Fotsy © compagnievincentcolin



Une urgence de dire, de faire éprouver les injustices subies par le peuple malgache se dégage de La Paix, la dernière création de la compagnie Landy Vola Fotsy.
Un besoin qui tend les corps et affute les voix des onze comédiens malgaches réunis sur scène pour l'adaptation de la pièce d'Aristophane réalisée et mise en scène par Vincent Colin, dont la compagnie  est associée depuis dix ans à celle de Doly Odeamson, directeur artistique de la troupe malgache.
Dans un joyeux mélange de danses, de chants en français et en malgache et d'un burlesque au goût d'ici et d'ailleurs, les artistes donnent chair à une fable comique, à une métaphore de la situation politique et sociale de Madagascar.

Une exception qui monte

Armés de bâtons, de petits tabourets et surtout de leur humour, les comédiens donnent en effet chair à une équipée de paysans farfelus fatigués par la guerre, qui s'en va sur le Mont Olympe chercher la Paix.
Fruit d'un mélange entre une culture occidentale et des références malgaches, le spectacle témoigne d'une démarche inédite sur la Grande Île.
«Il est très difficile de rencontrer des hommes de théâtre à Madagascar, où pullulent par contre les artistes de variétés. D'autant plus difficile que nous sommes isolés par rapport au continent africain qui, et le festival des Francophonies en Limousin  en est la preuve, est riche en créateurs», remarque Doly.
Dans ce contexte, même le théâtre à l'italienne le plus simple fait alors figure d'étrangeté.
La population malgache, pourtant, est loin d'y être hermétique. Pour preuve, la compagnie Landy Vola Fotsy qui s'adresse avant tout aux  85% de ruraux qui peuplent l'île n'a aucun mal à trouver son public.
Doly Odeamson n'a qu'à exercer sa verve bien aiguisée pour attirer les habitants du village de Ambohitahara sur les Hautes Terres à une quinzaine de kilomètres au nord de la capitale malgache Antananarivo où est basée sa compagnie. Ce grâce aux spectacles qu'il présente souvent à ses voisins, à l'école de théâtre qu'il a fondée ainsi qu'à son respect des traditions malgaches.
© Compagnievincentcolin
Dans La Paix comme dans ses autres créations, Doly mêle en effet subtilement un savoir-faire acquis en Occident notamment auprès de Jean Vilar au «hira gasy» (littéralement «les chants malgaches» ). Spectacle populaire joué et dansé par des paysans depuis la fin du XVIIIe siècle, cette forme est toujours très vivante dans les campagnes malgaches, bien que méprisée par les structures culturelles qui les considèrent comme «un folklore dénué de toute valeur artistique».
«Je tiens à conserver les codes fondamentaux du hira gasy, surtout l'adresse au public qui me permet de toucher la population rurale que j'aime. Et dans la continuité de cette tradition orale, j'ajoute de nouveaux éléments qui me permettent de davantage me situer dans le présent», précise Doly.
Une approche qui a valu à son auteur des tournées dans tout Madagascar et à la Réunion, et une réputation qui petit à petit gagne le reste de l'Océan Indien.



Madagascar: lancement de Tanàna Phone pour desservir les zones reculées

Madagascar: lancement de Tanàna Phone pour desservir les zones reculées



Pour les nombreux Malgaches qui vivent dans des zones reculées et parfois enclavées, l’accès à la téléphonie mobile et aux services qu’elle offre devrait être facilité, selon Orange Madagascar qui a procédé, le 5 octobre dernier, au lancement du projet Tanàna Phone dans la commune d'Ambohimandry. C’est dans le district Arivonimamo, région Itasy.

Il s’agit de mettre à la disposition d’épiciers ou de boutiquiers choisis, le matériel nécessaire à leurs clients pour appeler et recevoir des coups de fil, envoyer des SMS ou encore envoyer de l’argent à des parents éloignés avec le service Orange Money. « Ce projet aura des retombées économiques certaines pour les populations », note le quotidien Midi Madagascar.

D’après Michel Barré, le directeur général d’Orange Madagascar, la société de téléphonie mobile compte couvrir 5000 localités d’ici 2013.

Selon l’opérateur, le projet Tanàna Phone a été testé avec succès depuis 2011 dans plusieurs villages enclavés du pays.

Madagascar : gendarmes et voleurs de zébus

Ici, on compte 10 millions de têtes de bétail, soit une pour deux habitants.
Ici, on compte 10 millions de têtes de bétail, soit une pour deux habitants.




Depuis la mi-septembre, les forces spéciales malgaches traquent les dahalos, ces bandits qui se sont emparés de centaines de zébus. Et qui sèment le chaos dans le sud de l'île.

L'heure est grave à Madagascar. Et comme souvent en de pareilles circonstances, c'est à René Lylison que les autorités font appel. Depuis la chute de Marc Ravalomanana en mars 2009 et l'avènement du régime de transition, ce lieutenant-colonel a été de toutes les batailles. À la tête de la Force d'intervention spéciale (FIS), une structure rattachée à la présidence, il a maté deux tentatives de coup d'État en 2010. Cette fois, l'ennemi n'est plus un frère d'armes, du moins n'en porte-t-il plus l'habit, mais il est tout aussi redoutable.

