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mardi 17 avril 2012

Madagascar - Piège mortel sur les plages de la Grande île


Ils avaient choisi une vie de rêve et d’aventure àMadagascar, la Grande Île. Cela s’est terminée de la façon la plus tragique pour un couple de jeunes français portés disparus le 12 avril à la suite d’une balade en quad.
Johanna Delahaye, 31 ans, a été retrouvée morte, dénudée et mutilée sur une plage, alors qu’on a aucune nouvelle de Gérald Fontaine, son compagnon de 41 ans.
Le couple avait quitté le nord de la France l’an dernier pour s’installer à Toliara (ex-Tuléar), sur la côte ouest malgache.
Gérald et Laurence viennent du Nord Pas de Calais. Après que son compagnon eut séjourné quelques mois en éclaireur, elle l’avait rejoint en juin dernier. Leur destin tragique a provoqué une immense émotion dans les communes d'Isques et Wimereux dont ils sont originaires, rapporte la Voix du Nord.
A Toliara, port du sud-ouest de l'île, ils ont ouvert un restaurant, La Bernique, qui avait pignon sur rue, connu de la communauté de Français sur place.
Le quotidien L'Express de Madagascar fait état de l'évolution de l'enquête d'après une source auprès du service des renseignements de la direction provinciale de la police nationale, à Toliara.
«Les premiers indices ont été relevés dans la matinée de vendredi 13 avril. Une sandale ayant appartenu à la défunte a été découverte aux abords de la plage où le meurtre a été commis. Dans la foulée, les enquêteurs qui se sont rendus sur place ont mis la main sur un quad et une paire de lunettes, appartenant au Français disparu, lesquels avaient été dissimulés sous des rameaux. Plus loin, une  manche de bâton encrassée de sang était enfouie dans le sable. Il pourrait s'agir de l'arme du crime».
Une ballade sur la plage qu’ils affectionnaient tant leur fut fatale.
«Ils allaient tous les jours sur cette plage, entre les deux services de leur restaurant», racontent Patrick et Laurence Delahaye, les parents de Johanna cités par La Voix du Nord«Johanna nous avait déjà dit que cette plage était dangereuse.» 
«Alors étaient-ils trop insouciants?» interroge le quotidien régional français. 
Sur le site de l'ambassade de France, une mise en garde explicite est faite aux ressortissants français: «les plages sont propices aux agressions par des bandes armées, parfois d’une grande violence, de touristes de passage afin de les détrousser.» 
La plage dite d'Andaboy, près de Toliara, est devenue de plus en plus dangereuse pour les étrangers. L'Express de Madagascar rappelle la douloureuse mésaventure subie par le directeur de l’Alliance française de Toliara, Nicolas Oudet, il y a à peine un mois en arrière. 
«Tombé nez-à-nez avec des bandits, il a été battu à coups de matraque jusqu’à ce qu’il ait perdu connaissance. Après l'avoir délesté de son quad, les bandits se sont évanouis dans la nature en un éclair. Quand il a repris ses esprits, Nicolas Oudet a réussi à regagner la ville pour se faire soigner. Sérieusement touché, il a dû être évacué à l'île de La Réunion».

Auberge de la Belle Vue Ampefy Madagascar



Ampefy est un endroit incontournable pour les amoureux de la nature, avec son tableau haut en couleurs de champs de cultures, de végétations diverses, de chaînes de montagnes.

Présentation

Situé à seulement deux heures de route d’Antananarivo, l’Auberge de la Belle VueAuberge de la Belle Vue (**) est bâtie dans un espace dominant le village d’Ampefy. Entouré d’un paysage de montagnes avec au milieu le Lac Kavitaha, elle offre une vue imprenable à partir de la terrasse du restaurant.
Situés derrière le restaurant, les bungalows forment un hameau abrité par les larges feuilles des bananiers.

Hébergement

BungalowsL’hôtel dispose de 6 Bungalows indépendants et 3 chambres familiales. Chaque bungalow est doté d’un grand lit, un petit lit et une salle de bain complète. Les chambres disposent également de tout le confort nécessaire avec un large balcon offrant une vue panoramique sur l’environnement.
2 chambres low cost sont également disponibles avec une douche commune.

