Les émissaires de la SADC cogitant à leur arrivée hier à Ivato
La mission d'évaluation sécuritaire du bloc économique régional aura fort à faire pour trouver une solution aux questions relatives au retour de l'ancien Président.
Une mission qui ne s'annonce pas facile. Une délégation militaro-civile de la Troïka, organe de coopération de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), débarque dans la Grande île pour régler l'épineuse question du retour de l'ancien président Marc Ravalomanana.
La délégation conduite par les majors-généraux tanzanien Vipenga Charles et sud-africain Meyer Trevor n'a pas fait de déclaration à son arrivée à Ivato, hier. Sandile Schalke, chef du Bureau de liaison de la SADC, avait seulement rappelé sa mission, à savoir l'application des recommandations du Sommet des chefs d'État et du gouvernement du bloc économique régional à Maputo les 17 et 18 août, pour évaluer les conditions du retour de l'ancien président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud.
Aucune information ne filtre sur l'agenda de la délégation. Un haut responsable des forces de l'ordre indique avoir été informé du calendrier de sa rencontre avec celle-ci sans pour autant vouloir dévoiler le programme.
Ladite mission n'a été montée que deux mois après le Sommet du bloc économique régional. Les décisions de l'instance suprême de la SADC avaient pourtant demandé « immédiatement » à la Troïka de « dépêcher une mission ayant pour mission d'évaluer les problèmes pouvant surgir du retour du SE Marc Ravalomanana et de formuler des recommandations spécifiques en vue de les surmonter. L'évaluation et l'application des recommandations doivent être achevées dans les prochains 30 à 60 jours ». Ce calendrier est déjà en passe d'être dépassé alors que la loi électorale oblige les candidats aux élections de résider « physiquement » à Madagascar six mois avant le scrutin.
Le Sommet du bloc économique régional avait fait part de la « nécessité de veiller à ce que le retour du SE Marc Ravalomanana soit exécuté suite à une évaluation de la sécurité conduite par la Troïka et les institutions malgaches de sécurité ». L'objectif de l'opération est d'« assurer des préparatifs appropriés pour éviter que son retour débouche sur des troubles civils et la violence ».
Dossier toujours repoussé
La mission de la délégation n'est pas simple. Le retour de l'ancien Président constitue l'un des nœuds du problème pour la sortie de crise. Le dossier n'a jamais pu être réglé depuis le Sommet de Maputo au mois d'août 2009, et est toujours repoussé. Les différentes discussions y compris durant les rencontres entre le principal intéressé et Andry Rajoelina, président de la Transition, n'ont pas réussi à débloquer la situation.
Marc Ravalomanana ne cache pas son intention de rentrer. Les partisans de Marc Ravalomanana pressent pour régler au plus vite la question. Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès et
chef de délégation de la mouvance évoque l'expiration du délai de 60 jours décrété par la SADC.
Le camp de Andry Rajoelina s'oppose à ce retour avant d'émettre des conditions y afférentes. « Il s'agit d'une affaire entre les forces de l'ordre et de la justice. La politique n'a pas à s'y immiscer car nous disposons d'une justice souveraine », soutient Benja Urbain Andriantsizehena, vice-président du Congrès et secrétaire général adjoint de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement, plate-forme qui soutient Andry Rajoelina. Il fait allusion aux décisions de la justice condamnant l'ancien Président alors que des hauts responsables des Forces armées mettent en avant le problème de sécurité pour exprimer leur réserve par rapport à la velléité de l'ancien Président.
Cette fois-ci, la mission d'évaluation a la lourde tâche de trouver des voies et moyens pour régler la question. Elle devrait, ensuite, formuler des recommandations auprès de l'organe de coopération de la SADC pour trancher d'une manière définitive sur le sujet dans la mesure où l'établissement du calendrier électoral met dos au mur le bloc économique régional.
Le principal enjeu qui se dessine en filigrane est la candidature ou non de Marc Ravalomanana. Des propositions sur la table suggèrent la disqualification des principaux protagonistes à la crise. D'autres, comme les États-Unis, se penchent sur l'ouverture de la course à la magistrature suprême. Des propositions sur la table suggèrent la disqualification des principaux protagonistes à la crise. D'autres, comme les Etats-unis, se penchent sur l'ouverture de la course à la magistrature suprême. Selon des indiscrétions, la SADC aurait du mal à trancher sur la question. D'où la présence de Leonardo Simao, émissaire de l'équipe de médiation pour tenter de discuter, entre autres, de l'aspect politique du retour de l'ancien président.