Depuis la mi-septembre, Lylison se trouve dans le sud du pays, en terrain hostile, chaud et broussailleux. Avec deux cents soldats d'élite, des gendarmes et les faibles moyens aériens dont dispose l'armée (quelques hélicoptères Alouette II et des avions d'observation), il traque les dahalos - ces bandits de grand chemin spécialisés dans le vol de zébus. Sa mission : mettre fin à un trafic qui a pris une ampleur inédite. En quelques mois, plus de 14 000 têtes de bétail ont été volées. Dans un pays où le zébu est partout (on en compte environ 10 millions, soit près de un zébu pour deux habitants, pour une valeur totale estimée à 4,5 milliards d'euros) et représente bien souvent la seule richesse d'une famille, de telles razzias ne passent pas inaperçues. Surtout que, dans le même temps, près de trois cents Malgaches ont perdu la vie : des paysans qui tentaient de s'opposer aux voleurs, des dahalos tués en pleine action (fin août, quatre-vingt-dix d'entre eux ont péri au cours d'un seul week-end, massacrés par des villageois), mais aussi des gendarmes et des soldats pris en embuscade. En juin, douze sont tombés sous les balles des hommes de Remenabila, un chef de gang dont la tête a été mise à prix par les autorités. Il vaut 35 000 euros, « mort ou vif ». C'est le far west !

Vénéré

Certains observateurs n'hésitent plus à parler de « guerre civile ». Évidemment, l'opposition s'est emparée du sujet et dénonce l'inaction du pouvoir. Le 11 septembre, Andry Rajoelina s'est rendu sur place pour lancer la contre-attaque. Dans le district de Betroka, épicentre du trafic, le président de la Transition a tenu un discours de fermeté. Il s'agit d'« éradiquer le phénomène des dahalos ». Et pour cela il a promis une enveloppe de 600 millions d'ariary (210 000 euros) « pour démarrer ». Bientôt, a-t-il ajouté, il se rendra en Europe et aux États-Unis pour acquérir « de nouveaux matériels de haute technologie permettant la traque par satellites des mouvements de zébus ».

À l'origine, le dahalo, que l'on rencontrait dans le Sud désertique, en pays bara, n'était qu'un valeureux adolescent désireux de gagner le respect de sa communauté en volant cet animal vénéré. Son acte d'éclat - un rite de passage à l'âge adulte - faisait certes des malheureux, mais il répondait à un ancestral code d'honneur. « C'était un phénomène restreint et non violent », ajoute Monja Roindefo. Originaire du Sud, l'ancien Premier ministre de Rajoelina, aujourd'hui dans l'opposition, connaît bien la question : récemment, sa famille a déploré la perte de trois cents boeufs. Son père, le nationaliste Monja Jaona, a été à l'avant-garde de la lutte contre ce fléau dans les années 1980.

De folklorique, le phénomène est devenu mafieux. Des bandes se sont organisées pour procéder à des vols en masse. À la fin de son règne, Didier Ratsiraka s'y était attaqué en lançant plusieurs opérations coup-de-poing. « Il y a toujours eu des vols, mais de cette envergure ça date du début de l'année », indique Guillaume Venance, chef de la région Anosy, où se concentrent la plupart des exactions. « On n'a jamais vu ça ! Comme les trafiquants de bois de rose, les dahalos sentent que c'est le moment ou jamais », estime Roindefo.


"Dans les campagnes, il n'y a plus d'État"

« Le vol de zébus, c'est un phénomène cyclique qui revient à chaque fois que l'État est défaillant », souligne l'historien et journaliste Denis-Alexandre Lahiniriko. La crise politique, la paupérisation et la corruption qui en découlent, et au final la faillite de l'État sont autant d'éléments qui ont permis la radicalisation des dahalos. « Il n'y a plus d'État, à la campagne encore moins qu'en ville », se désole l'ancien Premier ministre Monja Roindefo. « On s'est focalisés sur la défense du régime, à Tana, et pas sur la sécurité de la population sur l'ensemble du territoire », constate un diplomate. « Depuis quatre ou cinq ans, Madagascar devient la plaque tournante de la drogue, des pierres précieuses, du bois de rose, de l'or... », dénonçait récemment La Gazette de la Grande Île. R.C.

Portrait-robot

Aujourd'hui, le dahalo ne vole plus pour la gloire mais pour l'argent ; il ne s'attaque plus à la bête avec son courage pour seule arme, mais avec l'un des innombrables kalachnikovs qui circulent à Madagascar depuis la crise politique de 2002 ; il ne se déplace plus en bande de dix, mais de cent. « Il n'a même plus peur de tuer », se désole un porte-parole de l'armée. Si l'on devait dresser son portrait-robot à partir des rares éléments dont disposent les autorités, il prendrait les traits d'un jeune homme ayant fini son service militaire. Un gars du Sud sans perspectives, à qui un notable, un colonel ou un homme d'affaires a proposé d'utiliser l'un de ses rares savoirs (l'utilisation d'une arme) pour gagner sa croûte.