Restauration

La cuisine de l’auberge est aussi authentique vue que le chef dispose d’un potagerLe restaurant généreux fournissant l’essentiel pour offrir le meilleur des saveurs du territoire. Canard gras, poisson, ravitoto au coco et autres plats typiquement malagasy sont servis par un personnel serviable et chaleureux. Le restaurant propose également des plats européens et divers boissons hygiéniques et alcooliques.


Le malgache Rajery et ses musiciens à l'Esplanade le 25 avril



saint-yrieix-sur-charente, cscs, centre socioculturel et sportif, amicale laïque, rajery, musiques métissesDans le cadre de la Résidence de Musiques Métisses gérée par le CAJ Grand-Font, le centre socioculturel et sportif-Amicale Laïque de Saint-Yrieix accueillera Rajery et ses musiciens de Madagascar, le mercredi 25 avril à l’Esplanade.
Des ateliers gratuits seront proposées pendant la journée. Le matin: atelier cuisine et atelier conte; l’après-midi: ateliers danses et percussions. «Pour clore dans la convivialité, la journée se terminera par un mini-apéro musical à 18h», précise Michel Cuisinier, le directeur du CSCS.
Pour les ateliers, inscriptions (jusqu’au lundi 23 avril au plus tard) et renseignements sur les horaires auprès du CSCS (05.45.92.14.82).

Gare à nous autres !


Les politiciens et historiens doivent encore donner leurs appréciations sur les enseignements du printemps arabe. Mais pour l’instant il est peu probable que quiconque puisse nier l’influence énorme des révolutions dans les pays au Proche Orient et en Afrique du Nord sur la cote des Etats-Unis. On s’interroge pourquoi Washington a décidé de déstabiliser des pays arabes tels la Tunisie et l’Egypte qui pourtant servaient loyalement les stratèges américains dans leur guerre contre le terrorisme ?
Evidemment la raison est que la crise économique mondiale et l’endettement monstre américain ont forcé l’opinion publique des États-Unis à réfléchir sur la nécessité de la réduction des dépenses étatiques notamment pour les dépenses à but militaire. Le complexe militaro-industriel des Etats-Unis a eu besoin du prétexte pour conserver des commandes militaires qui génèrent des profits gigantesques.
La déstabilisation de la situation au loin des frontières américaines et l’entretien d’un climat de haine à l’encontre de l’Iran et de la Syrie sont exactement les moyens requis par les généraux et les industriels des États-Unis pour ne pas laisser couper les dépenses militaires.
Outre cela les nouvelles méthodes de la guerre d’information sont testées au Proche Orient et en Afrique du Nord. Ce n’est pas par hasard que Washington se montre plus préoccupé par les sanctions des autorités égyptiennes contre les membres d’Ong américaines que par les tortures infligées aux détenus par le nouveau régime Libyen. Il pense que quand le sang coule dans un quelconque pays, la Communauté internationale ne peut qu’accuser en oubliant les fauteurs des troubles étrangers.
Mais si la situation dégénère et se transforme en anarchie, les Américains font mine de n’avoir aucun rapport. À l’exemple de la Somalie où les Américains se sont d’abord immiscés mais après leur défaite, ils ont fui rapidement abandonnant les Somaliens à leur sort. Maintenant ce pays reste le rempart et le repère des pirates et terroristes. Aujourd’hui, peu d’experts croient que la paix et tranquillité reviennent bientôt au pays qui est devenu la victime du printemps arabe.
Il n’y a pas de doute que la démocratie à l’américaine est plus importante pour Washington que les vies des milliers des gens innocents des pays arabes et africains. C’est pourquoi les Américains n’avertissent jamais les peuples de ces pays des conséquences inévitables du printemps arabe (meurtres, vols, viols, famine, peur permanents contre soi et ses parents) bien qu’ils les savaient très bien.
Mais on peut être sûr que même si des torrents de sang vont couler et que des terres continuent de brûler, les sources des matières premières importantes pour les États-Unis seront toujours bien protégées. Pour cela les Américains vont utiliser tous leurs commandements militaires y compris Africom et les agences privées de sécurité notoires comme « Black Water » bien connue pour les humiliations et meurtres de civils irakiens.
Maintenant c’est clair pour presque tout le monde intelligent que les États-Unis ne sont pas intéressés à la résolution juste des conflits en Iran, Syrie et à Madagascar car c’est seulement l’opposition qui a raison selon leur point de vue. Ils préfèrent ne pas voir les civils qui sont à coté des gouvernements de ces pays.
Les peuples et gouvernement qui pensent que les États-Unis vont se contenter de déstabilisation contre un petit nombre des pays sont très naïfs. Sur la vague de réalisation victorieuse des scénarios du printemps arabe, Washington a fait le virage décisif vers les renversements par la force des gouvernements indésirables. Après les révolutions oranges, certains pays arabes se transforment dans les camps de formation des mercenaires du printemps arabe qui ont senti le goût des assassinats et viols impunis.
Compte tenu de l’appui masqué des Américains d’un retour éventuel triomphal de leur protégé Marc Ravalomanana, on peut pas hésiter qu’ils vont utiliser toutes les forces disponibles y compris Africom qui a prouvé son efficacité au nord du continent africain.
Pour éviter les conséquences néfastes, le gouvernement malgache doit chercher l’alliance des pays africains qui dénoncent des actions agressives des États-Unis au Proche Orient et en Afrique du Nord. Telle politique doit contribuer à améliorer la compréhension mutuelle entre Madagascar, l’Union africaine et la SADC et assurer le rôle de la grande île dans la formation de la force collective régionale en attente.