La délégation conduite par les majors-généraux tanzanien Vipenga Charles et sud-africain Meyer Trevor n'a pas fait de déclaration à son arrivée à Ivato, hier. Sandile Schalke, chef du Bureau de liaison de la SADC, avait seulement rappelé sa mission, à savoir l'application des recommandations du Sommet des chefs d'État et du gouvernement du bloc économique régional à Maputo les 17 et 18 août, pour évaluer les conditions du retour de l'ancien président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud.
Aucune information ne filtre sur l'agenda de la délégation. Un haut responsable des forces de l'ordre indique avoir été informé du calendrier de sa rencontre avec celle-ci sans pour autant vouloir dévoiler le programme.
Ladite mission n'a été montée que deux mois après le Sommet du bloc économique régional. Les décisions de l'instance suprême de la SADC avaient pourtant demandé « immédiatement » à la Troïka de « dépêcher une mission ayant pour mission d'évaluer les problèmes pouvant surgir du retour du SE Marc Ravalomanana et de formuler des recommandations spécifiques en vue de les surmonter. L'évaluation et l'application des recommandations doivent être achevées dans les prochains 30 à 60 jours ». Ce calendrier est déjà en passe d'être dépassé alors que la loi électorale oblige les candidats aux élections de résider « physiquement » à Madagascar six mois avant le scrutin.
Le Sommet du bloc économique régional avait fait part de la « nécessité de veiller à ce que le retour du SE Marc Ravalomanana soit exécuté suite à une évaluation de la sécurité conduite par la Troïka et les institutions malgaches de sécurité ». L'objectif de l'opération est d'« assurer des préparatifs appropriés pour éviter que son retour débouche sur des troubles civils et la violence ».
Dossier toujours repoussé
La mission de la délégation n'est pas simple. Le retour de l'ancien Président constitue l'un des nœuds du problème pour la sortie de crise. Le dossier n'a jamais pu être réglé depuis le Sommet de Maputo au mois d'août 2009, et est toujours repoussé. Les différentes discussions y compris durant les rencontres entre le principal intéressé et Andry Rajoelina, président de la Transition, n'ont pas réussi à débloquer la situation.
Marc Ravalomanana ne cache pas son intention de rentrer. Les partisans de Marc Ravalomanana pressent pour régler au plus vite la question. Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès et
chef de délégation de la mouvance évoque l'expiration du délai de 60 jours décrété par la SADC.
Le camp de Andry Rajoelina s'oppose à ce retour avant d'émettre des conditions y afférentes. « Il s'agit d'une affaire entre les forces de l'ordre et de la justice. La politique n'a pas à s'y immiscer car nous disposons d'une justice souveraine », soutient Benja Urbain Andriantsizehena, vice-président du Congrès et secrétaire général adjoint de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement, plate-forme qui soutient Andry Rajoelina. Il fait allusion aux décisions de la justice condamnant l'ancien Président alors que des hauts responsables des Forces armées mettent en avant le problème de sécurité pour exprimer leur réserve par rapport à la velléité de l'ancien Président.
Cette fois-ci, la mission d'évaluation a la lourde tâche de trouver des voies et moyens pour régler la question. Elle devrait, ensuite, formuler des recommandations auprès de l'organe de coopération de la SADC pour trancher d'une manière définitive sur le sujet dans la mesure où l'établissement du calendrier électoral met dos au mur le bloc économique régional.
Le principal enjeu qui se dessine en filigrane est la candidature ou non de Marc Ravalomanana. Des propositions sur la table suggèrent la disqualification des principaux protagonistes à la crise. D'autres, comme les États-Unis, se penchent sur l'ouverture de la course à la magistrature suprême. Des propositions sur la table suggèrent la disqualification des principaux protagonistes à la crise. D'autres, comme les Etats-unis, se penchent sur l'ouverture de la course à la magistrature suprême. Selon des indiscrétions, la SADC aurait du mal à trancher sur la question. D'où la présence de Leonardo Simao, émissaire de l'équipe de médiation pour tenter de discuter, entre autres, de l'aspect politique du retour de l'ancien président.
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