Selon une source militaire, « les groupes les plus puissants fournissent des fusils d'assaut à tous leurs membres. Ils escortent des troupeaux en plein jour sur plusieurs centaines de kilomètres, les exportent vers les pays de la région. Ils prennent en otages des civils et tendent des embuscades aux forces de l'ordre ». Ils bénéficient aussi de complicités parmi les populations, et plus haut encore, dans l'administration et dans l'armée. Plusieurs sources admettent ainsi que le fameux Remenabila a pu compter sur le soutien d'un colonel. « Tout cela est très symptomatique de la situation dans laquelle se trouve notre pays livré à la misère, à la corruption et aux trafics en tout genre, déplore un ancien ministre de Rajoelina. Il faut en finir avec cette crise politique. »

BLANCHIMENT D'ARGENT Discrétion sur les opérations suspectes

Jean Claude Razaraniaina, DG du SAMIFIN, a fait des recherches sur le blanchiment d’argent
Jean Claude Razaraniaina, DG du SAMIFIN, a fait des recherches sur le blanchiment d’argent

La participation des professions déclarantes, en terme d'opérations suspectes de blanchiment d'argent, reste faible. Une politique pénale sur la question devrait sortir prochainement.
La lutte contre le blanchiment d'argent, reste difficile à mener. Et pour cause, le service de renseignement financier de Madagascar (SAMIFIN) rapporte une faible participation des professions déclarantes dans la décla- ration des opérations suspectes. Cette réticence résulterait entre autres de la faible bancarisation dans la Grande Île. Les institutions financières craignent de perdre d'importants clients, même si elles sont les plus assidues dans la déclaration. En effet, le déclarant devrait couper toute relation avec le suspect. Ils doivent par exemple rompre leur lien professionnel s'ils travaillent ensemble.
« Les organes assujettis sont variés. Ils peuvent être des agences immobilières, notaires, casinos , avocats, notaires ou encore des institutions financières. Partout dans le monde, les déclarations de soupçons d'opération suspecte, résultent en général des transferts opaques », indique Jean Claude Razaraniaina, directeur général du Samifin ,hier.
Criminel 
En 2011, cet organe a constaté une baisse de déclaration comparée à l'année précédente. Elle est passé de 93 à 67. D'après les explications fournies par cet organe, le blanchiment d'argent est qualifié comme étant un crime. L'auteur, ainsi que la personne ou organisme complice, peuvent être punis à cinq ans d'emprisonnement ferme, avec travaux forcés. Leurs biens peuvent également être confisqués ou bien l'argent blanchi. Si jusque là, seule une personne a été inculpée pour blanchiment d'argent, Samifin espère que ce score s'améliorera. En effet, « une politique pénale sur le traitement du blanchiment d'argent devrait voir le jour. Son traitement relève également de la chaîne pénale contre la corruption. Dorénavant, il existe une autorité judiciaire spécialisée en la matière », rapporte toujours Jean Claude Razaraniaina.
Actuellement, des investigations sont déjà en cours, notamment sur les soupçons d'implication des associations religieuses dans le blanchiment d'argent. Des rapports ont également été envoyés auprès des autorités concernées sur les soupçons d'opération suspectes constatées par le Samifin. Cet organe ne peut s'auto-saisir. 



570 tortues saisies à Madagascar

570 tortues saisies à Madagascar

Deux Indo-Pakistanais installés à Madagascar ont été appréhendés par les douaniers hier alors qu’ils s’apprêtaient à exporter illicitement quelque 570 tortues. 

 
Les deux présumés trafiquants n’ont pas eu le temps de franchir la porte de l’aéroport, ils ont immédiatement été interceptés selon Midi Madagasikara. Les douaniers ont été prévenus à l’avance qu’un trafic de tortues allait se produire à l’aéroport international d’Ivato, à Antananarivo. Ils ont fait preuve d’encore plus de vigilance et de méfiance, un travail qui s’est révélé payant, d’après le quotidien.
 
 
Une fouille a été menée sur une voiture suspecte garée sur le parking de l’aéroport. C’est ainsi que deux ressortissants Indo-Pakistanais, appelés localement des ‘Karana’, ont été pris avec 570 tortues. « Ils les ont réparties sur quatre valises, camouflées sous des tissus », relate une source proche de l’enquête.
 
 
Les auditions des deux contrebandiers se sont prolongées durant des heures mardi 9 octobre afin de retracer le réseau de ce trafic illégal d’espèces menacées.
 
 
Entre-temps, les tortues saisies, des spécimens endémiques de Madagascar, ont été remises au service des Eaux et forêts, auprès du ministère de l’Environnement à Antananarivo.
 
 
Les deux suspects sont poursuivis provisoirement pour trafic d’animaux interdits à l’exportation. Ils encourent des poursuites pénales et douanières.
 
 
L’aéroport d’Ivato a été le théâtre de diverses tentatives de trafic en tous genres ces derniers jours, fait remarquer Midi Madagasikara.
 
 
Source : Midi Madagasikara