Juan de Nova, du gaz dans l’eau entre Madagascar et la France…



1. S’il demeure, depuis le début de la crise malgache en 2009, une interrogation c’est bien celle-ci : quels sont les enjeux de la France pour qu’elle se soit impliquée avec autant d’acharnement et de constance dans cette crise. La question de Juan de Nova, cet îlot ide 5 km² au milieu de l’Océan Indien offre une réponse possible à cette question.
2. Les Îles Éparses, dont Juan de Nova, ont fait très tôt l’objet d’une volonté d’appropriation par la France. Ce chapelet d’îles ancrées à l’intérieur du Canal de Mozambique, sur « l’autoroute du pétrole », à mi-chemin entre l’Afrique et Madagascar présente un intérêt géostratégique certain. L’instauration en 1982 par la convention de Montego Bay du principe de Zone Économique Exclusive (ZEE) qui étendait à 200 milles de ses côtes la compétence d’un pays a en outre développé des enjeux économiques cruciaux.
3. Ces territoires, dépendances administratives de la Grande Ile rattachées en 1896 à la France qui déclarait colonie française « Madagascar et les îles qui en dépendent »,. auraient dû être restituées à Madagascar à la proclamation de son indépendance le 26 juin 1960. Bien au contraire, le décret du 1er Avril 1960, promulgué in extremis par l’État français détachait les éparses du territoire de la « République autonome de Madagascar » pour les placer sous l’autorité du ministre de la France d’outre-mer.
4. Cette annexion n’a été tardivement remise en cause par Madagascar qu’en 1973, date où Ratsiraka évoquera pour la première fois le problème de la souveraineté malgache sur les Éparses.
5. En 1979, des résolutions adoptées respectivement par l’OUA et le groupe des non-alignés, puis par l’organe plénier de l’ONU demandaient sous forme de recommandations à la France, mise là à l’index par la Communauté Internationale, de restituer à Madagascar ces îles séparées arbitrairement, ou tout au moins d’engager des négociations en vue de leur réintégration.
6. On ne reparlera de cette question de l’avenir des Îles éparses qu’en 1999 lors du sommet de la Commission de l’Océan indien qui décidait d’envisager la cogestion des îles de Tromelin et des Éparses par la France, Madagascar et Maurice. Cette proposition se conclut par un premier accord entre Maurice et la France en 2010.
7. L’intérêt des opérateurs pétroliers pour l’exploration et les ressources offshore de la zone s’éveille suite à la publication en 2003 d’un rapport de Rusk Bertagne Associates & TGS-nopec « Petroleum Geology and Geophysics of the Mozambique Channel  », rapport qui s’appuie par ailleurs sur l’exploitation exclusive de données sismiques produites par des organismes de recherche français jusque là ignorées par les pétroliers. Cet intérêt s’éveille d’autant plus que les techniques de prospection et exploitation offshore en eaux profondes et très profondes sont désormais maîtrisées.
8. Juan de Nova s’avère se situer très exactement au milieu de cette zone du canal du Mozambique, qui intéresse tous les riverains parce qu’elle est envisagée comme une nouvelle « Mer du Nord ». Ses potentialités en termes de ressources pétrolières et gazières en eaux profondes seraient prouvées à l’Est par les champs de Bemolanga/Tsimiroro et Manambolo, à l’Ouest par la présence de champs de gaz naturels géants récemment découverts au large du Mozambique et de la Tanzanie et au Sud Ouest par les champs de gaz en exploitation de Pande & Temane au Mozambique.
9. Juan de Nova, une des Îles Éparses, possession française contestée par Madagascar, a fait l’objet en décembre 2008 de l’octroi par le gouvernement français de permis exclusifs d’exploration OffShore et de production sur deux blocs dénommés respectivement « Juan de Nova EST – JDNE » et « Juan de Nova Maritime Profond - JDNMP ».
10. Un permis d’exploration sur un bloc « Belo Profond » qui jouxte très exactement le bloc JDNMP est accordé par l’OMNIS et le gouvernement malgache aux opérateurs pétroliers de JDNMP.
11. Une idée était communément admise : les programmes d’exploration de Juan de Nova étayaient l’hypothèse d’un intérêt majeur de la France pour les champs de pétrole de Bemolanga. Mais si Total, au bout de trois 3 ans d’exploration, décide d’abandonner aussi « facilement » le projet Bemolanga, l’enjeu de la France n’est-il pas plutôt Juan de Nova, territoire affirmé français, dont les potentialités en énergies fossiles peuvent faire de la France un futur membre de l’OPEP ?
12. Le Décret N° 78-146 du 3 février 1978 portant création d’une zone économique au large des côtes des îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India énonçait : « la zone économique […] s’étend, au large des côtes des îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India depuis la limite des eaux territoriales jusqu’à 188 miles marins au-delà de cette limitesous réserve d’accords de délimitation avec les États voisins. »
13. Madagascar créera sa propre ZEE de 200 miles en 1985. Le code pétrolier malgache de 1996 y fait ainsi référence : « Art.6- Au sens du présent Code, on entend par […] : « territoire de la République de Madagascar », le territoire terrestre, le plateau continental, la zone économique exclusive, les mers territoriales, tels qu’ils sont définis par la loi et les conventions internationales expressément ratifiées ».
14. À 150 kms des côtes malgaches, Juan de Nova devrait être naturellement intégré dans la ZEE des 200 miles de Madagascar. Les ZEE françaises et malgaches sont ainsi, dans le principe, en SUPERPOSITION TOTALE. Cette question de la délimitation des zones françaises et malgache est donc essentielle.
15. Si en 2005 un accord a été établi entre la France et Madagascar à propos de la Réunion et de la délimitation des ZEE respectives malgache et française, rien n’a été fait quant aux Îles Éparses. Faute de négociation et de délimitation des limites des ZEE respectives, ou à la rigueur en l’absence d’un accord de cogestion, personne n’est propriétaire de rien.
16. Faute de détermination des limites de compétences territoriales de la France et de Madagascar sur cette zone, on peut dès lors s’interroger sur la légalité et la légitimité des concessions et permis accordés aux opérateurs pétroliers opérant sur cette zone de litige.
17. Sans un accord et une négociation, entre les États français et malgache en particulier, ces énormes ressources en énergies fossiles, si elles existent, ne sont pas exploitables.




Sarah Georget à Antsiranana: « Aucun politicien n’est au dessus de la loi

La présidente nationale du parti Vert, Sarah Georget, a samedi dernier rencontré dans la grande salle de l’hôtel de la Poste, la population d’Antsiranana dont les membres et sympathisants de son parti. Elle a mis à profit cette occasion pour expliquer les objectifs de son parti et les critères requis pour toute personne qui cherche à se porter candidat à toutes les élections à venir. En tout cas, l’ambition politique devait-elle signifier ne suffit pas. Il faut aussi que les candidats disposent de moyens financiers nécessaires. Touchant mot au financement de son parti, Sarah Georget a tenu à signaler qu’il s’agit de propre fonds de celui-ci. Une manière de couper court aux bruits qui courent dans la localité selon lesquels le laitier finance aussi ce parti. L’amnistie a également été au menu. Pour la présidente des Verts, la loi y afférente relève de la compétence du peuple et non des parlementaires de la Transition avant d’indiquer qu’il s’agit en fait d’un acte de pardon. Par ailleurs, elle a clamé qu’aucun politicien n’est au dessus de la loi. Enfin, Sarah Georget estime que les élections législatives pourraient se tenir en septembre prochain et a appelé ses partisans à s'y préparer.

Exportation d’or 52kg à destination de Dubaï


Selon le directeur des Mines qui est intervenu en début de week-end pascal sur une station télévisée privée de la capitale pour réagir par rapport aux accusations portées contre le ministère des Mines qui a autorisé l’exportation par voie aérienne de plus d’une cinquantaine de kilogrammes d’or, il y a depuis ce premier trimestre 2012 de nouvelles règles ou de nouvelles dispositions qui sont entrées en vigueur. Les deux « karana » qui avaient alors été interpellés le jeudi 5 avril par la Police des frontières et la Gendarmerie sur le tarmac de l’aéroport international d’Ivato, puis été relâchés avec leurs cartons de lingots d’or pesant au total 52 et quelques kilogrammes étaient en règle ; ils avaient tous les deux tous les documents indispensables et avaient satisfait à toutes les exigences administratives pour ce faire. À la grande stupéfaction des auditeurs et téléspectateurs, mais aussi des voyageurs qui avaient pris le même vol à destination de Maurice cette nuit là, leurs papiers sont légaux et la sortie de ces lingots d’or est conforme à la loi.

Les droits réduits de moitié

En effet, selon le directeur des Mines, l’or est considéré comme toute autre substance minière, et ce en parfait accord avec les opérateurs. Dès lors, un arrêté ministériel a été pris, réduisant apparemment de moitié les droits relatifs aux transactions de l’or. Résultat, explique le directeur des Mines, si en 2011, il y eut à peine 10kg d’or déclarés, aujourd’hui, en trois mois seulement de l’entrée en vigueur de cet arrêté ministériel, les services des Mines ont enregistré 100kg d’or à l’exportation.
Si auparavant, l’opérateur devait s’acquitter de droits s’élevant à 5000 ariary par gramme, désormais il ne paye plus que 2000 ariary par gramme de droits si la substance est inférieure à 5kg, et 1500 ariary par gramme s’il s’amène avec plus de 5kg d’or.
Depuis le début de l’année, on a exporté 101 kg d’or qui ont rapporté 8 milliards Ariary à l’État
Les redevances et ristournes équivalent à 2% des recettes des premières ventes dont 1,6 reviennent aux collectivités décentralisées et les 0,4% à l’État central.
Pour l’instant, on ne sait trop que dire de cette facilitation ou de cette banalisation du commerce de l’or ; toujours est-il que cette réduction des droits a donc encouragé des opérateurs à cheminer dans le respect des règles et à abandonner le circuit illégal. Les cartons d’or des deux « karana » avaient comme destination finale, Dubaï et ils devaient transiter par Naïrobi ; mais en raison du retard pris par cette interpellation des forces de l’ordre à Ivato cette nuit-là, ils ont dû transiter par Maurice la nuit même du jeudi 5 avril avant de rejoindre Dubaï.